Executive Mansion, Washington. le 11 juin 1900.Au Très Révérend John Ireland, Archevêque de Saint-PaulCHER MONSIEUR,J'ai approuvé, il y a quelques jours, une résolution du Congrès, qui exprime comme il convient la profonde sympathie avec laquelle notre peuple envisage la présentation à la France par la jeunesse américaine d'une statue du général La Fayette. Ce fut pour moi un grand plaisir d'apprendre que c'est vous qui avez été chargé de prononcer le discours d'inauguration en cette circonstance du plus haut intérêt.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Un lieu archi-commun de l'histoire littéraire veut que Jean-Paul Sartre soit un auteur pour qui le rapport à l'autre homme de lettres se réalise toujours sur le mode de l'agression. Qui ne connaît les célèbres éreintements réservés à François Mauriac, Maurice Blanchot ou Albert Camus ? On a même voulu faire croire à une rivalité secrète opposant Sartre et Simone de Beauvoir... Pourtant, les oeuvres de Sartre, comme celles de tout autre écrivain, ont la littérature en partage. La nausée, Le mur, Les mouches, Le sursis, Qu'est-ce que la littérature ?, Les séquestrés d'Altona, Les mots, L'idiot de la famille entretiennent des échanges multiples avec des textes phares signés par des auteurs aussi divers que Miguel de Cervantès, Guy de Maupassant, Roger Martin du Gard, Georges Bataille, Ernest Hemingway, Jacques Rancière et bien d'autres encore. C'est en faisant voir cette interdépendance, trop souvent laissée de côté, que les articles réunis dans « Jean-Paul Sartre, la littérature en partage » montrent comment les différentes facettes de l'écriture et de l'imaginaire sartriens sont inextricablement liées à la littérature qui se fait.
It is widely acknowledged that all archaeological research is embedded within cultural, political and economic contexts, and that all archaeological research falls under the heading `heritage'. Most archaeologists now work in museums and other cultural institutions, government agencies, non-government organisations and private sector companies, and this diversity ensures that debates continue to proliferate about what constitutes appropriate professional ethics within these related and relevant contexts.Discussions about the ethics of cultural heritage in the 20th century focused on standards of professionalism, stewardship, responsibilities to stakeholders and on establishing public trust in the authenticity of the outcomes of the heritage process. This volume builds on recent approaches that move away from treating ethics as responsibilities to external domains and to the discipline, and which seek to ensure ethics are integral to all heritage theory, practice and methods. The chapters in this collection chart a departure from the tradition of external heritage ethics towards a broader approach underpinned by the turn to human rights, issues of social justice and the political economy of heritage, conceptualising ethical responsibilities not as pertaining to the past, but to a future-focused domain of social action.