Après Histoires de dires, Jean Sanitas publie Je devais le dire. Il dit toujours ce qu'il a envie de dire, à la manière de Prévert, Devos ou Apollinaire, "EN VERS ET CONTRE TOUT". Toujours teintés d'humour, les poèmes de Sanitas expriment son combat contre l'injustice, pour la vérité, lutte d'aujourd'hui pour un lendemain meilleur à ceux pour lesquels l'aujourd'hui est mauvais.
" Terroristes " disaient les Allemands en parlant de ceux de nos compatriotes qui, au sein de nombreuses organisations clandestines, luttaient sous des formes diverses contre l'occupation de la France par les armées du IIIème Reich, entre 1940 et 1945. Les Français, eux, les appelaient des résistants. Ils étaient l'un et l'autre. Terroristes puisqu'ils commettaient des actes de violence à l'encontre des occupants. Résistants puisqu'ils s'opposaient à leur présence sur le sol national. Ce sont les exploits et les sacrifices de quelques-uns d'entre eux et d'entre elles, que raconte ce livre.
Encouragé par le succès de Histoires de dire et de Je devais le dire, Jean Sanitas "remet ça" dans le domaine de la poèsie, avec Ma contrefaçon de le dire, ouvrage, encore une fois, entièrement illustré par ses soins. Pour le dire avec humour, tendresse, amour mais aussi colère et admiration parfois selon le sujet abordé : les choses de tous les jours, les épreuves et les luttes de chacun, l'Histoire enfin, ponctuée de clins d'oeil.
Un Jean Sanitas égal à lui-même somme toute, compréhensif, solidaire et engagé.
Avec ce recueil de poème, l'auteur, qui s'est toujours jeté dans la bataille quand il croyait reconnaître l'injustice, ne fait rien d'autre que de continuer sa résistance. Et pas seulement contre l'injustice, mais, aussi, contre les conventions " puisque on y constate, écrit Chraz, son obsession de ne pas aligner les mots comme tout le monde et de ne pas laisser le sujet , les verbes et les compléments construire les phrases à sa place ". De la belle ouvrage que ces poèmes dédiés à l'amitié et à l'amour.
Jean Sanitas est à la fois historien et aventurier, un historien qui nous raconte l'Histoire du monde depuis la seconde guerre mondiale, et un aventurier, qui relate ce qu'il a vécu dans l'exercice de son métier de journaliste. Devenu grand reporter après avoir été chroniqueur politique, juridique et médical, il a parcouru les cinq continents. Il partage ici ses coups de gueule, ses indignations et ses révoltes, ainsi que quelques moments émouvants qui l'ont réconcilié avec l'humanité.
Février 1943 à Clermont-Ferrand. Échappé du camp de concentration de Treblinka, un capitaine soviétique se retrouve au plein coeur de l'hiver, seul, dans une ville inconnue, au milieu d'une population dont il ne parle pas la langue. Sa seule fortune : un luger et neuf balles. Comment déjouera-t-il, avec l'aide de la Résistance Française, la chasse à l'homme impitoyable qu'organise contre lui le Baron de fer, chef de la Gestapo, le colonel Hans Von Schultz ?
Ce roman, écrit à partir de faits véridiques, et mettant en scène des hommes et des femmes dont la plupart sont encore vivants, est un témoignage situé en Auvergne, sur la vie des Français pendant l'occupation allemande de 1939-1944, sur la Résistance et ceux qui l'ont faite, sur leurs motivations, leur courage et leurs faiblesses. C'est aussi un document sur la Gestapo et ses méthodes. Jean SANITAS sait de quoi il parle : son arrestation - il avait seize ans - ses interrogatoires, sa peur et son courage, son mépris pour les tortionnaires forment la trame de ce document terriblement authentique.
Ce recueil de nouvelles est celui de l'aventure, de la tendresse, de l'émotion et de l'humour, penché sur le passé, ancré dans le présent, tourné vers le futur. Autrement dit, il s'agit là d'un passionnant mélange des genres qui permet à l'auteur de faire montre de son imagination et de son talent de conteur, sachant jouer avec l'espace, les hommes et les situations. Se rappelant aussi qu'il est auvergnat et que l'Auvergne vaut bien... Quelques messes.
