Chasser les fantômes ou chercher à les comprendre, à vous de choisir...
New York, 1931. Les fantômes existent, les spiritologues les
étudient. Boris Voynich, spécialiste des ectoplasmes, est assassiné
sous les yeux de son jeune protégé Ian Davenport. Le chasseur de
fantômes s'associe avec une journaliste, Nell Lovelace, afin de
résoudre cette sordide affaire. Ensemble, ils mettent la main sur des
informations capitales lors d'une soirée de gala qui devient la cible
du terrifiant et énigmatique meurtrier de Boris, Arthur Arroway.
Obsédé par une féroce vendetta personnelle, il capture Ian et Nell et
les emmène à bord de son dirigeable géant. Les deux prisonniers
échafaudent alors un plan d'évasion désespéré en compagnie d'une
autre captive, l'aviatrice Mary Pickett.
La chasse aux fantômes est un sport dangereux, surtout quand on ne
sait pas qui est le chasseur et qui est le chassé. Dans le New York
des années 1930, Ian Davenport, timide jeune chercheur en
spiritologie qui traque mais surtout étudie les fantômes, voit son
mentor et ami Boris Voynich se faire assassiner sous ses yeux dans
des circonstances étranges. Il se retrouve alors propulsé dans une
sombre histoire de meurtres inexpliqués qui semblent ne cibler que
ses confrères spiritologues. Seul, désespéré, rejeté par la police
qui ne le prend pas au sérieux de par son métier peu crédible, il
décide de chercher de l'aide auprès des journalistes d'une rubrique
paranormale d'un grand journal de New York. Là, il y rencontre Nell
Lovelace, une jeune femme sceptique au caractère bien trempé, qui
accepte à contrecoeur de l'aider. Ensemble, ils vont tenter de percer
le secret de cette affaire de meurtres, qui semble liée à la terrible
explosion d'origine mystérieuse de Tunguska en 1908, contrée perdue
de la Sibérie profonde.
Londres, fin du XIXe siècle. Emily, jeune fille d'une vingtaine d'années, parvient à intégrer le service du célèbre inspecteur Hawkins. En l'accompagnant sur l'une de ses enquêtes, elle met la main sur des indices qui pourraient avoir un rapport avec la mort de sa mère décédée tragiquement quand elle était enfant.
"Il faut tout dire", écrit Mara ; mais ailleurs, "j'habite un langage mort", dit-elle. Son Journal se situe entre ce "tout" et cette "mort", et là aucun lieu n'est possible, aucun organe même, seulement un porte-à-faux, qui tantôt laisse passer les mots, et tantôt les bloque, les refoule. Entre ce qui passe et ce qu'on n'entendra jamais s'insinue un récit, dont chaque fragment court vers le "tout" dans un élan d'urgence. C'est cette urgence qui entraîne d'abord le lecteur : elle lui donne le sentiment qu'il n'y a rien, dans ce texte, que les moyens du bord et un pathétique besoin d'aller plus loin que la page, que la langue, que la condition faite à notre bouche, à notre sexe, à "la vie". Dès lors, le récit qui toujours s'effondre et recommence, devient l'image de la position intenable à laquelle chaque existence est accrochée ; et qu'il soit "journal" accentue la vivacité de son effet. Nous sommes dans l'imminence d'une révélation, ou d'une confidence, qui va tout dire... Par cette tension vers l'extrême, le Journal d'une femme soumise place le lecteur devant ce qu'il cherche dans tous les livres, et qui n'a pas de nom. Mais la nudité qu'il y faut, à travers le doute, le refus, la colère, amène ce Journal à faire figure dans bien d'autres domaines, où les femmes mènent aujourd'hui leur lutte et leur exploration. C'est que l'écriture, comme le dit Michèle Causse dans sa Postface, ne va jamais sans lucidité, et que le vertige de la soumission quand il est, comme par Mara, vécu jusqu'au bout, débouche sur la rébellion.
