Italie, été 2005. Alors que le village de Ravina est en fête, Chiara, quinze ans, se volatilise. Les villageois se lancent à sa recherche, mais les jours passent et l'enquête piétine : l'adolescente est introuvable. Une horde de journalistes s'installe dans une ferme voisine, filmant le calvaire de l'entourage. Le drame de ces petites gens devient le feuilleton national.
Des années après les faits, Sandro, un proche de la disparue, revient sur ces quelques mois qui ont changé à jamais le cours de son destin.
Roman au suspense implacable, L'été sans retour est l'histoire d'une famille maudite vivant aux marges du monde, confrontée à des secrets enfouis et à la cruauté obscène du cirque médiatique.
Bruxelles, été 1932. Alors que des mouvements de grève mettent le pays sens dessus dessous, le docteur Fernando Gasparri reçoit les Guareschi, un couple de jeunes exilés originaires de la même région que lui en Italie.
Entre le médecin et ses patients, des trajectoires analogues et des souvenirs communs tissent des liens affectifs. Jusqu'au jour où débarque Oreste, le frère cadet de Madame Guareschi, qui a fui l'Italie fasciste dans des circonstances troubles.
Dès lors, la destinée du paisible docteur Gasparri s'engage sur des rails aléatoires. Il se trouve amené, bien malgré lui, à sonder sa conscience. Et à agir, à faire des choix. Jusqu'au dernier, essentiel.
L'audition du docteur Fernando Gasparri voit s'entremêler les questionnements d'un homme entre deux âges, et ceux d'une époque secouée par la montée de l'extrémisme, les troubles sociaux, la peur de l'altérité. Tous deux, l'homme et son temps, vont être amenés à choisir. Et du choix de l'un dépendra le sort de l'autre.
Une 2e place inédite !
L'audition du docteur Fernando Gasparri démontre une nouvelle fois son beau potentiel.
En effet, avec la deuxième place - inédit dans l'histoire du Rossel - et la mention du jury du Prix Rossel, "trois voix sur neuf ont été attribuées à Giuseppe Santoliquido" (source/source) par le jury du Prix Rossel.
Félicitons encore chaleureusement Giuseppe Santoliquido pour cette fin d'année exceptionnelle : rappelons les prix Emma martin, Saga Café et Leonardo Da Vinci, ainsi que sa nomination pour le Prix Première !
Un portrait en mosaïque de la Belgique.
Belgiques est une collection de recueils de nouvelles. Chaque recueil, écrit par un seul auteur, est un portrait en mosaïque de la Belgique. Des paysages, des ambiances, du folklore, des traditions, de la gastronomie, de la politique, des langues... Tantôt humoristiques, tantôt doux-amers, chacun de ces tableaux impressionnistes est le reflet d'une Belgique?: celle de l'auteur.
Découvrez la vision de la Belgique, des Belgiques, au travers du regard d'un auteur belge, d'origine italienne, qui vous emmène dans ce pays qu'il aime.
EXTRAIT
Ixelles. Chaussée de Boondael. Mercredi 23 mars 2016. L'air a la texture de la douleur. De rares voitures en bordure de la chaussée. Trottoirs pratiquement vides. Restaurants fermés. Volets tirés sur les devantures des tavernes, des salons de coiffure. Pas de mouvement, non plus, à l'agence de voyages. Les boutiques, par contre, commencent à ouvrir. Lunettes, vêtements, parfums, tatouages, épilation, crèmes pour le visage. Un couple de petits vieux franchit le portail du cimetière. L'homme avance avec une canne, la femme tire un chien au bout d'une laisse. Un type jeune en costume sort de la boulangerie, il les contourne en soupirant. Dans le gris du ciel, un vol de nuages. Çà et là, le surgissement d'un visage, d'une silhouette. La plupart du temps, ce sont les commerçants du coin. On les voit s'examiner l'un l'autre, se dire bonjour avec avarice, laborieusement. Les conversations, quand elles ont lieu, sont des murmures frêles. Les regards sont fuyants, ils sont en quête de signes, de nouveaux repères auxquels s'arrimer. On cherche l'attitude appropriée, une concordance dans les réactions.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Giuseppe Santoliquido est un écrivain belge. Il vit à Bruxelles. Spécialiste de politique et de culture italiennes, il collabore avec de nombreux médias belges et étrangers. Ses romans ont été couronnés de nombreux prix littéraires.
Lorsque le cadavre d'un inconnu est retrouvé devant l'esplanade de la mairie, le garagiste Antoine Comino refuse de s'en tenir aux conclusions d'une enquête bâclée. Pourquoi cet homme a-t-il mis fin à ses jours ? Seul indice : la voiture de la victime, vendue par Comino lui-même. Commence alors un curieux jeu de piste dont l'objectif se dérobe dès qu'il semble s'en approcher. Que découvrira-t-il au bout de cette quête ?
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"Une langue superbe " - Pierre Mertens
"Une architecture d'écriture parfaitement maîtrisée " - Jean-Philippe Toussaint
"A mi-chemin entre polar et essai philosophique, ce roman d'une profondeur rare fut finaliste du prix Rossel dans sa première édition."
À PROPOS DE L'AUTEUR
Giuseppe Santoliquido est considéré comme l'un des plus talentueux écrivains belges de sa génération. Spécialiste de culture et politique italiennes, il collabore avec de nombreux médias belges et étrangers (RTBF, Bel RTL, NRJ12, Radio Vatican, Le Soir, Métro, le Courrier de Genève, Tokyo Chinbun, etc.). Il vit à Bruxelles.
Bruxelles, été 1932. Alors que des mouvements de grève mettent le pays sens dessus-dessous, le docteur Gasparri reçoit les Guareschi, un couple de jeunes exilés originaires de la même région que lui en Italie.
