Peur du noir, des animaux, du monstre caché sous le lit, de passer au tableau, de quitter ses parents, d'aller à la piscine : petites et grandes peurs sont au coeur de toutes les enfances. L'aide des parents est essentielle : il faut comprendre, rassurer, expliquer. Parfois aussi, la peur prend trop de place : elle empêche l'enfant de grandir et de s'épanouir. Que faire alors pour l'aider ?Le Dr Jacques Leveau explique pourquoi et comment il faut encourager votre enfant à se confronter progressivement à sa peur, pour arriver à la surmonter. Dans ce livre très concret, il présente pour chaque situation un programme d'action simple et efficace, inspiré des thérapies cognitives et comportementales. Le Dr Jacques Leveau est pédopsychiatre dans le service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, à l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière, à Paris.
Cécile Loigne, l'adjointe du Proviseur du Lycée Palissy,
a été la victime d'un crime affreux, et le doberman de
Monsieur Acharec ne semble pas étranger à cette mort
odieuse.
La Commissaire Victoire Salvet et son lieutenant vont
devoir « sonder les reins et les coeurs » de nombreux
enseignants avant de découvrir la ou le coupable. Que
de perspicacité leur faudra-t-il pour démêler les indices
qui vont de la griffe d'animal à une figurine vaudou...
De quelle lucidité devront-ils faire preuve pour mettre
en lumière, dans une atmosphère scolaire plutôt feutrée,
les dérives et dérèglements en tout genre, qui ne sont
que le reflet du monde extérieur ?
Le lundi 17 juillet 1995 la jeune baronne Louise De Wande (18 ans) est retrouvée noyée dans l'étang du domaine familial. Crime ou suicide... ? Une chose est certaine : sa mort a un rapport avec les « sept Paons », les sept petits invités - trois filles et quatre garçons - de l'Epiphanie 1984 qui ont, chacun, retiré de leur galette des Rois un paon en porcelaine de couleur différente. Lorsque, vingt-deux ans plus tard, une seconde « Paonne » est noyée dans le même étang, le couple de policiers connu sous le surnom de « Duo Dix » (cf. « Le Doberman de Monsieur le Proviseur » aux Editions Baudelaire) mène sa seconde enquête, bucolique cette fois... - « Dieu, Norry, que nous sommes ici bien ! » s'exclame la Commissaire Salvet à un moment du récit... « Dommage que, même dans ces endroits bucoliques, des crimes se commettent... » -« C'est ainsi depuis Caïn et Abel, Commissaire ! Une habitude prise depuis si longtemps, je serais étonné que nous puissions jamais nous en défaire... ! »
Dans ces nouvelles et récits réunissant trois groupes de nos « frères humains », découvrez des personnages généreux, compatissants et attentifs à la souffrance des autres ; des femmes et des hommes dotés de cordes sensibles et d'une âme capable de moduler le degré de leurs émotions et les nuances de leurs sentiments, à l'instar de l'effet exercé par l'âme d'un violon sur son timbre et sa sonorité.
Des personnages, amateurs de pratiques superstitieuses et d'expériences extrasensibles, qui se sont libérés de la sacro-sainte conviction de la valeur absolue de la loi de cause à effet et se sentent tout à fait en droit d'imaginer qu'une situation peut en provoquer une autre en l'absence de tout déclencheur logique.
Des personnages, enfin, qui, sans en prendre conscience, fondent leurs comportements quotidiens sur les lois naturelles primitives, instinctives et immuables qui sont, depuis la nuit des temps, celles de notre humanité. En somme, des personnages qui ont foi en deux choses : la vie et l'amour.
Né dans le nord de la France en 1940, Jacques Leveau a été l'un de ces bébés de quelques jours dont les mamans ont poussé le landau sur les chemins précaires de l'évacuation. Étrange qu'il ait plus tard choisi de devenir Professeur d'allemand ! Fait tout aussi étrange : passionné d'écriture et ayant discrètement noirci d'année en année de pleines pages de poèmes et de récits, il a fini par faire de son passe-temps une nécessité quotidienne. Il achève à présent son douzième ouvrage, qu'il remet aujourd'hui entre vos mains...
Alerte sur la Côte d'Opale ! Quelles mains criminelles ont souillé le lieu-dit le Parc aux mouettes en y déposant le corps sans vie de Solange Britoux ? La victime a-t-elle mérité pareil châtiment en raison d'une vie à ce point dissolue, qu'elle se disposait à mener un ménage à quatre ? (Une surenchère sur le « trouple » !)
