Premier épisode d'un nouveau cycle qui se situe chronologiquement après le cycle ottoman et avant le cycle africain, Le Pavillon des Plaisirs se déroule aux Indes à l'époque de la domination britannique. Jade, accompagnée de Lady et de Lord Nelson, arrive au palais d'Eschnapur mandée par la Rani, mère du maharadjah. Celle-ci souhaite que la Djinn initie à l'amour sa future bru, la fille du rebelle Radjah Sing. Ceci dans l'espoir secret que sa bru, forte de son pouvoir, influence la politique de son fils, favorable aux Anglais. Mais une étrange malédiction plane sur le palais. Malédiction qui prend la forme d'une enfant qui ne se montrera... qu'à Jade.
A quoi sert un harem ? Au plaisir d'un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but.
Car il est dit : " Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. "
Y compris ceux de la guerre.
Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance.
Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d'Istambul de mener à bien l'assaut d'un diplomate anglais à travers son talon d'Achille. Sa femme...
Car Jade n'a peur de rien et semble cacher un coeur de pierre sous sa douce poitrine. L'homme de confiance du sultan ne l'a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ?
Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie.
50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D'autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l'odeur de ce tas d'or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux...
Dufaux (scénariste des très envoûtants Rapaces) mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Anna Mirallès donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.
Déterminée à élucider les mystères de la vie sulfureuse de sa grand-mère, Kim Nelson poursuit ses investigations à Istanbul. Mais, elle en est devenue la clé âprement convoitée d'un trésor et sa volonté de savoir l'entraîne dans des situations de plus en plus dangereusement troubles...
Ruiné et prêt à tout pour se reconstituer une fortune, l'aventurier Amin Dorman est persuadé que les recherches menées par la jeune et belle aristocrate anglaise le conduiront au trésor que le sultan Murati destinait aux Allemands à la veille de la première guerre mondiale.
Selon lui, le secret en était détenu par Jade, l'intrigante favorite du despote.A ses subtiles manoeuvres érotiques succombèrent le grand-père de la jeune femme et son épouse. Kim n'a, elle, de cesse de comprendre ce qui retint irrésistiblement Lady Nelson au harem du sultan.
Le nom d'Ebu Sarki mentionné dans le journal intime de Jade, son aïeule, constitue peut-être un élément de réponse. Grâce à Malek, l'énigmatique jeune Turc dont elle s'est éprise, elle a retrouvé la trace de ce farouche chef de tribu. Retranché avec ses guerriers dans une forteresse perdue en plein désert, cet ancien conseiller du sultan s'y serait créé un harem comme au temps de la splendeur ottomane.
Mais, ayant pris le risque de s'y faire admettre, Kim doit accomplir un parcours initiatique et se retrouve livrée aux désirs brutaux de soudards frustrés...
Kim y découvrira-t-elle les vérités qu'elle recherche ou s'y libérera-t-elle des pulsions secrètes enfouies au plus profond d'elle ? Un fascinant jeu de miroirs qui se renvoient les fantasmes du passé et du présent. Un récit torride et envoûtant qui conjugue violence et raffinement.
Comme Jade, qui fut la sulfureuse favorite du sultan d'Istanbul avant de devenir son aïeule, Kim Nelson détient maintenant le pouvoir magique qui lui livrera le secret d'un fabuleux trésor disparu comme par enchantement. Ce sésame ouvre, aux confins d'un désert, une bien étrange salle des coffres...
Accompagnée de Malek, le jeune Turc dont elle s'est éprise et qui l'a protégée tout au long de son initiation aux sortilèges de l'Orient, la jeune Anglaise Kim Nelson s'est engagée dans le désert afin d'y retrouver le fabuleux trésor mystérieusement disparu que le sultan d'Istanbul voulait offrir aux Allemands pour financer leur armement à la veille de la Première Guerre mondiale. L'accompagne également l'aventurier Amin Doman. Selon lui, la clé du secret de la cachette se trouvait dans le journal intime que la jeune femme a hérité de Jade, la favorite du sultan devenue sa grand-mère. Kim n'a de cesse de connaître toute la vérité sur celle qui fit succomber son grand-père par de subtiles manoeuvres érotiques.
Grâce à la puissance de l'hypnose, elle a pu revivre le destin brûlant de Jade. Elle a pu remonter dans son intrigant passé, jusqu'à l'intérieur du troublant harem où sa beauté fatale envoûtait et où elle régna avant de s'enfuir avec Lord Nelson. Elle a pu surtout, au terme d'un torride parcours initiatique qui a libéré des pulsions enfouies au plus profond d'elle, découvrir des vérités dont celle sur le fameux trésor. Ce trésor, seule Jade a pu l'approcher.
Tous ceux qui ont tenté de se l'approprier n'en sont pas revenus. Investie des pouvoirs magiques de Jade, Kim détient à son tour la formule qui y donne accès. Soudain se lève une violente tempête qui dresse devant elle et ses compagnons comme un mur de sable. Une première faille leur permet de le traverser. Puis, une seconde porte leur ouvre une caverne au creux de laquelle siège un curieux banquier, gardien d'une série de coffres dont les numéros semblent être ceux d'une loterie dangereuse...