Dit boek biedt de handleiding voor therapeuten die de IGT-K behandeling geven (www.igtk.nl). Het bevat een algemene inleiding in het behandelmodel, de theoretische achtergrond, en het behandelprotocol voor de beide therapeuten die samenwerken in deze behandeling: de EMDR-practitioner en de gezinstherapeut.
Kinderen die nare gebeurtenissen hebben meegemaakt binnen de gehechtheidsrelatie met hun ouders, hebben intense pijn, angst en wantrouwen ervaren. Dit kan bijvoorbeeld door mishandeling, verwaarlozing, medische ingrepen of uithuisplaatsingen vanaf jonge leeftijd. Deze gevoelens uiten zich vaak in `lastig' gedrag zoals agressie of extreme geslotenheid, zelfs nadat de opvoedomgeving is veranderd door adoptie, pleeggezinplaatsing, een andere jeugdbeschermingsmaatregel of het oplossen van de problemen in het gezin.
IGT-K is een intensieve behandeling voor kinderen van 6 tot 16 jaar die last hebben van problemen op het gebied van gehechtheid, trauma, gedrag en emotieregulatie, bij wie een eerste keus traumabehandeling niet lukt. De kinderen kunnen te vermijdend zijn of te snel ontregelen. Bij IGT-K werken een EMDR-therapeut en een gezinstherapeut nauw samen, om de traumaverwerking mogelijk te maken door middel van voorbereidende technieken die gehechtheid en zelfregulatie bevorderen. Het gezin en het kind leren begrijpen op welke manier de huidige klachten gerelateerd zijn aan de gebeurtenissen in het verleden, en de relatie tussen het kind en de (pleeg-)ouder verbetert waarna de ouder het kind beter kan ondersteunen in de traumaverwerkingsfase. IGT-K wordt onderzocht en de eerste resultaten zijn veelbelovend.
IGT-K is gebaseerd op het boek boek Integrative Team Treatment for Attachment Trauma in Children, geschreven door Debra Wesselmann, Cathy Schweitzer and Stefanie Armstrong (Norton: New York, 2014). De Nederlandse bewerking is verzorgd door Nathalie Schlattmann, klinisch psycholoog, EMDR- en TF-CBT supervisor, Mara van der Hoeven, orthopedagoog en onderzoeker, en Irma Hein, kinderpsychiater, traumatherapeut en senior onderzoeker. Zij zijn alle drie verbonden aan Levvel, specialisten voor jeugd en gezin, te Amsterdam. Zij bewerkten ook het boek Integratief Opvoeden, Strategieën voor de opvoeding van kinderen met gehechtheidstrauma, dat gebruikt wordt in de gezinsbehandeling van IGT-K.
En se rendant en Ilara à la place de sa soeur Zadie pour y épouser le prince héritier, jamais Nor n'aurait imaginé revoir un jour son village.
Pourtant, après avoir découvert les sombres projets de Céren, son odieux fiancé, Nor a dû s'enfuir - non sans commettre l'irréparable.
De retour à Varénia auprès des siens, elle est rapidement rejointe par Talin. Et elle va apprendre que la menace qui pèse sur son peuple est plus forte que jamais.
Pour sauver Varénia, Nor, Zadie et Talin vont devoir aider l'héritière légitime d'Ilara à récupérer son trône et trouver tous les renforts possibles. Mais le temps leur est compté, d'autant que Nor est régulièrement assaillie par des visions terrifiantes qui pourraient causer leur perte à tous...
À chaque génération, le prince héritier du puissant royaume d'Ilara doit épouser la plus belle fille de Varénia, un village sur pilotis livré aux caprices de la mer. Telle est la tradition depuis des siècles.
Nor a longtemps rêvé d'être l'heureuse élue et de quitter sa vie étriquée. Pourtant, c'est à sa soeur jumelle, Zadie, que reviendra cet honneur.
Quand Zadie se blesse, cependant, Nor doit prendre sa place et se faire passer pour elle.
Mais la vie sur le continent ne ressemble à rien de ce qu'elle avait imaginé... Le prince Céren, son fiancé, est aussi froid et lugubre que son château de pierre qui recèle de sombres secrets. Et Nor va découvrir que les projets de son futur mari pourraient bien menacer Varénia.
