« L'ordi, il faut choisir : le casser ou divorcer... », « Comment résister à l'envahisseur ? », « Facebook a explosé mon couple ! » : de nombreuses personnes se plaignent de la place prise par l'ordinateur dans la famille.
Qu'il n'y en ait qu'un à se partager ou que chacun possède le sien, l'ordinateur est entré dans le quotidien de la famille. Pour un travail scolaire, une recette culinaire ou toute autre question qui surgit dans la conversation, le premier réflexe est de chercher la réponse sur internet. Pour le payement des factures, les réservations de voyages, l'album photos des vacances, la déclaration de contributions, un travail professionnel à terminer, c'est devant l'écran que cela se passe. Sans compter qu'avec les mails, les chats, les blogs et maintenant les réseaux sociaux comme Facebook, un grand nombre de relations se créent ou s'entretiennent par ce biais...
Mais qu'en est-il de l'ambiance familiale ? Est-elle nourrie ou perturbée par ces nouveaux comportements ? À côté des bénéfices et des gains de temps, le manque de sommeil, les repas expédiés, les plantages de la machine assortis d'énervement, les tensions entre partenaires ou entre parents et enfants sont fréquents. L'ordinateur n'est pas un objet innocent comme le lave-linge, c'est une véritable présence dans la maison qui modifie les relations entre les personnes.
Ce dossier fait état des joies et des difficultés rencontrées par les couples et les familles. En confrontant les expériences quotidiennes et l'analyse des spécialistes, il essaie de promouvoir des comportements qui favorisent des relations harmonieuses entre les personnes.
Que sont TikTok et Tinder ? des applications téléphoniques de rencontre attachées à des plates-formes en ligne. Il s'agit donc de phénomènes résolument nouveaux, mais néanmoins déjà ancrés dans les habitudes quotidiennes de nombre de personnes, jeunes et moins jeunes. Dans ce dossier, nous nous interrogeons en compagnie de deux experts sur ces nouvelles réalités et sur leurs implications sur l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.
Ce dossier hors-série est composé d'éléments de contexte, suivis de la retranscription d'entretiens avec Damien Van Achter (entrepreneur des médias et formateur) et Cassi Hénaff (co-créatrice de Xperience, un podcast immersif dédié à la sexualité en ligne).
« Trouver sa place de grand-parent, cela demande d'avoir réfléchi au temps et à l'énergie que l'on est prêt à consacrer à ses petits-enfants, de marquer ses limites comme d'accepter celles que mettent les parents, mais surtout de faire preuve de souplesse en s'adaptant à toutes les circonstances de la vie qui conduisent parfois loin des principes que l'on s'était donnés. » « En tant que grands-parents, nous n'avons pas l'obligation de nous comporter en maîtres détenteurs de l'autorité, nous pouvons la faire respecter avec un petit clin d'oeil. » « Nous pouvons en quelque sorte être des ponts entre les parents et l'adolescent, relativiser ce qui semble insurmontable... »
Ces brèves réflexions de grands-parents illustrent quelques spécificités de la grand-parentalité : capacité d'adaptation, bien sûr, mais aussi, un nouveau rôle à s'approprier et à ne pas confondre avec celui de parent. Écoute, conseil, aide en tout genre, transmission de l'histoire familiale, de valeurs ou encore de compétences/connaissances sont autant de façons possibles pour les mamys et les papys de bâtir une relation avec leurs petits-enfants, toujours dans l'espace qui leur est laissé par les parents.
Mais parfois, pour diverses raisons, il se peut qu'aucune place ne leur soit accordée. Ainsi, un certain nombre de grands-parents s'interrogent sur leurs droits et entreprennent des démarches en espérant pouvoir être présents dans la vie de leurs petits-enfants. À l'inverse, d'autres grands-parents sont, quant à eux, sursollicités... et doivent parfois encore répondre aux demandes de soutien de leurs propres parents. Pris en sandwich, il peut leur être difficile de conjuguer ces interpellations émanant de toute part, qui plus est lorsqu'ils sont encore actifs professionnellement... N'y aurait-il pas un couac dans l'organisation sociétale ?
« Dépêche-toi ! » « Ne traîne pas ! » « VITE ! » Notre allure est souvent sujette à ces injonctions qui peuvent aussi bien émaner de nos proches (conjoints, parents, enfants, etc.) que du milieu professionnel dans lequel nous évoluons, mais aussi de la société dans son ensemble. Sans oublier de préciser que, parfois, ces mots qui poussent à la course, sont exprimés par... nous-mêmes.
Beaucoup d'entre nous sommes entraînés à vive allure dans un tourbillon que nous maudissons... mais que nous alimentons par ailleurs. En nous pliant aux exigences qu'impose notre société individualiste qui valorise le profit avant tout, nous contribuons à faire perdurer ce cercle vicieux. Courir, toujours plus vite et plus loin, au risque de se perdre ou de détruire ce qui nous entoure, en vaut-il la peine ?
« J'avais l'impression de fonctionner au lieu de vivre. » « Je travaillais beaucoup et j'étais tellement fatiguée que je n'avais plus l'énergie d'atteindre la forêt pour aller me promener... et aller à la piscine avec mon fils me demandait un effort considérable. » « Mon corps décide que cela ne peut plus durer comme ça. Il décide de ne plus me répondre, mes jambes ne veulent plus me porter, ma respiration s'emballe, les larmes se mettent à couler, mon coeur semble vouloir sortir de ma poitrine. Mais que m'arrive-t-il ? Je ne contrôle plus rien. »
Quand le rythme qui nous est imposé (et que l'on s'impose parfois malgré nous) s'éloigne du rythme de l'humain, un impact sur la santé physique, mais aussi psychologique, est presque toujours au rendez-vous. Ce moment marque généralement un tournant dans le parcours des personnes qui en font l'expérience. Un processus de réflexion s'enclenche, accompagné d'un retour à l'écoute de soi, de ses besoins, de ses envies. En découle la mise en place d'un mode de vie plus respectueux de soi et des autres, mais aussi de la planète. Et si cette réflexion commençait dès maintenant ?