Luc Leroi est plus vivant que jamais! Double de papier de Jean-C. Denis à bien des égards, il ne peut donc disparaître tout à fait : on l'a retrouvé l'an dernier avec un nouveau récit, Plutôt plus tard, et le premier volume d'une intégrale revisitée. Ce deuxième volume comprend toujours quelques histoires courtes, mais surtout les deux premiers longs récits des (més)aventures de Luc Leroi.
En créant Luc Leroi en 1980, il y a trente-six ans donc, Jean-C. Denis donnait vie, du même coup, à son double de papier, s'affirmant ainsi comme un des précurseurs de la bande dessinée à base autobiographique. Après Plutôt plus tard, 2016 est une nouvelle année « Luc Leroi » : voici le premier volume de la réédition de l'intégrale, qui en comptera trois. Le premier volume comprend les histoires courtes de Luc Leroi déménage un peu, Luc Leroi contre les forces du mal et Luc Leroi remonte la pente.
Après la parution de Zone blanche, voici le grand retour du Grand Prix d'Angoulême en 2012, avec son estimé personnage, Luc Leroi. Jean-C. Denis raconte à travers lui des histoires simples qui reflètent sa vision personnelle de la vie, s'amusant du pessimisme qui l'habite.
Double de papier de son auteur à bien des égards, Luc Leroi revient plus alerte que jamais, dans une rencontre savoureuse avec Paul Gauguin, en 1894. Alinéa, la douce amie de Luc Leroi, a décidé de rentrer à Tahiti. Elle a le mal du pays. Pour combler le vide de sa tristesse, Luc l'emmène au musée d'Orsay voir les toiles tahitiennes de Gauguin, dont il admire l'oeuvre. Alinéa finit par convaincre Luc de l'accompagner à Papeete. Celui-ci est accueilli dans la maison familiale de sa fiancée. Elle habite encore chez ses parents. Il est plus pratique d'avoir un amoureux près de la maison plutôt qu'à l'autre bout du monde...
Luc cependant doit rentrer à Paris. Les parents d'Alinéa lui offrent un ukulélé. Luc Leroi se retrouve donc à Paris, son ukulélé à la main. Dans une rue déserte, il est abordé par un homme étrange, coiffé d'un chapeau melon. Le prenant sans doute pour un autre, l'homme le conduit, pour la soirée du lundi, chez Paul Gauguin...
Des histoires sensibles et oniriques, par un maître de la peinture des sentiments. Un peintre méconnu meurt dans la rue et accède à l'amour et à la célébrité à l'état de fantôme ; un bar de quartier est le théâtre d'étranges rencontres ; un jeune homme doit racheter la femme qu'il aime à la déesse de la mer, tandis qu'ailleurs encore une jeune femme veut retenir son amant grâce à des bonbons piment...Redécouvrez le monde à travers le regard lucide et tendre de Jean-Claude Denis avec ce recueil de trois albums parus à l'aube des années 90 : L'Ombre aux tableaux, Bonbon Piment et Le Pélican. Auteur majeur du Neuvième Art depuis les années 80, il excelle à mettre en scène la vie quotidienne de ses protagonistes sous forme d'instantanés doux-amers, sous le signe de l'amour et des rencontres. Dans ces fables amoureuses et humanistes prenant place dans des lieux variés (Paris, la Thaïlande, la Réunion...), on retrouve le talent de l'auteur de Quelques mois à l'Amélie (prix du dialogue et de l'écriture - Angoulême 2003) et de Tous à Matha. De vraies leçons de vie, choses à quoi la bande dessinée nous a peu habitués.
Un ouvrage pragmatique qui présente les pratiques évaluatives actuelles et innovantes réalisées en formation supérieure professionnalisante.
Co-écrit par une vingtaine d'experts de l'enseignement supérieur professionnalisant, ce livre est conçu comme un guide de référence permettant aux enseignants le développement et la valorisation de leurs pratiques d'évaluation des apprentissages des étudiants.
La variété des expériences pédagogiques actuelles et innovantes présentées ici invite ainsi à la rencontre intellectuelle et à l'enrichissement de sa propre pratique d'enseignement.
De plus, des fiches techniques illustrent les démarches évaluatives et favorisent la mutualisation des ressources entre pairs enseignants.
