Créatrice d'Hercule Poirot et de Miss Marple, Agatha Christie est l'auteure de langue anglaise la plus vendue après Shakespeare. Pianiste, soprano, infirmière, globe-trotteuse, championne de surf, épouse modèle passionnément amoureuse de ses deux maris et mère d'une fille, la « duchesse de la Mort » a eu mille vies.
4 décembre 1926. La voiture d'Agatha Christie, 36 ans et déjà star du roman policier, est retrouvée près de l'étang de Silent Pool. La police s'interroge : qu'est-il arrivé à sa célèbre propriétaire ? S'agit-il d'une fugue, d'un accident, d'une mise en scène géniale comme elle sait si bien en imaginer ? Béatrix de l'Aulnoit fait toute la lumière sur cette énigme qui fit la une de la presse durant onze jours et passionne toujours ses millions de lecteurs.
Libre, indépendante, aventurière, Agatha Christie adorait autant vivre en Angleterre qu'au Moyen-Orient. Elle a publié soixante-six romans, quatorze recueils de nouvelles et a également connu la gloire comme auteure de théâtre. Toujours à l'affiche, sa pièce La Souricière bat tous les records de longévité. Et pourtant, elle ne s'est jamais considérée comme un « écrivain ».
De Londres à Bagdad, c'est la vie trépidante et romanesque de cette Anglaise à l'humour indémodable que cette biographie nous fait découvrir.
Le livre qui a inspiré la série événement de Steven Spielberg et Tom Hanks
1942. L'Angleterre est seule contre l'Allemagne nazie. De jeunes Américains de tous milieux et de toutes origines, noirs ou blancs (étudiants de Harvard, paysans ou futures personnalités telles que Jimmy Stewart et Clark Gable), vont prêter main-forte aux Alliés pour vivre la grande aventure et traverser l'Atlantique à bord de leur avion. Souvent au péril de leur vie.
La Seconde Guerre mondiale aurait-elle pu être gagnée sans l'aide de cette 8e Air Force ? Pas sûr. Car ces aviateurs qui sont arrivés aux portes de l'Allemagne nazie avant même les forces alliées ont usé de stratégies et de méthodes innovantes grâce auxquelles l'ennemi a pu être déstabilisé puis paralysé... Quand les Britanniques attaquaient la nuit, eux bombardaient en plein jour, détruisant au passage chemins de fer, raffineries de pétrole, gares de triage, usines... Mais la victoire a un prix, et cette unité a payé très cher sa contribution à la campagne alliée : 26 000 tués - plus que dans la marine américaine -, 10 561 avions perdus, 14 000 blessés et 33 000 prisonniers de guerre.
S'appuyant à la fois sur des témoignages, des journaux intimes et des documents officiels, Miller retrace l'épopée de cette unité aérienne et nous plonge dans l'intimité de ses jeunes aviateurs, mettant l'accent sur leur courage face au danger et à la peur. Dans ce livre qui se lit comme un roman, l'auteur dresse un portrait touchant de ces héros de guerre, qui fut la plus meurtrière du XXe siècle.
LE PLUS GRAND COMBAT AERIEN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
« Sa finesse d'esprit est remarquable pour son âge et une fois qu'elle a décidé de faire quelque chose, elle s'efforce d'y parvenir par n'importe quel moyen et à n'importe quel prix. »
Érasme Brasca, ambassadeur de Venise
Si elle est devenue une reine aux contours parfois insaisissables, c'est parce qu'Anne de Bretagne a servi trop de maîtres après sa mort. On la voudrait fidèle à la France parce qu'elle fut reine, fidèle à la Bretagne parce qu'elle est née bretonne, fidèle à son père parce qu'elle lui promit de ne jamais assujettir son duché, fidèle à son peuple qui comptait sur elle, fidèle à son époux - mais lequel ? Charles VIII ou Louis XII -, fidèle à ses fils morts trop jeunes, fidèle à ses filles, comme elle éloignées du trône. Sa vie intense et fascinante, ses voyages et ses pèlerinages symboliques, contribuèrent à élaborer ce personnage mythique.
Il est temps de retracer le portrait intime de cette femme de tête entourée d'hommes de pouvoir. Car, reine et duchesse, Anne de Bretagne fut aussi et d'abord une femme de son temps.
« Autoritaire », « démodée », « froide ». Ces mots ont été employés
pour qualifier Bernadette Chirac, tout au long de sa vie et de sa carrière.
