À la une du numéro d'automne de la revue Ciné-Bulles, retrouvez le deuxième long métrage de Renée Beaulieu à titre de réalisatrice : Les Salopes ou le sucre naturel de la peau. Lisez l'entretien entre la cinéaste et Ambre Sachet, puis le commentaire critique de Catherine Lemieux Lefebvre qui qualifie le film de « [r]éel électrochoc cinématographique [...][qui] ne peut laisser le spectateur indifférent, puisqu'il ose confronter, bousculer et brouiller quelques idées préconçues. » Le numéro comprend aussi un coup de gueule sur les effets pervers du cinéma hollywoodien par H-Paul Chevrier, un retour sur Belle de jour de Luis Buñuel par Jean-Philippe Gravel et un entretien entre Michel Coulombe et Jean-Marc E. Roy, réalisateur du film
Des histoires inventées qui met de l'avant le cinéma d'André Forcier dans une formule entre la fiction et le documentaire. De nombreux commentaires critiques complètent cette édition et portent entre autres sur La Disparition des lucioles de Sébastien Pilote, La Révolution silencieuse de Lars Kraume, Ville Neuve de Félix Dufour-Laperrière et The Death and Life of John F. Donovan de Xavier Dolan.
En couverture de ce numéro, Avant les rues, premier long métrage de Chloé Leriche, qui jette un regard sur la culture méconnue des Atikamekws. Ciné-Bulles propose un entretien en primeur avec la réalisatrice. La sortie de la biographie de Claude Jutra par Yves Lever a créé tout un émoi au Québec. Une entrevue avec l'auteur, la plus exhaustive publiée jusqu'à présent, permet d'en apprendre davantage sur les intentions de Lever ainsi que son immense travail de recherche. Aussi au sommaire de ce numéro, des hommages aux réalisateurs Ettore Scola et Jacques Rivette ainsi qu'à David Bowie, tous trois disparus en janvier dernier, un entretien avec Louis Bélanger pour son nouveau film Les Mauvaises Herbes et la chronique Histoires de cinéma sur le grand classique du comique de Jacques Tati, Playtime.
En couverture du Ciné-Bulles estival, Ma Loute, dernier film de Bruno Lamont, d'un comique assumé, burlesque et tragique, selon l'analyse qu'en fait Jean-Philippe Gravel. Prétexte à l'exploration de couches sociales incompatibles, le film a pour trame une enquête menée par un duo incompétent d'enquêteur façon Laurel et Hardy. Ce numéro est aussi, et surtout, composé d'un grand dossier sur l'éducation cinématographique au Québec, son importance et ses possibles développements. Table ronde, témoignages et réflexions font état d'une foule d'initiatives auprès des jeunes du secondaire et du collégial, dans les classes et les festivals. Il s'en dégage une nécessité d'offrir une éducation au cinéma de qualité, et ce, dès le plus jeune âge. La reconnaissance du cinéma par le Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur comme forme d'art au même titre que les arts plastiques, l'art dramatique, la musique et la danse serait un bon premier pas (dixit ACPQ).
Le numéro printanier de la revue Ciné-Bulles s'ouvre sur un entretien de Marie Claude Mirandette avec François Delisle à propos de son plus récent long métrage, Cash Nexus (en salle le 22 mars). La critique du film qui fait la couverture du numéro est signée par Frédéric Bouchard. Aussi au sommaire de ce numéro : des entretiens avec Philippe Lesage pour Genèse et Robin McKenna pour Gift; des critiques des films Burning de Lee Chang-dong, The Favourite de Yórgos Lánthimos et Amanda de Mikhaël Hers; une analyse de l'oeuvre Un amour impossible sous l'angle Du livre au film; un bilan des documentaires québécois sortis en 2018; et un retour sur 1900 de Bernardo Bertolucci dans la rubrique Histoires de cinéma.
Le Ciné-bulles de l'été 2018 présente en couverture BlacKkKlansman, plus récent film de Spike Lee. Inspiré d'un fait divers, il raconte l'infiltration d'un policier noir dans une cellule locale du Ku Klux Klan, au Colorado, dans les années 1970. Cette improbable prémisse est le prétexte à une oeuvre forte, à mi-chemin entre la satire subversive et le film politique. Suit la rubrique « Du livre au film », consacrée à La Douleur d'Emmanuel Finkiel, adapté d'une nouvelle de Marguerite Duras. Le coeur du numéro estival est toutefois le dossier d'une quarantaine de pages sur les 50 ans de 1968, année de cinéma importante partout dans le monde (Europe, États-Unis, Québec, etc.).
