"Une petite pépite.[...]. Une ode à la gourmandise crue [...]" Féminin Bio
Une invitation joyeuse et gourmande à repenser sa façon de se nourrir pour en renouveler les plaisirs
Parce que tout est possible, ou presque, en cuisine crue - les lasagnes, les risottos, la soupe à l'oignon, les fromages, le pain, les tuiles croustillantes, le carawmel, la tarte au citron, etc. -, ce livre est une véritable initiation à la raw food, pour en découvrir et en maîtriser les principes.
Les préparations simples (un robot et un blender suffisent) permettent une préservation parfaite des nutriments. Mais ce qui importe le plus à Marie-Sophie L., c'est de louer les vertus gustatives des préparations sans cuisson pour révéler la complexité de certains légumes qui se livrent pleinement dans toute leur insolente vivacité !
Ainsi ce « cheesecake » bluffant de gourmandise et de saveurs, réalisé sans oeufs ni laitage, et sans cuisson, ou ce « risotto » de panais aux cèpes où les notes réglissées, vives et sucrées du panais dansent littéralement avec le parfum chaud et puissant des cèpes pour rebondir en bouche avec beaucoup d'aisance et de persistance. Un enchantement inoubliable.
Spaghetti de courgettes à la sauce napolitaine / Cheesecake aux framboises / Gâteau au cacao corsé et au carawmel tendre / Pruneaux au bacon d'aubergine / Velouté de poivron fumé / Tombée d'épinards / Béchamel de cajou à la muscade et au poivre noir / Rawtatouille...
Une angoisse nous hante : être en retard. Nous vivons notre vie quotidienne, notre travail, l'éducation de nos enfants, et même nos vacances dans une telle crainte du retard que nous finissons par être en avance sur tout, par tout anticiper, et par fabriquer tant de précocité que le sentiment de vivre nous abandonne. Nous avons perdu le sentiment du temps, et avec celui-ci le sentiment de notre existence. Ce livre nous montre qu'il n'est pourtant pas difficile à retrouver. Être en retard, c'est faire l'école buissonnière, prendre des chemins de traverse, ne pas aller droit au but, c'est introduire d'infimes variations qui peuvent faire dérailler les rouages bien huilés de nos vies trop machinales. C'est finalement vivre. Face aux valeurs dominantes de nos sociétés modernes - fluidité, flexibilité, urgence et vitesse - et aux pathologies qui en découlent, le retard, un « laps » de temps qui nous permet de ressaisir notre condition temporelle, devient une véritable stratégie de résistance.
Hélène L'Heuillet est maître de conférences en philosophie à l'Université Paris-Sorbonne et psychanalyste. Elle a notamment publié, chez Albin Michel, Du voisinage. Réflexions sur la coexistence humaine (2016) et Tu haïras ton prochain comme toi-même. Les tentations radicales de la jeunesse (2018).
Qui est Anna Madgigine Jai Kingsley ? Née Anta Madjiguene Ndiaye, cette princesse issue de la famille royale de l'actuel Sénégal fut capturée en 1806, alors qu'elle n'avait que treize ans, pour être vendue à Zephaniah Kingsley, un marchand d'esclaves et riche exploitant originaire de Floride, qui, pris d'affection pour la belle Africaine, fit d'elle sa compagne, la mère de plusieurs de ses enfants, mais aussi son bras droit pour administrer ses terres. Anna connaît alors une incroyable ascension sociale dans une Amérique en construction bouleversée par les guerres - de Sécession, « des Patriotes » - et traversée par des tensions raciales de plus en plus violentes, qui lui permet non seulement de recouvrer sa liberté, mais aussi de devenir elle-même une femme d'affaires influente, gestionnaire de sa propre plantation et une figure centrale de la communauté noire libre. Au décès de son compagnon, elle mène un combat acharné contre la famille de ce dernier et la justice américaine pour protéger son héritage et celui de ses enfants métis. De l'Afrique à la Floride, en passant par Cuba et Haïti, l'extraordinaire périple de cette princesse wolof victime de la traite négrière est à l'origine d'une véritable légende, particulièrement au Sénégal, où son histoire la hisse au rang de véritable héroïne.
Si la haine est une expérience psychique nécessaire - impossible de grandir ou de passer les étapes de la vie sans en faire l'expérience -, l'absence de refoulement de cet élan pulsionnel est dévastatrice pour la vie en société et pour soi-même. Or la haine s'invite de nos jours dans les dialogues, et surgit au moindre désaccord, entre voisins, dans le couple, dans la famille, au travail, et bien sur, de façon véhémente, en politique. Et ce nouveau discours de la haine produit nécessairement de nouvelles formes de violence.