Quoi qu'elle ait pu dire ou faire, le portrait qu'on tirait d'elle était
toujours noir ou blanc, sans nuances.
Et si tout n'avait pas été raconté ? Si l'ancienne première dame avait
été, au même titre que son mari, une véritable femme politique,
menant de front vie de famille et vie publique ? Si derrière le caractère
séducteur et charismatique de Jacques Chirac se cachaient aussi les
souffrances d'une femme blessée ?
Bernadette Chirac a traversé, en conquérante, des époques où la parité
n'existait pas. Sa forte personnalité s'est forgée dès l'enfance. Elle a
bravé les codes de sa famille pour épouser un homme sans particule. Puis
elle l'a aidé à accomplir son destin, jusqu'aux portes de l'Élysée. Elle a
ensuite rattrapé sa popularité quand il risquait de la perdre, au point de
devenir la première dame préférée des Français.
Pour écrire cette histoire, Erwan L'Éléouet a rencontré ceux qui
ont côtoyé Bernadette Chirac, il a consulté des archives et des
photographies jamais dévoilées. Il livre un récit inédit, celui d'une
femme, d'une épouse et d'une mère qui, pendant plus de quarante
ans, s'est battue pour préserver les siens et asseoir l'ambition d'un clan.
Erwan L'Éléouet, journaliste, est rédacteur en chef de la collection
documentaire « Un jour / un destin », l'émission de Laurent Delahousse
sur France 2. Dans ce cadre il a participé à la réalisation de plusieurs films consacrés à la
famille Chirac. Il est l'auteur, chez Fayard, de Renaud. Paradis perdu (2015).
La démocratie, l'impérialisme, l'oligarchie, la théocratie, le marxisme, le maoïsme... Bien sûr, vous en avez déjà entendu parler, mais savez-vous vraiment de quoi il s'agit ? Voici enfin un livre de "vulgarisation intelligente", qui vous aidera à comprendre les 5o principales théories politiques. Il met les plus grands penseurs au défi d'expliquer de façon claire et accessible toutes ces théories en : 30 secondes, 2 pages, 300 mots et i image, soit 3 minutes en tout pour comprendre ! Vous revisiterez ainsi le passé, comprendrez l'actualité, et n'hésiterez plus à donner votre avis en politique de façon sûre et avisée !
Une angoisse nous hante : être en retard. Nous vivons notre vie quotidienne, notre travail, l'éducation de nos enfants, et même nos vacances dans une telle crainte du retard que nous finissons par être en avance sur tout, par tout anticiper, et par fabriquer tant de précocité que le sentiment de vivre nous abandonne. Nous avons perdu le sentiment du temps, et avec celui-ci le sentiment de notre existence. Ce livre nous montre qu'il n'est pourtant pas difficile à retrouver. Être en retard, c'est faire l'école buissonnière, prendre des chemins de traverse, ne pas aller droit au but, c'est introduire d'infimes variations qui peuvent faire dérailler les rouages bien huilés de nos vies trop machinales. C'est finalement vivre. Face aux valeurs dominantes de nos sociétés modernes - fluidité, flexibilité, urgence et vitesse - et aux pathologies qui en découlent, le retard, un « laps » de temps qui nous permet de ressaisir notre condition temporelle, devient une véritable stratégie de résistance.
Hélène L'Heuillet est maître de conférences en philosophie à l'Université Paris-Sorbonne et psychanalyste. Elle a notamment publié, chez Albin Michel, Du voisinage. Réflexions sur la coexistence humaine (2016) et Tu haïras ton prochain comme toi-même. Les tentations radicales de la jeunesse (2018).
À l'automne 1918, la Première Guerre mondiale à peine terminée, les généraux cèdent la place aux hommes d'État qui doivent définir les termes de l'armistice et ouvrir les négociations de paix. Des femmes politiquement engagées, notamment dans le mouvement pour le suffrage des femmes, n'entendent pas laisser les hommes décider seuls et demandent qu'une délégation soit reçue et admise à
la table des négociations alors que doit se tenir la conférence de la paix, à Paris. Le refus du président des États-Unis, Woodrow Wilson, et du Premier ministre britannique, David Lloyd George, n'entame en rien leur détermination à agir : les femmes s'organisent entre elles et se préparent à exiger l'égalité des sexes et la justice sociale ainsi que des mesures pour instaurer une paix durable dans
le monde d'après-guerre. La Conférence de la paix de Paris suscite une vague de militantisme féminin sans précédent, attirant sur la scène internationale des femmes venues du monde entier pour défendre simultanément la paix, la démocratie et les droits des femmes. Tel est le point de départ de cet ouvrage, dont le fil rouge pourrait être que « Nul ne peut se croire autorisé à parler au nom des peuples tant que les femmes seront exclues de la vie politique des
nations », selon la formule de la féministe et suffragiste française Marguerite de Witt Schlumberger.
