Cathédrale philosophique, la Critique de la raison pure (1781, 1787) n'avait pas connu de traduction française entièrement nouvelle depuis près d'un siècle. Il fallait rendre sa jeunesse à une oeuvre qui demeure présente dans la réflexion contemporaine comme un sommet inégalé.
Identifiant l'oubli de la finitude comme le ressort des illusions d'un savoir absolu, Kant développe ici la première déconstruction systématique de la métaphysique spéculative. Pourtant, parce que son oeuvre majeure fonde aussi la perspective d'un usage légitime de la raison après sa critique, les exigences intrinsèques de la rationalité y conservent un sens pour une humanité reconduite à l'épreuve de sa condition.
Ainsi la démarche kantienne se démarquait-elle par avance de toutes les critiques antirationalistes du discours rationnel. La Critique de la raison pure ouvrait la voie, non à une destruction périlleuse de la raison, mais à sa transformation postmétaphysique. En ce sens, elle continue d'offrir à la modernité philosophique un autre destin que celui qui la conduisait vers l'affrontement stérile de la spéculation et de sa simple dénégation.
Fondation de la métaphysique des moeurs est une oeuvre d'Emmanuel Kant parue en 1785. Le titre allemand d'origine est Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, traditionnellement traduit par Fondements de la métaphysique des moeurs, titre assez impropre puisqu'il n'y a selon Kant qu'un « fondement ».
Contenant : Préface - Première section : Passage de la connaissance rationnelle commune de la moralité à la connaissance philosophique - Deuxième section : Passage de la philosophie morale populaire à la métaphysique des murs - Troisième section : Passage de la métaphysique des murs à la critique de la raison pure pratique.
Format professionnel électronique © Ink Book édition.
Le célèbre opuscule de Kant, suivi de son analyse critique et d'un dossier sur la notion de liberté. Dans une édition spécialement conçue pour les élèves de Tle.
Le texte
Dans ce texte manifeste de la philosophie des Lumières, Kant établit que l'accès à la libre-pensée est possible pourvu que la loi garantisse la liberté d'expression. La liberté, la religion (naturelle), le droit, la justice, sont les concepts clés de ce texte canonique en même temps que le socle et la source vive de toute la philosophie rationaliste des modernes.
L'analyse critique
Structurée sous forme de fiches, l'analyse qui suit permet de situer le texte et d'en percevoir tous les enjeux philosophiques.
Le dossier sur la notion de liberté
En lien avec le texte de Kant, il permet d interroger une des notions clés du programme,
Il comprend à la fois :
o des textes échos de Leinitz, Rousseau, Simone Weil et Alain
o des sujets problématisés
- La liberté d'expression signifie-t-elle que toutes les opinions sont respectables ?
- Reconnaître une obligation, est-ce renoncer à être libre ?
- Qu'est-ce qu'avoir de la volonté ?
Longtemps sous-évaluée dans la tradition exégétique, la Critique de la faculté de juger (1790) réapparaît aujourd'hui, au fil du libre dialogue entretenu avec elle par une série de philosophes contemporains, pour ce qu'elle est vraiment : le couronnement du criticisme en même temps que l'un des plus profonds ouvrages auxquels la réflexion philosophique a donné naissance. En organisant sa réflexion autour de trois axes (la finalité de la nature, l'expérience esthétique, les individualités biologiques), Kant affrontait le problème de l'irrationnel qui, à travers le défi lancé aux Lumières par Jacobi, faisait vaciller la toute-puissance de la raison.Cette traduction, qui invite à relire la Critique de la faculté de juger à partir de sa première introduction, laissée inédite par Kant, montre que consolider la rationalité, c'était aussi sauver l'unité de la philosophie par la mise en évidence de l'articulation entre raison théorique et raison pratique. Véritable lieu de la politique kantienne selon Hannah Arendt, émergence d'une pensée de la communication selon Jürgen Habermas ou Karl Otto Apel, la dernière des trois Critiques constituait ainsi, surtout, la réponse la plus subtile de la modernité à l'antirationalisme naissant.
