Propose les premiers éléments d'un modèle général de choix d'actifs dans un cadre intertemporel. Ce modèle repose sur une extension de l'hypothèse du cycle de vie de Modigliani à la composition du patrimoine et s'appuie notamment sur les théories partielles existantes.
Si la pandémie à la Covid-19 a eu des conséquences importantes sur l'économie du football, la riche actualité (économique) de ce sport va bien au-delà de la crise sanitaire.
Au niveau européen, l'annonce de la création (avortée) de la Super League en avril 2021 a provoqué un petit séisme et suscité l'ire des supporters. L'atonie du marché des transferts sur les deux dernières saisons a mis en difficulté les clubs dont le modèle économique repose sur le trading joueurs. Les problèmes financiers de certains gros clubs européens ont incité l'UEFA à revoir le fair-play financier avec l'introduction d'un « salary cap ». L'arrivée du fonds souverain saoudien à Newcastle en octobre 2021 a bousculé les clubs de Premier League et l'entrée des fonds d'investissements dans le football, non seulement dans les clubs, mais aussi au niveau des ligues, interroge. Du côté français, la période a été marquée par la défection du diffuseur Mediapro, mais le football a pu se réjouir du transfert de Lionel Messi au PSG à l'été 2021.
L'hypothèse soutenue dans ce livre est que le football entre dans une nouvelle ère : l'hypermodernité. On en donne les arguments et les outils. En particulier, les thèmes des inégalités et de la croissance, comme d'ailleurs dans la société, sont centraux pour envisager l'avenir du football, notamment l'émergence de la Super League européenne.
La 23e édition de la Coupe du monde de football masculine se déroulera en 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique (projet «United 2026»). Les Américains accueilleront ainsi pour la seconde fois, après 1994, l'évènement le plus populaire de la planète. Pourtant, entre l'Amérique du Nord et le football, c'est loin d'être une histoire d'amour. Supplanté historiquement par le football américain et le base-ball, la notoriété internationale du soccer est surtout le fait des footballeuses, championnes du monde à quatre reprises.
Pendant longtemps, l'image du football aux États-Unis a plutôt été associée à la fin de carrière des stars : Pelé, G. Best, J. Cruyff, parmi les plus célèbres, y ont joué.
Or, certains observateurs pensent que cela est en train de changer : les stades aux États- Unis se remplissent de plus en plus pour les matchs du championnat national (la MLS), les grands clubs européens viennent toujours plus souvent y faire une tournée estivale, de jeunes joueurs américains sont transférés en Europe, etc.
Même si les budgets sont encore loin de ceux des grands clubs européens, de nombreux investisseurs s'intéressent aujourd'hui aux franchises américaines : l'ancienne star du football anglais, D. Beckham, vient par exemple d'acquérir l'équipe de l'Inter Miami.
Comme dans le volume 1 consacré au football européen, l'objectif est ici de décrire de manière synthétique l'économie du football (masculin et féminin) en Amérique du Nord, qui demeure très spécifique.
En 29 fiches, cet ouvrage propose aux étudiants non spécialistes de l’économie, un ouvrage accessible qui leur permet de comprendre les théories et les mécanismes les plus importants en économie du sport.Synthèse de l'histoire du sport moderne, du XIXe siècle à nos joursLes clubs sportifs professionnelsLes championnats de sport professionnel : organisation, compétitivité et demandeFinancement du sport professionnelLe marché du travail des sportifs professionnelsRationnalité et irrationnalité dans le sport
Rien, dans les 17 règles du football codifiées par l'International Football Association Board en 1886 et toujours en vigueur, ne dit que les femmes ne peuvent pas y jouer. Pourtant l'histoire du football féminin est loin d'avoir été un long fleuve tranquille : s'il a eu ses heures de gloires après la Première Guerre mondiale, il est retombé dans l'anonymat jusqu'aux années 1960 avant de redevenir aujourd'hui l'objet de beaucoup d'intérêts.
La Coupe du monde en France en 2019, de par son succès populaire et économique, a sans doute été un tournant dans l'histoire de ce sport. L'évènement est sorti du cadre sportif en suscitant diverses polémiques, notamment celle des inégalités de revenus entre footballeurs et footballeuses.
Mais en France comme ailleurs, alors que les sélections nationales semblent avoir trouvé leur public, les meilleurs clubs n'enthousiasment que rarement les foules : financièrement, comparé à son homologue masculin, le football féminin demeure une très petite « affaire ».
Ce livre fournit des outils d'analyse pour mieux comprendre l'économie du football féminin et envisager son développement.
La crise a affecté les comportements de l'épargnant : les ménages français se sont montrés en moyenne plus « prudents », désirant épargner davantage dans des placements plus sûrs et à plus long terme, et limiter parallèlement leurs investissements risqués.
Comment expliquer ce changement ? Les Français se sont-ils simplement adaptés au nouvel environnement économique et aux évolutions perçues dans leur situation personnelle : baisse anticipée des ressources ou des rendements d'actifs, exposition au risque plus élevée, etc. ? Ou bien la crise a-t-elle modifié la « psyché » même des individus, à savoir ici les préférences de l'épargnant en matière de risque et vis-à-vis du futur : manifeste-t-il une plus grande « aversion au risque » qu'hier ? En termes d'horizon décisionnel, l'épargnant est-il moins obnubilé par les échéances de court terme et plus soucieux de son avenir ? Bref, ses préférences sont-elles soumises aux aléas de la conjoncture économique et financière ?
À cette question centrale, notre étude répond par la négative, concluant ainsi à la stabilité d'ensemble des préférences de nos compatriotes à l'égard du risque et du temps pendant la crise de 2008. Contrairement à une antienne à la mode, ce résultat qui peut surprendre révèle un épargnant « stoïque » dans la tourmente, pas plus averse au risque qu'auparavant.
L'histoire dit qu'un match féminin mythique entre le club des Munitionnettes (du nom des ouvrières fabriquant des munitions) des Dick, Kerr Ladies de Preston et celui des St. Helen's Ladies, en 1920 le jour du Boxing Day à Liverpool, a attiré 53 000 spectateurs. Un siècle plus tard, à Londres, le 31 juillet 2022, près de 90 000 fans assistent à la finale de l'Euro féminin entre l'Angleterre et l'Allemagne. Mais l'histoire séculaire des femmes et du football est loin d'avoir été un long fleuve tranquille même si le foot féminin est apparu dès le début du jeu à la fin du XIXe siècle.
Jusqu'au milieu des années 1960, pour différentes raisons, les femmes ont été « écartées » des terrains un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, elles tiennent peut-être leur revanche. Le football féminin fait l'objet de beaucoup d'intérêts, non seulement sportifs, mais aussi idéologiques, politiques et économiques... Le jeu FIFA a même intégré les championnats féminins anglais et français dans sa dernière version de 2023 !
Comparé à son homologue masculin, le foot féminin est encore une très petite « affaire » et le « gender pay gap » entre footballeuses et footballeurs dans les équipes nationales et les sélections internationales est considérable. L'objectif de ce livre est de fournir au lecteur des outils d'analyses pour mieux comprendre l'économie du football féminin.