« Aujourd'hui, plus de cent ans après, la lutte pour les droits des femmes dans le monde se poursuit sans relâche. Suivant les traces des pionnières courageuses et audacieuses de 1919, une nouvelle génération pourrait encore trouver le chemin d'un ordre mondial plus juste et plus équitable. »
La première histoire intégrale de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle maritime, par l'un des meilleurs spécialistes américains : une saga aussi vaste que les océans.Sur la Seconde Guerre mondiale ont été écrits des milliers voire des centaines de milliers d'ouvrages, dans des dizaines de langues. Nombre d'entre eux traitent certes des dimensions maritimes du conflit, de la place qu'ont occupée la Royal Navy, la Kriegsmarine et la marine des États-Unis, du rôle des diverses marines sur tel théâtre d'opérations ou au cours de telle bataille, tout particulièrement en Méditerranée et dans le Pacifique, mais aucun avant celui-ci n'avait évalué l'impact des forces maritimes de l'ensemble des nations belligérantes sur le cours du conflit dans sa globalité, et même sur son issue. Pourtant, il n'y eut pas une guerre dans l'Atlantique et une autre dans le Pacifique, une troisième en Méditerranée et une autre encore dans l'Océan Indien ou en mer du Nord. Dresser la chronique de ce conflit en blocs géographiques distincts permettrait sans doute de simplifier les choses, mais ce n'est pas ainsi que la guerre s'est déroulée ou que les principaux responsables ont eu à la conduire. Les pertes de navires durant la bataille de l'Atlantique affectèrent en effet la disponibilité des unités de transports de troupe pour celle de Guadalcanal ; les convois en direction de l'île de Malte assiégée, en Méditerranée, privaient ceux de l'Atlantique d'une partie de leurs escortes ; la poursuite du cuirassé
Bismarck imposa de ponctionner des forces basées en Islande, à Gibraltar et en Grande-Bretagne. La trame chronologique et spécifiquement navale choisie par Craig L. Symonds permet de mettre en lumière à quel point les événements maritimes ont tracé et orienté en profondeur le cours de cette guerre.
Du traité naval germano-britannique de 1935 à la signature de l'Acte de capitulation japonais signé sur le USS
Missouri en septembre 1945, en passant par la bataille de l'Atlantique où se distinguèrent les
U-Boote allemands, celle de Méditerranée, l'attaque de Pearl Harbor, les batailles de la mer du Corail, de Midway, les opérations amphibies " Torch " et " Overlord " ou encore la bataille du golfe de Leyte et l'assaut amphibie sur l'île d'Iwo Jima, l'auteur dresse une synthèse inégalée du conflit sans omettre l'étude des percées technologiques - concernant les avions, les torpilles, le décryptage, le radar et finalement l'énergie atomique - qu'il a induit.
Fort de nombreuses sources inédites, il laisse en outre les acteurs historiques s'exprimer d'eux-mêmes, afin de raconter la Seconde Guerre mondiale en mer telle que les contemporains l'ont vécue : une seule histoire gigantesque et complexe impliquant des dirigeants nationaux, des stratèges, des commandants de flottes et des capitaines de navires, des mécaniciens, des servants de tourelles, des pilotes d'avions, des marins de la marine marchande et des Marines américains, et un drame humain aux dimensions planétaires qui a exercé un impact durable, démesuré sur l'histoire du monde.
Un futur classique.
Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj
" L'
Histoire navale de la Seconde Guerre mondiale est une histoire précieuse, ramassée en un seul volume, mais d'une ampleur somptueuse, qui n'oublie pas un seul épisode. Craig Symonds réalise ici un véritable haut fait : il parvient à nous transmettre toute cette matière en nous offrant un récit passionnant et une histoire pleine d'intérêt. Ce livre est un régal ! "
John Prados, auteur de
La Guerre du Vietnam (Perrin, 2011)
Comment rendre compte et partager des relations que l'on peut entretenir avec des oeuvres et/ou avec des artistes que nous n'avons pas connu·es ? Une critique dansée est-elle possible ? À quoi peuvent ressembler les pratiques critiques d'une performeuse~écrivaine lesbienne et féministe ? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions en suivant la recherche-création de Pauline L. Boulba, chercheuse en danse et artiste chorégraphique.