« La loi morale est sainte (inviolable). L'homme est sans doute très éloigné de la sainteté, mais il faut que l'humanité dans sa personne soit sainte pour lui. Dans la création tout entière, tout ce que l'on veut, et ce sur quoi on a quelque pouvoir, peut aussi être employé simplement comme moyen ; l'homme seul, et avec lui toute créature raisonnable, est fin en soi-même. Il est, en effet, grâce à l'autonomie de sa liberté, le sujet de la loi morale, laquelle est sainte. C'est précisément en raison de cette liberté que toute volonté, même la volonté propre à chaque personne et dirigée sur elle-même, est bornée par la condition de l'accord avec l'autonomie de l'être raisonnable, à savoir de ne le soumettre à aucune intention qui ne serait pas possible suivant une loi pouvant trouver sa source dans le sujet même qui pâtit, et donc de ne l'utiliser jamais simplement comme moyen, mais en même temps en lui-même comme une fin. Cette condition, à bon droit, s'impose, pour nous, même à la volonté divine relativement aux êtres raisonnables dans le monde, en tant qu'il s'agit de ses créatures, parce qu'elle repose sur la personnalité de ceux-ci, par laquelle seule ils sont des fins en soi. »
Kant
La Critique de la raison pure a révolutionné notre rapport à la connaissance. L'Introduction de 1787 reproduite dans la présente édition est la voie royale pour entrer dans cette oeuvre cathédrale. Le texte propose une définition puissante de l'objectif d'ensemble de la Critique : tracer les frontières du savoir humain. Mais l'enjeu est plus grand encore. Il s'agit de déterminer le destin de la métaphysique, que ce soit pour la replacer sur la voie sûre de la science, ou pour faire résonner le requiem de la « reine des sciences » désormais déchue.
L'Introduction ne présuppose aucune lecture préalable d'une oeuvre kantienne pour être comprise. Entamer la lecture de Kant par un tel point de départ est la promesse d'un regard nouveau. En procédant pas à pas et en définissant chaque concept clé, ce texte méthodique déploie sous nos yeux ce que l'on pourrait appeler l'ordre kantien des raisons.
Tout en dégageant les conditions d'émergence de la liberté, les écrits de Kant sur l'histoire ont aussi un aspect plus classique, puisqu'il s'agit là de découvrir les fins de la nature et de l'aider à les accomplir.
Cette référence à la finalité naturelle permet à Kant d'établir une continuité entre la raison commune et la réflexion critique, en explicitant les conditions auxquelles les exigences de la raison peuvent être réalisées dans le monde sensible : en ce sens, l'histoire idéale que décrit Kant est le corrélat réaliste de sa philosophie morale.
Ce volume contient :
o Des différentes races humaines
o Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique
o Compte rendu de l'ouvrage de Herder...
o Définition du concept de race humaine
o Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine
o Sur l'emploi des principes téléologiques dans la philosophie
o Le Conflit des facultés
De la formation de l'éthique à l'éthique appliquée : ainsi pourrait-on caractériser le projet de la Métaphysique des moeurs. La Fondation (1785) part de l'expérience morale telle qu'elle est vécue par la conscience commune jusqu'à ce qui, permettant d'en rendre compte, apparaît comme «le principe ultime de la moralité», c'est-à-dire l'autonomie de la volonté. Formalisme et rigorisme d'une morale qui, comme le voudrait une légende tenace, serait incapable de se confronter à la contingence des situations? Rien n'est moins sûr. On trouvera ici, en guise de démenti, l'Introduction à la Métaphysique des moeurs, prélude par lequel Kant entame, en 1797, une vaste recherche sur l'application de l'exigence morale (Doctrine du droit et Doctrine de la vertu) qui compose le tome II de cette édition.
Dès sa parution en 1793, La Religion comprise dans les limites de la seule raison se heurte à la censure : Kant y critique les religions établies, auxquelles il reproche de verser dans la superstition au détriment de la morale. Il leur oppose la religion vraie, que cet ouvrage définit. Nous n'avons pas de devoirs envers Dieu, seulement à l'égard de nous-mêmes et des autres hommes, et les textes sacrés ne valent que parce qu'ils nous rendent attentifs à notre devoir.
