C'est le plus vieux métier du monde mais il ne fait l'objet d'études sérieuses que depuis très peu de temps. L'agent de renseignement a mauvaise réputation. C'est une activité de l'ombre, rejetée, parfois honnie. Qu'entend-on par renseignement ? En quoi est -il différent de l'intelligence économique ou de l'espionnage ? Convenons-en, le renseignement est une information évaluée. D'un pays à l'autre, les techniques pratiques et l'organisation du renseignement varient. Ce manuel est à la fois théorique, historique, mais aussi pratique. Un livre d'une grande exigence intellectuelle, passée au tamis de l'expérience du terrain. L'auteur, qui a fait toute sa carrière au coeur du système des renseignements français, est extrêmement bien placé pour nous livrer sa pratique quotidienne du métier et les portraits de légendaires agents du renseignement.
Michel Guérin interroge ici les processus qui conduisent des techniques manuelles aux technologies intellectuelles. Les premières et les secondes procèdent de la main : dans le scénario le plus simple, celle-ci "fabrique" ; dans la configuration actuelle, elle commence par "écrire". Le geste technique s'est mué progressivement en geste logique. La technologie est la convergence de l'extériorisation des gestes agissant sur la matière et du dépôt des symboles permettant de doter cette action d'une efficacité inouïe.
Poursuivant des analyses que La grande dispute ou encore Nihilisme et modernité avaient mises au jour, Michel Guérin livre ici une passionnante enquête sur « ce que l'art dit du temps et ce que le temps fait de l'art » à partir de la Renaissance. L'art dans sa quête d'émancipation a marqué l'histoire moderne dans la mesure où la création artistique s'est révélée en même temps qu'une production, une mise à l'épreuve de la conscience du temps à travers les époques. Aussi cette histoire philosophique et réflexive de la vocation créatrice de l'homme doit-elle s'entendre, affirme Michel Guérin dans cette ambitieuse anthropologie de la création des modernes, comme le déploiement critique du temps de l'art en tant qu'art du temps.
Pointant le geste comme première tournure de la pensée et de l'action, l'auteur révèle de façon pertinente sa part dans la construction progressive d'une oeuvre et, interrogeant le sens du geste, fait apparaître que c'est le geste lui-même qui fait sens.
La Ve République peut-elle, soixante ans après sa fondation, continuer sa route ou bien est-elle à bout de souffle ? Est-elle réformable ou faut-il la déclarer moribonde et songer à la remplacer ? L'auteur, convaincu qu'il importe de maintenir son cadre et ses principes, examine à la fois les entorses qu'elle a subies du fait des hommes politiques durant les récentes décennies, et les défis que l'évolution des moeurs et la violence de l'histoire lui ont lancés. Leur conjugaison aboutit à neutraliser, voire inhiber des ressorts qui auraient dû être utilisés pour surmonter les crises. Tant l'autorité de l'État que la vie démocratique ont souffert de la malencontreuse instauration du quinquennat. Cloner l'Assemblée et le Président revient en effet à affaiblir l'un et l'autre, à paralyser les partis et les syndicats et, finalement, à déconsidérer l'ensemble des acteurs de la politique. C'est pourquoi l'auteur appelle de ses voeux le rétablissement du septennat, ainsi que le vote obligatoire et la pondération du scrutin majoritaire par une dose de proportionnelle.
Guérin hait tant le modernisme, ce que Nietzsche appelait, de quelle haine ! les " idées modernes ", qu'il prend le risque d'un style qui aux plus niais sans doute paraîtra " vieillot ". Comment peut-on écrire encore ainsi ? Et ils évoqueront, pour ce mélange indu et démodé de méditation et de fiction, le Barrès de Sous l'oeil des barbares, le Gasquet du Narcisse - ce qui d'ailleurs n'est pas si mal - que sais-je encore ? Comment peut-on ainsi méditer encore sur ces simples vignettes : la femme, l'enfant, l'artiste ?...Lisez deux fois, s'il le faut, comme on vous y invite. Et vous savez alors que vous avez à faire au plus systématique des textes. Non point seulement parce qu'il s'ordonne à un principe d'abord énoncé, qui est que le propre de la philosophie est de produire des Figures. Il n'est pas besoin d'avoir lu le beau livre qu'il a écrit sur Nietzsche pour saisir que Guérin est, qu'il me pardonne, je dis pour faire vite : " nietzschéen ". Mais ce n'est pas de cela que je veux parler : il est systématique encore en ceci qu'il y a un point, un certain endroit, d'où il suffit de se placer pour qu'il se ramasse et s'ordonne, autour d'une seule et persévérante méditation, mieux, la rumination d'une seule arrière-question : qu'en est-il de la maîtrise ?
