Après Histoires de dires, Jean Sanitas publie Je devais le dire. Il dit toujours ce qu'il a envie de dire, à la manière de Prévert, Devos ou Apollinaire, "EN VERS ET CONTRE TOUT". Toujours teintés d'humour, les poèmes de Sanitas expriment son combat contre l'injustice, pour la vérité, lutte d'aujourd'hui pour un lendemain meilleur à ceux pour lesquels l'aujourd'hui est mauvais.
Encouragé par le succès de Histoires de dire et de Je devais le dire, Jean Sanitas "remet ça" dans le domaine de la poèsie, avec Ma contrefaçon de le dire, ouvrage, encore une fois, entièrement illustré par ses soins. Pour le dire avec humour, tendresse, amour mais aussi colère et admiration parfois selon le sujet abordé : les choses de tous les jours, les épreuves et les luttes de chacun, l'Histoire enfin, ponctuée de clins d'oeil.
Un Jean Sanitas égal à lui-même somme toute, compréhensif, solidaire et engagé.
Avec ce recueil de poème, l'auteur, qui s'est toujours jeté dans la bataille quand il croyait reconnaître l'injustice, ne fait rien d'autre que de continuer sa résistance. Et pas seulement contre l'injustice, mais, aussi, contre les conventions " puisque on y constate, écrit Chraz, son obsession de ne pas aligner les mots comme tout le monde et de ne pas laisser le sujet , les verbes et les compléments construire les phrases à sa place ". De la belle ouvrage que ces poèmes dédiés à l'amitié et à l'amour.
Jean Sanitas est à la fois historien et aventurier, un historien qui nous raconte l'Histoire du monde depuis la seconde guerre mondiale, et un aventurier, qui relate ce qu'il a vécu dans l'exercice de son métier de journaliste. Devenu grand reporter après avoir été chroniqueur politique, juridique et médical, il a parcouru les cinq continents. Il partage ici ses coups de gueule, ses indignations et ses révoltes, ainsi que quelques moments émouvants qui l'ont réconcilié avec l'humanité.
Février 1943 à Clermont-Ferrand. Échappé du camp de concentration de Treblinka, un capitaine soviétique se retrouve au plein coeur de l'hiver, seul, dans une ville inconnue, au milieu d'une population dont il ne parle pas la langue. Sa seule fortune : un luger et neuf balles. Comment déjouera-t-il, avec l'aide de la Résistance Française, la chasse à l'homme impitoyable qu'organise contre lui le Baron de fer, chef de la Gestapo, le colonel Hans Von Schultz ?
Avec ce roman, l'auteur fait oeuvre d'historien en traitant un aspect de ce que fût la guerre froide que se livrèrent les pays d'Europe, dits de l'Est, et les pays qualifiés de l'Ouest, au lendemain de la guerre 1939-1945, les premiers sous le leadership de l'Union soviétique, les seconds sous celui des Etats-Unis d'Amérique. Il fait également oeuvre de journaliste, en situant l'action dans divers pays, comme le Brésil et la Belgique. Par sa construction enfin, ce roman rappelle à la fois le genre policier et d'espionnage, un mélange détonnant mêlant suspens, émotion et humour.
Cet ouvrage s'intéresse à la déportation des résistants tombés entre les mains de la police de l'occupant ou de la police de la collaboration, la déportation des tziganes, la déportation des juifs. Avec les témoignages d'hommes et de femmes aussi différents que le peintre communiste Boris TASLITZKY, le syndicaliste Georges SEGUY, le général catholique André ROGERIE, l'intellectuelle Marie-Jo CHOMBART DE LAUWE, la décoratrice Francine CHRISTOPHE, le ministre gaulliste Pierre SUDREAU et quelques autres, venus, eux aussi, d'horizons divers.