La République est trop souvent en France réduite à un slogan - "Vive la République!", prononcé comme allant de soi. Ceux qui l'invoquent le font toujours au nom des menaces qui pèsent sur elle, nous conjurant de les rejoindre pour la défendre. Mais que s'agit-il de défendre ? Sommes-nous au clair sur ce qu'elle représente, comme héritage à préserver, comme promesse à honorer ?Dans ce bref et alerte essai, Jean Picq nous invite à découvrir les sources originelles de l'idée de république. En pointant ces moments clés où se cristallisent des représentations politiques et s'affirment des principes de vie commune, il relate la singularité d'une histoire, la nôtre, par rapport à celle de nos voisins.
Ancien président de la troisième chambre de la Cour des Comptes et professeur associé à l'Institut d'études politiques de Paris, Jean Picq est notamment l'auteur de Politique et religion. Relire l'histoire, éclairer le présent (Presses de Sciences Po, 2016).
« Le glaive et la crosse, la couronne et la mitre, le sabre et le goupillon. Quels que soient les termes employés, ces expressions montrent que le couple politique et religion a traversé l'histoire de l'Occident. On aurait pu croire qu'il disparaîtrait au terme du processus engagé avec les Lumières et couronné par les révolutions du XVIIIe siècle et les séparations des Églises et de l'État. La sécularisation des sociétés occidentales ne devait-elle pas conduire à l'élimination de toute référence religieuse dans la vie politique et sociale ? À observer la vie de nos démocraties aujourd'hui, on constate qu'il n'en est rien. »
Face au réveil des intégrismes et de la violence extrême, Jean Picq nous invite à relire notre histoire. À repérer les temps forts qui ont permis de définir de nouveaux rapports entre le spirituel et le temporel et de voir triompher la raison au service de la paix civile.
Comment concilier l'exigence de neutralité, que la laïcité impose à l'État, et le besoin légitime qu'éprouvent les croyants d'exprimer leurs convictions religieuses, y compris dans l'espace public ? La religion peut-elle rester circonscrite au for intérieur,comme le veut une tradition républicaine française défensive, voire méfiante, à l'égard de l'expression religieuse ? Une conception plus souple de la laïcité ne risque-t-elle pas de faire le lit des passions religieuses, de plus en plus souvent instrumentalisées à des fins politiques ? Face à ces questions sensibles entre toutes, Jean Picq va puiser chez les philosophes politiques - de Spinoza à Claude Lefort, de Paul Ricoeur à Marcel Gauchet -pour défendre une laïcité plurielle et ouverte. Il montre qu'elle est fondamentalement un art de vivre ensemble. Encore et toujours à construire...Auteur d'un rapport remarqué sur l'État, Jean Picq est magistrat à la Cour des comptes. Il est également professeur à Sciences Po-Paris, où il enseigne l'histoire de l'État et des rapports entre politique et religion.
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La femme est-elle l'avenir de l'homme ? Au présent, elle a du mal à se faire entendre sans élever la voix... Qu'en était-il dans le passé ? Paléoanthropologue, Pascal Picq enquête ici sur la femme des origines. Dans ce livre, il ne se contente pas de présenter ce que l'on sait des rapports entre hommes et femmes dans les premières sociétés humaines, il entend placer l'histoire et la préhistoire humaines dans la perspective de l'évolution. Pour embrasser le passé évolutif, il faut élargir le regard : explorer le passé, mais aussi comparer l'humain à ses plus proches cousins, singes et grands singes. Car nos points communs avec les espèces apparentées ne sont pas seulement biologiques, ils concernent également les comportements et la vie sociale, et jusqu'aux rapports entre les sexes. La coercition envers les femmes est-elle une fatalité évolutive ou une invention culturelle ? Comment s'est instaurée la domination masculine, qui semble être devenue la règle pour notre espèce ? Un livre qui bouscule les idées reçues pour penser autrement l'évolution des femmes et leur rôle dans l'évolution. ?Pascal Picq est paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France. Il a écrit notamment Au commencement était l'homme, Lucy et l'obscurantisme, De Darwin à Lévi-Strauss et, plus récemment, L'Intelligence artificielle et les Chimpanzés du futur, qui sont de très grands succès.