Ce livre est le roman vrai d'une décennie qui, de février 1934 à août 1944, confronta les français au fascisme. De la manifestation antifasciste qui vit les gardes mobiles à cheval charger la foule sabre au clair place de Jaude, à Clermont -Ferrand, à la libération de la capitale auvergnate, jour où il faillit trouver la mort des mains d'un informateur de la Gestapo, Jean Sanitas se raconte, raconte sa famille, ses copains de la communale et du collège, comment il envisagea de devenir prêtre mécanicien, la drôle de guerre, la guerre tout court, l'occupation et la vie sous l'occupation, la Résistance, son arrestation, celle de son père et de son frère, la prison, la torture, son évasion des geôles allemandes.
Il y a deux livres dans ce livre: un, écrit au passé, raconte l'histoire des résistants des Combrailles au temps de l'occupation de la France par les armées nazies; l'autre, au présent, celle d'un Mémorial édifié pour en perpétuer le souvenir. L'un et l'autre s'entrecroisent, mêlant passé et présent, en un récit à la fois reportage et roman plein d'émotion et d'humour dans lequel se retrouvent, en osmose, le journaliste et l'écrivain que l'on connaît.
Livre C-D avec la chanson " Te souviens-tu, Marianne ?"
Il était une fois, dans l'ancienne Germanie, un garçon du nom de Hotton. Dans ce monde de guerriers, Hotton était un paisible berger dont tout le monde se moquait. Un jour vint le Kalamiteumifreu, un monstre horrible qui pouvait se transformer à volonté. Les guerriers les plus valeureux furent tués en l'affrontant. Hotton pris son bâton de berger et sous les rires du village partit combattre le monstre. Le paisible Hotton réussira-il ?
Avec ce roman, l'auteur fait oeuvre d'historien en traitant un aspect de ce que fût la guerre froide que se livrèrent les pays d'Europe, dits de l'Est, et les pays qualifiés de l'Ouest, au lendemain de la guerre 1939-1945, les premiers sous le leadership de l'Union soviétique, les seconds sous celui des Etats-Unis d'Amérique. Il fait également oeuvre de journaliste, en situant l'action dans divers pays, comme le Brésil et la Belgique. Par sa construction enfin, ce roman rappelle à la fois le genre policier et d'espionnage, un mélange détonnant mêlant suspens, émotion et humour.
Cet ouvrage s'intéresse à la déportation des résistants tombés entre les mains de la police de l'occupant ou de la police de la collaboration, la déportation des tziganes, la déportation des juifs. Avec les témoignages d'hommes et de femmes aussi différents que le peintre communiste Boris TASLITZKY, le syndicaliste Georges SEGUY, le général catholique André ROGERIE, l'intellectuelle Marie-Jo CHOMBART DE LAUWE, la décoratrice Francine CHRISTOPHE, le ministre gaulliste Pierre SUDREAU et quelques autres, venus, eux aussi, d'horizons divers.
Pouvez-vous indiquer sur une mappemonde où se trouve le Birobidjan ? À cette question, bien peu seraient capables de répondre. Le Birobidjan, tel qu'il existe aujourd'hui, est né à la fin des années vingt, quand le gouvernement soviétique a décidé de donner un territoire aux Juifs de l'U.R.S.S. C'est ainsi que fut créée, en 1928, une région autonome juive située à l'extrémité orientale de la Sibérie. Ce territoire, première terre promise aux Juifs 2000 ans après la Bible, vingt ans avant la création de l'État d'Israël, existe toujours. Un peu plus grand que la Hollande, il compte 200 000 habitants dont 14 000 sont juifs. Quelque 2 % d'entre eux pratiquent le judaïsme et ses rites, ou seulement certains d'entre eux. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le Birobidjan est bel et bien un authentique territoire juif. Le yiddish en est la langue, elle y est enseignée dans les écoles et de nombreux non-juifs la parlent. Toutes les inscriptions publiques sont bilingues, écrites en yiddish et en russe. Le tiers des députés au Soviet du Territoire (Parlement) sont juifs ; son président l'est aussi et il siège, en compagnie de sept autres Juifs, au Soviet Suprême de l'Union soviétique. Le Birobidjan a sa radio et son journal, émettant et paraissant en yiddish. Ce sont là quelques-unes des découvertes faites par Patrick Braun et Jean Sanitas au Birobidjan où, pour la première fois au monde, une équipe de journalistes français a été autorisée à enquêter (la Région était jusqu'alors considérée par les Soviétiques comme zone stratégique). Ce livre est donc une grande première mondiale.