Ou bien Solange est-elle la première sacrifiée sur la liste de celles et de ceux qui s'ingénient à transformer un incomparable paysage de sable et de dunes en front de mer bétonné, livré à d'insatiables promoteurs ?
Les commissaires Victoire Salvet et Norry Kaloun, plus connus sous le surnom de Duo Dix, devront conjuguer leurs efforts pour trancher entre écologistes acharnés et outranciers, moralisateurs sectaires et esprits malfaisants et pervers.
Si l'on parle d'âge, le mien est déjà grand, puisque j'ai braillé dans ma voiture d'enfant sous les hurlements des Stukas de l'évacuation...
Si l'on parle d'Amour, j'en connais deux grands : le premier pour ma femme, mes cinq filles, mes quatorze petits-enfants et mon arrière-petite-fille Théa ; le second pour la langue allemande que j'ai enseignée plus de cinquante années par profession et par passion...
Si l'on parle de bonheur et de joie, grande en est ma part lorsque je compose un poème, rédige une nouvelle ou écris un roman qui vient s'ajouter à mes treize ouvrages déjà publiés...
Jamais je n'ai pris conscience du fol écoulement du temps. C'est sans doute pour cela que j'ai décidé d'écrire cette autobiographie, poursuivant ainsi un dessein inavouable : la quête de l'éternité. Étranges sont les questions qui m'obsèdent ! N'ai-je pas, dans mes années passées, approché sans le voir, l'élixir de longue vie ? Ne me suis-je pas un jour - trop accaparé par mes occupations - trouvé à proximité immédiate du Graal, sans reconnaître le Saint Calice ? Ma pensée et mes regards n'ont-ils pas failli résoudre l'énigme ?
Renonçant à reconstituer le cours classique d'une vie, je me suis résolu à aligner les décennies et à les entrechoquer. Mon esprit restant ainsi en constante alerte, je garde l'espoir que les collisions chronologiques volontaires m'aideront à pénétrer le mystère de l'au-delà.
Né dans le nord de la France en 1940, Jacques Leveau a été l'un de ces bébés de quelques jours dont les mamans ont poussé le landau sur les chemins précaires de l'évacuation. Son enfance campagnarde et ses études ont été de véritables sources de bonheur suivies par d'autres encore plus grandes : sa rencontre avec sa femme, la naissance de leurs cinq enfants et ses cinquante années de professorat d'allemand. Passionné d'écriture et ayant discrètement noirci d'année en année de pleines pages de poèmes et de récits, il a fini par faire de son passe-temps une nécessité quotidienne. Il est l'auteur de douze autres ouvrages.
Nous sommes quinze nouvelles qui, ayant longuement observé la façon dont « les hommes vivent », les avons souvent entendus mentir, médire, injurier les autres. Nous les avons vus se dérober à leurs responsabilités ou tromper leur partenaire et les avons fréquemment sentis lâches, angoissés ou désespérés.
Nous recherchons des lectrices et des lecteurs qui aiment se laisser surprendre, qui n'ignorent rien des sombres arcanes de l'âme et savent à quel point les rapports humains sont dans bien des cas compliqués et tendus.
À ces amateurs de désarrois intimes nous proposons une lecture captivante, et offrons un regain d'espérance qu'ils pourront puiser chez la première et la dernière de nos consoeurs.
Grands-parents, parents, enseignants, livres, rencontres, campagne, nature, ont fait de Jacques Leveau ce qu'il est aujourd'hui : un professeur d'Allemand à qui 1'âge a accordé la retraite, un mari, un père et grand-père que les siens ont comblé d'amour. Mais aussi, un auteur de romans, de poèmes et de nouvelles où il tente de concrétiser son plaisir de 1'écriture et son goût du récit, persuadé que le soin apporté à la forme atténuera la rudesse et 1'âpreté des sujets. Puissent les lectrices et les lecteurs trouver dans ses pages 1'apaisement et le bonheur de quelques heures d'évasion et de réflexion !
Le livre commence par une grande blessure et se termine par une plaie plus douloureuse encore : l'avancée inexorable de la vieillesse d'une mère, et la mort d'une fille minée par un mal insidieux. Quant aux pages intermédiaires, elles représentent une véritable tentative de sauvetage, une manière d'échapper aux mâchoires de l'implacable étau où la nature humaine se trouve piégée. Gaspard, le narrateur, y évoque les moments essentiels de la vie de femmes de cinq générations successives et essaie, par personnages interposés, d'observer les changements que provoque dans l'esprit du temps l'inexorable cheminement des années.