Depuis quand les humains ont-ils été pris du désir de confier à la matière une sensation, une émotion ?
Que nous disent toutes les formes de créativité des diverses humanités identifiées à ce jour, celle de Sapiens, de Dénisova ou de Néandertal sinon cet éternel recommencement des oeuvres de l'esprit et du geste ?
Dans ce Manifeste intemporel des arts de la préhistoire, Pascal Picq célèbre l'impérieuse nécessité de la création des humains depuis la nuit des temps, et nous offre une démonstration éblouissante des richesses de l'évolution.
Dans ce nouveau livre, Pascal Picq cherche à comprendre et à expliquer les causes du sort fait aux femmes dans les sociétés humaines modernes. À la lumière des enseignements de l'anthropologie sur le temps long de l'évolution, il interroge le passé proche et familier de la modernité et fait ressortir à partir de quelques thèmes emblématiques - la Querelle des femmes, la chasse aux sorcières, les femmes tondues à la Libération - le difficile cheminement des femmes entre la sortie du Moyen Âge et l'époque contemporaine. Pour Pascal Picq, la modernité n'a pas allégé le poids de la domination masculine en Occident. Au contraire, malgré l'humanisme, les Lumières, les sciences, les femmes semblent condamnées à un combat anthropologique sans fin pour l'égalité. Car la modernité a développé des formes idéologiques qui à la fois se revendiquent de la raison et s'appuient sur la nature supposée des femmes, les maintenant dans la sujétion des hommes du point de vue sexuel, économique, politique. Un livre qui revisite l'histoire récente en intégrant la perspective anthropologique et en redonnant toute leur place aux femmes, un enjeu fondamental pour l'évolution de l'humanité en train de se faire. Pascal Picq est paléoanthropologue. Ancien chercheur à l'Université Duke et au Collège de France, ses travaux se fondent sur une approche évolutionniste des changements actuels de nos sociétés. Il a publié récemment Et l'évolution créa la femme, qui a été un très grand succès.
Notre espèce Homo sapiens saura-t-elle s'adapter aux conséquences fulgurantes de son succès depuis 40 000 ans et à son amplification sans précédent depuis un demi-siècle ?
Il n'y a pas si longtemps, plusieurs espèces humaines se partageaient la Terre et échangeaient des techniques et des gènes. Puis des populations sapiennes plus récentes (notre espèce), sorties d'Afrique, sont parties à pied et en bateau à la conquête du monde jusqu'en Australie et aux Amériques, avant d'écarter les Néandertaliens d'Europe ou les Dénisoviens d'Asie, parmi d'autres.
Telle est la splendide aventure que raconte cet essai. Mais cette étonnante capacité d'acclimatation des hommes depuis plus d'un million d'années pourra-t-elle servir notre adaptation dans un monde urbanisé, connecté, pollué, menacé par des pandémies, comme la Covid-19, et aux écosystèmes dévastés ? Car l'évolution continue.
Avec ses talents de vulgarisateur hors pair, Pascal Picq interroge les notions de progrès et d'évolution en explorant comment le succès inégalé de Sapiens le rend désormais seul responsable de son devenir : Sapiens est face à Sapiens.
Culturellement et politiquement, le Qatar est une synthèse ambiguë entre l'Orient et l'Occident. Rattaché à l'empire ottoman pendant des siècles, puis sous protectorat britannique, il acquiert son indépendance en 1971 et a dû composer avec une situation géopolitique complexe qui le rend très vulnérable. Comment ce petit pays richissime a-t-il réussi à tirer son épingle du jeu et à s'assurer un rayonnement mondial ?