Il s'arrête sur trois oeuvres Une hypothèse de réinterprétation de Rita Quaglia (2009), histoire(s) d'Olga de Soto (2004), et Admiring la Argentina de Kazuo Ôno (1977) dont il dégage des outils pour penser la réception en danse comme un espace de création. Puis il retrace la trajectoire de Jill Johnston dont il s'inspire : cette critique de danse et performeuse dans les années 1960 aux États-Unis, lesbienne radicale, pour qui les pratiques critiques étaient des lieux d'invention de soi.
Emaillé d'extraits d'un journal de bord, de fragments critiques et de matériaux de performances, ce livre dessine un travail de recherche original, singulier, et traversé d'affects. CritiQueer la danse rend compte d'une tentative de substituer à des pratiques critiques d'art hégémoniques des perspectives queer et féministes.
Pauline L. Boulba est artiste et chercheuse en danse. Elle est diplômée d'une thèse en recherche-création au département Danse de Paris 8. Son travail propose une perspective queer et féministe de l'histoire de la danse. Depuis 2015, elle a créé plusieurs pièces : le triptyque La langue brisée ; As Buffard As Possible ; Ôno-Sensation. Depuis 2020, elle initie un projet collectif intitulé J.J. autour de Jill Johnston (1929-2010) et qui donne lieu à une pièce, un film et un livre.
Le 20 août 1700, à Salvador de Bahia, au Brésil, « la noire Páscoa aujourd'hui libre, qui fut la captive de Francisco Álvares Távora », est arrêtée par l'Inquisition. Elle est embarquée sur un bateau vers Lisbonne où siège le tribunal du Saint-Office. Páscoa est accusée de bigamie : elle s'est mariée au Brésil alors que son premier conjoint, épousé en Angola, est encore vivant. Les sources du procès de Páscoa nous sont parvenues, mettant au jour la réalité des sociétés esclavagistes de l'Atlantique Sud ainsi que le contrôle de l'Église tant sur les esclaves que sur leurs maîtres. Les minutes du procès témoignent du caractère pointilleux de la justice inquisitoriale, dont l'enquête minutieuse est menée sur trois continents, révélant ainsi une étonnante préoccupation pour le mariage des esclaves. Elles donnent la parole à une femme qui, face au terrible Tribunal de la Foi, ne s'avoue jamais vaincue. C'est la voix de Páscoa, esclave d'abord en Afrique puis en Amérique, que ce récit fait entendre. Prix du livre d'histoire du Sénat 2020 Prix lycéen du livre d'histoire des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2020
Comment élaborer et rédiger une dissertation d'histoire ?
Les étudiants sont souvent à la recherche de conseils et d'orientations : comment lire et comprendre un libellé de sujet, poser une problématique, choisir et bâtir un plan, rédiger... en résumé, maîtriser les divers types de dissertation ? Que lire et où se documenter ?
Cet ouvrage propose une démarche claire et progressive pour les guider dans cette mise en oeuvre délicate. Il comporte plus de cent exemples de sujets, vingt plans et quatre devoirs entièrement rédigés, concernant les grandes périodes de l'histoire : Antiquité, Moyen Âge, Temps modernes et époque contemporaine. Il ne s'agit pas de modèles, mais d'une palette d'exercices qui doivent permettre de connaître les démarches intellectuelles et les méthodes de composition indispensables.
Ce livre est destiné en premier lieu aux étudiants de L1 et des classes préparatoires aux Grandes Écoles, mais il pourra également se révéler profitable à ceux qui préparent le CAPES, voire l'agrégation d'histoire.
"Une vision de l'humanité bien plus brillante, prospère et pleine d'espoir." Dr Eben Alexander, auteur de La Preuve du Paradis Plusieurs chercheurs et scientifiques expliquent les phénomènes de la conscience, des contacts avec l'âme pour entrer dans un monde post-matérialiste. Cet ouvrage, coordonné par Gary E. Schwartz, PhD, et Mario Beauregard, PhD, de l'Université d'Arizona et par Lisa Miller, PhD, professeure et chercheuse en psychologie, de l'Université de Columbia a pour objectif de faire valoir le développement de la science post-matérialiste et le paradigme post-matérialiste émergent (PPM), pour le bien de la science, de la spiritualité et de la société. Des scientifiques couvrant des domaines d'expertise allant de la biologie et des neurosciences à la psychologie, la médecine et la recherche psi y ont participé.
