Une plongée dans l'enfance de Murakami et dans l'histoire du Japon.Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
" Un texte sobre et puissant. "
Le Canard enchainé
Le passé – tel qu’il était peut-être – fait surgir sur le
miroir l’ombre d’un présent – différent de ce qu’il fut ? Un événement éditorial sans précédent
Une oeuvre hypnotique et troublante
Un roman d’aventures
Une histoire d’amour
Deux êtres unis par un pacte secret
Dans le monde bien réel de 1984 et dans celui
dangereusement séduisant de 1Q84 va se nouer le
destin de Tengo et d’Aomamé…
Pour ce livre qui joue de la magie des échos, il fallait des voix subtilement évocatrices de lieux et de temps différents. Maia Baran et Emmanuel Dekoninck réussissent là une étonnante performance.
Durée : 16H47
© Haruki Murakami 2009. traduction française © Belfond, un département de Place des Éditeurs, 2011 © et (P) Audiolib, 2012
Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Comme l’OEdipe de Sophocle, il est voué à être parricide et incestueux. Nakata, vieil homme simple d’esprit, prend lui aussi la route, obéissant à un appel impérieux. Comme l’Idiot de Dostoievski, il est incompris des humains, mais converse avec les chats. Entre l’enfant perdu et le vieillard amnésique, des liens insoupçonnés se nouent peu à peu, dans les dédales d’une odyssée où l’effroi et la beauté se mêlent vertigineusement. Ce roman est bien celui de tous les « rivages ». Ceux de l’esprit, où se côtoient les cultures. Ceux de l’âme, que les ténèbres disputent à la clarté. Ceux auxquels est inexorablement confrontée la condition humaine, et qu’il lui faut aborder pour conquérir sa vérité.
Durée : 23H10
© Haruki Murakami 2003. Traduction française : © Belfond / Place des Éditeurs, 2009. © et (P) Audiolib, 2012
Les choses qui restent enfermées dans notre coeur
n'existent pas en ce monde. Mais c'est dans notre
coeur, ce monde à part, qu'elles se construisent pour
y vivre.
Le Livre 1 a révélé l'existence du monde 1Q84.
Certaines questions ont trouvé leur réponse.
D'autres subsistent : qui sont les Little People ?
Comment se fraient-ils un chemin vers le monde réel ?
Pourquoi deux lunes dans le ciel ? Et la chrysalide de
l'air, est-elle ce lieu où sommeille notre double ?
Ceux qui s'aiment ne sont jamais seuls.
Le destin de Tengo et d'Aomamé est en marche.P.S. de l’auteur : Dans ce roman figurent un certain nombre d’expressions qui n’étaient pas encore en usage en 1984.Distribution :
Maia Baran est Aomamé
Emmanuel Dekoninck est Tengo
Durée : 14H15
© Haruki Murakami 2009. traduction française © Belfond, un département de Place des Éditeurs, 2011 © et (P) Audiolib, 2012
Ils ne le savaient pas alors, mais c’était là l’unique lieu parfait en ce monde. Un lieu totalement isolé et le seul pourtant à n’être pas aux couleurs de la solitude. Le livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d’Ushikawa. Et pose d’autres questions : quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte ? La réalité est-elle jamais vérifiable ? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu ? Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont plus seuls…
Durée : 17H45
© Haruki Murakami 2010. traduction française © Belfond, un département de Place des Éditeurs, 2012 © et (P) Audiolib, 2012
Dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.Quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer, le narrateur, un jeune peintre en panne d'inspiration, a voyagé seul à travers le Japon. Et puis, il s'est installé dans la montagne dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada.
Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante : faire le portrait de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires. Tandis que celui-ci pose comme modèle, le narrateur a du mal à se concentrer. Quelque chose chez Menshiki résiste à la représentation.
Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une oeuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart. C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur. Et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s'était entrouvert. À qui se confier ? À Menshiki ? Mais peut-il vraiment lui faire confiance ?
Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c'est comme si j'avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans plus aucune sensation. Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et qui pourrait être liée à Menshiki.
Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre d'hôpital, apparaît le Commandeur.
Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.
Le narrateur lui plante un couteau dans le coeur.
Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit, qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va conduire le narrateur au-devant des forces du mal...
Deuxième livre d'une oeuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental
1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.
Le livre qui a révélé Murakami.Sur la page promotionnelle d'une assurance-vie, un jeune publicitaire fraîchement divorcé insère la photo, en apparence banale, d'un troupeau de moutons. Mais l'un des animaux, qui porte sur sa laine une tache en forme d'étoile, suscite l'intérêt d'un homme en noir, proche collaborateur du " Maître ", un homme politique très puissant. Et voilà le jeune homme sommé - lourdes menaces à l'appui - de retrouver ce mystérieux mouton. Ainsi débute son voyage initiatique vers l'île de Hokkaido, avec pour compagne une jeune femme aux oreilles bouleversantes de perfection, un improbable jeu de piste dans un univers qui défie toute logique.