Le catéchisme moral doit subordonner entièrement la religion à la raison pratique pure. Constatant que le mal est radical, Kant envisage la religion comme ce qui permet à l'humanité de progresser en la dotant d'une représentation sensible du bien. Cette dernière rend possible l'espérance de la vertu, qui soutient l'individu et l'encourage à s'accomplir en tant qu'être libre.
La présente traduction donne à lire avec nuance et exactitude cette pierre angulaire de la réflexion kantienne, où le philosophe, après avoir examiné ce que l'on peut savoir dans la Critique de la raison pure et ce que l'on doit faire dans la Critique de la raison pratique, s'attache à une troisième question : « Que sommes-nous autorisés à espérer ? »
Publiées en 1797, la Doctrine du droit et la Doctrine de la vertu traitent des exigences de la morale considérées respectivement dans les institutions et dans le sujet agissant. Après la Fondation de l'éthique (qui constitue le tome I de cette édition), Kant s'attelle à son application et n'hésite pas à laisser irrésolues quelques «questions casuistiques» posées par l'établissement des devoirs moraux. On propose ici de relire tous les moments de cette entreprise contre une tradition férue de lectures partielles. Où l'on verra que se joue un tournant de la philosophie pratique moderne.
La Religion (1793) confronte la raison à deux énigmes.D'une part, comment le mal commis est-il possible ? Nous jugeons les auteurs des maux infligés aux êtres humains par d'autres êtres sans douter de leur appartenance à l'humanité (puisque nous ne jugeons que des humains), alors que le choix de les commettre est, pour un être raisonnable, incompréhensible. Énigme d'autant plus forte que l'humanité commet infiniment plus de maux qu'elle ne fait le bien.D'autre part, la croyance est une énigme pour l'incroyant, comme l'incroyance l'est pour celui qui croit. C'est ainsi toute une part du référentiel selon lequel chacun déchiffre le monde qui nous reste mystérieuse dans les relations interpersonnelles, lors même que la pratique d'un culte est le plus souvent publique.Le rapprochement des deux problèmes ainsi posés à la raison fait l'unité d'un livre qui, au moment où s'achève l'époque des Lumières, en interroge à la fois les ressources et les limites.
Pourquoi disons-nous de cette rose qu'elle est belle, et non qu'elle nous est agréable, qu'elle est parfaite, ou qu'elle est vraie ? Et pourquoi, parlant d'une « belle rose », entendons-nous précisément dire autre chose que lorsque nous évoquons une « rose agréable », une « rose parfaite », ou encore une « vraie rose » ? La récurrence du terme « beauté » dans nos discours se double d'une résistance envers toute substitution par un synonyme.
Poser que ce fait têtu n'est pas infondé, c'est tenter de rendre justice à la spécificité de la beauté.
Autonome beauté, que Kant entend précisément circonscrire, dans l'Analytique du beau, première partie de la Critique de la faculté de juger (1790).
Le texte intégral de l'oeuvre philosophique et un dossier pédagogique complet !Des écrits qui prônent le progrès de l'esprit humain, et se font les brillants témoins et acteurs de l'esprit des Lumières.
Contexte Kant (1724 1804), après avoir été contraint, suite à la mort de son père, de s'engager comme précepteur, obtient un poste de professeur à l'université de Knigsberg puis, à quarante-six ans, la chaire de métaphysique et de logique. Il est l'un des représentants de l'esprit des Lumières, incarné par de brillants philosophes du XVIIIe siècle.
L'oeuvre Parus à quelques semaines d'écart seulement, Idée d'une histoire universelle et Qu'est-ce que les Lumières abordent tous deux la problématique du progrès humain et de son inscription historique. Kant rêve d'une république idéale qui serait incarnée par une communauté d'individus libres et raisonnables.
Les concepts clés Cosmopolitisme
Lumières
Raison
Nature
Société des Nations...
La collection Intégrales de philo, une approche complète et approfondie d'une oeuvre essentielle Une oeuvre commentée par des spécialistes
Des dossiers autour de l'oeuvre
Plus de trente titres
4 périodes : Antiquité, Moyen Âge et Renaissance (Ve XVIe s.), période moderne (XVIIe XIXe s.), période contemporaine (XXe s.)