Dans cet essai passionnant, Hélène L'Heuillet envisage les mouvements populiste et jihadiste comme des effets de ce nouveau rapport à la haine. Rien d'étonnant dès lors à constater qu'ils attirent ceux qui sont nés au sein même de ces discours, qui ont été socialisés par eux, bercés par leurs rengaines : les jeunes.
Qu'a-t-on dit, ou plutôt que n'a-t-on pas dit, à la jeunesse pour qu'elle soit séduite par le type de radicalité en jeu dans le populisme et dans le jihadisme ? Comment expliquer qu'elle désire à ce point la destruction ?
Né en 1909 et décédée en 1943 à Londres aux côtés de la France libre, Simone Weil est l'une des figures majeures du XXe siècle, dans sa profondeur et ses déchirements.
Issue d'une famille juive agnostique, elle se rapprocha sensiblement du catholicisme sans jamais aller jusqu'au baptême et sans cesser non plus de se passionner pour les spiritualités orientales.
Passionnée de culture classique, élève brillante à la santé fragile, elle s'engagea dès son plus jeune âge dans la lutte communiste, aux côtés des bolcheviks, des républicains espagnols, puis dans la Résistance.
Ses écrits, aussi bien politiques que philosophiques et religieux continuent d'exercer une influence profonde sur les « chrétiens de gauche » et sur la pensée humaniste mondiale.
Les plus grands spécialistes européens et américains de sa vie et de son oeuvre nous offrent ici une synthèse de cette figure unique, apportant un éclairage nouveau.
Paris, 1917. Un tout jeune garçon se presse pour rejoindre sa maîtresse, de dix ans son aînée. Il veut aller vite, trop vite. Il ne sait pas encore qu'il porte en lui le génie de la littérature et que son parcours de comète se mêlera aux destinées de Coco Chanel, Max Jacob, Picasso, Breton et Aragon, et surtout à celle de Jean Cocteau... Mais il est persuadé qu'il a de grandes choses à accomplir et peu de temps pour y parvenir. Raymond Radiguet, futur auteur du Diable au corps, va tutoyer les étoiles et s'y brûler.Jessica L. Nelson fait revivre une époque culturelle et intellectuelle, celle de l'immédiat après-guerre de 1914-1918, au fil du portrait tout en finesse d'un personnage dont le nom, un siècle après sa mort, résonne encore comme une légende.
Dans le bouddhisme tibtain, la ligne des karmapas est ancienne ; seule la ligne des dala lamas peut lui tre compare en termes d'autorit spirituelle. Aujourd'hui, le jeune XVIIe karmapa est prt assumer un rle de premier plan pour la sauvegarde de la culture tibtaine et la paix dans le monde.La ligne des karmapas, se rattache au grand matre tantrique indien Tilopa par une chane qui comporte des figures de tout premier plan : Naropa, Marpa et Milarpa. Matres des savoirs sotriques et des pratiques miraculeuses, les karmapas sont des figures la fois savantes et merveilleuses. Distingus par leur Coiffe noire qu'on dit tisse par les dakinis (des dits fminines) et qui symbolise l'activit des bouddhas, les karmapas sont considrs comme une manation du bodhisattva de la compassion, Avalokitesvara. Lama Kunsang et Marie Auble retracent pour nous l'histoire de ces matres et nous montrent comment ils ont contribu faonner le bouddhisme tibtain. Cet ouvrage sans quivalent le plus complet paru en Occident sur le sujet , offre une lecture plusieurs niveaux : spirituel, historique, socital... et ce, de faon vivante, maille de nombreuses informations et anecdotes tires de sources tibtaines, chinoises, mongoles, franaises et anglaises.
Au moment où elle va rencontrer Jésus, Marie-Madeleine est dans tout l'éclat de sa jeunesse, dans toute la gloire de sa beauté. Elle vit sans frein, à bride abattue, elle est libre. Elle est hors-la-loi et s'en trouve fort bien. Autour d'elle, toute une société la condamne, et en premier lieu les gardiens de la loi, Scribes et Pharisiens, auxquels elle fait horreur. Elle récuse le jugement des juges.
Libre, est-elle heureuse? Il y a toujours un moment de bonheur, quand on secoue le joug et qu'on le brise. Pour elle, le moment a peut-être duré longtemps. Les peintres, esclaves de leur oeil, l'ont toujours représentée avec une opulente chevelure blonde, un long manteau de pourpre, comme une impératrice. Elle est l'Impératrice des désirs.
