L'auteur expose les grands axes de la pensée économique contemporaine dans la première partie de l'ouvrage (échanges, loi de l'offre et la demande, marchés financiers, intervention de lÉtat, etc.), la seconde partie étant consacrée à l'étude de la pensée des grands théoriciens de l'économie, d'Adam Smith, considéré comme l'inspirateur de toutes les écoles de pensée, à Malthus (précurseur de Keynes), en passant par Ricardo, Say, Mill, Marx, Jevons, Walras, Marshall, Weber et l'école allemande, Veblen et "l'institutionnalisme", Wicksel et la naissance de la macro-économie, Fisher et l'illusion monétaire, Schumpeter et l'essence du développement, le socialisme, Samuelson ou Friedman. En conclusion, il analyse la crise actuelle à travers les "nouveaux classiques" et les "nouveaux keynésiens".
Présenter les grandes lignes de la théorie keynésienne, en donnant directement la parole à Keynes, de façon à bien distinguer son message de ce qu'ont pu dire ses épigones après sa mort, telle est l'ambition de cet ouvrage.
Se référant plus particulièrement aux trois ouvrages principaux de Keynes, La Réforme monétaire, le Traité de la monnaie et la Théorie générale, un panorama complet de la macro-économie du XXe siècle est proposé ici.
L'auteur nous présente les multiples aspects de Keynes : l'économiste pragmatique qui souligne l'incertitude complète dans laquelle nous sommes obligés de prendre nos décisions ; l'économiste psychologue, qui évoque le rôle décisif de "l'état de l'opinion" et de "l'état de la confiance" sur les marchés financiers ; l'économiste de la monnaie, qui suggère à la Banque centrale quelle politique monétaire "crédible" mener ; le vice-gouverneur de la Banque d'Angleterre, qui rappelle que notre système économique suppose l'existence d'un étalon de valeur stable sans lequel il ne peut fonctionner efficacement ; le conseiller des gouvernements, qui s'oppose à la réduction du temps de travail comme moyen de lutter contre le chômage, qui doute d'une relance par la consommation, qui note les effets pervers de l'indemnisation du chômage et qui tient à ce que les budgets publics soient équilibrés, et enfin, l'économiste artiste qui qualifie les modèles de prévision sophistiqués de ses collègues de "simples bricolages".
Keynes pourrait sans réticence souscrire aux propos récents d'un gouverneur français de Banque centrale qui affirmait : "La maîtrise de la dépense publique en général et la décrue des dépenses publiques improductives en particulier sont nécessaires pour consolider la confiance des agents économiques et des investisseurs, pour créer les conditions psychologiques, économiques et financières de la croissance. Encore faut-il que soient menées à bien les réformes nécessaires pour enrichir notre croissance en emplois, en particulier dans le domaine de la souplesse du marché du travail." En d'autres termes, selon cet ouvrage, les keynésiens aujourd'hui seraient bien mieux représentés par exemple par Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale des États-Unis que par les partisans français de la "théorie du pouvoir d'achat".
Cet ouvrage est recommandé aux historiens, aux économistes ainsi qu'à tous ceux qui s'intéressent aux débats de la macro-économie contemporaine.
Gérard Marie Henry, ancien professeur de mathématiques, enseigne l'économie, notamment à l'Institut des Techniques de l'Ingénieur de l'Industrie (ITII). Responsable du DESS Gestion et développement des PME de l'université de Reims, il préside à la société d'investissement Hot Rod Productions. Il est le coauteur avec François Cochet du livre Les Révolutions industrielles, publié chez Armand Colin.
Discréditée par la révolution keynésienne, la théorie quantitative de la monnaie connaît un regain de popularité dans les années 60 et 70 grâce aux travaux de l'école monétariste, un courant qui s'identifie largement aux analyses de Milton Friedman. Cet ouvrage : - analyse les propositions des monétaristes et montre qu'elles sont identiques à celles de leurs prédécesseurs classiques ; - retrace l'essor des thèses monétaristes et le recul correspondant du keynésianisme ; - explique les raisons théoriques et empiriques du déclin du courant quantitativiste à partir des années 80.
