Ce récit est autant un livre de cuisine que la description d'un rite culturel, d'une façon de vivre, un témoignage sur des pratiques paysannes menacées de disparition. Recettes traditionnelles, anecdotes, conseil s et illustrations abondent. L'ouvrage se termine par le rappel de la réglementation en vigueur.
On peut être énarque et faire chaque année la cuisine du cochon. Mais être directeur de banque à Paris et écrire un livre sur le sujet, c'est plus rare, à moins de s'allier pour la vie à une Lotoise et de poursuivre ensemble la tradition familiale.
C'est à ce pari que nous convient Jeanette Requier et Raymond Penaud. En février, ils tuent le cochon. Ils sont tous là : l'éleveur, le tueur, les voisins pour "tenir la patte", les enfants et petits-enfants pour aider aux préparatifs. Quatre jours d'intense préparation qui se terminent par l'étiquetage des bocaux, la salaison des jambons et surtout par le repas où défilent les mets traditionnels : soupe de boudins, pâtés et grayons, daube de coeur et poumons, pieds sauce poulette, filet en rôti...