Dans la Turquie d'aujourd'hui, Kim Nelson poursuit la quête de Jade, sa fascinante aïeule. En 1912, celle-ci fut la favorite du Sultan avant de s'enfuir du harem dans les bras d'un diplomate Anglais, un certain... Lord Nelson. Elle cherche aussi à retrouver le trésor du Sultan, disparu comme par enchantement. Jade l'a-t-elle dérobé ? La réponse se trouve-t-elle dans son journal intime, désormais en possession de Kim ? Pour le découvrir, elle va revivre en songe le destin brûlant de Jade grâce à la puissance de l'hypnose... Les charmes et les mystères de l'Orient, la troublante fascination des corps, les ressorts complexes et captivants de l'intrigue ...
Tout concourt à faire de Djinn une série envoûtante. Elle agit sur l'esprit du lecteur à la manière du regard fixe du serpent se dressant dans son panier sous le charme d'un air de flûte. Le scénario de Dufaux, avec ses incessants va-et-vient entre passé et présent, dissipe les contours de la réalité et fait basculer en permanence le récit dans le rêve. Et les courbes du dessin délié d'Ana Mirallès, comme en écho aux volutes de fumée échappées des narguilés, baigne Djinn dans un climat de sensualité et de raffinement...
Rapaces, Murena, Giacomo C., Fox, Jessica Blandy, La Complainte des landes perdues... Depuis ses premiers pas dans la bande dessinée, en 1983, Jean Dufaux s'est imposé comme l'un des plus prolifiques et talentueux scénaristes du neuvième art. Du thriller au western, du récit fantastique à la fresque historique, il s'est essayé à tous les genres à travers l'écriture de quelque trente séries. Formé à l'Institut des Arts de diffusion, à Bruxelles, il puise son inspiration dans le cinéma et la psychanalyse de l'art.
Séduit par le dessin d'Ana Mirallès sur la série Eva Medusa, il lui écrit le scénario de Djinn dont le premier volume, La Favorite, paraît en 2001. Née à Madrid en 1959, cette dessinatrice au trait sensuel a débuté dans la bande dessinée en 1982 dans Rambla, une revue espagnole. Depuis, elle poursuit en parallèle une carrière de dessinatrice de bd et une importante oeuvre d'illustratrice.
Enfin la suite de la série Djinn ! Trois quêtes simultanées mênent Kim, Jade et Charles Augery au coeur de l'Afrique... À la poursuite de la perle noire ! Cette perle qui donne le pouvoir et l'argent. Cette perle qui transforme les individus : Jade, Djinn devenue la déesse Anatku ; lady Nelson, bête sacrificielle ; lord Nelson, Pipitku ; Kim, aventurière dans la jungle africaine... Cette perle donne la fièvre à tous les personnages, une fièvre qui réveille la passion des corps et les pulsions meurtrières... La fièvre de l'Afrique !
Pour la première fois depuis le début de la série, les deux djinns sont réunies dans un même album. Kim Nelson retrouve la perle de la déesse Anaktu et Jade accomplit son destin en s'unissant au roi Gorille, devenant pour toujours la reine de l'Afrique. Ce tome 9 clôt le cycle africain. Voyages, romances mais aussi ethnologie et... magie sont les ingrédients qui composent les aventures avec un grand A de la série. Les dessins d'Ana Mirallès, d'une rare sensualité, sont toujours aussi envoûtants. Cet album exceptionnel sera édité sous 3 couvertures différentes.
Lord Nelson, son épouse et Jade (l'ex-favorite du sultan d'Istanbul dont le couple se partage les faveurs) ont entrepris d'explorer l'Afrique. Sur un fleuve, leur bateau est sauvagement attaqué par des indigènes. Fascinés par la perle noire qu'elle porte à l'oreille comme leur déesse, les assaillants emmènent Jade...
Le début d'un second cycle d'aventures ensorcelantes autour du monde pour la sulfureuse Jade devenue la maîtresse de Lord et Lady Nelson.
Petite fille de l'ex-favorite du sultan d'Istanbul, Kim Nelson s'aventure en Afrique à la recherche de la perle noire qui lui ouvrira le secret du trésor enfoui par son aïeule. Cette perle pend à l'oreille droite d'une idole maléfique plantée au coeur d'une région inhospitalière et seule la descendante de la déesse représentée peut se risquer à l'enlever
sans craindre la mort...
Deuxième partie du second cycle prévu en quatre tomes.
La femme vue par Ana Miralles a quelque chose de divin -, ce septième tome ose une violence peu commune au coeur d'une Afrique en proie à la révolte... Jean Dufaux dévoile le tragique destin de Lord Nelson et de son épouse, tout en insufflant à Jade un machiavélisme qui surprendra bien des lecteurs. Quant au somptueux dessin d'Ana Miralles, il nous dévoile une Afrique d'une rare férocité.