Heureuse, Marie-Madeleine l'était sans doute moins qu'elle ne voulait le paraître. Sinon, comment aurait-elle eu le courage, ou même l'idée, d'aller à la rencontre de Jésus, cherchant auprès de lui ce que nul homme ne lui avait jamais donné?
Le père Bruckberger nous raconte de sa manière incomparable l'histoire de Marie-Madeleine dont il nous donne, comme dans Marie, mère de Jésus-Christ, une image originale et neuve: celle de la femme orgueilleuse dont le destin bascule, qui se soumet d'un coup et devient l'une des plus proches de Jésus.
Si Candido Mendes aime passionnément son pays, c'est qu'il lui fait aimer la terre entière. Le Brésil se réveille d'un long sommeil austral et se découvre, dans un même mouvement, à son rythme « historial », puissance continentale et alternative mondiale. Contre l'hégémonie d'un seul monde qui ne nous laisse aucun ailleurs, nous condamnant à l'amnésie et à l'exil, il reste la voie latine.
Grand intellectuel brésilien, Candido Mendes a fondé l'Académie de la latinité à la fin des années 90. Plus qu'un club, mais moins qu'une chapelle, exclusive et intolérante, elle offre aux intellectuels latins un espace de dialogue avec les autres cultures et propose un nouvel humanisme pour des temps de transition.
Le Défi de la différence. Entretiens sur la latinité a reçu le prix du rayonnement de la langue et de la littérature française 2007.
La plupart des traitements du cancer du sein ont pour conséquence une ablation du sein abritant le foyer tumoral, avec ou sans reconstruction immédiate. Cette avancée chirurgicale a pour objectif d'éradiquer la tumeur et son évolution, également de préserver une féminité que le chirurgien va devoir malmener. Avec ou sans reconstruction, c'est l'intégrité d'un corps de femme qui est atteinte. Après la guérison organique, le corps doit être réinvesti comme un corps à la fois désirable et désiré. Face à cet impensable que représente l'amputation, les patientes s'avouent submergées par l'angoisse. Car l'ablation d'un sein ouvre obligatoirement sur un sentiment de défiguration du féminin, quel que soit le mode de reconstruction.
En s'appuyant sur de nombreux témoignages, les auteurs accompagnent les femmes à toutes les étapes, depuis l'annonce diagnostic jusqu'à la mastectomie et au travail de deuil qui lui est assorti. Répondant aux questions, mettant des mots sur ce qu'elles ressentent, mettant à bas les préjugés, elles les aident à se réapproprier leur corps et à pouvoir à nouveau le regarder. Car le regard, qui tient une place essentielle et structurante d'un point de vue narcissique dans la construction de l'individu, est en jeu à chaque étape de la vie.
Découvert par Daniel Roche, historien du XVIIIe siècle et professeur à la Sorbonne, le Journal du compagnon vitrier Ménétra (1738-1812) est un des rares témoignages que nous ayons d'un ouvrier du siècle des Lumières. Le bonhomme, Parisien le Bienvenue selon son nom de compagnonnage, étonne par son franc-parler, sa gouaille, sa joie de vivre, aussi bien que par son sens de l'observation, son souci de tout dire d'un petit peuple auquel il appartient - lien qu'il inscrit très consciemment dans son écriture Ce « Rousseau des ateliers » nous ouvre les portes d'un Paris en pleine expansion, nous raconte une France des campagnes (Bretagne, Guyenne, pays lyonnais, etc.) avec les yeux d'un homme de la grande ville.
Alors que l'on redécouvre aujourd'hui les « écritures ordinaires », que la fécondité des études sur l'autobiographie ne se dément pas, la lecture de ce texte, guidée par les riches analyses de Daniel Roche, outre le plaisir qu'elle procure, révèle un véritable enjeu pour l'histoire culturelle. Au-delà d'une simple description des mentalités, elle fait percevoir comment s'élaborent les normes sociales qui définissent une culture. Selon la formule de Robert Darnton dans sa préface, le texte de Ménétra nous pose la question de « notre compréhension de ce que signifie être homme il y a deux siècles ».
L'Angleterre a longtemps nourri bien des mythes : pays d'élection de la Révolution industrielle, terre de la libre entreprise, elle était le creuset de la modernité, la clef d'un discours historique tendu vers la marche du progrès, du machinisme, de la liberté économique et le modèle cité en référence.