De ses cours de « psychologie rationnelle » jusqu'à ses réflexions sur les phénomènes psychosomatiques, Kant n'a cessé de s'interroger sur les rapports entre corps et âme, ou entre corps et esprit. Rompant avec les interrogations métaphysiques classiques, il explore plusieurs voies originales dont celle d'une « médecine philosophique du corps » qui permettrait de soigner le corps par l'esprit. Kant explora longuement ce dernier domaine, comme en témoignent, outre son dialogue avec le docteur Hufeland, fondateur de la macrobiotique, plusieurs textes pour la première fois traduits en français, dont « La médecine du corps qui est du ressort des philosophes » et le « Manuscrit sur la diététique ». Les « Réflexions sur l'inoculation » portent quant à elle sur le caractère moral de cet ancêtre de la vaccination. Description des maladies des gens de lettres, analyses de la folie et de l'hypocondrie, prescription de régimes philosophiques... Ces écrits font apparaître un pan méconnu de la philosophie de Kant : une diététique philosophique propre à former le sujet éthique, pour ainsi dire des exercices corporels de philosophie moderne.
Mentir peut-il devenir un droit ? Nos principes ont-ils une valeur pratique ? Que signifie avoir des droits ? Quelle justice peut-on attendre des rapports sociaux ? Les deux textes dont nous proposons une traduction rajeunie et une explication détaillée révèlent un Kant en débat avec ses contemporains et en phase avec l'aspiration républicaine née de la Révolution française. Un penseur moins préoccupé de théorie pure qu'attentif à montrer comment, en morale comme en politique, on ne peut affronter le cynisme ou l'opportunisme que si l'on a soigneusement instruit les valeurs qu'on entend maintenir. Sa réflexion rejoint l'individu engagé dans un choix moral compliqué, ou hésitant sur ses motivations pratiques, confronté à l'inégalité sociale ou inquiet du destin de l'humanité.
En nous proposant une esquisse philosophique, c'est à-dire problématique, de ce que serait une vie juste, Kant nous invite à penser l'idéal social dont nous avons besoin.
Immanuel Kant's `Critique of Pure Reason' (1781/1787) is the German philosopher's best-known work. A controversial book of it's time, Kant sought to determine the limits of metaphysics.
In this ground-breaking work, Kant redefines our understanding of epistemology by combining two opposing philosophical theories: rationalism and empiricism.
For anyone who was inspired by the character Chidi's love of Kant in Netflix's 'The Good Place', `Critique of Pure Reason' is as innovative as it is interesting and a must-read for all philosophy enthusiasts.
Immanuel Kant (1724 - 1804) was a German philosopher and a key Enlightenment theorist who continues to be a prominent influence in Western philosophy. Raised in a pious household with devout parents, Kant quickly became known for his work in ethics and metaphysics. He is best known for his works `Critique of Pure Reason' (1781/1787) and `Critique of Judgement' (1790). Kant's legacy has had far reaching impacts, influencing notable figures such as Carl Jung, Noam Chomsky and Albert Einstein. Kant's final days were portrayed in the slapstick comedy `The Last Days of Immanuel Kant' (1996) starring Buster Keaton and Jacques Tati.
L'article Sur le mal radical dans la nature humaine, que Kant fit paraître en 1792 dans le Berlinische Monatsschrift, constitue une sorte de préambule à sa philosophie de la religion. Boudé par les commentateurs, ce texte a mauvaise presse pour de mauvaises raisons qui tiennent à son sujet, souvent mal compris, et à la question de sa place dans le système kantien.
La présente édition, bilingue et assortie d'un commentaire suivi, loin de prétendre donner le dernier mot sur la question, se veut un instrument de travail : elle est propre à intéresser, outre les philosophes, aussi bien les germanistes que les chercheurs en anthropologie et en sciences religieuses.
Lorsque Kant publie en 1795 son Projet de paix perpétuelle, l'Europe sort à peine, et très provisoirement, d'un cycle guerrier de plusieurs années. Il y a un courage certain, pour un sujet du roi de Prusse, à réprouver publiquement le bellicisme des grandes puissances.
