Un dictionnaire amoureux qui rend hommage à la richesse culturelle et historique de l'Allemagne, pays aux nombreuses lignes de fracture, à l'heure de l'anniversaire des 30 ans de la chute du Mur de Berlin.Plus que jamais, les lignes de facture qui constituent une Allemagne méconnue méritent écoute et interprétations imaginatives. Pour que soient captés les secrets, grandeurs et servitudes d'une créativité religieuse, spirituelle, philosophique, littéraire, musicale, artistique et scientifique rituellement inépuisable.
Michel Meyer, né du côté français de la " Ligne bleue des Vosges ", à portée de jumelles du Rhin - désormais lien franco-allemand bien plus que frontière - était l'auteur tout désigné pour explorer ce pays. Une tâche que facilite sa longue immersion de correspondant en Allemagne pour la télévision et la radio, avec, au plus fort de la guerre froide, son regard sur les pays du bloc de l'est et l'espace scandinave.
De Konrad Adenauer à Karl Lagerfeld, de Mme de Staël à Karajan, de Louis II de Bavière au Mur de Berlin, de Luther aux frères Grimm, de Marienbad à Auschwitz, Michel Meyer nous invite à découvrir " son " Allemagne.
On n'a jamais autant parlé de rhétorique qu'aujourd'hui. Plaire, séduire, convaincre, argumenter, charmer, raisonner, en sont les maîtres mots. De la politique à la publicité, de la théorie littéraire à l'analyse du discours, il n'est de domaine qui n'ait été renouvelé par le « tournant rhétorique » qui s'est emparé des sciences humaines. Aujourd'hui, il faut trouver une unité à ce champ aux multiples aspects, ainsi qu'à tous les usages qui en sont faits. Dans une confrontation permanente entre la théorie et la pratique, Michel Meyer met en lumière les lois fondamentales qui régissent la rhétorique. Il donne à comprendre les mécanismes de la rhétorique à laquelle nous sommes tous soumis, afin de nous prémunir de la manipulation.
Le Cogito ergo sum de Descartes fait partie de ces formules célèbres, comme le E = MC2 d'Einstein, qui résument à elles seules toute une conception du monde. L'avènement du pôle central qu'est l'homme, après l'Être chez les Grecs et Dieu chez les Médiévaux, a marqué un nouveau point de départ dans les arts et les sciences à partir du XVIIe siècle. Michel Meyer nous entraîne ici, tel un Sherlock Holmes de la philosophie, dans une enquête qui retrace le cheminement qui a été celui de Descartes, du Discours de la Méthode aux Passions de l'âme, un Descartes toujours aussi actuel par l'héritage intellectuel qu'il nous a laissé dans la manière de conduire notre raison et nos pensées .
Michel Meyer est professeur émérite à l'Université libre de Bruxelles et Directeur de la Revue Internationale de Philosophie. Il a été professeur invité à Florence, à McGill, à la Sorbonne, à Berkeley et au Collège de France.
La question de ce petit livre est simple : peut-on aller au-delà du constat de crise et d'impuissance dont le philosophe se fait le prophète depuis plus d'un siècle ? Peut-on parler de la science sans complexe d'infériorité, de Dieu sans obscurantisme, d'existence sans tomber dans la banalité du café du commerce, de politique sans consacrer le cynisme, de morale sans faire dans le sermon ? Bref, la philosophie peut-elle aider à faire comprendre et à dépasser les apories du temps présent qu'elle a fait siennes, comme un malade ressasse sa propre maladie pour se donner le sentiment qu'ainsi il peut la mettre à distance à défaut de la vaincre ?
Toutes ces questions sont aujourd'hui les nôtres, et il ne faut pas avoir peur de parler des grands problèmes qui agitent les hommes depuis l'aube des temps, car si la philosophie a un sens, c'est bien en ce qu'elle seule envisage les questions ultimes dans une plus ou moins grande systématicité selon les époques.