Pour mettre ce discours à l'épreuve des faits, Liliane Hilaire-Pérez analyse les monopoles d'invention, les récompenses et les encouragements accordés aux inventeurs en France et en Angleterre au XVIIIe siècle. Elle s'intéresse à la figure de l'inventeur au siècle des Lumières et propose une relecture de la rencontre des sciences et des techniques, dans le monde des savoirs traditionnels comme dans celui de l'économie. Comment, dans l'univers de la stabilité, de la défense des normes acquises, l'invention technique est-elle fondamentalement possible ? Comment les artisans concilient-ils leur appartenance à un corps de métier et leur soif de distinction ? Pourquoi se construit, en France, un discours revendicatif fondé sur le droit naturel, alors qu'il ne se manifeste pas en Angleterre ?
L'histoire des techniques ne peut se limiter à une succession glorieuse d'inventions et de pionniers ; ce sont aussi les essais répétés, les perfectionnements, les erreurs et les oublis qui donnent leur sens aux inventions. En analysant les stratégies des entrepreneurs et les politiques de l'invention, Liliane Hilaire-Pérez décrit les cheminements à partir desquels s'élabore l'invention alors que s'affirme la sacralisation des inventeurs.
Le mot « content » pourrait paraître étriqué, un peu court, sans ambition : n'est-il pas plutôt modeste, réaliste et adapté à cette époque désillusionnée ? Tandis que le mot « bonheur » induit une nuance d'absolu (peut-on n'être qu'un peu heureux ?), être content, c'est d'abord vivre pleinement et positivement l'instant. On peut esquisser une « technologie du contentement » adaptée aux multiples dilemmes de nos vies actuelles. Entre témoignage vécu et réflexion sur l'existence, Vivre content aide à relativiser nos passages difficiles et à mieux apprécier les chances qui nous sont offertes chaque jour. Un livre que l'on referme en souriant.
Retrouvez le livre de Jean-Louis Servan-Schreiber sur www.psychologies.com
« Il la désira dans l'instant. Parce qu'elle était interdite et qu'il était improbable qu'elle s'intéressât à lui, parce qu'elle était vierge et qu'elle rougirait quand il la mettrait nue. Elle pleurerait peut-être lorsqu'il la toucherait. Ce spectacle serait le plus beau des plaisirs. »
Mademoiselle d'Albrecht a quinze ans. Monsieur de Ramón n'a pas d'âge. Ils se donnent l'un à l'autre avec éblouissement. Mais ils ont rêvé d'une éternité qui n'appartient pas au monde. Désunis, inoubliables, Mademoiselle d'Albrecht et Monsieur de Ramón se poursuivent à jamais : dans les livres, les songes, la solitude, le silence et la mort.
Un magnifique et troublant roman d'amour, servi par des personnages d'une éclatante innocence, une langue superbe, pure et rigoureuse.
Souvent comparée à Ruth Rendell, Laura Wilson (prix Polar du Point 2005) est aujourd'hui une des grandes figures du roman policier psychologique britannique, fascinée par la période du Blitz, qui lui a déjà inspiré un de ses meilleurs suspenses, L'Amant anglais. Histoire de trahison, de chantage et de meurtre, La Guerre de Stratton nous plonge à nouveau dans l'atmosphère oppressante du Londres de la Seconde Guerre mondiale, qu'elle évoque à la perfection.
Le "suicide" par défenestration d'une star déchue du muet ne convainc pas l'inspecteur Ted Stratton. Ignorant le veto de ses supérieurs, il continue de mener son enquête, qui va rapidement croiser celle de l'élégante Diana Calthrop, recrutée par le MI5 pour infiltrer un groupuscule néo-nazi. Mais le supérieur de Diana, le puissant Sir Neville Apse, est-il au-dessus de tout soupçon ? Stratton et la jeune femme comprendront-ils à temps que les intérêts des Services Secrets et de la pègre londonienne peuvent parfois concorder ?