En couverture de son numéro du printemps, la revue Ciné-Bulles présente le film Garçon chiffon de Nicolas Maury. Le cinéaste accorde une longue entrevue et Ambre Sachet signe le commentaire critique de ce premier film délicat. Cette année marquant le 50e anniversaire de l'Association coopérative de productions audio-visuelles (ACPAV), Charles-Henri Ramond offre un portait de cette boîte de production presque aussi vieille que le cinéma québécois. Retrouvez aussi au sommaire un second entretien, celui de Nicolas Gendron, avec le réalisateur Matthew Bissonnette pour son long métrage Death of a Ladies' Man qui marche dans les pas de Leonard Cohen, puis Ambre Sachet aborde le domaine de l'éclairage dans la série sur la présence féminine dans les métiers du cinéma. Marie-Claude Mirandette, elle, signe deux articles, l'un sur une autre sortie française annoncée pour les prochaines semaines, La Daronne de Jean-Paul Salomé pour la rubrique du Livre au film et l'autre pour la section Histoires de cinéma sur Once Upon a Time in America de Sergio Leone.
C'est le film Souterrain de Sophie Dupuis qui se trouve à la une du numéro d'automne de la revue Ciné-Bulles. Lisez un entretien où elle détaille entre autres sa démarche de réalisation, et un commentaire critique du film. Pour cette édition, les membres de la rédaction vous a concocté un dossier spécial consacré à leurs cinéastes préférés. Laissez-les vous raconter comment Charles Chaplin, Louis Malle, Brian De Palma, Hayao Miyazaki, Denys Arcand, Robert Guédiguian, Andrea Arnold, Noah Baumbach et Jayro Bustamante les ont marqués. Également au sommaire, Coal Miner's Daughter de Michael Apted dans la rubrique Histoire de cinémas et le travail des preneuses de son, à découvrir, dans la rubrique Métiers.
Dans ce numéro : pour la sortie du sublime De rouille et d'os, Nicolas Gendron, sur 6 pages, passe en revue la filmographie du remarquable cinéaste qu'est Jacques Audiard. Huit pages sur Catimini dont un long entretien avec sa réalisatrice, Nathalie Saint-Pierre. Un texte détaillé sur le travail des cinéastes d'animation Quay à l'occasion de l'exposition au MoMA : Quay Brothers : On Deciphering the Pharmacist't Prescription for Lip-Reading Puppets. Dix pages - un texte exclusif - sur les guides de scénarisation. Des analyses de la filmo d'Alain Resnais sous l'angle de son approche théâtrale et des oeuvres Le Torrent et The Master. Aussi, des textes sur les films The End of Time, Amour, Life of Pi, A Late Quartet, À perdre la raison, Après la neige, Avant que mon coeur bascule, Dans la maison, Ésimésac, Frankenweenie, Le Horse Palace, Les Manèges humains, Thérèse Desqueyroux.
Dans ce numéro : 8 pages sur Miron : un homme revenu d'en dehors du monde (dont un entretien de 6 pages avec le réalisateur Simon Beaulieu), 6 pages sur le documentaire Le Semeur (sortie 9 mai) de Julie Perron (dont un entretien de 5 pages en primeur), un hommage à Philip Seymour Hoffman, 4 pages sur le cinéma de Philippe Garrel à l'occasion de la sortie de La Jalousie, la filmo de Woody Allen revisitée suite aux accusations chocs, 6 pages sur Les Amours d'une blonde de Milos Forman pour dire l'importance de ce film dans l'histoire du cinéma et la première collaboration de Christian Nadeau à la barre de la chronique Philosophie et cinéma. Aussi, des textes sur Miraculum, Quai d'Orsay, Nymphomaniac, etc.
