Pourquoi certains fonds « responsables » sont-ils exposés à des entreprises pétrolières ou gazières ? à des sociétés régulièrement accusées d'optimisation fiscale, ou encore opposées au syndicalisme ?
En l'espace de quelques années à peine, la finance responsable est devenue un phénomène mondial. De plus en plus, les placements proposés aux épargnants prennent en compte un socle de valeurs, notamment environnementales et sociales. Si cette démarche est louable, sa définition est particulièrement floue et ambiguë, et derrière les politiques d'investissement plus vertueuses s'entrechoquent situations paradoxales et enjeux stratégiques majeurs. N'y a-t-il pas une contradiction entre recherche de rendement financier et quête de sens ?
Mickaël Berrebi met en lumière les enjeux économiques, industriels et sociétaux de la finance responsable et les cinq failles originelles qui la menacent - plaçant investisseurs, gérants et entreprises dans des positions souvent schizophréniques. Avec une réalité incontournable : le virage vers une économie responsable ne pourra se faire sans une remise en cause profonde de son mode de fonctionnement.
Les années 1990 ont permis à Francis Fukuyama d'annoncer la fin de l'histoire. Les années 2000 ont montré combien il était illusoire d'imaginer un monde pacifié, sans conflits, sans forces obscures dont on ne mesure jamais, avant qu'elles n'apparaissent, les terribles conséquences. À vrai dire, la troisième mondialisation a dessiné les contours de ce qui est tout sauf un "village global", en réalité un monde privé de mode d'emploi, qui court éteindre un incendie après l'autre sans jamais en voir la fin.
Six contraintes majeures vont désormais déterminer la trajectoire de l'économie mondiale. Trois nouvelles, le vieillissement de la population, la panne du progrès technique, la rareté de l'épargne. Et trois déjà à l'oeuvre, l'explosion des inégalités, le transfert massif d'activités d'un bout à l'autre du monde et la financiarisation sans limites de l'économie. Telles des plaques tectoniques, ces pressions vont attiser les foyers de nouvelles ruptures qui ne préviendront pas, ni sur leur date, ni sur leur intensité. Sommes-nous capables de faire face à ces futurs chocs, aux violences qu'ils ne manqueront pas de provoquer ?
"Fluide comme un roman, courageux comme Churchill, inventif comme pas un..." Erik Orsenna
"À tout moment il y a des petits morceaux d'avenir dissimulés dans le présent. Ce livre les a débusqués et nous les offre, nous permettant ainsi de voir, sinon l'avenir, au moins les lignes de force des prochaines années. Passionnant et éclairant." François Lenglet
"Impossible de penser économiquement le monde jusqu 'en 2030 sans prendre en compte les grandes ruptures et les grands risques prévus et analysés par Jean-Hervé Lorenzi." Hubert Védrine
Avertissement
Diffamation à l'encontre de Jean-Hervé Lorenzi
A la suite de la publication de l'ouvrage de Jean-Hervé Lorenzi "Un monde de violences" circule sur Internet un texte dont la paternité est faussement attribuée à Jean-Hervé Lorenzi et dont le titre est "Vers une troisième guerre mondiale," ou "Une troisième guerre mondiale : prédictions".
Ce texte, dont la ligne directrice est en absolue contradiction avec cet ouvrage, est issu d'un blog dont l'auteur a falsifié grossièrement la pensée de Jean-Hervé Lorenzi.
Son conseil, Maître Patrick Maisonneuve, a déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du tribunal de grande instance de Paris.
Jean-Hervé Lorenzi se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne qui relaierait ce texte.
La technologie telle qu'elle se développe aujourd'hui est porteuse de formidables espoirs... Mais elle est aussi intrusive, dominatrice et un instrument d'enfermement dans des univers codifiés et manipulés. Jamais, dans l'histoire humaine, le progrès technique n'a donné autant de moyens à quelques acteurs privés - les GAFA ou leurs équivalents chinois, les BATX. Ils ont su remplacer le politique en imposant un nouveau modèle sociétal, qui en vient à menacer nos démocraties.
Face aux géants, numériques et financiarisés se développe une résistance diffuse et plurielle. La solution ne viendra pas seulement des États. Citoyens, startups, hackers, ONG agissent, collectivement et dans leurs pratiques les plus individuelles, pour résister. Ils refusent de laisser conduire leur vie, leurs pensées, leurs choix philosophiques par un quelconque big data anonyme.
Ce livre ne vise pas à donner la solution. Mais, au-delà des discours catastrophistes, il trace les contours du mouvement de réaction qui se fait jour, et qui ouvre un chemin vers un avenir respectable et souhaitable.
Ce livre est un plaidoyer pour le progrès. Il nous fait pénétrer dans l'univers des nouvelles technologies, ses exceptionnelles perspectives et ses risques.
On évoque aujourd'hui beaucoup le numérique, à juste titre, mais bien d'autres domaines scientifiques sont concernés, la génétique, l'énergie, les nano-technologies. Peut-être notre liberté est-elle en danger : les dirigeants de ces grandes entreprises technologiques veulent définir le monde dans lequel nous vivrons dans les décennies à venir.
Il s'agit donc d'éviter que les entreprises imposent leurs choix au monde, au détriment des puissances publiques, dans tous les domaines de notre vie sociale et privée.
Une première question parmi bien d'autres émerge : faut-il démanteler Google et les autres GAFA ?
Technological dominance is shifting the balance of global economic stability. This is the central premise behind the latest book from Lorenzi and Berrebi who view the rise of artificial intelligence, robotics, use of private data, and genetic transformation, among other developments, culminating in new economic conditions that require a fresh sense of governance in order for society to sustain order. Whilst progress in technology provides numerous opportunities and hope, is the desire to pursue these ambitions in innovation putting our society at risk of being undermined and, ultimately, governed by technology firms? How will these changes affect economic outlooks in an age of growing inequality and aging populations? What role do politicians serve in facilitating these changes? The decline of a labour force, the use of Big Data and increased speeds of communication are but three examples that the authors address in their quest to understand where the limits should lie between progress and disruption for the future of society.