A travers cette large vision historique du théâtre en Occident, l'auteur s'attache également à des questions aussi essentielles que le rire, l'humour, le tragique, la perte du sacré, questions qui animent la quête théâtrale. "Il n'écrit pas seulement une histoire du théâtre mais une histoire de notre civilisation. Si la scène est bien ce lieu où une société s'observe et se réfléchit, il y a des époques sans la moindre remise en question, donc des époques sans théâtre, et des époques d'intense questionnement, donc des époques de grand théâtre. Le théâtre serait le fruit des temps qui voient l'Histoire s'accélérer et les repères s'effacer. On n'en finira pas de rapporter les trésors d'intelligence que contient ce livre..." (Eric-Emmanuel Schmitt)
Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, à Berlin, le monde a changé de visage. Le « mur de la honte » s'est effondré sans combat. Et la guerre froide de s'achever, et l'URSS d'exploser... Ce livre raconte les manoeuvres, les tractations, les intrigues qui ont mené à ce basculement. Pourquoi l'URSS n'a-t-elle pas réagi comme par le passé ? Quelle a été l'action... ou l'inaction de Mikhaïl Gorbatchev ? Contre quelle redoutable conjuration de cavaliers de l'Apocalypse une Raïssa Gorbatcheva, par exemple, a-t-elle dû lutter pour retenir le bras armé du maître du Kremlin ? Sur le devant de la scène ou en coulisses, quel a vraiment été le rôle de chacun des acteurs ? À la manière d'un thriller, cette enquête historique inédite révèle la partie de poker stratégique d'une rare perversité qui, du printemps 1987 à l'automne 1990, a mobilisé les grands fauves de la géopolitique et du renseignement soviétiques, allemands et anglo-saxons. Avant, pour ainsi dire par inadvertance, de provoquer l'impensable, la fin de l'Empire soviétique. Écrivain et journaliste, Michel Meyer a été pendant plus de quinze ans le correspondant en Allemagne d'Antenne 2, de France Inter et de L'Express. Intime de la chose allemande, confident et traducteur de Willy Brandt, proche des chanceliers Helmut Schmidt et Helmut Kohl et expert des problématiques Est-Ouest, il est aussi l'auteur d'une douzaine d'essais et de romans, dont Le Frère rouge et Le Réveil du poisson-chat.
On a toujours questionné le monde, les autres, qui on était, et ce ne sont pas seulement les philosophes qui l'ont fait, mais tout le monde. Pourtant, on n'a jamais questionné le questionnement lui-même. La plupart de nos activités intellectuelles les plus essentielles ne procèdent-elles pas par interrogation, comme le raisonnement, qui résout par ses conclusions, ou la perception, qui répond par les sélections qu'elle opère ? Les hommes sont en quête de certitudes, de réponses aux angoisses les plus existentielles comme aux problèmes les plus simples. Ces soucis se traduisent par des questions multiples qu'on adresse aux autres comme à soi-même.Quoi de plus premier, dans le questionnement de ce qui est fondamental, que le questionnement lui-même ? En redéfinissant la pensée à partir du questionnement, le couple question-réponse devient l'unité de base de la pensée et de la raison. Tels sont l'objet et l'enjeu de la problématologie.
La problématologie est devenue au fil du temps le nom d'une nouvelle manière de penser, révélant une nouvelle philosophie, recouvrant autant la métaphysique que l'analyse de la science ou du langage. Elle s'est imposée comme une nouvelle vision de la raison et de son histoire dont l'unité n'est plus le jugement mais la réponse et sa question. C'est l'articulation des deux qui forme le nouveau socle de la raison, comme du rapport au monde, à soi et aux autres. Cet ouvrage publié il y a une vingtaine d'années est republié augmenté d'une préface inédite par l'auteur. Il constitue une réponse au relativisme de notre époque.
Y a-t-il une grammaire de la différence qui puisse servir de clé à la compréhension du monde contemporain, où les différences semblent essentielles tout en restant mal acceptées ? L'auteur s'emploie à retracer l'origine de la différence dans la religion, la psychanalyse, le politique et l'esthétique, en mettant en parallèle des lieux de différenciation qui ne semblent pas communiquer entre eux, alors que tout renvoie à tout en ces matières.
Elle a été l'une des plus célèbres séductrices de son temps. Sa beauté était ravageuse, son intelligence vive et pénétrante, son caractère «océanique». Égérie insolente de Nietzsche, amante comblée de Rilke, disciple fervente de Freud, elle a ensorcelé les plus grands esprits. Qui fut vraiment Lou Andréas von Salomé ? Entre la mondaine provocante des débuts qui se refuse à tous ses soupirants et l'amoureuse insatiable de la maturité, la postérité peine à fixer l'image de cette femme insaisissable. Intellectuelle de haut vol ? Madone des sleepings russo-germaniques ? Prima dona avide de gloire jetée dans le fantastique tourbillon intellectuel de la Belle Époque ? Témoin capital de l'émergence du bolchevisme, de la psychanalyse et du nazisme, elle fut d'abord et tout entière dans sa scandaleuse liberté d'être, au coeur d'une société de femmes soumises. Pour Michel Meyer, elle préfigure cette «sur-femme» dont l'avènement, 150 ans après sa naissance, fait aujourd'hui vaciller le trône du mâle dominateur. Lou savait d'instinct que la place de l'homme n'était pas imprenable. Aussi ce vibrant portrait est-il celui d'une femme moderne. Immergé par ses origines dans les cultures allemande et russe, familier depuis toujours de la vie de Lou, Michel Meyer a pris la liberté d'«imaginer vrai», à partir d'une documentation considérable, le fabuleux destin de cette femme indomptable. Écrivain et journaliste, il a été pendant quinze ans le correspondant en Allemagne d'Antenne 2, de France Inter et de l'Express avant de diriger l'Information de Radio France et de RFI.
