Une plongée dans l'enfance de Murakami et dans l'histoire du Japon.Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
" Un texte sobre et puissant. "
Le Canard enchainé
Dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.Quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer, le narrateur, un jeune peintre en panne d'inspiration, a voyagé seul à travers le Japon. Et puis, il s'est installé dans la montagne dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada.
Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante : faire le portrait de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires. Tandis que celui-ci pose comme modèle, le narrateur a du mal à se concentrer. Quelque chose chez Menshiki résiste à la représentation.
Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une oeuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart. C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur. Et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s'était entrouvert. À qui se confier ? À Menshiki ? Mais peut-il vraiment lui faire confiance ?
Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c'est comme si j'avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans plus aucune sensation. Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et qui pourrait être liée à Menshiki.
Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre d'hôpital, apparaît le Commandeur.
Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.
Le narrateur lui plante un couteau dans le coeur.
Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit, qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va conduire le narrateur au-devant des forces du mal...
Deuxième livre d'une oeuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental
1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.
Le livre qui a révélé Murakami.Sur la page promotionnelle d'une assurance-vie, un jeune publicitaire fraîchement divorcé insère la photo, en apparence banale, d'un troupeau de moutons. Mais l'un des animaux, qui porte sur sa laine une tache en forme d'étoile, suscite l'intérêt d'un homme en noir, proche collaborateur du " Maître ", un homme politique très puissant. Et voilà le jeune homme sommé - lourdes menaces à l'appui - de retrouver ce mystérieux mouton. Ainsi débute son voyage initiatique vers l'île de Hokkaido, avec pour compagne une jeune femme aux oreilles bouleversantes de perfection, un improbable jeu de piste dans un univers qui défie toute logique.
Quatrième roman d'Haruki Murakami,
La Course au mouton sauvage, au charme envoûtant et à l'écriture tout en finesse, est l'oeuvre qui a signé la consécration de l'auteur au Japon et à l'international.
Traduit du japonais par Patrick De Vos.
Un roman qui concentre à lui seul tout le réalisme magique de Haruki Murakami.Dans une petite cité spectrale vivent des gens privés d'ombre et de sentiments. Parmi eux, un nouveau venu a pour tâche de lire les " vieux rêves " dans des crânes de licornes, attrapant des fragments de mémoire d'une autre vie, d'une autre dimension. En parallèle, dans un Tokyo futur, ascétique et déshumanisé, un homme est entraîné par un scientifique dans une dangereuse expérience qui le fera plonger dans les sous-sols de la ville, animés de créature monstrueuses. Est-ce là que se trouve la clé de l'énigme ? La solution du mystère qui lie ces deux mondes ?
La Fin des temps est le quatrième roman de Haruki Murakami, où se mêlent délicieusement, avec humour et poésie, deux mondes entre réel et merveilleux, le " Pays des merveilles sans merci " et la " Fin du monde "...
Un homme, Murakami, se souvient de toutes les rencontres et les instants qui ont fait de lui qui il est. "Somptueux, merveilleux." France InterUn homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la " crème de la crème " de la vie
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps
De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles
Des matchs de base-bail si souvent perdus par son équipe préférée
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
Après le succès de
Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
Table des matières :
Sur un oreiller de pierre
La crème de la crème
Charlie Parker plays bossa-nova
With the Beatles
Recueil de poèmes des Yakult Swallows
Carnaval
La confession du singe de Shinagawa
Première personne du singulier" Somptueux, merveilleux ; d'une beauté feutrée, bouleversante. " Le Masque et la Plume,
France Inter" Au fil des pages, un sentiment d'intimité, d'un dialogue de comptoir avec un vieil ami. "
Les Echos" Huit merveilleuses nouvelles. "
Libération" Des textes inventifs et captivants "
Télérama
Surtout n'arrêtez jamais de danser...À la suite d'une série de rêves, un journaliste free-lance désabusé part à la recherche d'une ex-petite amie, pourvue des oreilles les plus parfaites que la terre a jamais portées, mystérieusement disparue. Sa quête le mène à l'hôtel du Dauphin de Sapporo, où il va devenir le chaperon d'une adolescente paumée, et recevoir des instructions cryptiques de la part d'un homme-mouton, caché dans une chambre miteuse d'un étage fantôme, dont la principale est de : " continuer à danser ".
Sixième roman d'Haruki Murakami, entre roman noir et quête métaphysique,
Danse, danse, danse, nous emmène du nord glacé du Japon à Hawaï en passant par les recoins les plus reculés l'imaginaire envoûtant du maître de la littérature japonaise.