Les espaces périurbains sont un sujet d'actualité traités ici dans une démarche doublement originale. D'une part, ils sont étudiés dans la très longue durée, des cités grecques aux agglomérations contemporaines. D'autre part, l'ouvrage décloisonne leur analyse dans l'interdisciplinarité, pour penser autrement que sur le mode binaire - par l'opposition d'un centre et de sa périphérie - l'histoire de ces espaces en marge de la ville mais qui n'existent que par elle.
À rebours du travail des apaiseurs d'âmes et des urgentistes de la souffrance individuelle, Claude Allègre et Denis Jeambar nous invitent à reprendre l'initiative, à nous projeter dans l'avenir à partir de l'état réel de la planète en interrogeant les entrailles des systèmes qui la composent. Autrement dit, à considérer la France vue du monde et non l'inverse.
Réfléchir à rebours de ses habitudes a décidément du bon en témoignent cette cartographie inédite des problèmes et des menaces qui agitent la planète, cette évaluation stimulante de nos atouts dans le contexte d'une mondialisation désormais irréversible, ces propositions, nombreuses et riches, que le lecteur glanera au long d'un échange ouvert et libre, nourri de l'esprit d'aventures sans lequel il n'est plus de grande nation.
À quatre-vingt douze ans, Jean-Claude Servan-Schreiber publie ses souvenirs de guerre, relatant ainsi un parcours extraordinaire au service de la France.
Petit-fils de commerçants juifs allemands arrivés en France en 1875 et parfaitement assimilés, il a accompli les meilleures études à Paris et à Oxford. Dès lors, quels pouvaient être son destin et ses choix, en 1940, quand la France se coucha devant l'envahisseur nazi ? Mobilisé dès le 13 septembre 1939, il avait vécu l'humiliation de la défaite. Tandis qu'un certain nombre de ses condisciples, fatalistes, plièrent l'échine, lui n'hésita guère : son chemin était tracé. D'emblée, il choisit de résister et de rallier l'Algérie et la France Libre, via l'Espagne et ses camps où il fut ensuite détenu plusieurs mois. Il débarqua sur les côtes de Provence en août 1944 et fit une guerre exemplaire en tant que lieutenant dans un régiment de chars de la vaillante 1ère division blindée du futur maréchal de Lattre de Tassigny. Et pourtant, cela n'empêcha pas que, malgré son courage, ce catholique par choix, engagé dans une arme, la cavalerie, profondément « vieille France» et antisémite, se vit refuser, un temps, la Légion d'honneur du fait de sa naissance.
En 1610, Étienne Brûlé, alors âgé de 17 ans, se retrouve chez les Hurons. Pour survivre, il n'aura d'autre choix que de devenir un des leurs. Très tôt, il adoptera leur façon de vivre et maîtrisera leur langue, au point de mériter le titre de «fils des Hurons». La métamorphose sera telle que Champlain le reconnaîtra à peine, en 1611, à son retour dans la jeune colonie. Chargé de guider son capitaine en Huronie, Étienne organisera une grande expédition de guerre contre les «Yroquois». Sa mission : rassembler les guerriers du peuple andaste vivant au sud du lac Ontario et rejoindre Champlain, accompagné des Hurons. Ce rendez-vous réservera bien des surprises.
En ce 400e anniversaire de la présence française en Ontario, Jean-Claude Larocque et Denis Sauvé présentent ici le deuxième d'une série de trois récits captivants sur les péripéties et les exploits d'Étienne Brûlé, ce véritable héros canadien-français, surnommé à juste titre le «Champlain de l'Ontario».
Après s'être établi au pays des Hurons et avoir préparé avec eux l'expédition de Champlain contre les Yroquois, Étienne Brûlé poursuit son aventure en faisant de nouvelles explorations. Malheureusement, la présence des missionnaires auprès des Hurons vient brouiller les cartes. Ce troisième tome nous entraîne à travers les conflits que l'aventurier connaîtra non seulement avec les autorités de la Nouvelle-France et les Anglais, mais également avec ses meilleurs amis, les Hurons. Il nous révèle, aussi, la fin tragique que le destin lui a réservée.