Ce livre est l'un de ces traités de philosophie comme il n'y en a plus eu depuis plus d'un demi-siècle : une synthèse des savoirs et un renouvellement des principes de la philosophie, ce qui de nos jours est une nécessité.Avec la liberté c'est le problème de l'Autre qui surgit. Meyer montre que cette altérité s'enracine au départ en chacun avec l'idée du corps donc, à terme, de la mort. La religion répond à cette question, comme le droit répond à la question de l'Autre qui n'est pas soi et l'économie à l'Autre qui est chose.Le livre de M. Meyer se présente ainsi comme une véritable synthèse des problèmes ultimes de la philosophie : Soi, le Monde et Autrui. Que ce soit la morale ou l'art, la religion ou le droit, la science ou toutes les questions que l'homme se pose sur lui-même de façon immédiate, rien n'est laissé de côté dans cet ouvrage qui, par delà les synthèses, bouleverse les façons de penser héritées du XXe siècle.
La critique de la raison pure cherche-t-elle à fonder la métaphysique ou à asseoir la science ? Cette question trouve sa source dans la différence, jusqu'ici inexpliquée ou simplement niée, entre les deux éditions de La critique. Ces deux versions, en se radicalisant après Kant, vont déboucher, l'une sur l'idéalisme et l'autre sur le positivisme. Par-delà la résolution de la vieille énigme qui concerne la différence entre les deux éditions de La critique, il s'agit d'expliquer comment le kantisme a marqué le destin de la philosophie contemporaine, dans ses divisions et ses renoncements, mais, avant tout, dans ses racines les plus profondes.
"Le but de cet ouvrage est d'analyser, de Platon à Heidegger, en passant par Kant, Sartre, Bergson et Wittgenstein, les apories de l'ontologie et leur dépassement par la thématisation du questionnement, la problématologie. Car qu'est-ce que la philosophie sinon un questionnement radical, à questionner enfin comme tel, et non plus au travers de l'Être ou du sujet ?"
Depuis l'enfance, on nous a habitués à de belles histoires, où les gentils finissaient par triompher des méchants. Or, dans la vie réelle, c'est rarement le cas, comme le prouve cette histoire. Il s'agit d'une femme, qui après avoir hérité des affaires de son père, s'avère incapable de les gérer, comme il le lui avait prédit. Voulant toujours garder la main, elle ne renonce à aucun coup bas, à aucun complot, pour asseoir son pouvoir sur son entourage, quel qu'en soit le prix. Michel Meyer nous offre ici son premier roman, qui va à contre-courant des tendances de la littérature actuelle.
Satanés Allemands ! Mais comment font-ils ? Quel est le secret de leurs resurgissements économiques insolents et répétitifs ? Hantée par la menace d'un déclin annoncé, l'Europe s'interroge sur son avenir en se regardant dans un miroir made in Germany. Explorant les ressorts profonds des réussites économiques germaniques, l'auteur raconte comment, vouée au service des pires et des meilleurs régimes, la chaîne de compétitivité industrielle et manufacturière allemande ne s'est jamais véritablement et durablement rompue depuis le milieu du XIXe siècle. Pour lui, l'Allemagne moderne résulte d'une longue sédimentation de l'éternel retour nietzschéen que ponctuent l'influence des climats, les bourrasques de l'histoire, les fluctuations de la géopolitique et des aléas de l'économie. Il explique aussi pourquoi, malgré son niveau d'excellence économique et son exemplarité démocratique, l'Allemagne, entravée par le boulet que reste l'épisode nazie, ne dispose en rien de l'autorité morale l'autorisant à prétendre à un quelconque leadership européen. Fruit d'une immersion de plus de trois décennies dans la «chose allemande», ce Roman de l'Allemagne, cousu de témoignages inédits, nourri de séquences vécues in vivo et de révélations éclairantes, relate l'épopée que représente l'actuel retour en majesté de l'Allemagne au premier plan des scènes européenne et mondiale. Écrivain et journaliste, homme de radio et de télévision. Michel Meyer a longtemps été correspondant en Allemagne, en Russie et en Europe de l'Est. Intime de la chose allemande et de la confrontation Est-Ouest, confident et traducteur de Willy Brandt, proche des chanceliers Helmut Schmidt et Helmut Kohl, il a notamment publié une douzaine d'essais et de romans dont /'Histoire secrète de la chute du mur de Berlin. Le Démon est-il allemand ? et Le Frère Rouge.