Le post-matérialisme offre la possibilité de faire émerger un nouveau paradigme, qui peut non seulement aider la science à se développer de manière novatrice, mais aussi apporter une contribution importante à la transformation continuelle de la conscience humaine.
La vision du monde matérialiste a plus ou moins dominé la science et le monde académique pendant des siècles. Grâce à l'accumulation de preuves et des connaissances plus approfondies, l'ancienne vision matérialiste du monde a commencé à s'effriter et nous atteignons enfin un point de basculement.
Deborah L. Cabaniss, pionnière dans la transmission du savoir pratique en psychothérapie, propose d'aider à aider, épauler le thérapeute dans son travail de contribution douce mais efficace au mieux-être de son patient.
Dans cette optique, Psychothérapie psychodynamique, manuel clinique pas à pas, est un livre pour la conduite et l'application de la psychothérapie et décrit les techniques utilisées pour :
o l'évaluation ("Écouter") ;
o le début du traitement ("Refléter") ;
o la conduite d'une psychothérapie psychodynamique par des techniques d'exploration et de soutien ("Intervenir").
Comme tous les livres de psychothérapie, il est conçu pour concrétiser clairement les techniques afin que cette thérapie puisse être enseignée, transmise et étudiée de la manière la plus efficace.
L'ouvrage est destiné tant aux élèves qu'aux professeurs qui enseignent aux étudiants en psychologie, psychothéarapie psychanalytique, psychiatrie, soins infirmiers et conseils en orientation.
Aujourd'hui, les arts de la scène sont confrontés à l'essor des ressources numériques. Ces nouvelles pratiques, renforcées par la crise sanitaire, soulèvent d'importantes questions. Elles concernent notre perception du théâtre, mais aussi ses modèles économiques et sociaux. Au coeur de ce dialogue fécond entre professionnels et chercheurs, les mutations digitales invitent à repenser tant les codes dramaturgiques et scénographiques que les relations avec le public. L'essence même de cet art millénaire en serait-elle ébranlée ?
En incarnant, par leurs collections et leur mise en scène, une identité - qu'elle soit nationale, locale ou communautaire -, la plupart des musées répondent à la question : « Qui sommes-nous ? » C'est par contraste avec un Nous occidental que se sont définis les « musées des Autres », au cours du processus d'appropriation coloniale des continents extra-européens. Quel sens ont alors ces musées dans un monde postcolonial où sont redéfinies les frontières entre « Nous » et les « Autres » ?
Au musée du quai Branly, la France célèbre depuis 2006 la diversité culturelle en exposant les arts d'Asie, d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie. Que doit cette mise en scène à celle de la diversité des peuples de l'Empire lors de l'Exposition coloniale de 1931 ou à la présentation de la variété des cultures humaines dans la pédagogie ethnologique du musée de l'Homme ?
Tel un fil d'Ariane, le musée permet d'accompagner les ethnologues dans leurs expéditions lointaines, les débats autour de « l'humanisme colonial » et les métamorphoses du goût des Autres, de l'« Art nègre » au mythe de « peuples premiers » en harmonie avec la nature. Proposant un regard anthropologique et historique sur les façons dont les Européens ont défini leur identité en exposant les Autres, cet ouvrage apporte une contribution originale aux interrogations actuelles sur les héritages coloniaux.
Le Brésil a connu une colonisation catholique sous l'égide de la couronne portugaise. Le transfert du mariage chrétien dans ce monde peuplé d'Indiens, mais aussi d'esclaves africains sur plus de deux siècles, a été un élément essentiel de cette colonisation. Quelles ont été les stratégies de l'Église et des missionnaires ? Quelles furent les réactions de ces populations qui occupent des positions subalternes mais n'en sont pas moins réactives face à cette entreprise ? Descriptions missionnaires faisant revivre le monde tragiquement disparu des Indiens du Brésil, réflexions théologiques et juridiques qui révèlent le cadre intellectuel dans lequel s'est opérée l'expansion de la chrétienté à l'époque moderne : l'auteure s'appuie sur une documentation d'une grande richesse qui révèle combien l'esclavage était au coeur des réflexions de l'Église. Enfin, l'analyse des pratiques montre à la fois la subtile faculté d'adaptation des missionnaires et l'extraordinaire capacité d'action des Indiens et des esclaves qui utilisent les instruments du droit canonique pour leurs propres intérêts.