Dans ce douzième tome de Djinn, Dufaux et Mirallès nous plongent dans une terrible guerre d'influence. Tout est bon pour pousser le Maharadjah à soutenir les Anglais : utiliser Miranda et ses charmes, et même tirer sur Lord Nelson. Mais la révolte gronde contre la colonisation, à l'intérieur du Palais comme à l'extérieur. Ana Miralles prouve ainsi que son talent est tout aussi impressionnant dans les espaces clos à l'ambiance feutrée, propices à la sensualité, que dans les vastes champs de bataille où se déroulent de spectaculaires combats.
Jean Dufaux et Ana Miralles se retrouvent pour le tome 11 de Djinn, le deuxième du cycle India. Jade apprend à Tamila comment utiliser son corps pour envoûter un homme... Mais l'homme en question est le Maharadjah et Tamila est la fille de Radjah Sing, un révolutionnaire qui ne recule devant rien pour chasser les Anglais hors de l'Inde. Quand la « petite histoire » rencontre la grande, le jeu devient dangereux et Jade est menacée...
Premier épisode d'un nouveau cycle qui se situe chronologiquement après le cycle ottoman et avant le cycle africain, Le Pavillon des Plaisirs se déroule aux Indes à l'époque de la domination britannique. Jade, accompagnée de Lady et de Lord Nelson, arrive au palais d'Eschnapur mandée par la Rani, mère du maharadjah. Celle-ci souhaite que la Djinn initie à l'amour sa future bru, la fille du rebelle Radjah Sing. Ceci dans l'espoir secret que sa bru, forte de son pouvoir, influence la politique de son fils, favorable aux Anglais. Mais une étrange malédiction plane sur le palais. Malédiction qui prend la forme d'une enfant qui ne se montrera... qu'à Jade.
Le cycle Africa terminé, la perle noire retrouvée et les secrets des Nelson révélés, Jean Dufaux et Ana Mirallès peuvent lever le voile sur ce qui était caché. Au fil des pages de ce beau livre, la dessinatrice de Djinn dévoile ses esquisses, prémisses de ces somptueuses planches et couvertures qui font le charme sensuel de la série. Jean Dufaux, quant à lui, invite le lecteur à l'accompagner sur les chemins de sa réflexion, de ses envies, en distillant aussi les anecdotes, comiques ou tragiques, qui émaillèrent les cinq albums de ce cycle torride et sauvage.
Au moment où la notion de développement durable devient centrale, la réflexion sur la pérennité urbaine se justifie. La "ville" contrairement à "l'urbanisation" renvoie à la singularité, à l'héritage, à l'historicité, à l'esthétique et à la complexité. Cet examen se décline sur trois volumes. Ce troisième tome transcende la permanence et la transformation qui caractérisent la ville pour définir son essence.
Avec lassitude, j'ouvris la porte de ma chambre, le courrier avait déjà été glissé dessous et deux lettres, deux taches de lumière, gisaient, coïncidence étrange, côte à côte sur l'obscurité du parquet. La première, ouverte à la hâte, affola mon coeur de battements incongrus : mon père m'y autorisait à terminer mes études à Paris, la fin des vacances ne me retrouverait pas dans ma ville natale, un retour immédiat n'étant plus obligatoire, je ne retrouverais plus tous ces visages qui ont tapissé ma vie de souvenirs, et formé ma jeunesse d'étapes successives.
Le scénariste Jean Dufaux désirait promener son imaginaire dans un de ces lieux ouverts à tous les fantasmes : le mythique harem d'Istambul. Pour en décrypter les codes, il y a pénétré avec la complicité d'une femme, la dessinatrice Ana Mirallès. L'un, par les mots, et l'autre, par les images, retracent la genèse et l'évolution de la fascinante série Djinn qui en résulta.
Istambul. Pour le scénariste Jean Dufaux, la ville présentait une culture d'une richesse exceptionnelle et une fracture : la fin du puissant Empire ottoman. Cette culture et cette fracture se retrouvaient dans un espace à la fois fermé et ouvert à tous les fantasmes : le harem. Mais en faire le cadre d'une BD, c'était risquer les clichés boiteux et les maniérismes machistes. Le choix d'une dessinatrice s'imposait. Une sensibilité féminine permettrait de garder une certaine distance entre l'objet décrit et les sensations que cet objet pouvait dégager.
Quand un heureux concours de circonstances le mit en contact avec la dessinatrice espagnole Ana Mirallès, il sut d'emblée qu'elle serait la partenaire idéale. Peu à peu, les décors ont été plantés, les personnages ont pris forme et leurs aventures se sont développées. Kim Nelson, Jade, Lady et Lord Nelson... Leur histoire allait se diviser en deux temps: deux époques, deux héroïnes, deux facettes d'une même malédiction, celle du Djinn. Au regard des premiers dessins, J.Dufaux comprit qu'Ana Mirallès se retrouvait dans Kim, dans cette énergie qui anime la jeune femme.
Cette rencontre magique, cette parfaite symbiose, cette merveilleuse alchimie entre l'auteur et la metteuse en images, entre les propos de l'un et les visions graphiques qu'en a offertes l'autre, un superbe album abondamment illustré de croquis inédits en rend maintenant compte. Il éclaire en outre sous un nouveau jour la complexité des relations entres les acteurs de cette troublante série.