La morale est devenue une exigence fondamentale de la société actuelle. On attend des hommes politiques, des patrons d'entreprise, des collègues, mais aussi de nos proches, qu'ils respectent les règles éthiques, et cela d'autant plus que les temps sont troubles. Mais de quelle morale peut-on se prévaloir aujourd'hui? Sans jamais jargonner, Michel Meyer montre non ce qu'il faudrait faire, mais ce qu'est effectivement la morale dans notre monde, comme jugement, comme motivation, en s'appuyant sur la notion de distance entre les êtres. La morale a toujours fait l'objet de réflexions philosophiques qui se sont combattues ou remplacées au fil du temps : le stoïcisme, la morale de la vertu, le recours à la loi morale ou l'utilitarisme, font toujours partie de nos façons de penser. Mais laquelle de ces visions morales choisir, et pour quelle raison ? A faible distance entre les êtres, là où le corps est directement impliqué, on sera davantage stoïcien ou épicurien, qu'à grande distance, où on ne peut s'appuyer que sur des principes généraux pour trancher entre ce qui est bien et ce qui est mal. Ainsi, toutes les grandes théories morales, s'inscrivent dans un espace de validité qui les sauvegarde, si on veut bien voir que loin de valoir de manière absolue, elles ne s'appliquent qu'en fonction de la distance, faible ou forte, qui lie et parfois oppose, les êtres. Michel Meyer instaure une authentique révolution dans la pensée, celle qui prend appui sur le questionnement (la problématologie), et qui fait partie des grandes philosophies de l'après-guerre. Sa théorie morale reprend les éthiques qui l'ont précédée, pour les intégrer dans une vision générale nouvelle.
Ces chroniques racontent plusieurs histoires, l'enfance insouciante et heureuse au sein d'une famille attentionnée, les aïeux qui surgissent du passé, une vie sentimentale qui trouve la voie du bonheur. Cette biographie qui fait la part belle aux bons sentiments pourrait concerner tout un chacun.
Pourtant, au fil du temps, les éléments se positionnent pour offrir au lecteur une suite d'aventures, souvent délicieuses, parfois beaucoup moins, qui le conduira sur la surprenante route empruntée par l'auteur au cours de son existence. On y découvrira notamment son expérience d'agent de terrain dans les services de renseignements, son infiltration dans l'ultragauche et ses actions clandestines auprès des précurseurs d'Action directe.
2014, à l'approche du vingt-cinquième anniversaire de la chute du mur de Berlin. En vacances à Agadir, Craig Portman, journaliste au Wall Street Journal et « occasionnel » de la CIA, se retrouve nez à nez avec un ancien de la Stasi, qu'il avait contribué à neutraliser. L'Allemand s'est reconverti avec succès dans la vente de voitures de luxe, mais semble aux abois. Qui le traque et pourquoi ? Portman n'aura pas le temps de le découvrir... puisque l'ancien espion disparaîtra presque aussitôt, avec d'autres figures troubles de la fin de la guerre froide. Effrayé, Portman sollicite conseils et protection auprès de ses anciens chefs de la centrale de Langley. Ce qui le conduira jusqu'à Berlin, à la pêche aux fameux fichiers secrets de la Stasi. Il y retrouvera une ancienne maîtresse, ex-sympathisante de la Fraction Armée rouge. De Paris à Berlin, en passant par Francfort, Portman conduira avec elle l'enquête la plus échevelée de sa carrière... et découvrira, sur les dessous de la chute du Mur, une vérité bien plus complexe et cynique que celle que décrivent le plus souvent les spécialistes de cet épisode crucial de la fin du XXe siècle. Et si tout était vrai ? Michel Meyer
La rhétorique connaît aujourd'hui un incroyable renouveau. De la séduction à la publicité, de la vie politique aux sciences humaines, elle se retrouve partout. Comment faire la synthèse de toutes ces orientations ?
L'ambition de ces Principia Rhetorica est précisément d'offrir une théorie générale de l'argumentation qui tienne compte de toutes les approches existantes. Le fondement adopté est le questionnement, car on discute de questions qui sont plus ou moins problématiques, comme on négocie des points de vue qui s'opposent, incarnant des alternatives entre lesquelles il va bien falloir choisir. Cette conception, qui systématise la force et l'impact du problématique, est entièrement nouvelle en rhétorique. Ses hypothèses sont minimales, et sa fécondité vérifiée dans des publications savantes antérieures. Elle permet d'articuler aussi bien la théorie littéraire que l'argumentation utilisée dans la vie de tous les jours, au tribunal ou dans les médias.