Comment s'expliquer le succès d'un penseur qui affiche avec une sorte de verve son go-t exclusif pour les valeurs aristocratiques et clame à qui veut l'entendre son mépris pour la démocratie et le socialisme, auprès de ceux-là mêmes pour qui l'idée seule d'une " hiérarchie " est haïssable ? N'y a-t-il pas là contradiction, malentendu, impossibilité ? Reste que ce paradoxe fait sans doute le tissu le plus secret de notre vie intellectuelle et politique. Comment pouvons-nous à la fois nous réclamer de Marx et de Nietzsche ? Cette question n'est pas une question d'école ; elle n'attend pas une résolution " logique ", qui soit, comme on dit " satisfaisante pour l'esprit ". Elle est, par chacun de nous, éprouvée comme paradoxe.M.G.
Quelles seront les politiques culturelles qui contribueront demain à renouveler les goûts, les formes et la pratique de la participation démocratique ? Quelles orientations donner à nos politiques culturelles pour inventer de nouvelles façons d'être et de vivre ensemble ?
Duchamp n'est pas un précurseur (au sens avant-gardiste du mot), mais un anticipateur. Il n'est pas de connivence avec la logique moderniste et son mythe d'un Novum qui, par la mode, revient éternellement même sous un visage apparemment autre. Il est, en somme, l'inventeur de l'inédit, d'un événement qui ne prend pas sens par rapport à une diachronie guidée vers une fin, mais dans une relation plus libre avec les conditions historiques de la création. C'est ce qui explique, non pas à proprement parler la « modernité » de Duchamp, mais plutôt sa présence intempestive et son retentissement contemporain.
Cet essai propose une interprétation du ready-made à partir de la situation de Marcel Duchamp en son temps et il tente de saisir, à travers l'humour, la désinvolture, une paresse revendiquée, la « pensée de derrière » d'un artiste qui s'affirme de se dénier et craint par dessus tout l'esprit de sérieux.
Michel Guérin, philosophe, professeur à l'Université de Provence, membre de l'Institut universitaire de France, prolonge ici une réflexion entamée, pour ce qui est des questions touchant l'art, avec Qu'est-ce qu'une oeuvre ? (Actes-Sud, 1986) et poursuivie en particulier dans Nihilisme et modernité (Jacqueline Chambon, 2003).
L'ancien maire PCF de Saran, aujourd'hui conseiller général du Loiret, revient sur son parcours : sa naissance dans un milieu modeste, ses nombreuses années d'élu, ses fonctions syndicales et politiques. Il décrit sa vision du progrès, de ses bienfaits et de ses aspects néfastes. Pour lui, le progrès n'est pas synonyme d'une évolution matérielle mais humaine.
L'histoire commence dans le Limousin, au château de Ménant où le narrateur, jeune homme, est invité par Déo (D.O. - Dominique). Le père de Déo, le Comte, abandonné par sa femme, sombre dans le délire. Claire, sa demi-soeur, est amoureuse de son neveu Déo. Ce dernier hante les collines, disparaît, hurle à la nuit. Et l'évêque Willibald, sceptique, enseigne que le monde est un théâtre. Grâce à un almanach magique qu'Amande, l'amante du narrateur, rapporte d'Italie et qui a la propriété de libérer des poupées vivantes, nous sommes transportés dans l'Italie de la fin du XVIIIe siècle, dans un monde onirique et fascinant. Nous suivons les aventures d'Hélian-Déo et de Carlo - le narrateur -, qui construit le plus prestigieux des théâtres, la Scala de Milan. Dix ans après la rencontre de Ménant, le narrateur, devenu professeur, rencontre dans la ville Déo, maintenant devenu aventurier, toujours insaisissable, que s'arrachent les femmes. Déo n'a plus qu'une passion : le théâtre. Et tout finit comme dans un théâtre. Singulier roman, initiatique et picaresque.