« Scandale pour les Juifs ; folie pour les Grecs » : voilà comment Saint Paul désignait le christianisme. Contre la Loi des Juifs et la Raison des philosophes, il entendait plaider en faveur du salut par une « foi », plus forte que la mort. Comment expliquer que ce scandale et cette folie aient pu se développer, gagner et finalement s'imposer dans l'Empire romain à partir de Constantin ? Comment le christianisme a-t-il fait pour passer du statut de secte à celui de Civilisation ? Luc Ferry et Lucien Jerphagnon unissent ici leurs forces et leurs compétences pour tenter de répondre à ces questions cruciales. Ils identifient ainsi les sources et la teneur originelle d'un héritage indispensable pour qui veut comprendre non seulement les racines mais aussi la nouveauté de la culture contemporaine.
Qui est Anna Madgigine Jai Kingsley ? Née Anta Madjiguene Ndiaye, cette princesse issue de la famille royale de l'actuel Sénégal fut capturée en 1806, alors qu'elle n'avait que treize ans, pour être vendue à Zephaniah Kingsley, un marchand d'esclaves et riche exploitant originaire de Floride, qui, pris d'affection pour la belle Africaine, fit d'elle sa compagne, la mère de plusieurs de ses enfants, mais aussi son bras droit pour administrer ses terres. Anna connaît alors une incroyable ascension sociale dans une Amérique en construction bouleversée par les guerres - de Sécession, « des Patriotes » - et traversée par des tensions raciales de plus en plus violentes, qui lui permet non seulement de recouvrer sa liberté, mais aussi de devenir elle-même une femme d'affaires influente, gestionnaire de sa propre plantation et une figure centrale de la communauté noire libre. Au décès de son compagnon, elle mène un combat acharné contre la famille de ce dernier et la justice américaine pour protéger son héritage et celui de ses enfants métis. De l'Afrique à la Floride, en passant par Cuba et Haïti, l'extraordinaire périple de cette princesse wolof victime de la traite négrière est à l'origine d'une véritable légende, particulièrement au Sénégal, où son histoire la hisse au rang de véritable héroïne.
Si la haine est une expérience psychique nécessaire - impossible de grandir ou de passer les étapes de la vie sans en faire l'expérience -, l'absence de refoulement de cet élan pulsionnel est dévastatrice pour la vie en société et pour soi-même. Or la haine s'invite de nos jours dans les dialogues, et surgit au moindre désaccord, entre voisins, dans le couple, dans la famille, au travail, et bien sur, de façon véhémente, en politique. Et ce nouveau discours de la haine produit nécessairement de nouvelles formes de violence.
Dans cet essai passionnant, Hélène L'Heuillet envisage les mouvements populiste et jihadiste comme des effets de ce nouveau rapport à la haine. Rien d'étonnant dès lors à constater qu'ils attirent ceux qui sont nés au sein même de ces discours, qui ont été socialisés par eux, bercés par leurs rengaines : les jeunes.
Qu'a-t-on dit, ou plutôt que n'a-t-on pas dit, à la jeunesse pour qu'elle soit séduite par le type de radicalité en jeu dans le populisme et dans le jihadisme ? Comment expliquer qu'elle désire à ce point la destruction ?
« On peut concevoir l'être humain sous la dimension de la faille, du bazar, du dégât. Le désastre est là comme une composante inexorable de toute parole, de tout amour, de toute action publique », affirme Marcel Czermak. Le présent livre interroge ce que parler fait de nous - êtres soumis au langage et aux époques dans lesquelles nous vivons. C'est encore plus aux psychiatres et aux psychanalystes de le savoir et de l'entendre, précisément depuis ce risque de la parole, sans doute parce que l'expérience clinique est un subtile mélange de pratique et de théorie qui permet à la science d'avancer.
La philosophe et psychanalyste Hélène L'Heuillet dialogue avec Marcel Czermak, figure de la psychiatrie et de la psychanalyse françaises. Né pendant la Seconde Guerre mondiale et interlocuteur de Lacan, fondateur de l'École psychanalytique de Sainte-Anne, Marcel Czermak revient sur les fondamentaux de l'expérience clinique et du travail avec la psychose, indissociable du monde politique dans lequel il prend à chaque fois place.