La revue Ciné-Bulles présente en couverture Une colonie, le premier long-métrage de fiction de Geneviève Dulude-De Celles. Michel Coulombe s'est entretenu avec la jeune cinéaste et Catherine Lemieux Lefebvre offre un commentaire critique de cette « ode à la jeunesse » où l'on suit une jeune fille faisant son entrée au secondaire dans une ville du Centre-du-Québec. Cette édition hivernale propose aussi un entretien à quatre voix entre Marie-Claude Mirandette, le réalisateur Maxime Giroux et les coscénaristes Alexandre Laferrière et Simon Beaulieu autour du film La Grande Noirceur, ainsi qu'une entrevue de Marie-Hélène Mello avec Meryam Joobeur, réalisatrice de Brotherhood. Lisez également un portrait du cinéma d'Alfonso Cuarón, réalisateur de Roma, un essai sur Gaz Bar Blues de Louis Bélanger et de nombreux commentaires critiques de sorties récentes comme Dogman, The House that Jack Built, Le Grand Bain, First Man, À tous ceux qui ne me lisent pas et plusieurs autres.
En couverture du numéro d'été de la revue Ciné-Bulles, retrouvez la relecture en prise de vue réelle du conte Pinocchio par Matteo Garrone. Catherine Lemieux Lefebvre en propose un commentaire critique approfondi. Puis, Marie Claude Mirandette s'est entretenue avec Simon Lavoie, réalisateur de Nulle Trace, un film atypique où se croisent les destins de deux femmes dans un univers post apocalyptique indéterminé. Frédéric Bouchard en signe le commentaire critique. Il s'entretient aussi avec Julien Knafo, réalisateur de Brain Freeze, un film de zombies « coloré d'un virulent commentaire environnemental et d'une grinçante satire corporative », dont il signe également le commentaire. Poursuivant sa série de grands entretiens avec des artisans du cinéma, Michel Coulombe rencontre Claude Beaugrand, concepteur sonore. Jean-Philippe Gravel offre un article hommage au cinéaste Bertrand Tavernier (1941-2021) en s'intéressant tout particulièrement à ses films intimistes. La rubrique Histoire de cinéma, signée elle par Orian Dorais, est consacrée au film Le Septième Sceau d'Ingmar Bergman.
En couverture du numéro d'automne de la revue Ciné-Bulles retrouvez le documentaire Le Silence de Renée Blanchar qui donne la parole à des hommes acadiens abusés par des membres de l'Église catholique, qualifié de bouleversant et nécessaire. Lisez le commentaire critique de Frédéric Bouchard et une entrevue avec la réalisatrice. Lisez aussi un entretien avec Caroline Monnet, réalisatrice de Bootlegger, accompagné d'un commentaire critique du film et un avec Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe, réalisateurs de Dehors Serge dehors, lui aussi accompagné d'un commentaire critique. Archipel, film d'animation de Félix Dufour-Laperrière et Annette de Leos Carax font aussi l'objet de critiques approfondies. Dans la rubrique Métiers de cette édition, il est question d'effets spéciaux, et dans Histoire de cinéma, c'est Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville qui est abordé. Le numéro est complété par plusieurs critiques brèves de sorties récentes et par quelques comptes-rendus d'écrits sur le cinéma.
En couverture de ce premier numéro du 40e volume de la revue Ciné-Bulles, retrouvez L'événement d'Audrey Diwan, film « à la forte signature, abordant frontalement un sujet [l'accès à l'avortement] qui devrait tous nous préoccuper. » Frédéric Bouchard signe le commentaire critique de l'oeuvre, récipiendaire du Lion d'Or à la Mostra de Venise 2021. Le numéro offre aussi des entretiens, accompagnés de commentaires critiques, avec Philippe Grégoire, réalisateur du Bruit des moteurs et Nine Antico, réalisatrice de Playlist. Également au sommaire, de nombreuses critiques de sorties récentes dont Les oiseaux ivres d'Ivan Grbovic, un essai sur le cinéma et le confinement, un texte sur l'adaptation de Dune par Denis Villeneuve et un dossier « Mon meilleur court » réunissant des textes sur les courts-métrages préférés de l'équipe d'auteurs et d'autrices de la revue. Ce numéro est également le premier de Marie Claude Mirandette à titre de rédactrice en chef, Éric Perron lui cédant les rênes pour se consacrer à la direction de la revue.
En couverture de l'édition printanière de Ciné-Bulles, trouvez Les Intranquilles du réalisateur belge Joachim Lafosse. Martin Gignac l'a rencontré et Charles-Henri Ramond signe le commentaire critique. Marie Claude Mirandette, elle, a rencontré Emanuel Licha, réalisateur du documentaire zo reken, dont Nicolas Gendron signe la critique. Puis, Michel Coulombe s'est entretenu avec Joannie Lafrenière, réalisatrice de Gabor, un portrait du photographe d'origine hongroise Gabor Szilasi. Aussi au sommaire, des analyses sur Drive My Car de Ryûsuke Hamaguchi, Mères parallèles de Pedro Almodóvar, la pièce Macbeth au cinéma, Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000 d'Alain Tanner dans la rubrique Histoires de cinéma et plusieurs critiques de films ainsi que des recensions de livres.
