L'auteur expose les grands axes de la pensée économique contemporaine dans la première partie de l'ouvrage (échanges, loi de l'offre et la demande, marchés financiers, intervention de lÉtat, etc.), la seconde partie étant consacrée à l'étude de la pensée des grands théoriciens de l'économie, d'Adam Smith, considéré comme l'inspirateur de toutes les écoles de pensée, à Malthus (précurseur de Keynes), en passant par Ricardo, Say, Mill, Marx, Jevons, Walras, Marshall, Weber et l'école allemande, Veblen et "l'institutionnalisme", Wicksel et la naissance de la macro-économie, Fisher et l'illusion monétaire, Schumpeter et l'essence du développement, le socialisme, Samuelson ou Friedman. En conclusion, il analyse la crise actuelle à travers les "nouveaux classiques" et les "nouveaux keynésiens".
Le livre qui démythifie un phénomène financier singulièrement inquiétant !
Véritable phénomène, les hedge funds utilisent des techniques de gestion alternative qui leur permettent de spéculer sur des marchés divers.
L'objectif de cet ouvrage est de les démythifier en répondant à plusieurs questions essentielles :
Que sont les hedge funds ?
Quels instruments et techniques utilisent-ils ?
Comment sont-ils réglementés ?
Quel est leur rôle sur les marchés de capitaux ?
Faut-il investir dans les hedge funds ?
S'appuyant sur de nombreux exemples d'actualité, ce livre, qui ne nécessite pas de connaissance particulière du sujet, permet de mieux connaître les spécificités des hedge funds ainsi que les enjeux et les risques liés à leur développement.
Discréditée par la révolution keynésienne, la théorie quantitative de la monnaie connaît un regain de popularité dans les années 60 et 70 grâce aux travaux de l'école monétariste, un courant qui s'identifie largement aux analyses de Milton Friedman. Cet ouvrage : - analyse les propositions des monétaristes et montre qu'elles sont identiques à celles de leurs prédécesseurs classiques ; - retrace l'essor des thèses monétaristes et le recul correspondant du keynésianisme ; - explique les raisons théoriques et empiriques du déclin du courant quantitativiste à partir des années 80.
Selon les indicateurs financiers habituels, Wall Street est actuellement plus « surévalué » qu'il ne l'a jamais été au cours des 150 dernières années. En septembre 1929, juste avant le krach boursier, le price-earning ratio de l'indice composite de Standard & Poor's, calculé sur la base de la moyenne mobile des gains sur les dix années précédentes, atteint la valeur record de 33, c'est-à-dire nettement plus que durant les deux autres pics des marchés boursiers du siècle dernier, en 1901 et 1966. Cet ouvrage : - montre que la Grande Dépression, qui commence en réalité fin 1930, est d'origine américaine. C'est la politique monétaire de la Réserve fédérale qui est largement responsable du déclenchement et de l'approfondissement de la crise ; - analyse l'extension mondiale de la tourmente qui est favorisée par des facteurs structurels spécifiques, en particulier, le régime de l'étalon-or ; - prouve que la Grande Dépression ne représente pas un retournement cyclique normal. Sa sévérité et sa durée extraordinaires sont clairement dues à ce que Schumpeter appelle des « circonstances adventices », des événements qui ne peuvent à l'évidence plus se reproduire. Même si les économistes sont sceptiques quant à la capacité des décideurs à retenir les leçons de l'histoire, la Réserve fédérale n'a pas commis les mêmes erreurs lors du krach d'octobre 1987. Il n'y a donc pas de raison objective pour qu'une correction boursière brutale à New York déclenche une récession profonde et durable.