Cet ouvrage développe également de nombreuses analyses qui nous replongent dans la rhétorique des temps passés ou plus récents, à la rencontre de Platon, d'Aristote, de Cicéron, de Vico, de Fontanier, de Perelman, de Burke ou de Habermas.
Michel Meyer nous offre ainsi une synthèse inégalée sur la rhétorique, la première depuis celle de Perelman parue il y a maintenant un demi-siècle.
Si Eric-Emmanuel Schmitt est aujourd'hui l'auteur français contemporain le plus lu et le plus joué dans le monde, c'est que son oeuvre est traversée par le souci de donner un sens au côté problématique de l'existence : la maladie, la vieillesse, la mort, la tyrannie de l'argent, le retour du religieux, l'usure du sentiment amoureux. Comment espérer dans un monde devenu désespérant ? Où discerner la frontière entre le Bien et le Mal ? Qu'est-ce qu'une vie accomplie ? Michel Meyer traque ces questions essentielles dans cet essai original qui relève autant de l'enquête policière que de l'investigation philosophique, car Schmitt dévoile ses réponses petit à petit, livre après livre. Ainsi, face à la question du Mal, E.-E. Schmitt sait, avec talent et singularité, dessiner des réponses nouvelles, pensant en romancier et en dramaturge le questionnement contemporain qui s'est généralisé à toutes nos valeurs.
Voici une dizaine d'années, un livre-enquête de Kieffer-Chamard, Le roman de T.F.1 (Fayard), avait décrit, avec succès, le paysage audiovisuel français à l'heure de la libération hertzienne et des privatisations de certaines chaînes. Le livre de Michel Meyer, bâti sur le même principe (enquête, portraits, récits) reprend cette enquête, l'actualise, sur une période (les dix dernières années) qui a vu le P.A.F. « exploser » et devenir le miroir fou de la société française.
Ce livre pose la question suivante : comment est-on passé de la télé privée à la trash-télé ? Comment est-on passé de « La voix de la France » au « Temps de cerveau disponible » ? Pour répondre à ces questions, Michel Meyer entre dans les coulisses de ce cataclysme. Il est à Hilversum, dans l'antre de John de Mol, le patron de Endemol, cette matrice de tous les « Loft » et autres « Starac » ; il détaille les bras-de-fer entre Le Lay, Mougeotte, Tavernost, Baudis et consorts afin de régler « à l'amiable » le grand partage des mannes publicitaires ; il raconte l'histoire (souvent personnelle) des héros enrichis du P.A.F. (Nagui, Dechavanne, Arthur, Ardisson, Fogiel, Delarue...). Il brasse avec lyrisme et précision la matière humaine et financière qui bout dans ce chaudron-diabolique qu'est la télé d'aujourd'hui. Son titre, d'ailleurs, est une allusion directe au Meilleur des Mondes de Aldous Huxley, ce baptiseur de « Big Brother »...
Sur le fond, Michel Meyer montre admirablement comment le désastre culturel de la télévision actuelle est le fruit d'un accouplement fatal : « en bas », une société atomisée et sans repères ; « en haut », des élites nihilistes. Entre les deux, un capitalisme fou, fou, fou pour lequel le pire a toujours une bonne valeur marchande...
Cet ouvrage fut publié il y a quinze ans et est devenu un "classique". Comment peut-on harmoniser passion et raison sans sacrifier l'une à l'autre ? Au-delà d'une vaste fresque historique, l'auteur examine tous les dilemmes que suscite la passion. Aveugle-t-elle les hommes au point d'empêcher la raison ou est-elle ce qui fait que la raison est pleinement humaine ? Tel est l'objet de ce livre précurseur à l'époque, dans lequel l'auteur y développe une véritable anthropologie de la passion.
32 questions pour comprendre " La Grande Guerre ".La Première Guerre mondiale, c'est quoi ? En quoi est-elle différente? Comment partent les soldats ? La France est-elle entièrement envahie ? Qu'est-ce qu'une "guerre des tranchées" ?
Et un "Poilu" ? Que se passe-t-il à Verdun ? En quoi 1917 est-elle une année décisive ? Qui sont les grands personnages ?
32 questions qui retracent l'histoire de cette terrible guerre de 1914 à 1918, ses événements, ses grands personnages, mais aussi la vie des millions de soldats combattant au front, et de leurs familles à l'arrière.
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