Pour trouver des réponses à ses questions, Nor devra tenir son rôle et s'adapter aux coutumes de la cour.
Elle sait que le moindre faux pas lui coûtera la vie. Mais aussi celle de sa soeur, et de son peuple...
Tu as fait quoi aujourd'hui au collège ? - Rien ", répond immanquablement l'enfant.
La frustration des parents est d'autant plus compréhensible que ce " rien ", c'est tout. C'est tout ce qui rend le métier de professeur à la fois difficile et passionnant : l'imprévu, le prévisible, l'intempestif, le répétitif, le drôle, le triste, le banal.
C'est tout ce qui rend le collège si douloureux ou amusant aux yeux des élèves.
C'est aussi tout ce que les politiques éducatives laissent de côté. Pourtant, c'est là que se trouve le centre du réacteur scolaire.
C'est tout ce dont on ne débat pas ou presque.
C'est tout ce qui m'enchante ou me préoccupe depuis vingt-cinq ans :
" finir prof " sonne comme une menace ; c'est pour moi une chance.Des bouleversements historiques (le confinement, l'assassinat de Samuel Paty) à l'infra-ordinaire, ce livre invite à explorer avec gravité et entrain le coeur révélateur mais ignoré du collège et, pourquoi pas, à se réconcilier, enfin, avec lui.
En qualité de spécialiste du crime, le réputé docteur Eaton, bras droit de Nathan Else, témoigne lors du procès d'Elizabeth Pumcake, alias « le Monstre botté ». Quelques mois plus tard, on l'informe que la meurtrière, enfermée avec les pires criminels dans l'hôpital expérimental Beltran, demande à s'entretenir avec lui. Et pourtant... rien ne relie Lisbeth Pumcake au docteur. Intrigué, Eaton fait un premier pas... au coeur de la folie.
Affranchir l'homme de ses contraintes biologiques, accroître ses capacités physiques, cérébrales, mémorielles, combler ses déficiences, lui épargner la souffrance et peut-être même la mort... Et si de telles ambitions ne relevaient plus de l'irréalisable ? Prothèses, orthèses, pacemakers, implants oculaires et cérébraux, stimulateurs électriques, greffes, thérapies géniques, clonage : d'irrépressibles avancées scientifiques dessinent un tel avenir à notre horizon. La nature humaine en sera-t-elle changée ? C'est ce que soutiennent les discours « transhumanistes », persuadés de l'émergence toute proche d'un « homme nouveau » : posthumain. Placé sous l'égide de l'Unesco, le présent ouvrage réunit des philosophes, des anthropologues, des littéraires, des juristes, des spécialistes de l'art et des sciences numériques autour d'écrivains qui se sont saisis de ces questions. À l'heure où Internet et les nouvelles technologies, caméras de surveillance et réseaux sociaux ont déjà puissamment modifié nos modes de sociabilité, se profile désormais sous nos yeux un nouveau Grand Récit, aussi riche de promesses que lourd de menaces.
Cet ouvrage analyse la manière dont se construisent les " identités " masculines, au croisement de différentes formes de domination - sociale, sexuelle, raciale. En articulant argument théorique et enquêtes empiriques, et en inscrivant sa réflexion dans l'histoire coloniale et néolibérale en Amérique latine et au-delà, Mara Viveros propose une lecture à la fois subtile et limpide de la fabrique des masculinités.
Contribution décisive à la réflexion contemporaine sur l'intersectionnalité, cet ouvrage analyse la manière dont se construisent les " identités " masculines, au croisement de différentes formes de domination - sociale, sexuelle, raciale. En articulant arguments théoriques et enquêtes empiriques, et en inscrivant sa réflexion dans l'histoire coloniale et néolibérale en Amérique latine et au-delà, Mara Viveros Vigoya traite notamment des imaginaires sur la sexualité noire, des mises en scène de la blanchité normative et des violences sexistes, montrant ainsi que la masculinité est toujours déjà racialisée.