Il confie d'ailleurs, dans un passage du livre - « j'ai moi-même été formé et préparé à la vie par des femmes. [...] Plus proches du quotidien et confiantes en l'avenir, elles inculquent les lois de l'existence avec davantage de simplicité et de réalisme. ». - Nombreux seront sans nul doute ceux et celles qui, persuadés comme Gaspard que les femmes sont les gardiennes des valeurs et des bienfaits de l'existence, leur reconnaîtront sans hésiter le mérite de créer la chaleur, l'intimité et la lumière grâce auxquelles la vie devient pour leur entourage un bonheur de tous les jours.
Les chats, dit-on, ont neuf vies ; j'en suis, moi, à ma neuvième biographie qui s'enchaîne en neuf étapes :
Une naissance, un 6 mars, à la veille de l'Évacuation,
Une enfance dorlotée d'amour et de sollicitude,
Une jeunesse douce et studieuse,
Une vie amoureuse exaltante et comblée,
Une vie familiale baignée de chaleur et de lumière,
Une vie professionnelle consciencieuse et intense,
Une vie sociale foisonnant d'amis et de rencontres irremplaçables,
Une carrière de Germaniste apprécié de ses élèves,
Une retraite pleine de projets et d'imprévus...
Finalement les neuf vies d'un chat... chanceux, quoi !
Un recueil de poèmes ? Il n'est pas étonnant que cette audace d'édition déclenche une ponctuation affolée !... Des poèmes à l'aube d'un siècle de désordre, de désillusion, de désarroi, de discordes et de doutes aussi bien intimes que publics ! Quelle entreprise peut paraître plus vaine ?... Cependant, des poèmes, justement, ne sauraient trouver période plus favorable ni occasion plus propice pour se faire entendre et provoquer un écho salvateur, pour peu qu'ils aient puisé leur pouvoir au plus profond de l'âme et au coeur même de la langue... C'est précisément de ces deux sources ineffables qu'ont jailli les formules incantatoires qui ont changé la vie, transformé le monde et anobli l'être humain...
Les deux essais qui précèdent ce florilège de poèmes pourraient faciliter l'accès à leur intimité.
Plutôt que « qui je suis », je vous dirai « à quoi je crois ».
Je crois à l'amour, à l'amour de ma femme qui, depuis plus d'un demi-siècle, est plus que la moitié de moi-même ; à l'amour de mes filles qui ont multiplié mon bonheur par cinq et à celui de mes quatorze petits-enfants qui enrichissent mon avenir.
Je crois en ma profession de professeur d'allemand que j'ai exercée plus de cinquante années avec la même passion et la même constance juvéniles.
Je crois en l'écriture qui nous fait accéder aux plus profonds secrets en nous-mêmes, à ceux de nos semblables, et - si la bonne fortune s'en mêle - à ceux de notre monde, de la vie et au-delà...
La longue crise qui sévit en Thaïlande a touché tous les secteurs d'activités en révélant au monde des dysfonctionnements de la société thaïlandaise qui « posent question » aux acteurs économiques, aux chercheurs et aux journalistes. Ce carnet se justifie pour plusieurs raisons. La première est que de nombreux analystes internationaux nous ont demandé un avis sur la situation. Nous présentons ici une réponse la plus cohérente possible en fonction de nos données. La deuxième est que l'Irasec, de par sa position géographique (situé à Bangkok) est au coeur de l'événement et a pu suivre au quotidien la situation. La troisième est que l'Institut prépare une réédition de sa Monographie nationale sur la Thaïlande contemporaine dans une version remaniée et actualisée qui lui permet d'avoir une réflexion plus profonde sur les origines de la crise. Il s'agit donc de mettre ce matériel à disposition. Pour ce faire, nous avons sélectionné trois contributions de la nouvelle version de Thaïlande contemporaine, absentes de la première édition, qui abordent le problème de front en les condensant pour les besoins du carnet. Nous y avons ajouté les interviews menées dans le cadre de cette réédition, que nous présentons avant leur réécriture (les versions complètes paraîtront dans la monographie). Le chapitre de Jacques Ivanoff (Cnrs - Irasec) « Construction ethnique et ethnorégionalisme en Thaïlande », celui de Narumon Hinshiranan Arunotai (université de Chulalongkorn - Cusri) et Olivier Ferrari (chercheur associé Irasec - Cusri) « La Thainess ou la pratique de l'idéologie culturelle en Thaïlande », et celui de Arnaud Leveau (Irasec) « Une crise multicolore, état des forces en présence » seront publiés dans leur intégralité dans la Monographie nationale Thaïlande contemporaine sous la direction de Stéphane Dovert et Jacques Ivanoff (dernier trimestre 2010, www.indessavantes.com ).