La fatigue forme un phénomène fondamental de l'existence. Elle met en effet en jeu le rapport de l'homme à ses oeuvres et à son corps, au temps et à la mort, au sens et à l'être. L'histoire de la pensée l'atteste qui, des Grecs à la philosophie contemporaine, en passant par le judaïsme et le christianisme, n'a cessé de la méditer. Ce livre décrit ses multiples manifestations, et les enjeux dont elle est lourde. Mais s'agit-il toujours de la même fatigue, ou a-t-elle une histoire, si ce n'est un destin ? L'histoire de la fatigue n'est-elle pas l'histoire du corps ?
Depuis plusieurs années, le chantier philosophique de François Jullien intéresse et inspire des artistes dans leur pratique artistique : de la peinture à la mise en scène théâtrale, à la danse, à l'architecture, la musique, l'art du paysage, le cinéma, etc. Un éventail créatif largement ouvert où les pratiques communiquent entre elles et se reflètent les unes les autres. Les différentes contributions explorent comment les pratiques artistiques peuvent tirer parti des concepts philosophiques du chantier de François Jullien, tels ceux de propension et de processualité, de tension et de transition, de compossibilité et de secondarité, d'allusif et d'oblique, d'écart et d'entre, de transformation silencieuse et de ressource, d'intime, d'essor ou de dé-coïncidence.
« L'amour - nous y vivons, nous le respirons, nous le traversons. Sans cesse. Et pourtant nous n'y comprenons rien, ou presque, quand il surgit. Il naît et meurt en nous sans que nous le pressentions : nous ne l'apercevons que bien après son surgissement, et nous l'avons déjà tué depuis longtemps que nous le croyons toujours vivant. Il se déploie à travers nous, plus qu'en nous, comme sans nous. Sans cause, n'a-t-il donc aucune raison ? Nous concluons en effet qu'il n'obéit à aucune logique, pathos sans rigueur, délire sans borne, drogue de drame...
Il reste pourtant une autre voie : l'amour se dispense de toutes les logiques du monde, parce qu'il recèle et déploie de lui-même une « ...raison merveilleuse et imprévue... » (Rimbaud). L'amour suit une raison, mais la sienne, pas celle du monde. La sienne, absolument autre, paradoxale et invisible à ceux qui n'aiment pas. La penser et la dire, cela semble encore impossible. Du moins peut-on déjà en esquisser les prolégomènes : le mal, la liberté, l'éblouissement, la croisée des regards, la crise, l'absence. Et, dès ces préparations, l'amour impose déjà son autre nom - la charité. »J.-L. M.Livre légendaire publié en 1986, maintes fois réédité, Prolégomènes à la charité trouve ici sa forme définitive, dans une version préfacée et complétée de trois chapitres.
Après un divorce ou une séparation difficile, il arrive que la relation parents-enfants devienne tendue, à plus forte raison si votre ex est toxique.
Si votre ex vous dénigre en leur présence, vous accuse d'être un mauvais parent ou tente de vous exclure de leur vie au profit de sa nouvelle flamme, il se peut que vos enfants soient désorientés, tiraillés, colériques, anxieux, voire dépressifs.
Vous ne savez plus quoi faire et l'impuissance vous gagne? Ce livre peut vous aider.
Par le biais d'outils et d'exercices simples, vous découvrirez comment éviter l'aliénation parentale, ainsi que les sentiments d'éloignement et d'exclusion à vos enfants. Vous apprendrez aussi les meilleures façons de les protéger des conflits de loyauté. La clé de votre réussite : faire preuve d'honnêteté et de confiance en eux.
Certes, la coparentalité avec une personne toxique peut sembler un défi insurmontable, mais, en utilisant les méthodes appropriées, vous tisserez des liens encore plus forts avec votre famille. Un jour, vous finirez par récolter ce que vous avez semé.
Amy J. L. Baker, Ph. D., est l'autrice de Adult Children of Parental Alienation Syndrome. La publication de son livre lui a valu d'être invitée à l'émission Good Morning America et au Joy Behar Show.
Paul R. Fine est travailleur social et psychothérapeute. Il adopte une approche éclectique et humaniste des problèmes rencontrés par les individus et les familles.