C'est l'histoire de deux juifs dans un avion vide.
C'est aussi celle d'un homme qui quitte la France, à la recherche de sa terre promise et ne la trouve pas.
On y croise un metteur en scène qui n'a plus rien à perdre, une comédienne armée d'un revolver, un polémiste juif d'extrême droite, un vétérinaire, un chien, un Joann Sfar, sans oublier le roi David et la Shulamite. Dans ce récit de pure fiction, chacun cherche sa place, même Dieu.
Lorsqu'on a des mauvaises idées, il faut parfois s'y accrocher obstinément, surtout quand c'est tout ce qu'il nous reste.
« Nous ne sommes pas éloignés de Dieu, il habite loin, c'est tout. »
À partir de ses notes journalières sur l'actualité du début de la guerre en Ukraine, Joann Sfar déroule les fils de la mémoire juive : pogroms et génocide, mythes nationaux et héritages familiaux. Il dresse ainsi un portrait du monde, en regard de l'Histoire et de ses réflexions personnelles. Un seizième carnet très intime, qui se nourrit de ses obsessions, de ses peurs et des fantômes qui l'accompagnent.
« Je ne me doutais pas que l'histoire de mon père me mènerait à faire équipe avec Ionas, un vampire centenaire et amoureux, Rebecka, sa copine psy divorcée d'un fantôme, et une rabbine. Mais quand c'est arrivé, j'ai trouvé ça normal. Presque. Ces pages racontent aussi comment mon père a tenté de ne plus être juif, et comment, avec tout ce que l'on me mettait sur le dos, j'ai eu le sentiment d'être le dernier juif d'Europe. »
Joann Sfar ressuscite le fantastique et l'humour désespérés de Kafka ou de Malamud dans cette fable où les monstres offrent un miroir hyperréaliste à la singerie moderne.
Si les carnets de Joann Sfar sont toujours des fenêtres ouvertes sur notre société, On s'en fout quand on est mort est largement ancré dans le quotidien de l'auteur. Avec la verve et l'humour qui caractérisent son oeuvre, il raconte ses vies multiples: celles de l'artiste, du père, du guitariste amateur, mais aussi celle du professeur aux Beaux-Arts. Dans ce quinzième carnet autobiographique, il nourrit notamment une réflexion sur la transmission et interroge notre rapport à l'art et à la littérature.
C'est parce que Joann Sfar peine à dessiner qu'il reprend l'écriture de ses carnets. Il fait d'ailleurs un pacte avec lui-même: dessiner dès qu'il aura envie de prendre son téléphone. Et ça fonctionne, bien mieux que son régime! Durant l'épidémie de Covid, il se dévoile ainsi dans sa vie personnelle comme professionnelle. Mais loin de n'être qu'un journal de l'intime, son carnet est avant tout une réflexion toujours renouvelée sur la société, la religion, la famille, l'art, la musique... À travers ses pensées couchées sur le papier, ses croquis pris sur le vif, Joann Sfar dit comme personne nos questionnements, nos doutes, nos angoisses... Ses dessins laissent une trace, ils sont le "souvenir qu'en telle année nous vivions telle chose, chacun dans nos vies différentes mais synchrones".
Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. Ce sont des musiciens sans argent embringués dans un feuilleton slave. Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans. Je voulais que Michel Strogoff rencontre un Juif vert de Chagall : la grande aventure rejoint le violon sur le toit. Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs. (Joann Sfar).
Dans un Moyen Âge mâtiné de fantasy, Renart, voyou malicieux et célèbre menteur, poursuit ses aventures.
Alors qu'il ne croit en rien, c'est à lui de sauver le monde ! Acccompagné par Takka, jeune magicien raté, il doit trouver le moyen de réveiller Merlin, pétrifié, avant que la magie ne disparaisse ! Mais en terre de Provence, il n'est pas facile de trouver un
magicien digne de ce nom... Les dons d'un kabbaliste - qui se fait gifler tous les ans par un Chrétien pour acheter la paix - suffiront-t-il à libérer Merlin ?
Joann Sfar rend hommage de manière inédite au récit médiéval devenu mythique.
Dans un Moyen Âge mâtiné de fantasy, Renart, voyou malicieux et célèbre menteur, est embarqué dans de nouvelles aventures.