Nourrie des théories du genre, du
black feminism et des épistémologies décoloniales, l'analyse de l'anthropologue colombienne est une lecture à la fois subtile et limpide de la fabrique des masculinités. Un outil précieux pour penser les dominations qui enserrent nos vies - et pour s'en affranchir.
La poupée a été oubliée sur la plage. Pour elle, commence une nuit interminable. Elle est la proie du Cruel Plagiste du Couchant et son ami, le Grand Râteau, qui terrorisent tous les objets abandonnés dans le sable (Petit Cheval de plastique, Bouchon en métal, Stylo bille...) et les entassent pour y mettre le feu. Les aventures s'enchaînent, fantastiques et effrayantes. L'aube marquera-t-elle les retrouvailles entre la poupée et sa petite maman ?
"Une fable magnifiquement illustrée par Mara Cerri." La repubblica
"Les mots d'Elena Ferrante laissent entrevoir le noeud de l'enfance." Il messaggero
"Un petit délice, un autre aperçu charmant et brutal du sous-texte féminin, des liens complexes entre mères et filles dans un monde cruel et indifférent." The New York Times
"L'histoire de Celina est racontée d'une manière à la fois puissante et complexe." The Washington Post
Ce livre rend compte des interventions innovantes conduites par l'équipe de thérapeutes du Centre pour l'étude de la famille de Milan au sein de quinze familles et de leurs malades entre 1970 et 1974.
Directe et ouverte sur les interrelations familiales et sur tous les paradoxes qui imprègnent le couple et la famille, cette approche conduit à une redéfinition des relations impliquant un comportement pathologique. Des cas d'anorexie mentale et de schizophrénie ont été traités par cette méthode avec des succès notables.
Cet ouvrage de référence en psychologie systémique est facile d'accès et met en scène des concepts utiles dans le cadre d'une psychothérapie familiale. Le travail original qui y a été développé est présenté très clairement et démontre notamment en quoi la thérapie s'apparente, pour l'école de Milan, à un processus d'apprentissage par essais et erreurs.
Une approche incontournable pour les thérapeutes intéressés par la systémie.
La culture doit etre l'un des plus ambitieux projets africains au xxie siecle. Au moment ou la mondialisation et la pandemie de Covid-19 accelerent tous les processus de dematerialisa- tion des economies, il nous faut envisager la culture africaine comme une boussole capable de montrer aux Africains et au reste du monde un nouveau cap.
Prise dans son acception la plus large, englobant la litterature, les arts vivants, les langues, les arts plastiques, les productions audiovisuelles et cinematographiques, la musique ou l'architecture, la culture doit faire l'objet d'une promotion et d'une strategie de developpement a l'echelle continentale portee par une volonte commune. Il s'agit d'une double revolution, spirituelle et economique, que les civilisations africaines, dans leur formidable diversite, doivent mener pour construire le xxie siecle.
Ode aux richesses eternelles de l'Afrique, a sa jeunesse, a ses talents, a sa creativite, le texte de Moussa Mara est un manifeste qui invite a oeuvrer collectivement a une renaissance culturelle du continent africain, source d'inspiration pour les civilisations du monde entier.
Quelle est lorigine des psychoses ? Quel est le rapport complexe entre maladies mentales et les problèmes qui touchent les familles ? Transformer un cabinet de consultation en centre de recherche : telle est lentreprise courageuse dont leffort va répondre à de telles interrogations.
À cette fin, Mara Selvini Palazzoli a pratiqué des thérapies familiales dans un contexte très spécialisé : longue durée des séances (demi-journée), présence dune équipe de thérapeutes provenant dhorizons divers, supervision directe (grâce à lutilisation du miroir sans tain) et réflexion cas par cas sur les effets de la thérapie, basée sur lenregistrement écrit et audiovisuel de toutes les séances.
En suivant cette ligne, Mara Selvini Palazzoli et ses collaborateurs ont innové dans la recherche en psychothérapie. En huit ans, une série invariable de prescriptions a été administrée à 149 familles avec des enfants gravement perturbés. De cette façon, les thérapies elles-mêmes sont utilisées comme un test puissant, permettant un travail complexe de comparaison, impossible avec les pratiques thérapeutiques habituelles.