"Un formidable sens de l'atmosphère... un grand livre.", The Observer
"Un thriller intelligent, passionnant, fondé sur des fait réels.", The Economist
Saviez-vous que l'arthrose peut tre lie une trop grande permabilit de la paroi intestinale ?Notre intestin n'est pas un organe anodin. Il est responsable de la plupart de nos soucis de sant. Des tudes rcentes montrent son rle dterminant dans l'apparition de nombre de pathologies a priori trs loignes des problmes intestinaux : migraines, surpoids, stress, dprime, anxit, insomnie, problmes cutans, problmes de la sphre ORL, problmes pulmonaires, infections diverses. Les moyens de soigner l'intestin sont pourtant la porte de tous : changer son alimentation, choisir les cuissons adquates, privilgier les aliments soigneurs, utiliser des micro-nutriments. Autant de principes de base pour prendre soin de notre intestin afin de recouvrer une bonne sant sans recourir aux traitements mdicamenteux.Les plus : 5 questionnaires sant trs complets pour faire votre bilan personnel et reprer des signes avant-coureurs de maladies. Des consultations de rfrence pour chaque trouble suivies de solutions concrtes. Le Dr Louis Berthelot est angiologue de formation, mdecin acupuncteur, spcialis en mdecine traditionnelle chinoise et en micro-nutrition.Le Dr Jacqueline Warnet est hpato-gastroentrologue et spcialise en micro-nutrition.
La science peut-elle percer les mystères de l'amour ? Hormones, phéromones et neurotransmetteurs riment-ils avec sexe, attirance, passion ?Lucy Vincent, docteur en neurosciences, ne plaisante pas avec le sujet. Et le succès de ses essais, dont Comment devient-on amoureux ? et Petits arrangements avec l'amour (Odile Jacob) prouve le vif intérêt que suscitent ses recherches.Pour la première fois, elle met sa pratique et sa connaissance au service de la fiction, dans ce roman aussi précis (et précieux) que décalé, où il est question de couple, de fidélité et de sexualité autour d'une étonnante « Société Internationale pour l'Etude Pluridisciplinaire de l'Amour »... Après Comment devient-on amoureux ?, essai iconoclaste sur le coup de foudre, Lucy Vincent nous entraîne dans ce premier roman aussi drôle que « scientifiquement correct » à la découverte de la mécanique biologique du sentiment amoureux.
Pierre Lunel était son ami et biographe. Pour avoir longuement côtoyé l'abbé Pierre et gardé de lui un souvenir bouleversé, il nous fait partager pour la première fois l'intimité de cet homme passionné, curieux de tout et de tous, et finalement très secret. Avec pudeur et sincérité, ils révèlent, au-delà de l'icône médiatique, un personnage facétieux, insolent, obstiné, un insoumis, indifférent aux critiques, fidèle en amitié jusqu'au paradoxe. Mal vu de l'Église, tenu à distance par le Vatican, celui qui avait l'anticléricalisme du saint nous a pourtant donné foi en l'homme !Un témoignage exceptionnel.
En 1909, la notoriété de Freud est déjà immense. Il ne lui reste qu'à conquérir l'Amérique. Mais à New York l'attend le plus grand défi de sa carrière : déchiffrer l'âme d'un mystérieux tueur en série et réussir là où la police a échoué. Un formidable thriller où folie meurtrière et folles architectures s'entremêlent dans les méandres du cerveau démoniaque d'un assassin mégalomane. « Manhattan Freud est un petit chef-d'oeuvre. Chaque phrase a la saveur délicate d'une tasse de thé, comme chaque crime la morsure acide d'un coup de poignard. Bossi manie la plume comme Jack l'Eventreur le scalpel. Et il soigne son humour comme Brummel son n'ud de cravate. J'adore ! » Jean-Christophe Grangé
« Si jamais la lutte devient grandiose et sanglante, je veux m'y mêler, je veux réunir toutes les femmes, toutes les mères, toutes ces soeurs en douleur et en misère, et leur faire comprendre ce qu'il faut dire, ce qu'il faut faire, ce qu'il faut exiger... pour qu'elles ne soient pas éternellement des machines à plaisir et à reproduction de l'espèce. » Louise Colet Elle est belle, rebelle, brillante. A de multiples amants. Parmi eux : Musset, Flaubert, Vigny. Ses amis s'appellent Hugo, Mme Récamier, Leconte de Lisle. En ce siècle de grands bouleversements, elle ne cesse de défendre la cause des femmes et de la République. Mais surtout, écrit une oeuvre novatrice : poèmes, essais, pièces de théâtre, romans... Couronnée par plusieurs prix de l'académie française, elle se distingue par son originalité et invente un style. Son nom : Louise Colet.
Dans ce roman flamboyant, Jessica L. Nelson fait mieux que de réhabiliter une femme en avance sur son temps : elle nous invite à relire une auteure de premier plan que l'histoire littéraire du XIXe siècle, victime du patriarcat et du parisianisme, a sciemment voulu oublier.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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