En 1944, sur les ruines encore fumantes d'une Europe ravagée par un conflit qui se solde par la mort de plus de 50 millions de victimes, une autre guerre commence, sourde, rampante. Une guerre de l'ombre et des coups tordus. Une guerre où vont s'affronter ces deux grands blocs que sont l'Est et l'Ouest : l'URSS et ses satellites, d'un côté, les États-Unis et ses alliés, de l'autre. On l'appellera la " Guerre froide ", celle du renseignement, de la désinformation. Celle des soldats anonymes.
En France, la DST sera en première ligne, que ce soit face au KGB, au GRU ou aux services du bloc de l'Est, jusqu'à la chute du mur, en 1989. Créée en 1944, la DST part de zéro : les archives de l'ancien Contrôle général de la Surveillance du Territoire ont été détruites à l'arrivée des Allemands, quatre ans plus tôt. Il lui faudra vingt ans pour s'en relever. Ce qui ne l'empêchera pas de remporter quelques beaux succès qui permettront l'expulsion au total d'une centaine d'officiers soviétiques, sans compter leurs collègues des pays " frères ".
Pour la première fois, ce livre raconte sans détour les difficultés rencontrées par ces fonctionnaires français de la DST, ces " contre-espions ", ces hommes et ces femmes dont certains sont tombés au champ d'honneur sans que leurs noms ne soient jamais gravés sur un monument aux morts.
Le bas-marchois appartient aux parlers du Croissant, zone de transition entre les parlers d'oïl et les parlers d'oc. L'étendue géographique de cette langue correspond au nord de la Basse-Marche, c'est-à-dire à la partie du département de la Haute-Vienne au nord de la Gartempe. Le bas-marchois était, jusque dansles années 1950, la principale langue de communication des habitants. Cet ouvrage est une synthèse des connaissances actuelles sur le bas-marchois. Il se fixe pour objectif de proposer une présentation complète de la langue : prononciation et proposition de deux systèmes orthographiques ; grammaire ; mais également des textes afin de pouvoir mieux apprécier la langue et sa structure. Il propose aussi un aperçu culturel et historique de la Basse-Marche, ainsi qu'un lexique de 450 mots.
Cet ouvrage dresse un panorama exhaustif de tous les droits et obligations des propriétaires ou locataires envers leurs voisins et l'administration : entre autres délimitation de propriété individuelle ou partagée, servitudes de droit privé ou administratives, respect des règles de construction, des distances de plantations.
L'inventaire des troubles de voisinage est assorti de solutions procédurales à mettre en oeuvre, selon la nature et l'importance des nuisances en cause, et de décisions qui font jurisprudence.
De Particulier à Particulier est le premier groupe de presse immobilier français. Il met à la disposition des particuliers un ensemble de publications et de services leur permettant de mener à bien toute transaction immobilière sans intermédiaire.
Un guide juridique complet, pratique, à jour des dernières lois.
Des mises en situation réelles par les exemples chiffrés.
Des rubriques "à savoir" et "conseil" pour éviter toutes les chausse-trapes.
Un lexique juridique détaillé.
Bien connaître ses droits, en anticiper et en évaluer toutes les conséquences, avant de s'engager à vendre, telle est la promesse de ce guide. Tous les principes de la vente sont passés en revue : contenu du compromis de vente, signataires, droit de rétractation, servitudes d'urbanisme...
Tous les mécanismes de la vente spécifique du viager sont détaillés pour faire courir le moins de risques possible au candidat vendeur. Les règles des plus-values immobilières à payer et de la TVA immobilière sont décryptées et percées au jour des dernières règles fiscales en vigueur.
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Qu'est-ce-que le Djihad, ce mot qui dépasse désormais les frontières et les cultures ?
Au-delà de la "guerre sainte", le Djihad a été utilisé à travers l'Histoire pour justifier une infinité de cause, voire comme "exutoire". Il a ainsi parfois été prétexte à l'"union sacrée", à une mobilisation opportune de troupes pour des conquêtes ou pour affirmer l'emprise de pouvoirs temporels.
Cet usage politique et militaire ne saurait faire oublier la perception majoritaire du Djihad par les musulmans : littéralement "un effort sur soi pour devenir meilleur" - travail pacifique et exigeant à l'opposé du lieu commun.
Le présent ouvrage offre une nouvelle et limpide approche du terme islamique le plus employé aujourd'hui.