Selon les indicateurs financiers habituels, Wall Street est actuellement plus « surévalué » qu'il ne l'a jamais été au cours des 150 dernières années. En septembre 1929, juste avant le krach boursier, le price-earning ratio de l'indice composite de Standard & Poor's, calculé sur la base de la moyenne mobile des gains sur les dix années précédentes, atteint la valeur record de 33, c'est-à-dire nettement plus que durant les deux autres pics des marchés boursiers du siècle dernier, en 1901 et 1966. Cet ouvrage : - montre que la Grande Dépression, qui commence en réalité fin 1930, est d'origine américaine. C'est la politique monétaire de la Réserve fédérale qui est largement responsable du déclenchement et de l'approfondissement de la crise ; - analyse l'extension mondiale de la tourmente qui est favorisée par des facteurs structurels spécifiques, en particulier, le régime de l'étalon-or ; - prouve que la Grande Dépression ne représente pas un retournement cyclique normal. Sa sévérité et sa durée extraordinaires sont clairement dues à ce que Schumpeter appelle des « circonstances adventices », des événements qui ne peuvent à l'évidence plus se reproduire. Même si les économistes sont sceptiques quant à la capacité des décideurs à retenir les leçons de l'histoire, la Réserve fédérale n'a pas commis les mêmes erreurs lors du krach d'octobre 1987. Il n'y a donc pas de raison objective pour qu'une correction boursière brutale à New York déclenche une récession profonde et durable.
Le livre qui démythifie un phénomène financier singulièrement inquiétant !
Véritable phénomène, les hedge funds utilisent des techniques de gestion alternative qui leur permettent de spéculer sur des marchés divers.
L'objectif de cet ouvrage est de les démythifier en répondant à plusieurs questions essentielles :
Que sont les hedge funds ?
Quels instruments et techniques utilisent-ils ?
Comment sont-ils réglementés ?
Quel est leur rôle sur les marchés de capitaux ?
Faut-il investir dans les hedge funds ?
S'appuyant sur de nombreux exemples d'actualité, ce livre, qui ne nécessite pas de connaissance particulière du sujet, permet de mieux connaître les spécificités des hedge funds ainsi que les enjeux et les risques liés à leur développement.
« L'ordi, il faut choisir : le casser ou divorcer... », « Comment résister à l'envahisseur ? », « Facebook a explosé mon couple ! » : de nombreuses personnes se plaignent de la place prise par l'ordinateur dans la famille.
Qu'il n'y en ait qu'un à se partager ou que chacun possède le sien, l'ordinateur est entré dans le quotidien de la famille. Pour un travail scolaire, une recette culinaire ou toute autre question qui surgit dans la conversation, le premier réflexe est de chercher la réponse sur internet. Pour le payement des factures, les réservations de voyages, l'album photos des vacances, la déclaration de contributions, un travail professionnel à terminer, c'est devant l'écran que cela se passe. Sans compter qu'avec les mails, les chats, les blogs et maintenant les réseaux sociaux comme Facebook, un grand nombre de relations se créent ou s'entretiennent par ce biais...
Mais qu'en est-il de l'ambiance familiale ? Est-elle nourrie ou perturbée par ces nouveaux comportements ? À côté des bénéfices et des gains de temps, le manque de sommeil, les repas expédiés, les plantages de la machine assortis d'énervement, les tensions entre partenaires ou entre parents et enfants sont fréquents. L'ordinateur n'est pas un objet innocent comme le lave-linge, c'est une véritable présence dans la maison qui modifie les relations entre les personnes.
Ce dossier fait état des joies et des difficultés rencontrées par les couples et les familles. En confrontant les expériences quotidiennes et l'analyse des spécialistes, il essaie de promouvoir des comportements qui favorisent des relations harmonieuses entre les personnes.