De nombreuses découvertes récentes ont enrichi la connaissance que nous avons de nos ancêtres. Pourtant, l'histoire des premiers hommes nous fait toujours l'effet d'un labyrinthe... En prenant pour guide Pascal Picq, le lecteur parcourra sans se perdre cette longue évolution, qui commence au coeur de l'ère tertiaire, durant le long Miocène (de 23 à 5,5 millions d'années) ; il découvrira nos lointaines origines communes avec les singes, bien plus humaines qu'on ne l'imaginait !
Ce captivant récit se poursuit jusqu'à l'apparition d'Homo erectus, dont l'émergence vers 1,9 million d'années marque un tournant dans l'histoire de la vie : ses innovations techniques et culturelles, comme le feu et la cuisson, interagissent avec son évolution biologique, modifiant son corps, son cerveau et la société. Une étape décisive qui témoigne de la puissance du genre Homo, le premier grand singe qui a dominé l'ancien monde.
Que nous dirait une femme de Neandertal si elle revenait dans notre monde d'aujourd'hui ? Madame Neandertal a vu le jour grâce au mariage paléoanthropologique des vieux os et de la génétique. Élevée dans le plus grand secret, elle se fait connaître lors d'une conférence sur la biodiversité dans laquelle elle s'adresse publiquement à ses frères sapiens... Cette fable philosophico-anthropologique est l'occasion pour Pascal Picq de nous brosser un tableau de l'évolution de l'humanité tout en procédant à l'examen critique des sciences et de la modernité. Madame Neandertal s'interroge : que peuvent bien apporter à l'humanité de demain tous ces « progrès » sans compréhension de ce qu'est l'évolution ? Consternée par la pauvreté de nos débats de société autour de l'éducation, de la procréation ou de l'environnement, elle plaide pour une diversité essentielle à notre survie... Témoin d'un temps où coexistaient différentes espèces humaines, elle nous alerte sur les risques de notre hégémonie destructrice. Drôle et érudit, le discours de Madame Neandertal nous aide à cerner les enjeux d'une postmodernité très incertaine. ?Auteur de grands succès comme De Darwin à Lévi-Strauss, Au commencement était l'homme, Lucy et l'obscurantisme et L'homme est-il un grand singe politique ?, Pascal Picq est maître de conférences à la chaire de paléoanthropologie et préhistoire du Collège de France.
Confrontant science et religion, Pascal Picq fait le point sur ces questions et met ici en perspective les débats actuels qui divisent l'humanité.
Comment la croyance peut-elle aller à l'encontre de ce que l'on sait ? Derrière cette question, volontairement provocante, Pascal Picq interroge les origines de l'Univers (le Big Bang), de la Vie, et de l'Homme sur la Terre. S'appuyant sur la longue histoire des sciences - une découverteen entraînant une autre -, il montre en creux la résistance de nos esprits modernes à comprendre le monde hors des sentiers sacrés. Les questions sur les commencements, nous dit-il, importent autant que leurs réponses, variées et riches, à l'instar de ces cosmogonies imaginées depuis des centaines de milliers d'années... La Bible en donnant une place particulière à l'Homme dans l'ordre de la Création - le sixième jour - a imposé durablement sa vision du monde. Longtemps, les scientifiques éviteront la délicate question des origines : pour un Galilée qui s'en sort, combien connaîtront le bûcher, l'excommunication, plus tard même l'autocensure ? Il n'empêche, l'insatiable curiosité humaine ne se tarit jamais. Charles Darwin puis Albert Einstein ont repoussé les limites du monde. Ces deux visionnaires conscients - et inquiets aussi - de briser des tabous ont ouvert des voies essentielles à la recherche moderne : on sait depuis que rien n'est éternel, que tout évolue : l'Univers, la Vie et l'Homme...
L'évolution ne se contente pas de raconter l'histoire de la vie avec ses fossiles emblématiques devenus héros de cinéma comme les dinosaures et les mammouths. Ce récit pourtant n'est pas un conte ou un mythe, mais une chronique fascinante construite par la science. De grands scientifiques (Lamarck, Darwin, Gould, etc.) nous aideront à comprendre pourquoi il y a toujours des espèces qui apparaissent, d'autres qui se diversifient et d'autres encore qui s'éteignent. Et nous nous demanderons aussi pourquoi la théorie de l'évolution se heurte encore à tant de résistances.