La paix est tout, aux yeux de Kant, sauf une chimère. En se livrant à une critique de la guerre sur le plan des principes, Kant dénonce son caractère illégitime et développe une métaphysique du droit. L'état de droit devra supplanter l'état de nature, fait de la violence et des conflits des hommes.
« L'homme est la seule créature qui soit susceptible d'éducation. Par éducation l'on entend les soins (le traitement, l'entretien) que réclame son enfance, la discipline qui le fait homme, enfin l'instruction avec la culture... »
La collection Fichebook vous offre la possibilité de tout savoir de la Critique de la raison pure d'Emmanuel Kant grâce à une fiche de lecture aussi complète que détaillée.
La rédaction, claire et accessible, a été confiée à un spécialiste universitaire.
Notre travail éditorial vous offre un grand confort de lecture, spécialement développé pour la lecture numérique. Cette fiche de lecture répond à une charte qualité mise en place par une équipe d'enseignants.
Cet eBook contient :
- Une table des matières dynamique
- La biographie d'Emmanuel Kant
- La présentation de l'oeuvre
- Le résumé détaillé (chapitre par chapitre)
- Les raisons du succès
- Les thèmes principaux
- L'étude du mouvement littéraire de l'auteur
Immanuel Kant publica "Fundamentación de la metafísica de las costumbres" en 1785, es el primero de sus trabajos maduros en la filosofía de la moral y sigue siendo uno de los más influyentes en su campo. La base de la obra es lograr el estudio de la moralidad pura, dejando de lado cualquier principio empírico y asentando la moralidad en la buena voluntad, que sería lo único bueno sin restricciones.
These works articulate the most fundamental principles of Kant's ethical and political world-view. "What is Enlightenment?" (1784) and "Fundamental Principles of the Metaphysics of Morals" (1785) challenge all free people to think about the requirements for self-determination both in our individual lives and in our public and private institutions. Kant's "Fundamental Principles of the Metaphysics of Morals" is dedicated to the proposition that all people can know what they need to know to be honest, good, wise, and virtuous. The purpose of Kant's moral philosophy is to help us become aware of the principles that are already contained within us. Innocence and dependence must be replaced with wisdom and good will if we are to avoid being vulnerable and misguided. According to Kant, freedom of thought leads naturally to freedom of action. When that happens, governments begin to treat human beings, not as machines, but as persons with dignity. Immanuel Kant begins "Toward Lasting Peace" by contrasting the realism of practical politicians with the high-minded theories of philosophers who "dream their sweet dreams." His opening line provides a grim reminder that the only alternative to finding a way to avoid the war of each against all is the lasting peace of the graveyard. The advent of total war and the development of nuclear weapons in the twentieth century give Kant's reflections an urgency he could not have anticipated. Kant published this work in 1795, during the aftermath of the American Revolution and the French Revolution. The high hopes of the European Enlightenment had been dampened by the Reign of Terror in which tens of thousands of people died, and the perpetual cycle of war and temporary armistice seemed to be inescapable. Kant's essay is best known as an early articulation of the idea of a league of nations that could bring "an end to all hostilities." Today The United Nations continues to pursue that dream, but lasting peace still seems to be wishful thinking.
Immanuel Kant escribe "La paz perpetua" en 1795, con el objetivo de este tratado es encontrar una estructura mundial y una perspectiva de gobierno para cada uno de los estados en particular que favorezca la paz. La instauración de la paz perpetua cuenta, por tanto, con la garantía última que ofrece la propia naturaleza humana al utilizar el antagonismo como una argucia hacia la concordia. Si bien esta garantía no es suficiente para vaticinar un futuro de paz, sí lo es para obligar a los hombres a trabajar en la consecución de ese anhelado fin.
Immanuel Kant publica "Lógica" en el año 1800. La obra es exponente de la evolución hacia una noción de lógica propiamente kantiana, que rompe con la orientación gnoseológica de la lógica del racionalismo y que encontramos cristalizada en destacados pasajes de la Crítica de la razón pura, el Manual ofrece, además, el tratamiento pormenorizado de temas clásicos de la lógica ilustrada, de orientación antropológica, psicológica y estética.