Quatrième roman d'Haruki Murakami,
La Course au mouton sauvage, au charme envoûtant et à l'écriture tout en finesse, est l'oeuvre qui a signé la consécration de l'auteur au Japon et à l'international.
Traduit du japonais par Patrick De Vos.
Un roman qui concentre à lui seul tout le réalisme magique de Haruki Murakami.Dans une petite cité spectrale vivent des gens privés d'ombre et de sentiments. Parmi eux, un nouveau venu a pour tâche de lire les " vieux rêves " dans des crânes de licornes, attrapant des fragments de mémoire d'une autre vie, d'une autre dimension. En parallèle, dans un Tokyo futur, ascétique et déshumanisé, un homme est entraîné par un scientifique dans une dangereuse expérience qui le fera plonger dans les sous-sols de la ville, animés de créature monstrueuses. Est-ce là que se trouve la clé de l'énigme ? La solution du mystère qui lie ces deux mondes ?
La Fin des temps est le quatrième roman de Haruki Murakami, où se mêlent délicieusement, avec humour et poésie, deux mondes entre réel et merveilleux, le " Pays des merveilles sans merci " et la " Fin du monde "...
Tsukuru Tazaki vit à Tokyo. Architecte, il dessine des gares. Quand il rencontre Sara, un déclic se produit : il lui avoue la blessure qui le hante depuis son départ de Nagoya, seize ans plus tôt. Au lycée, il faisait partie d’une bande où chacun de ses quatre amis avait dans son nom un idéogramme associé à une couleur. Lui non : une identité « incolore » en quelque sorte. Alors, quand ses amis restés à Nagoya ont coupé les ponts sans explication, Tsukuru a vécu cette rupture comme une forme de mort annoncée. Aujourd'hui, Sara l’incite à les retrouver pour vaincre ce sentiment d’inexistence qui le ronge. Du Japon à la Finlande, « l’incolore » se confrontera à chacun d’eux. Un pèlerinage entre passé et présent à la recherche d’une vérité autant souhaitée que redoutée.
Durée : 10H52
© Haruki Murakami. Tous droits réservés. © Belfond, 2014 pour la traduction française / Place des Éd © et (P) Audiolib, 2014
Un homme, Murakami, se souvient de toutes les rencontres et les instants qui ont fait de lui qui il est. "Somptueux, merveilleux." France InterUn homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la " crème de la crème " de la vie
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps
De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles
Des matchs de base-bail si souvent perdus par son équipe préférée
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
Après le succès de
Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
Table des matières :
Sur un oreiller de pierre
La crème de la crème
Charlie Parker plays bossa-nova
With the Beatles
Recueil de poèmes des Yakult Swallows
Carnaval
La confession du singe de Shinagawa
Première personne du singulier" Somptueux, merveilleux ; d'une beauté feutrée, bouleversante. " Le Masque et la Plume,
France Inter" Au fil des pages, un sentiment d'intimité, d'un dialogue de comptoir avec un vieil ami. "
Les Echos" Huit merveilleuses nouvelles. "
Libération" Des textes inventifs et captivants "
Télérama
Jubilatoires, flamboyantes, hypnotiques, ces histoires courtes de Haruki Murakami nous plongent dans un univers délicieusement insolite et drôle, où d’une situation d’apparence anodine peuvent surgir à tout moment le fantastique et l’absurde.
Des petits contes de notre quotidien, transfigurés par la poésie, l’humour et la grâce de Haruki Murakami, un charme qui agit à chaque page, comme autant de feux d’artifices en plein jour.
Sylvain Machac rend toutes les nuances de l'atmosphère singulière et poétique des nouvelles de Murakami, un auteur aujourd'hui culte.
Durée : 06H00
© Haruki Murakami 2005. traduction française© Belfond, un département de Place des Éditeurs, 2008 © et (P) Audiolib, 2009
Surtout n'arrêtez jamais de danser...À la suite d'une série de rêves, un journaliste free-lance désabusé part à la recherche d'une ex-petite amie, pourvue des oreilles les plus parfaites que la terre a jamais portées, mystérieusement disparue. Sa quête le mène à l'hôtel du Dauphin de Sapporo, où il va devenir le chaperon d'une adolescente paumée, et recevoir des instructions cryptiques de la part d'un homme-mouton, caché dans une chambre miteuse d'un étage fantôme, dont la principale est de : " continuer à danser ".
Sixième roman d'Haruki Murakami, entre roman noir et quête métaphysique,
Danse, danse, danse, nous emmène du nord glacé du Japon à Hawaï en passant par les recoins les plus reculés l'imaginaire envoûtant du maître de la littérature japonaise.