Sans l'évolution, nous ne serions pas là ; mais si nous ne la comprenons pas, c'est la vie des générations futures qui sera mise en danger.
Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, étudie les origines et l'évolution de l'homme et des grands singes. Fervent défenseur des théories de l'évolution, sa démarche associe volontiers art et science.
« C'est nous qui éliminons les grands singes et qui créons les robots. Comment apprendre à vivre avec ces nouvelles intelligences artificielles pour assurer un futur meilleur à l'humanité ? Ma réponse d'éthologue et de paléoanthropologue est qu'il nous faut d'abord comprendre les intelligences naturelles qui accompagnent notre évolution, à savoir celle des singes et des grands singes. Sinon nous serons les esclaves des robots. » P. P. Ce livre plein d'humour nous apprend beaucoup sur nous-mêmes, sur les hommes (et femmes) politiques, sur les grands singes... et les robots. Ce livre est aussi un bestiaire à clés, où toute ressemblance avec des personnages existants risque de ne pas être pure coïncidence... Pascal Picq est paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France. Ses recherches sur l'évolution de l'homme s'intéressent à ses origines comme aux profonds changements anthropologiques en cours. Il est à la fois très engagé dans la diffusion des connaissances en paléoanthropologie et dans les transformations de nos sociétés (Observatoire de l'ubérisation de la société, Institut de la souveraineté numérique, MENE...) sous le regard de l'anthropologie évolutionniste.
Le sport réveille le nomade qui est en nous. " Les sportifs s'en remettent à l'arbitre pour rendre une décision sur la base d'une délégation d'autorité et de compétence. Cette question occupe la philosophie depuis des siècles. Si l'homme, par nature, est bon, alors pas besoin d'arbitre (Rousseau). Si l'homme est un loup pour l'homme dans la nature, alors la vie en société ne devient possible que parce que les hommes acceptent l'arbitre et le juge (Hobbes). Or ni Rousseau ni Hobbes ne connaissaient les moeurs des animaux.
Quand les confrontations sont dues à la compétition sexuelle - le plus souvent entre les mâles -, elles suivent une série convenue d'actions : parades, menaces, vocalises, mouvements et, si cela ne suffit pas, il y aura combat ritualisé. À tout moment, un des deux protagonistes peut se retirer en exécutant un comportement de soumission. Les codes sont clairs, et il n'y a pas besoin d'arbitre. "
C'est en qualité de paléoanthropologue que Pascal Picq - par ailleurs handballeur, cavalier, adepte du saut en hauteur et de l'octathlon - esquisse, dans ce livre, une généalogie du sport, enracinée dans les rapports de domination et de séduction les plus fondamentaux du monde animal. L'activité physique fait renaître aujourd'hui des capacités anatomiques, physiologiques et cognitives d'un passé pas si lointain. " Le sport réveille le nomade qui est en nous. "
« Ce qui toujours étonne chez Pascal Picq, c'est l'impressionnant renouvellement des idées, ses remises en question et sa quête de découvrir inépuisables, son enthousiasme scientifique contagieux, dans le sillage desquels, inlassable[1]ment, il croise, confronte, met en perspective. "Nous sommes allés trop loin." Voilà le message "clair" que nous adresse la pandémie, estime le paléoanthropologue. Et si le Covid-19 pouvait agir comme un accélérateur des prises de conscience puis des actes, et notamment du principe, cardinal, de la "coévolution"? Le temps est désormais à la pleine responsabilité, et c'est à en maîtriser l'origine, les ressorts et la finalité que Pascal Picq invite ici le lecteur. » Denis Lafay
Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France et spécialiste de l'évolution de la lignée humaine et des grands singes. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont, chez le même éditeur, Une époque formidable et S'adapter ou périr.