À travers lexpérience thérapeutique, le groupe des auteurs est parvenu à modéliser des processus interactifs familiaux appelés métaphoriquement jeux, conduisant un enfant vers la psychose. Certains lecteurs retrouveront, dans les histoires des familles décrites ici, déventuels aspects de leur propre histoire dramatique.
« Mon père l'a affirmé haut et fort. Il voulait, après sa mort, se réincarner en train. Ainsi les vaches le regarderaient-elles passer. C'était peut-être son idée de la félicité. Ou, comme souvent avec lui, la douceur de l'image, sa simplicité.
Mon père est vivant. Il est malade depuis des années maintenant. Terriblement. Il file déjà, à pas lents, à travers le paysage. Qu'il soit pourtant, et à l'avance, exaucé : même si je ne suis pas une vache aux longs cils et au regard humide,
même si je ne fais pas le poids, je veux le regarder passer, observer sa vie et ce qu'est devenue la mienne. Je ne vais cependant pas me contenter de ruminer ; il y a tant de belles choses à raconter. »
Le financement est un processus de collecte ou d'appels de capitaux pour réaliser un investissement. La lecture de l'Accord de Bangui, loi cadre de l'OAPI (Organisation africaine de la proprieté intellectuelle créée en 1977 et réunissant 17 Etats africains), permet de comprendre que le financement renvoie aux licences et cessions qui sont des modes de financement interne et au nantissement qui est un mode de financement externe indirect lorsqu'il découle d'un crédit bancaire. La titrisation, non prévue par le législateur OAPI est un financement externe direct au travers des marchés financiers par l'émission des obligations.
Gabin n'aime pas Eliseù. Il n'aime pas sa familiarité, ni la façon qu'elle a de bouger ses mains et il aime encore moins sa fille, Louisa, qui passe son temps à le bousculer avec ses questions d'enfant.
La seule chose qu'il apprécie pour le moment, c'est le calme paisible et la solitude que lui offre le lac Amaisadis.
Eliseù, quant à elle, n'aurait jamais dû promettre à Tobi de transmettre son secret à son fils.
Le vieil homme était doux et souriant, tout le contraire de Gabin. Ce dernier, en plus d'être taciturne, se montre odieux avec la jeune femme qui fait pourtant tout ce qu'elle peut pour qu'il se sente à l'aise.
Après la découverte d'une étrange photo dans le bureau de son père, Gabin n'a plus le choix. Il devra passer outre son aversion pour les gens et tenter de communiquer avec sa voisine. Du moins, si celle-ci accepte encore de lui adresser un signe.
Le 11 juillet 1995, dans le nord-est de la Bosnie- Herzégovine, 8372 hommes et femmes sont massacrés dans l'indifférence la plus totale. Encore à ce jour, l'horreur des charniers retrouvés n'est que très peu connue, voire niée. L'histoire n'a pas suffi et encore une fois elle se répète. Mais il est vrai que ces personnes-là étaient des slaves. Des slaves dont la religion était à exterminer...
Ce livre n'est ni un témoignage historique, ni une ode religieuse, pas non plus un cri d'horreur face à l'effroyable capacité des hommes à exterminer leurs propres frères et soeurs en humanité.
C'est un recueil de poèmes, de textes, de mots, d'images. Il se veut tel un fil d'Ariane entre passé et présent, entre souvenirs et futurs à construire ensemble, entre des terres méconnues et celles que l'on foule sans même n'y plus faire attention. Ces écrits s'inscrivent sur le fronton de murs ensanglantés, dans nos mémoires empoussiérées, ou encore sur le dos de ces vieilles cartes postales oubliées dans le fond de tiroirs usés...
