La pièce se situe aujourd'hui aux enfers Des enfers à l'image du monde terrestre où nous vivons. Dans une comédie grinçante, deux personnalités ayant joué un rôle marquant de leur vivant, Montesquieu et Machiavel, confrontent leurs conceptions du pouvoir. Leur rencontre improbable se déroule, sous la houlette d'un couple de présentateurs, dans le cadre d'un talk-show. Le débat se déroule en live sur des sujets tels que les liens presse-gouvernement, l'utilisation politique du droit ou de l'urbanisme...
Ces trois pièces, réunies sous le titre générique Les sombres temps, forment la trilogie d'une époque qui mena l'Europe de la première moitié du xxe siècle d'une guerre à l'autre. Dans ce contexte historique, les qualités humaines des protagonistes sont mises en avant.
Introduites en France au début du XIXe siècle, l'industrie du tulle, puis de la dentelle mécanique, ont provoqué un développement considérable de la ville de Calais et, surtout, de son faubourg Saint-Pierre-les-Calais.
Sous trois royautés, un empire et deux républiques, confiants dans l'expansion continue de l'industrie dentellière, les Calaisiens ont investi dans la construction d'usines et l'achat de métiers toujours plus performants.
En 1901, 426 fabricants détiennent 1885 métiers et, les années suivantes, le nombre des uns et des autres augmente encore. Le XXe siècle, qui s'ouvre dans l'euphorie d'une croyance à un progrès infini, va se révéler fertile en épreuves. Crise et chômage, guerre et destructions, Calais ne sera pas épargnée. Mais, au fil du temps, adoré ou honni, le métier "leavers" reste l'objet mythique de toute une ville.
L'idée d'écrire l'histoire de l'Espingouin m'est venue à la suite d'une conversation avec un ami, à la terrasse d'un bistrot crasseux dans une ville du nord du Mexique. Je profitais d'un voyage d'affaire en France pour me présenter à son dernier domicile connu. J'allais y faire la connaissance du locataire actuel, Robert. Le faire parler fut toute une histoire. Je fus accueilli par un écriteau « Si vous passez devant chez moi ! N'entrez pas ! Ne tapez pas à ma porte ! ». Finalement, Robert allait me confier ce qu'il avait glané dix ans auparavant sur l'Espingouin. D'après un de ses anciens camarades bien placé dans une sous-préfecture et bénéficiant de relations utiles, l'affaire aurait été liée à une collaboration entre polices espagnole et française portant sur un vieux dossier classé « sans suite ». Mais était-ce si simple ? Et qui était vraiment Robert ?
La construction d'un espace politique, économique, social et culturel européen n'est pas une idée neuve. Mais au 19e siècle, l'idée se heurta à la force de la nation comme modèle politique. De 1815 à 1871, l'Europe des nations domine la vie politique du temps : du congrès de Vienne et de la Sainte- Alliance à l'achèvement de l'unité italienne et allemande, des peuples aspirent à former des nations érigées en États, sous l'oeil bienveillant ou hostile des grandes puissances. Tout en dressant le portrait de ces puissances et des régions particulièrement concernées par la question des nationalités, cet ouvrage s'intéresse aux grands mouvements culturels européens - comme le romantisme - et montre l'essor économique parallèle de l'Europe. Il analyse ensuite l'Europe des nationalismes de 1871 à 1914, période de tensions politiques, économiques, culturelles, militaires (naissance de la Triple-Entente et de la Triple- Alliance). L'accent est mis sur les mouvements d'idées, sur l'émergence simultanée de courants socialistes pacifistes et internationalistes et de courants nationalistes bellicistes et antisémites.
L'Europe domine le monde par la colonisation et par la culture, mais cette domination externe s'accompagne de déchirements internes, autour des Balkans ou du Rhin, qui entraînent l'Europe sur la voie de la « marche à la guerre ».
Pourquoi parler d'une diversification des mains-d'oeuvre? C'est que nous assistons aujourd'hui à une remise en question du modèle fordiste qui faisait appel à une homogénéité de la main-d'oeuvre pour répondre aux besoins d'une production de masse. La figure emblématique du travailleur fordiste, celle d'un homme, chef de famille généralement peu qualifié et travaillant, sa vie durant, pour un même employeur tend à être remplacé par une nouvelle figure, celle d'un travailleur flexible dont la qualification, la provenance nationale, le sexe et l'âge sont diversifiés. Dans ce livre, des études de cas concernant la gestion intergénérationnelle des savoirs permettent de saisir l'ampleur des changements en cours. Y sont abordées quelques-unes des problématiques soulevées pas cette différenciation des mains-d'oeuvre, telles les nouvelles identités au travail. Enfin, l'évolution des politiques publiques, par exemple le développement et la reconnaissance des compétences ou la formation tout au long de la vie, y est analysée comme une réponse à cette diversification accrue des mains-d'oeuvre.
Ce livre est le résultat de travaux produits au sein de l'axe «Gestion des savoirs et de la formation» de l'Alliance de recherche universités-communautés (ARUC) Innovations, travail et emploi autour des thèmes porteurs de l'axe, à savoir la gestion des savoirs et la formation.
L'histoire de la Côte-d'Or n'est pas celle de toute la Bourgogne. Elle en est un chapitre exemplaire. Plus que tout autre département de la région, la Côte-d'Or présente un modèle de développement industriel et commercial soumis aux contraintes rigoureuses de la concurrence interrégionale. François Caron, Philippe Jobert et Michel Verpeaux ont choisi deux sources, dont le caractère sériel garantissait l'exactitude et qui permettaient de saisir le processus de l'intérieur : les dossiers de faillite et les actes de création de sociétés. Grâce à elles, ils ont pu décrire des comportements d'entrepreneurs.
L'histoire de la Côte-d'Or n'est pas celle de toute la Bourgogne. Elle en est un chapitre exemplaire. Plus que tout autre département de la région, la Côte-d'Or présente un modèle de développement industriel et commercial soumis aux contraintes rigoureuses de la concurrence interrégionale. François Caron, Philippe Jobert et Michel Verpeaux ont choisi deux sources, dont le caractère sériel garantissait l'exactitude et qui permettaient de saisir le processus de l'intérieur : les dossiers de faillite et les actes de création de sociétés. Grâce à elles, ils ont pu décrire des comportements d'entrepreneurs.
Le conflit opposant Dimedia à Renaud-Bray perdure depuis avril 2014. André Vanasse, directeur de Lettres québécoises, signe un éditorial où il détaille les faits des derniers mois et spécule sur les conséquences futures, pour le moins inquiétantes, de cette impasse sur le milieu littéraire québécois. En une, l'enseignant et chercheur en littérature Michel Biron est à l'honneur. Par le biais d'un portrait signé André Ricard et d'une entrevue menée par sa collègue Élisabeth Nardout-Lafarge, nous découvrons la carrière de ce critique et penseur hors du commun. Aussi dans ce numéro, un dossier « Littérature et technologie » qui s'interroge sur les modifications qu'apportent les nouvelles technologies au travail d'écrivain, transformant l'idée même que l'on se fait de la littérature.
Lorsque l'on travaille toute la semaine, le jardin est bien souvent abandonné 5 jours sur 7, sans parler des vacances. Les récoltes sont différées, les arrosages irréguliers, les interventions en périodes de gel ou de sécheresse sont limitées. Pourtant, le citadin-jardinier peut s'organiser pour que le jardin reste un vrai plaisir du week-end. De nombreuses techniques, des trucs de professionnels, un choix judicieux de matériel et de végétaux permettent de profiter d'un beau jardin, sans perdre de temps.