Accompagné de son fidèle compère, le loup Ysengrin, cet éternel bouc émissaire rencontre Merlin l'Enchanteur... et endosse un costume qui n'est pas le sien : il doit sauver le monde d'un désastre imminent ! Avec pour décor un terroir provençal où règne la magie et où les kabbalystes,
les sorciers et les dieux grecs trouveront bientôt leur place, Joann Sfar rend hommage de manière inédite au récit médiéval devenu mythique.
'Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. (...) Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans (...). Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs.' Joann Sfar
C'est l'histoire d'un professeur de dessin qui s'appelle Joann Sfar. La direction des Beaux-Arts le réveille aux aurores afin de régler le problème du harcèlement sexuel à l'école. Rien que ça ? C'est l'histoire d'une époque qui ne veut plus qu'on la représente. Les modèles se révoltent, vous arrachent les pinceaux des mains et vous disent : je vais le faire moi-même, mon portrait.
Féroce et pertinent : tout l'art de Joann Sfar.
« Papa est né l'année où tonton Adolf est devenu chancelier : 1933. C'est l'année où pour la première fois on a découvert le monstre du Loch Ness. C'est l'année, enfin, où sortait King Kong sur les écrans. Mon père, c'est pas rien. »
Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir et un père comme André Sfar. Ce livre pudique, émouvant et très personnel, est le Kaddish de Joann Sfar pour son père disparu. Entre rire et larmes.
Au début il y a cette fille, Lili rencontrée sur Facebook.
ça commence par « vous connaissez peut-être », on clique sur la photo du profil et un jour on se retrouve chez les flics.
J'ai aussi pris un chien, et j'essaie de lui apprendre à ne pas tuer mes chats.
Tant que je n'aurai pas résolu le problème du chien et le mystère de la fille, je ne tournerai pas rond.
ça va durer six mois.
Ce roman fait suite à Comment tu parles de ton père.
On y trouve quelques portraits de femmes, et un portrait de chien.
C'est une enquête. Tout est vrai sinon ce n'est pas drôle.
Alors que le carnaval se prépare, tout le monde semble se rendre à Nissa. Le géant des Lascaris a besoin d'eau potable pour sa reine, Cassian, l'apprenti sourcier, est décidé à libérer les anciens dieux pour séduire la femme qu'il aime, et Nadège veut tout simplement essayer de profiter de sa jeunesse. Mais l'atmosphère est lourde dans la ville du Pape. Et plus que jamais, la guerre entre les adorateurs du Dieu unique et le peuple de l'Ancien Temps semble inévitable.
Un pays où l'eau voyage à l'envers et les larmes tombent vers le ciel. Un jeune héros au coeur pur, une amoureuse qui se change en renard, un roi qui n'embrasse pas. Des légions de créatures fantastiques et un dieu cyclope dont on conteste le règne. L'art de la sourcellerie - la magie de l'eau -, des combats au serpent-épée, une quête mystérieuse et philosophique...
Par amour, le jeune peintre Chagall a décidé de construire un opéra dans son village. Tout le monde s'y met, les cosaques, Jésus, le violoniste et l'égorgeur... dans une folie exubérante. Mais la violence antisémite balaye la farandole et le folklore.
Vous ne lirez pas ici la vraie vie de Chagall. C'est un fabuleux conte juif, dont le héros se nomme Marc Chagall. Il vit dans un shtetl de la Russie des tsars, à l'aube de la révolution. Il est jeune et très amoureux. Mais il est peintre aussi, et le père de celle qu'il aime veut pour sa fille «un bon juif qui ait un bon métier». Quitter son amour ou bien la peinture ? Chagall part interroger le rabbi de Loubavitch et arpente un grand théâtre de l'absurde parmi les fous, les barbares et les amis.
« Les vampires, ça n'existe pas.
La psychanalyse, ça ne marche pas.
On était vraiment faits pour se rencontrer. »
Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. Ce sont des musiciens sans argent embringués dans un feuilleton slave. Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans. Je voulais que Michel Strogoff rencontre un Juif vert de Chagall : la grande aventure rejoint le violon sur le toit. Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs. (Joann Sfar).
Le nouveau roman de Joann Sfar :
Candide revu par les Marx Brothers, Mel Brooks et Woody Allen réunis.