"Quand un restaurateur nantais, ex-mafieux marseillais et bien sous presque tous rapports, se prend une balle de 22 long rifle dans chaque oeil en fumant sa cigarette à la fenêtre après une journée bien remplie, c'est contrariant. Si, en plus, la police locale traite l'évènement un peu par-dessus la jambe en se disant « et un de moins ! », sans savoir que la victime était le fils d'un vieil ami militaire du commissaire Saint Antoine, ne soyez pas étonnés que ce dernier pète un câble. Et que la victime ait fini ses jours en Loire-Atlantique, plutôt que dans Sa circonscription, rend le vieux complètement barjot. Pieds et poings liés dans son bureau du Val-de-Marne, qui pensez-vous qu'il envoie sur zone bretonne pour fureter à sa place ? Eh oui : une jeune mère, capitaine en congé maternité à peine remise de son accouchement, un manchot corvéable à souhait, René et sa dame en guest-stars, et votre serviteur qui ne sait toujours pas dire non aux caprices du vieux. C'est beau Nantes, même la nuit, mais le contenu n'est vraiment pas à la hauteur du contenant. Les apparences sont trompeuses et nous n'allons pas tarder à le constater en fréquentant ses ruelles et son réputé Hangar à bananes, situé sur la fameuse île de Nantes. Rejoignez-nous, mais restez prudents..."
À PROPOS DE L'AUTEURBanlieusard pur jus, l'auteur - de son vrai nom Claude Picq - est né en décembre 1953 à Ivry, ceinture verte de Paris transformée depuis en banlieue rouge. Il a été « poursuivi » par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu'au bac et est aussitôt entré dans la vie active par la voie bancaire. Très tôt, il a eu goût pour la lecture, notamment les romans : Céline, Dard, Malet et bien d'autres. Et très tôt aussi, il a ressenti le besoin d'écrire. Tel est pris qui croyait pendre est le dixième titre de sa série d'enquêtes humoristiques.
"La séparation des lieux de vie et des lieux de travail est un fait social et civilisationnel à la fois très récent et très court."
Le monde du travail tel que nous le connaissons ne sera peut-être bientôt qu'un souvenir. Nos sociétés arrivent en effet à un point de bascule anthropologique : de quoi le télétravail est-il le nom ?
Pascal Picq propose une passionnante lecture évolutionniste des bouleversements en cours. Révolution numérique, nouveaux modes de collaboration, travail des femmes, essor du travail indépendant... la crise actuelle accélère, trie et révèle des évolutions jusqu'alors latentes.
Quels seront les gagnants, quels seront les perdants ? Dans cette phase de bouleversement, la logique darwinienne joue à plein : ce sont les organisations les plus agiles, les plus ouvertes, avec la plus grande variété de profils, qui trouveront les clés pour s'adapter et sortiront renforcées.
Pascal Picq trace les contours de la nouvelle écologie du travail en gestation.
Pascal Picq examine la pandémie du covid-19 à partir d'une science, la paléoanthropologie, qui permet d'en situer les caractéristiques dans la « Grande Histoire » de l'humanité. Il en ressort un foisonnement d'explications, mais plus encore d'enseignements - sur les relations humaines, les modèles économiques, la mondialisation, les propriétés du libéralisme, l'organisation du travail, le rapport à la nature etc. - quant à la manière d'imaginer et de construire une nouvelle civilisation.
Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France et spécialiste de l'évolution de la lignée humaine et des grands singes. Il répond dans cet ouvrage à Denis Lafay, journaliste.
Ils ont déjà publié, chez le même éditeur, Une époque formidable.
« Nous ne connaissons qu'une petite partie de l'arbre évolutif des hommes et des grands singes africains. Des pans entiers continuent à nous échapper et beaucoup reste à découvrir. Mais ce que nous commençons à percevoir bouleverse toutes les conceptions classiques de l'homme et de sa place dans l'histoire de la vie. Notre évolution n'est pas singulière mais mosaïque, plurielle, buissonnante. Elle se place sous le signe de la diversité et l'homme moderne constitue le dernier représentant d'une grande histoire évolutive dont on appréhende à peine la richesse. Ce livre invite à suivre les étapes connues de notre histoire évolutive en faisant le point sur l'état des recherches en paléoanthropologie. Un extraordinaire voyage au commencement de l'homme, pour enfin savoir et comprendre qui nous sommes. » Pascal PicqPascal Picq est maître de conférences à la chaire de paléoanthropologie et préhistoire du Collège de France.