En couverture de l'édition estivale de Ciné-Bulles, retrouvez Babysitter, le second film de l'actrice et réalisatrice Monia Chokri. Martin Gignac s'est entretenu avec elle et Frédéric Bouchard signe le commentaire critique de ce fim dont « on ne peut nier l'audace formelle de la réalisatrice, qui magnifie le vernis illusoire de ses personnages pour mieux l'égratigner ». Michel Coulombe s'est lui entretenu pour sa part avec Luc Picard pour le film Confessions qui relate un pan de l'histoire de Gérald Gallant, célèbre tueur à gages lié au crime organisé à la fin des années 1990. Lisez aussi l'entrevue de Marie Claude Mirandette avec Éric Gravel, réalisateur du très estimé À plein temps. Le numéro propose aussi un portrait de la cinématographie de Paul Thomas Anderson, un article sur la plus récente adaptation du roman En attendant Bojangles, un regard sur la trilogie de Stéphane Brizé (La loi du marché, En guerre, Un autre monde), sur l'impitoyable univers de l'entreprise.
En couverture du numéro d'automne de Ciné-Bulles, trouvez Chien blanc, plus récent film d'Anaïs Barbeau-Lavalette. Nicolas Gendron s'est entretenu avec la réalisatrice et Charles-Henri Ramond signe le commentaire critique du film, adapté d'un roman de Romain Gary. Il s'est par ailleurs entretenu avec Charlotte Le Bon autour de Falcon Lake, premier long métrage de la réalisatrice. Frédéric Bouchard en signe la critique. Lisez également l'entretien entre Martin Gignac et Arnaud Desplechin réalisateur de Tromperie, ainsi qu'un grand entretien entre Michel Coulombe et le cinéaste Jacques Godbout. Dans la rubrique Du livre au film, il est question de Passion Simple d'Annie Ernaux porté à l'écran par Danielle Arbid. Dans Histoires de cinéma, c'est Soylent Green de Richard Fleischer qui est à l'honneur et Un été comme ça de Denis Côté dans la rubrique Avant-plan. Le numéro est complété par des critiques de plusieurs films récents dont Je vous salue salope de Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist et Crimes of the future de David Cronenberg.
Il y a rarement eu plus bel automne cinématographique québécois que celui de 2015. C'est le constat de Ciné-Bulles, qui emplit ses pages d'entrevues et de critiques de films réalisés par des talents d'ici. En couverture, le remarquable Garagiste, un projet dans lequel la scénariste du Ring (2007), Renée Beaulieu, s'est totalement investie. Porté par de magnifiques interprétations, cet émouvant récit confirme la belle entrée en scène d'une cinéaste. Dans un entretien avec Charles-Olivier Michaud, nous découvrons le parcours prolifique de ce cinéaste qui livre avec Anna, en salle fin octobre, son film le plus abouti. Ailleurs dans la revue, la chronique Du livre au film se consacre à Paul à Québec, Zoé Protat livre sa critique du nouveau Anne Émond, Les Êtres chers, et Frédéric Bouchard rencontre Philippe Lesage qui fait un premier saut en fiction avec Les Démons.
C'est la splendide Isabelle Huppert, le visage meurtri, mais le regard plein de force, qui orne la couverture de ce Ciné-Bulles d'automne. L'actrice française est l'héroïne farouche de Elle de Paul Verhoeven. La sortie sur nos écrans de ce film-choc est l'occasion pour Zoé Protat de brosser le portrait de son créateur, de ses premiers films hollandais aux grands succès hollywoodiens, jusqu'à ses récentes réussites. La revue propose également des entrevues avec les réalisateurs Vincent Biron, auteur de l'une des farces cinématographiques les plus applaudies de l'année, Prank; Kim Nguyen, qui nous raconte la genèse tout à fait particulière de sa romance nordique Un ours et deux amants; et finalement Steve Patry à propos de Waseskun, portrait d'un centre de détention autochtone hors normes. Le documentaire est d'ailleurs à l'honneur avec les dernières oeuvres de Gianfranco Rosi, Alanis Obomsawin et Saël Lacroix. Un hommage au cinéaste iranien Abbas Kiarostami, récemment décédé, ainsi qu'une réflexion sur l'érotisme au cinéma signée Jean-Philippe Gravel complètent le tout.