Face à la thèse qui rejette la responsabilité de la sélection sociale sur l'école, sur la psychologie, sur les maîtres, et les psychologues (en particulier les conseillers d'orientation), les auteurs proposent une analyse, qui met en évidence la volonté politique qui guide la sélection sociale à l'École. Le pouvoir utilise la psychologie pour imposer sa politique ségrégative. Reprenant à son compte des théories d'autant plus largement répandues qu'elles correspondent à l'expérience courante, il tente d'y appuyer ses réformes. Se voulant constructifs, les auteurs élaborent - dans la perspective d'un changement démocratique - des propositions pour intégrer la psychologie et les psychologues à un dispositif global, visant à une démocratisation réelle du système éducatif. Cet ouvrage est l'oeuvre d'un collectif de psychologues de l'éducation.
Afrique du Sud, Libye, Nouvelle-Zélande : trois pays, à la une des médias, qui illustrent l'actualité des sanctions économiques. Mais que sait-on réellement sur ces « sanctions », sur les motivations de ceux qui les décident, sur les résultats obtenus, sur leurs implications stratégiques. Pour la première fois en France, quatre chercheurs, mettant en commun leurs diverses expériences, tentent de répondre à ces questions. Dans la première partie, ils étudient six « cas » particulièrement typiques : l'URSS et ses satellites, la Pologne, les embargos céréaliers, mais aussi la Rhodésie, Cuba, l'Iran. Dans la deuxième partie, ils font une analyse critique des différents écrits français et étrangers, principalement anglo-saxons. Et ils proposent une typologie opérationnelle des différentes « armes économiques ». La troisième partie est consacrée aux relations Est/Ouest. Les auteurs, après avoir critiqué les pratiques actuelles, proposent des solutions pour intégrer l'« arme économique » dans une stratégie globale.
Nobody really knows who these men are- men in black dropped off by a helicopter on the outskirts of a small Afghan village; wading through swamps in Croatia, intent on killing a war criminal; who ensure the protection of a Canadian General in Rwanda; who subdue hostage takers in Peru; and who prove, on-site, the Serbian disarmament lies told by President Milosevic.
DENIS MORISSET was part of the initial sixteen-member Joint Task Force 2 (JTF 2) unit from 1993-2001. His extensive and rigorous training and hardships will make more than one reader realize that his being alive today is nothing short of a miracle. Seven members of his unit have not lived to tell the tale.
Canada, for good reason, will never render justice to these anonymous combatants whose only medals of bravery are the numerous scars still visible on their bullet-proof vests.
Unlike the British SAS and the United States' Delta Force, this special Canadian intervention unit was, according to David Rudd of the Canadian Institute of Strategic Studies, trained "to infiltrate into dangerous areas behind enemy lines, look for key targets and take them out. They don't go out to arrest people. They don't go out there to hand out food parcels. They go out to kill targets."
Le colloque dont les communications sont ici publiées a eu pour ses participants une tonalité particulière. Et le Président de l'Université de Provence a tenu à être présent à l'ouverture des travaux. Cette rencontre était en effet dédiée à deux des membres fondateurs du C.U.E.R. M.A., Marguerite ROSSI et Paul BANCOURT. Ces collègues vont bientôt cesser d'enseigner. Il ne s'agira de retraite que sur le plan administratif puisqu'ils continueront tous les deux, nous le savons, leurs activités scientifiques, en particulier dans le cadre du C.U.E.R. M.A. Ainsi donc avons-nous travaillé cette année sur le thème de l'étrange et de l'étranger, domaines qu'ont particulièrement explorés nos deux collègues dans leurs travaux antérieurs.
Le Canada a-t-il troqué les Casques bleus, l'aide au développement et le Cirque du Soleil contre les chasseurs à réaction, les coups de force dans l'Arctique et le rôle de mauvais garçon dans les sommets internationaux? Dans ce cinquième numéro, le magazine Nouveau Projet se penche sur la question du déclin du soft power canadien, avec un dossier de quatre textes qui l'explorent chacun à leur façon, dont l'un, très personnel, écrit par David Suzuki, le grand environnementaliste canadien anglais.