Entre le médecin et ses patients, des trajectoires analogues et des souvenirs communs tissent des liens affectifs. Jusqu'au jour où débarque Oreste, le frère cadet de Madame Guareschi, qui a fui l'Italie fasciste dans des circonstances troubles.
Dès lors, la destinée du paisible docteur Gasparri s'engage sur des rails aléatoires. Il se trouve amené, bien malgré lui, à sonder sa conscience. Et à agir, à faire des choix. Jusqu'au dernier, essentiel.
Giuseppe Santoliquido est un politologue et écrivain belge d'origine italienne. Il est professeur aux Facultés de Sciences politiques d'Afrique centrale. Spécialisé en politique italienne, il collabore avec de nombreux médias belges et étrangers.
Un récit en abyme à la fois enivrant et dépaysant...
Par une nuit sans lune, un écrivain fit un songe. Il rêva qu'il se réveillait en sursaut et, sous l'effet d'une modification physique inattendue, s'en allait rédiger les souvenirs d'un voyage auquel il n'avait jamais participé.
Un voyage au cours duquel Frédéric Verratti, alter ego de l'écrivain, rencontre de mystérieux personnages. Un metteur en scène qui, chaque année, avec l'aide d'acteurs issus de la population locale, monte invariablement la même pièce au coeur de la savane. Un chasseur qui s'apprête à affronter le grand départ. Ou encore cette ancienne militante politique que les aléas de la vie confrontent à la pérennité de ses idéaux.
Une histoire où l'on entend s'égrener le temps, et dont on ressort immanquablement en questionnant notre propre identité, notre rapport à l'autre.
EXTRAIT
Une nuit sans lune, un écrivain dans la cinquantaine fit un rêve étrange. Il rêva qu'il se levait en sursaut, le corps strié par la transpiration, quittait son lit et traversait sa chambre d'une démarche hésitante. Était-ce précisément sa chambre ou une pièce de circonstance apparue pour les besoins du rêve, il ne lui était pas donné de le savoir avec précision. Quoi qu'il en soit, c'était la nuit et il ne faisait pas froid, au contraire, la chaleur était accablante, de sorte qu'en se matérialisant dans son propre rêve, l'homme se vit presque nu, en caleçon et maillot de corps. Dans la fenêtre ouverte s'étendait un ciel parfaitement noir, large et lisse comme une mer stagnante, qu'animait imperceptiblement une petite pluie fine. Apparemment, aucune autre indication sur le décor extérieur n'était observable.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Personnage central du récit, l'Afrique noire, métaphore des ténèbres de nos origines, mais aussi de la solidarité humaine, est prétexte à mille réflexions sur nous-mêmes, nos engagements et le sens de la vie. Un livre profond, dans le prolongement d'oeuvres emblématiques de Kafka, Conrad, Gide et des maîtres du réalisme magique... Bluffant !" - Bernard Delcord, Marianne Belgique
- "Giuseppe Santoliquido renouvelle avec bonheur l'expérience de la fiction. Il part, avec Voyage corsaire, sur les traces de Pasolini en Afrique, dans un roman à plusieurs niveaux. Où le narrateur dédoublé, Pasolini et l'auteur lui-même se rejoignent dans une quête de sens qui enrichit le lecteur dépaysé." - Pierre Maury, Le Soir
- "Enivrée par l'encens sortant de la lampe d'Aladin brandie par Giuseppe Santoliquido, la quête de notre propre identité se dessinera tout au fil des pages" - Ubu Pan
À PROPOS DE L'AUTEUR
Giuseppe Santoloquido est un politologue et écrivain belge d'origine italienne. Professeur aux Facultés de Sciences politiques d'Afrique centrale. Spécialisé en politique italienne, il collabore avec de nombreux médias belges et étrangers.
Il est chroniqueur sur le blog de l'écrivain belge Vincent Engel, Blog à part, sur lequel il anime chaque mercredi les Nouvelles d'Italie.
Partageant son temps entre la Belgique, l'Afrique et l'Italie, il est également consultant pour Area Democratica, important observatoire politique dans le Latium, pour l'Associazione culturale Talenti, qui organise des évènements culturels parmi les plus importants d'Italie et pour le « Prix de la Narration Ferri-Lawrence » de Frosinone en Italie. Il est également traducteur littéraire pour le Centro studi letterari d'Alvito, dans le Latium.
Comment Silvio Berlusconi a-t-il failli pousser la chansonnette sur la scène du prestigieux Festival de San Remo, l'Eurovision italien ? Dans quel contexte s'inscrivent les procès successifs du triple Président du Conseil ? Quelle est la place de la Mafia sur la scène politique italienne ? La prégnance des idées d'extrême droite ? Autant de questions essentielles qu'abordent, sans faux-fuyant, ces Voyages en Italie d'une ère peu romantique...
À l'évidence, l'Italie n'est pas un pays comme les autres. De Portella della Ginestra, refuge du célèbre bandit Salvatore Giuliano, au tremblement de terre des Abruzzes, de Mussolini à Bossi, Giuseppe Santoliquido a disséqué, chaque semaine pendant treize mois, l'actualité politique italienne. Il nous invite aujourd'hui à une visite guidée, un parcours thématique où le burlesque côtoie le dramatique, où de joyeux chanteurs napolitains tiennent la dragée haute aux intellectuels romains. Où la trahison, l'argent et la jarretelle valent les meilleurs arguments. Mais aussi où des poètes de la campagne latine incarnent la noble voix de la résistance.
Une prise de conscience salutaire et une invitation à la résistance ; voilà le défi que nous lancent ces pages lumineuses. Et si, demain, nous initiions le changement ?