Paule-Monique Vernes, professeure émérite de l'Université de Provence, agrégée de philosophie, docteure d'Etat, était une spécialiste du dix-huitième siècle de renommée internationale. C'est surtout à Jean-Jacques Rousseau, son auteur de prédilection, compagnon de toute une vie, qu'elle aura consacré l'essentiel de son oeuvre de chercheure.
L'homme est né libre, entrepris à la mémoire de Paule-Monique Vernes aussitôt après son décès soudain, survenu le 15 janvier 2013, entend rendre hommage à l'indépendance d'esprit et au talent d'écrivain qui caractérisent ses travaux et sa personnalité. Trois textes inédits de Paule-Monique Vernes, traitant respectivement du cynisme ancien et moderne, de Machiavel, et de la" qualité sociale " chez Rousseau, sont ici accompagnés de vingt-deux contributions de ses collègues et amis, français, canadiens, italiens - autant d'échos à une pensée riche, accueillante aux autres, ouverte sur le monde.
Ces études se regroupent autour de trois balises philosophiques interdépendantes, raison, politique, droit, qui jalonnent l'oeuvre en mouvement de Paule-Monique Vernes. Elles entrent en dialogue avec sa réflexion originale sur Rousseau ou alors développent des problématiques d'une actualité pérenne, que ses travaux ont su capter ou anticiper. Ainsi se rencontrent, dans un premier moment, Sartre et Rousseau, Jean Damascène et l'Islam, capitalisme et critique rousseauiste, Encyclopédie et Encyclopédie méthodique. Un deuxième moment lui succède, éthique et politique : des formules de politesse de l'Ancien régime, en passant par la présence et la disparition du bonheur dans les Constitutions, à l'art américain - art d'exception et d'expansion -, illustrant sous un jour singulier que tout tient en effet à la politique, selon une célèbre observation de Rousseau. Enfin, dans un troisième temps, d'esprit juridique, sont interrogés, à travers les débats d'aujourd'hui et d'hier, la légitimité de la torture ou bien la logique de l'aveu ou encore le cosmopolitisme, les valeurs culturelles, le droit universel.
Le lecteur trouvera, en annexe de ces Mélanges, une bio-bibliographie de Paule-Monique Vernes. Un poème d'une ancienne étudiante clôture le volume, offrant en miroir l'image de la professeure inoubliable.
L'édition estivale des Cahiers de lecture de L'Action nationale se déploie sous le thème « Vigilances ». Vigilance pour la suite des choses en santé mentale (Vous avez tuez la beauté du monde), en agroalimentaire (Pour le bien de la terre),vigilance informationnelle (Dernières nouvelles du mensonge) et bien sûr en santé des plus âgés (Les grands oubliés). Aussi dans ce numéro, des essais vous font revoir « La construction du Québec au XXe siècle » par le moyen des bourses (La formation des élites), de la concertation économique (Le patronat québécois), de la modernisation de l'État (Brève histoire de la Révolution tranquille) et de la révolte (La crise d'Octobre, le monde et nous). Sont aussi recensés un des derniers essais de Serge Bouchard (Un café avec Marie), celui de Dominique Fortier, Les villes de papier, récompensé du prix Renaudot, ainsi qu'une série d'essais sur l'éducation (Osons l'école. Osons l'IA à l'école. Osons l'école d'après). (source : Les Cahiers de lecture)
Cet ouvrage passe en revue les différents types de location (meublée, vide, saisonnière) et expose clairement les conséquences financières et fiscales qui en découlent pour les propriétaires. Toutes les modalités pratiques de la location sont ainsi détaillées : rédaction d'un contrat de bail, fixation et révision du loyer, calcul des charges, clauses d'accord ou non des travaux et réparations, gestion des relations avec les locataires... Des exemples chiffrés concrétisent les mises en situation et des modèles types de lettres à envoyer aux bailleurs sont proposés.
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Ce guide délivre, étape par étape, toute l'information juridique et technique la plus actuelle pour savoir comment financer au mieux l'achat, pourquoi et quand signer la promesse de vente, comment anticiper et calculer les frais de notaire induits... Autant de bonnes pratiques pour concrétiser son projet dans les meilleures conditions.
Le lecteur candidat à la construction d'une maison individuelle n'est pas oublié : toutes les phases successives de l'achat du terrain, de garanties offertes à la construction, d'assurances à contracter sont passées en revue pour lui permettre de connaître ses obligations et d'anticiper les meilleures solutions qui s'offrent à lui.
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