Au pays de Nissa, les armées du pape, menées par le Balafré, sèment la terreur pour imposer le culte du dieu unique. La reine Mathilde, pour sauver son peuple, doit épouser le Balafré. Mais le guerrier a un rival de poids : l'ogre Grandclapier, éperdument amoureux de la reine depuis l'enfance. Pour les départager, celle-ci leur impose une mission impossible : lui rapporter une licorne, créature disparue depuis longtemps. Commence alors pour le brave ogre une quête trépidante, au cours de laquelle il rencontrera une étrange femme renard, un savant chosologue, un géant paresseux et un sourcier polythéiste en guerre ouverte avec le pape...
Auteur de bandes dessinées, scénariste et réalisateur de cinéma, Joann Sfar montre avec ce roman une nouvelle face de son talent. Pour nous conter l'épopée de Nissa, royaume déchiré entre vieilles croyances et culte du dieu unique, il aborde le genre de l'heroïc fantasy avec une verve et un sens de la démesure tout rabelaisiens.
Un régal de drôlerie, d'invention et de féerie. Jubilatoire !
Aurore détective est de retour ! Avec ses deux fabuleux papas, Douglas Kennedy et Joann Sfar...
Aurore est aux anges : Diane, sa nouvelle professeure, l'emmène à New York ! À peine arrivée en ville, Aurore rencontre Bobby, et ils deviennent immédiatement amis. Grâce à son talent, la jeune fille devine que son nouveau copain cache un sombre secret : maltraité par sa belle-mère, et oublié par son père, il s'est enfui de chez lui ! Alors, quand il se fait enlever sous ses yeux, elle n'hésite pas une seconde : elle revêt sa casquette de détective pour mener l'enquête dans cette grande ville inconnue et terriblement mystérieuse. Mais tout est si différent, ici... Loin des siens, Aurore réussira-t-elle à aider Bobby ? Pour retrouver le garçon, elle va devoir travailler avec la police de New York...
" J'ai demandé à Maman si c'était vrai que les autres avaient des problèmes à cause de moi. Elle m'a répondu : - Ne laisse personne te dire ça, Aurore. Tu es comme ton prénom : un vrai soleil. Aurore. C'est moi ! "Autiste, Aurore ne parle pas. Mais elle écrit sur sa tablette à la vitesse de la lumière. Et elle a un secret. Elle lit dans les yeux des autres : Maman, Pap', sa grande soeur Émilie, mais aussi Lucie, la meilleure amie d'Émilie, harcelée à l'école. Le jour où Lucie disparaît à Monster Land, le parc d'attractions, Aurore s'improvise détective...
" Je ne fais pas les choses comme tout le monde.- Mais c'est normal...- Je ne veux pas être normale. Je veux juste être... Aurore !- Tu seras toujours ma merveilleuse Aurore ! a dit Maman. Tu seras toujours unique. " La vie au collège n'est pas facile pour Aurore, si différente. Alors qu'elle essaie d'y trouver sa place, elle est bientôt chahutée par une certaine Anaïs... Or lire dans les yeux des autres ne l'aide pas toujours. Heureusement, l'inspecteur Jouvet la missionne pour enquêter sur un vol de livres anciens et une mystérieuse disparition. L'aventure prend un tour inattendu quand Aurore rencontre Anaïs sur le lieu du crime...
Dans la lignée de
Wonder et du
Bizarre incident du chien pendant la nuit, les fabuleuses aventures d'une petite fille extraordinaire dans un monde qui pourrait l'être davantage.
«Elle se dit qu'un de ces quatre un intrépide gentleman viendra la sortir de là. Elle en est encore à croire que quelqu'un va venir se charger de son sauvetage. Que sinon elle restera cloîtrée éternellement dans ce salon en ruines (Nathalie ne lésine jamais sur rien). Le gentleman en question sera désinvolte, peut-être américain, follement beau, très légèrement arrogant, et tout à fait spirituel. Il s'appellera Tunepouvaispas. Elle sera son élue, sa princesse, son aimée, sa parfaite, sa Bonnie. Le nom de famille de son héros sera Mefaireplusplaisir.
Ça ne sonne pas très anglo-saxon. Mais c'est un détail. Nathalie se situe encore à l'exact mitan entre Boucle d'or et Anaïs Nin.»
Dans ce conte cruel qui revisite l'amour courtois au temps de l'adolescence, l'imaginaire de Véronique Ovaldé fait lui aussi une merveilleuse rencontre, celle de l'univers de Joann Sfar. Ensemble, ils imaginent et mettent en scène une histoire pleine de panache et de malice qu'habitent de drôles et tendres personnages. Une histoire qui leur ressemble, à tous les deux.