Sabi Mara a eu mille vies, comme autant d'espaces de possibles qu'elle continue d'explorer jour après jour, et qui s'ouvrent sur une infinité d'opportunités. Depuis toujours passionnée par l'écriture, la lecture et l'objet livre, elle organise ses différentes passions au service de projets partagés avec le plus grand nombre. Les voyages et les rencontres ont également rythmé son parcours et permis de grandes leçons. La genèse de ce livre s'inscrit dans une volonté de retisser un lien avec sa terre d'origine, la Bosnie, et son pays, la France. Elle dédie ces lignes à sa mère Sabira, née dans un pays qui n'existe plus, et à sa fille Nina, dont le prénom tisse les liens entre un là-bas et un ici.
" L'enseignement, ce sont des vigilances, un sens du rythme, des pauses, des paris, des obsessions. C'est une forme de ténacité et d'acharnement. C'est un bricolage savant. C'est exactement le contraire des dix compétences de l'enseignant édictées par le Ministère."
This book comprises papers dealing with a number of subjects that can provide a comprehensive picture of a life-time project and concern. In particular, Section I is concerned with "Linguistic investigations and comparative issues": the link between naming system and social organization, the semantic values of the imperfective aspect, the morphosyntactic properties of relative clauses and determiners, phonological analysis and related theoretical considerations. The authors of Section II ("Essays on society and culture"), on the other hand, concentrate on diverse subjects, such as children's games, law and tradition, the social role of Somali women with respect to feminist values and immigration problems, teaching and transcultural drawbacks.
Ce livre est conçu comme un almanach, mois par mois, Mara Freeman ravive l'esprit celtique, décrivant les fêtes celtiques qui sont pour la plupart à l'origine des fêtes chrétiennes. Présentant des contes, des légendes, des chroniques - dont de très poétiques extraits sont cités - on trouvera aussi des recettes pour des plats traditionnels selon les saisons, le tout ponctué de très belles poésies antiques ou plus récentes, mais toujours dans l'esprit du monde celte. L'auteur propose une médiation permettant d'accéder à l'autre monde qui est entrelace avec le nôtre. Les esprits, les fées, les dieux son présents - il suffit de traverser la brume qui nous isole de ce monde numineux" (cet autre monde) pour participer à sa splendeur et en recevoir les effets curatifs."
« Il suffit de voir une petite fille habillée de rouge, panier sur le bras, pour sentir la présence de la galette et du loup. Il suffit aussi, désormais, d'ouvrir un congélateur pour craindre la découverte d'une nurserie macabre, de croiser une joggeuse pour voir un halo en sursis fluo. Le cours de la Vologne nous inquiète tout autant qu'une maison de pain d'épices. Il y a le petit Poucet et le petit Grégory, la pantoufle de vair et le pull-over rouge. Les faits divers sont là. Dans nos vies, dans nos représentations, nos blagues, nos mots, nos craintes nos réflexes, dans nos imaginaires.
À première vue, tout semble avoir déjà été dit et redit sur eux. Bien des théories que l'on a proposées à son sujet (politiques, sociologiques, psychanalytiques, etc.), si brillantes soient-elles, parlent cependant de tout sauf d'une chose pourtant essentielle : la façon tout à fait originale dont les faits divers nous marquent, nous imprègnent une fois la sidération passée, la manière dont on les « vit » existentiellement, dont ils persistent. À force de regarder du côté des causes, des conséquences, de l'origine, de la structure, du rôle, de l'utilisation, on en vient à ne plus voir le fait divers tel qu'il fait effet. C'est pourquoi, il faut aussi décrire l'empreinte, l'écho, la fragrance que les faits divers laissent dans notre monde, en chacun de nous. C'est l'objet de ce livre qui à travers l'étude des objets, des héros, des lieux, du style des faits divers cherche à expliquer la place considérable qu'ils occupent dans notre existence. »Mara Goyet
Il était une fois dans l'Histoire de la République de Guinée et du pays Kouranko, un de ces hommes dont le destin romanesque épouse celui d'une terre et d'un peuple. Diomba Mara dit le Caïman fut successivement tirailleur sénégalais dans l'armée coloniale française puis garde républicain de Guinée à l'indépendance, héros militaire mais aussi homme influent et respecté, détenteur de pouvoirs mystiques et guérisseurs. Ce livre lève le voile sur les deux vies, militaire et civile, de cet homme, dont la mort émut très fortement.