L'humanité est-elle prête à vivre avec d'autres intelligences ? Dans ce livre, Pascal Picq analyse la coévolution de l'espèce humaine et de ses proches - les australopithèques d'hier comme les chimpanzés d'aujourd'hui - avec les innovations techniques et culturelles actuelles. Retraçant les fondements des intelligences animales, humaines et artificielles dans une approche évolutionniste, il nous explique comment elles ont émergé, en quoi elles diffèrent fondamentalement et pourquoi certaines d'entre elles sont plus performantes que d'autres. Une nouvelle phase de l'évolution se dessine en ce moment, dont il est urgent de prendre la mesure : il nous faut apprendre, et vite, à vivre en bonne intelligence avec toutes ces intelligences. En attendant les promesses du transhumanisme, une décennie de tous les possibles s'ouvre à nous. Les technologies ne suffiront pas si l'humanité ne s'inscrit pas dans une véritable vision évolutionniste qui associe les intelligences humaines, animales et artificielles. Pascal Picq Pascal Picq est paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France. Il est l'auteur d'Au commencement était l'homme, de Lucy et l'obscurantisme, de De Darwin à Lévi-Strauss et, plus récemment, de Qui va prendre le pouvoir ?, qui sont de très grands succès.
« Pascal Picq invite l'homme, la société, l'entreprise à adopter les préceptes de Darwin qui fondent l'entrepreneuriat et l'innovation coévolutionnaires, seuls à même de provoquer le sursaut d'une civilisation tout à la fois asservie à un anthropocentrisme mortifère et sommée de s'adapter au monde qu'elle transforme. La condition pour qu'éclose une nouvelle éthique sociale et environnementale, pour que grandissent les nouvelles formes d'économie, pour qu'un nouveau récit, un nouvel imaginaire, une "synthèse créatrice" inédite, nimbent "l'avenir de tous". Alors, s'adapter et innover pour survivre, bâtir aujourd'hui sans obscurcir ou condamner demain, ne sera plus utopie. Mais pour cela, nous devons en premier lieu façonner un nouvel humanisme. » Denis Lafay
Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France et spécialiste de l'évolution de la lignée humaine et des grands singes. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Qui va prendre le pouvoir ? Les grands singes, les hommes politiques ou les robots (Odile Jacob, 2017).
Il répond dans cet ouvrage à Denis Lafay, journaliste.
Au cours de ce deuxième dialogue, qui fait suite à Darwin et l'Évolution expliqués à nos petits-enfants, Pascal Picq s'intéresse à l'évolution de la lignée humaine. Dans le prolongement des travaux de Darwin, il a introduit l'étude du comportement des grands singes dans les recherches sur la naissance de l'humanité, et raconte aujourd'hui cette belle aventure de la connaissance à nos petits-enfants.
Ce récit de l'émergence et de l'expansion de l'espèce Homo sapiens engage une nouvelle réflexion sur notre place dans l'histoire de la vie et sur notre responsabilité à l'égard de la nature comme de nos semblables.
Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, étudie les origines et l'évolution de l'homme et des grands singes. Fervent défenseur des théories de l'évolution, il associe volontiers art et science dans sa démarche.
Cet ouvrage fournit des grilles d'analyse et des outils pratiques pour mettre en oeuvre le management d'équipe projet :
- allocation des rôles ;
- motivation individuelle et collective ;
- gestion des compétences ;
- modes de communication ;
- évolution de l'équipe et rôle du chef de projet.
Cette 5e édition mise à jour s'enrichit d'un nouveau chapitre sur le management d'équipe virtuelle, totalement d'actualité.