Une jeune fille, le visage masqué. Dans sa main, hors cadre, un cocktail Molotov... Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau, ce film qui interroge les lendemains qui déchantent du printemps érable, a non seulement le plus beau titre de cette année cinéma qui débute, mais s'avère en outre monumental, intelligent, nécessaire. En entrevue, ses créateurs Mathieu Denis et Simon Lavoie s'étendent sur leurs sujets préférés : l'art et l'engagement politique. Également au sommaire de ce Ciné-Bulles d'hiver, deux autres entretiens avec des réalisateurs, Karl Lemieux (Maudite poutine) et Philippe Lioret (Le Fils de Jean). La rubrique « Du livre au film » s'enrichit de deux nouvelles adaptations cinématographiques : Mademoiselle de Park Chan-wook et Mal de pierres de Nicole Garcia. Un texte fouillé de Catherine Lemieux Lefevbre nous conte le mythe de Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda. Côté critiques, un retour sur Arrival ainsi qu'un avant-goût de deux films-événements de l'hiver : le québécois Nelly et l'allemand Toni Erdmann.
L'édition hivernale de Ciné-Bulles met de l'avant Luc Bourdon et son oeuvre de montage La Part du diable portant sur le Québec des années 1970 et réalisée à partir d'extraits de 200 films de l'ONF. Michel Coulombe s'est entretenu avec le cinéaste et Nicolas Gendron signe le commentaire critique de cet opus qui sortira en février. Également à l'avant-plan, lisez des critiques de The Square de Ruben Östlund et The Killing of a Sacred Deer de Yorgos Lanthimos. Ciné-Bulles se penche aussi sur l'exposition Il était une fois... le western - Une mythologie entre art et cinéma présentée au Musée des beaux-arts de Montréal, et constate qu'à trop embrasser, mal on étreint. Suivent un entretien avec Catherine Martin, réalisatrice de Certains de mes amis, et un retour sur Pather Panchali de Satyajit Ray. Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve fait également l'objet d'une riche et pertinente analyse par Jean-Philippe Gravel.
En couverture du numéro printanier de la revue Ciné-Bulles, un clocher d'église, quelques maisons, un village québécois pareil à cent autres. Vraiment ? En couverture figure le village de Saint-Ubalde, visage d'un comité de 13 citoyens solidaires et de leur démarche de parrainage d'une famille de réfugiés syriens que les documentaristes Nadine Beaudet et Christian Mathieu Fournier ont suivi et dont ils ont tiré La Maison des Syriens. Nicolas Gendron les a rencontrés pour discuter de ce film-témoin écrit « à l'encre de la fraternité. » Puis, au coeur du numéro, trois films français : L'Apparition par Xavier Giannoli, Jusqu'à la garde de Xavier Legrand avec lequel Ambre Sachet s'est entretenue, puis L'Atelier de Laurent Cantet, mis en perspective avec la filmographie du cinéaste dans un riche portait par Jean-Philippe Gravel. Aussi au sommaire, la première entrevue de la nouvelle rubrique Grand entretien avec le directeur photo Pierre Mignot et un retour sur Ivan le Terrible de Sergueï Eisenstein par Zoé Protat.
Pur hasard ou air du temps, le Ciné-Bulles de printemps arbore des couleurs politiques. Plusieurs films engagés dans l'actualité ou les luttes du passé occupent en effet le haut de l'affiche, avec une place de choix pour le documentaire. En couverture, Un journaliste au front de Santiago Bertolino suit courageusement le journaliste indépendant Jesse Rosenfeld au Moyen-Orient. En entretien, Sylvain L'Espérance brosse avec son Combat au bout de la nuit une mosaïque fleuve des lendemains qui déchantent de Syriza, coalition des partis de gauche en Grèce. Des critiques consacrées à I Am Not Your Negro de Raoul Peck (portrait de l'écrivain et activiste pour les droits civiques James Baldwin) et aux Fleurs bleues d'Andrzej Wajda (ultime charge pour la liberté du réalisateur polonais) complètent cette série de rendez-vous politiques. Plus lyrique mais tout aussi engagé dans la radicalité de son art, Alejandro Jodorowsky, 88 ans, nous offre quant à lui le second chapitre de sa merveilleuse autobiographie filmée : Poésie sans fin.