Les révolutions morales ont toujours précédé les révolutions politiques ; signe certain, dans tous les temps et tous les pays, de cette désorganisation sociale qui amène les grandes commotions.Nous lisons dans Mézeray que « sous le règne de Charles V, et à la fin de celui de Jean le Bon, le luxe des habits, les danses lascives, étaient des vices communs à la cour, à la ville et dans les campagnes ; on ne voyait que jongleurs et farceurs, ce qui signifie un goût effréné pour les spectacles, tels qu'on pouvait les avoir dans ce temps.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
BUT DE LA REVUE. - DES ÉMIGRANTS.27 avril 1858.L'importance des questions algériennes est peu appréciée encore en France, et, à notre avis, c'est un malheur. Notre colonie n'a besoin que d'être connue pour prospérer, et déjà les capitaux considérables qui y sont engagés, les relations d'affaires et de famille qui lient plus particulièrement le midi de la France avec l'Algérie, nous semblent de nature à attirer plus régulièrement l'attention sur cette colonie qui doit, un jour venant, compléter les approvisionnements de la métropole, donner un asile au trop-plein de sa population, et enrichir ceux qui voudront lui apporter, dans une sage limite et dans les conditions sans lesquelles rien ne saurait prospérer, le tribut de leurs capitaux et de leur expérience.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.