Le Québec est une des sociétés les plus sécularisées dans le monde. Malgré le peu d'espace que la religion y occupe aujourd'hui dans la sphère publique, on constate néanmoins un regain de l'athéisme militant, notamment dans le cadre du débat sur la laïcité de l'État, jetant le discrédit sur le phénomène religieux. Ce dossier tente d'explorer les visages d'un athéisme ouvert à un dialogue essentiel entre athées et croyants, au-delà de l'affrontement stérile. Salutaire aux uns comme aux autres, ce dialogue permettra d'approfondir non seulement le sens de l'existence, mais aussi celui de la laïcité et de la démocratie, dans une époque où l'argent s'érige à bien des égards comme un nouveau Dieu et son culte comme une nouvelle religion. À lire aussi dans ce numéro: un débat sur le retour du Canada au sein des missions de paix de l'ONU; un texte sur la guerre oubliée au Yémen; et une analyse sur le revenu minimum garanti, mesure qui pourrait bientôt être adoptée au Québec.
Pour sa quatrième parution, Entrevous propose un « marché des mots », des lectures publiques et des échanges autour du processus créatif ayant eu lieu à Laval et à la Bibliothèque de Beloeil dans le cadre du Mois de la poésie. « Interprétation versus intention » réunit 5 interprétations d'un même poème suivi par un mot de son auteur qui en révèle les clés. Puis, « Mot sur image » présente les mots de Patrick Coppens et les images de Claude Haeffely, décédé en mai. On plonge ensuite « dans la tête de » Claudie Bellemare et Olivia Tapiero, deux poétesses de la relève et on prend « rendez-vous avec » 10 poètes de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lors du banquet du Rendez-vous de la Francophonie lavallois 2017. Enfin, « la littérature est partout », à l'Orchestre symphonique de Laval, au Théâtre d'art lyrique de Laval, à l'Opéra de Montréal et même à la Maison de la culture Ahuntsic.
Au XIIe siècle, avec son Roman de Brut, Robert Wace invente à la fois la littérature française, l'histoire et le monde arthurien. Entre Angleterre et Normandie, il tisse l'unité du royaume d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine. Entre mémoire et histoire, il rattache son roi à l'univers d'Arthur, à la conquête de l'«Île de Bretagne» par César et sa défense par Cassivellaunos. Poète, il sait donner à la légende l'épaisseur du mythe, faire intervenir Merlin et les chevaliers de la Table Ronde, offrir du songe en même temps que de l'histoire. Les communications ici rassemblées croisent leurs approches pour offrir une vision féconde et stimulante de cette oeuvre fondatrice.
Autour de quel projet mobiliser tous ceux qui refusent de s'incliner devant la prétendue nécessité de ce qui nous arrive, c'est-à-dire la déchirure de notre société, le chômage promis à nos enfants, le développement de l'injustice, et donc l'étouffement de l'espoir?
Comment dépasser l'horizon de l'" intellectuel " qui critique sans s'engager, analyse sans proposer, qui juge et édicte sans se donner les moyens de mettre en oeuvre? Proposer et inventer un avenir, sans sectarisme, en transcendant les clivages traditionnels, les conservatismes de tout bord, c'est d'abord cela, la politique aujourd'hui.
Claude Allègre, scientifique de niveau mondial, prix Crafoord 1986, ancien conseiller spécial de Lionel Jospin, et Denis Jeambar, écrivain, chroniqueur, directeur de la rédaction de L'Express, s'y sont exercés à travers ces entretiens libres et approfondis.
Des idées? Ils en proposent. L'espoir? Il est au coeur de cet échange constamment inspiré par la notion de volonté citoyenne.
Face à la thèse qui rejette la responsabilité de la sélection sociale sur l'école, sur la psychologie, sur les maîtres, et les psychologues (en particulier les conseillers d'orientation), les auteurs proposent une analyse, qui met en évidence la volonté politique qui guide la sélection sociale à l'École. Le pouvoir utilise la psychologie pour imposer sa politique ségrégative. Reprenant à son compte des théories d'autant plus largement répandues qu'elles correspondent à l'expérience courante, il tente d'y appuyer ses réformes. Se voulant constructifs, les auteurs élaborent - dans la perspective d'un changement démocratique - des propositions pour intégrer la psychologie et les psychologues à un dispositif global, visant à une démocratisation réelle du système éducatif. Cet ouvrage est l'oeuvre d'un collectif de psychologues de l'éducation.