En 2016, l'activité Des rues et des langues a été présentée au Festival de poésie de Montréal. Cette activité proposait au public une déambulation collective dans le quartier du Plateau Mont-Royal et une lecture de poésie sur la Place Gérald-Godin de certains membres de La Traversée et de poètes invités.
En 2017, Délier les lieux proposait à huit poètes d'infiltrer un lieu de leur choix sur le Plateau-Mont-Royal. Les poètes ont partagé leur expérience d'infiltration lors d'une lecture publique dans le cadre de la 18e édition du Festival de poésie de Montréal.
Dans ce collectif, les poètes évoquent des rapports au monde inachevés et troués par l'altérité. Le lieu et la voix accordent et désaccordent les possibilités du poème. À présent, ce livre est une carte entre les mains du public, qui donne à voir une série de reliefs publics et intimes.
Racines et fictions est un recueil de poésie en vers et en prose, le quatrième de l'auteur Hector Ruiz. L'écriture de ce livre prend sa source dans une démarche de déambulation littéraire. Plus précisément, le poète est allé, chaque semaine pendant 10 mois, explorer quelques quartiers de la ville de Montréal. Ces dérives de plusieurs heures et kilomètres ont donné lieu à une multitude de notes et de photos. Il en découle, dans le recueil, des histoires de marche, entrecroisées de fragments de mémoire qu'a révélé le tracé du corps en mouvement. Dans ce parcours poétique, entre les branches, dans les trous, la fiction a pris racine et des racines ont trouvé forme.
Cette édition 153 de la revue de création littéraire est dirigé par Marc-André Cholette-Héroux et Laurence Ouellet Tremblay. Son thème, la phrase sibylline et plutôt sombre « Ses plaisirs n'ont pas de remède, et ses joies restent sans espoir » est tirée de l'oeuvre du grand humaniste Albert Camus. Quatorze auteurs, six du côté fiction et huit du côté poésie, composent le coeur vivant de la revue. Débutons tout d'abord par un poème bilingue et dynamique au possible signé Maude Veilleux, puis poursuivons avec un florilège de formes extrêmement expressives : courts textes sans ponctuation, dialogues, énumérations, nouvelles pétries de détails ou au contraire d'une sobriété ascétique, Moebius nous propose une véritable fête de la littérature créative. Le numéro se clôt par deux « Lettres à un écrivain vivant » signées Paul Bélanger, la première à Philippe Jaccottet et la seconde à ce surprenant Prix Nobel qu'est « Bob Zimmermann ».
The biorefinery, integration of processes and technologies for biomass conversion, demands efficient utilization of all components. Hydrothermal processing is a potential clean technology to convert raw materials such as lignocellulosic and aquatic biomass into bioenergy and high added-value compounds. This book aims to show fundamental concepts and key technological developments that enabled industrial application of hydrothermal processing. The scope of this book is primarily for scientists working in the biorefinery field as well as engineers from industry and potential investors in biofuels. Therefore, the information in this book will provide an overview of this technology applied to lignocellulosic materials and aquatic biomass, and especially new knowledge. Critically, this book brings together experts in the application of hydrothermal processes on lignocellulosic and aquatic biomass.
The work establishes the design flow for the optimization of linear CMOS power amplifiers from the first steps of the design to the final IC implementation and tests. The authors also focuses on design guidelines of the inductor's geometrical characteristics for power applications and covers their measurement and characterization. Additionally, a model is proposed which would facilitate designs in terms of transistor sizing, required inductor quality factors or minimum supply voltage. The model considers limitations that CMOS processes can impose on implementation. The book also provides different techniques and architectures that allow for optimization.
Ce numéro des Écrits s'ouvre avec un conte de Laurance Ouellet Tremblay, l'écrivaine en résidence, qui allie art et nature sauvage d'une façon inattendue. Les oeuvres de Renee Lavaillante illustrent le numéro, et Dominique Chalifoux signe le portfolio consacré à l'artiste. La Suite du parlement des écrivaines francophones présente des textes de Tanella Boni (Cote d'Ivoire), Suzanne Dracius (Martinique), Hyam Yared (Iran) et Fawzia Zouari (Tunis). Il s'agit de la dernière coordonnée par Danielle Fournier, responsable de cette rubrique depuis 2017. En essai, théâtre, récit ou poésie, lisez des textes de Mathieu Bélisle, Bruno Giffard, Nicholas Giguère, rachel lamoureux, Claudine Potvin, Hector Ruiz, Barrie Sherwood, Phara Thibault et Mathieu Villeneuve. Lisez aussi celui de Camille Gascon, première lauréate du Prix Jacques-Crête de la revue Les écrits qui visera à soutenir l'émergence de nouvelles voix dramaturgiques.
« A-t-on besoin d'un autre macaroni ? » Non ! clame Annabelle Moreau dans l'éditorial du numéro estival de la revue Lettres québécoises. Moins de macaronis et autres recettes et plus de poésie, qu'il faudra apprendre à lire et à apprécier davantage. Codirigé par Sébastien Dulude, le dossier vous invite à « Décortiquer la poésie québécoise » comme vous le feriez d'une crevette à l'heure de l'apéritif. Le dossier souhaite prendre le pouls de la poésie actuelle, des poètes et de leurs éditeurs, et la mesure de leur immense travail afin d'offrir au public une poésie « comme moyen de tolérer le doute dans un monde pragmatique obsédé par le rendement. » Puis, comme à chaque édition, retrouvez un cahier Critique bien garni, des chroniques sur la vie littéraire et la bande dessinée Jeunauteur de Stéphane Dompierre et Pascal Girard. Le cahier Création, lui, propose un poème de Martine Audet, une nouvelle de William S. Messier et un extrait de Dany Laferrière.
Pour son numéro d'automne, la revue Lettres québécoises propose en couverture la poète et autrice Carole David, dont l'oeuvre fait l'objet d'un dossier comprenant un autoportrait de l'écrivaine, un « récit-hommage » par son éditrice aux Herbes rouges, Roxane Desjardins, et une analyse de son oeuvre signée Karianne Trudeau Beaunoyer. Carole David répond aussi questionnaire maison de LQ. Codirigé par Annabelle Moreau et Hector Ruiz, un second grand dossier « Montréal transfert. Las Americas d'ici », porte sur les littératures des Amériques et interroge l'influence des auteur·rices venu·es des Amériques sur la création et la littérature québécoises actuelles. Lisez-y des contributions d'Hector Ruiz, de Mauricio Segura, Martine Fidèle, Jean Sioui, Caroline Dawson, Karine Rosso et Nicholas Dawson. Le cahier Création, lui, a pour poète invitée Marie Célie Agnant, alors que Françoise Major y signe une nouvelle. Eruoma Awashish présente quant à elle une lecture illustrée inspirée d'Un thé dans la Toundra / Nipishapui nete mushuat de Joséphine Bacon.
«Désert et renard du désert» évoque un déplacement stratégique. C'est en effet un mouvement corporel et langagier qui cherche une façon d'habiter et de dire le monde.
L'écriture de ce livre est traversée par une triple préoccupation : De quelle manière la pratique du poème s'inscrit-elle dans le contexte socio-historique ? De quelle manière le poème rend-t-il compte de l'incessante quête d'amour de l'homme ? Enfin, comment, devant la voix du poème, le poète est-il renvoyé en dehors de lui-même ?