« L'image du petit être cyanosé et suffocant s'impose à chaque pas que fait le charretier. Pas moyen de l'ôter de son cerveau où le sang afflue et cogne à grands coups de marteau. »
« La honte de soi est plus meurtrière que la crainte du regard de l'autre. La honte de soi vient du dedans. C'est du dedans qu'elle attaque.»
Au tournant du XIXe siècle dans le Morvan en France, au temps où les femmes se louaient comme domestique ou nourrice, Marie tente de fuir un environnement qui lui est hostile. Malgré toute sa volonté et la force de son espérance, elle ne parvient pas à réparer le passé et encore moins à se défaire de son image de putain qui se donne des allures de Vierge.
À la fois classique et moderne, La louée, grâce au style dépouillé et précis de Françoise Bouffière, est une véritable tragédie humaine hors du temps.
Sortie en librairie prévue le 18 août 2009.
Françoise Bouffière est née à Autun dans le Morvan. Elle a immigré au Québec en 1971. Elle possède une maîtrise en éducation. Enseignante et orthopédagogue, elle a travaillé avec des enfants en difficulté durant toute sa vie professionnelle. Elle collabore aux Cahiers de Lecture de l'Action nationale. La Louée est son premier roman
Cette nouvelle édition des Cahiers de lecture met à l'honneur les grands thèmes qui ont fait les manchettes en 2012. Tout d'abord, « Le Nord, les mines » recense quatre parutions sur le thème de l'histoire minière au Québec dont Le défi des ressources minières par Normand Mousseau, « une synthèse incontournable » selon Robert Laplante. Intitulé « Printemps au carré », le deuxième thème principal de la revue fait place aux ouvrages écrits dans la foulée des soulèvements étudiants et populaires qui ont marqué 2012 avec des parutions telles que Carré rouge du photographe Jacques Nadeau et Les dessous du printemps étudiant de Gérard Beaudet. Puis, un troisième thème souligne la publication de deux essais en 2012 sur l'histoire de la mafia au Québec, l'une irlandaise (La mafia irlandaise de Montréal par D'Arcy O'Connor) et l'autre sicilienne (Mafia inc. par André Cédilot et André Noël).
Le numéro estival des Cahiers de lecture de L'Action nationale vous invite à « Prendre le large », à explorer à une autre vitesse et sous d'autres angles les paysages et l'histoire. Retrouvez-y des recensions du Québec à 5 km/h. Sur les sentiers et rivières des explorateurs de Nathalie Le Coz, L'âge de l'irréalité. Solitude et empaysagement au Canada français 1860-1930 de Vincent Lambert, Saint-Laurent mon amour de Monique Durand, Sur la piste du Canada errant de Jean Morisset, La pomme et l'étoile d'Étienne Beaulieu, La Maison mère d'Alexandre Soublière, Des fictions sans fiction ou le partage du réel de Robert Dion et L'art de rater sa vie de Simon Nadeau. Puis, avec deux biographies d'artisans de la Révolution tranquille, Denis Vaugeois et Guy Rocher, revivez l'envie de « Faire l'éducation ». Les autres essais recensés ouvrent quant à eux des perspectives sur plusieurs enjeux de notre temps comme la liberté d'expression, les mouvements migratoires ou le cosmopolitisme.
L'édition automnale des Cahiers de lecture de L'Action nationale propose la recension de 23 essais sur une foule de sujets variés allant du jazz au courtage financier, du militantisme à l'oeuvre de Fernand Dumont en passant par le duplessisme, l'historien Maurice Séguin, Hydro Québec, le droit civil et la famille. Trois essais portant sur la laïcité sont regroupés afin d'offrir aux lecteurs et lectrices un éventail de points de vue, permettant d'approfondir cette épineuse question. Lisez en marge de ce regroupement thématique des recensions de deux essais d'Osire Glacier sur le féminisme et l'islam. Ce numéro présente aussi en primeur des extraits du livre de Marc Chevrier L'Empire en marche : des peuples sans qualités, de Vienne à Ottawa, paru fin novembre aux Presses de l'Université Laval.
Après une année marquée par la pandémie, le confinement et les restrictions de déplacements, l'édition printanière des Cahiers de lecture de L'Action nationale se penche sur les notions d'habitat et de transhumance qui encadrent tout spécialement nos vies en ces temps incertains. Parmi les essais recensés, notons entre autres La retraite à 40 ans. Comment déjouer le système pour atteindre la liberté financière (Jean-Sébastien Pilotte), Le promoteur, la banque et le rentier. Fondements et évolution du logement capitaliste (Louis Gaudreau), Bunkers. L'archipel de la peur (Guillaume Asselin), L'empire invisible. Essai sur la métamorphose de l'Amérique (Mathieu Bélisle), Pandémie. Une esquisse politique et philosophique du monde d'après (Jean-François Caron), Fake News : le vrai, le faux et la science (Jean-François Cliche), Animal radical. Histoire et sociologie de l'antispécisme (Jérôme Segal) Les écrans. Usages et effets, de l'enfance à l'âge adulte (Stéphane Labbé) et Simone Simoneau. Chronique d'une femme en politique (Valérie Plante et Delphie Côté-Lacroix).
Fort à propos, l'édition automnale des Cahiers de lecture de L'Action nationale propose plusieurs recensions d'essais sur la science et les technologies. Histoire des épidémies, état des métiers scientifiques sous le libéralisme, biologie, gestion des égouts et des eaux, héritage du Frère Marie-Victorin ou encore Big Data, les sujets abordés par les essayistes au sommaire sont vastes et d'une grande pertinence. Le numéro comprend aussi une entrevue avec Normand Baillargeon autour de son essai Devoirs d'éducation. Parmi les autres sujets abordés par les ouvrages recensés, relevons la bande dessinée au Québec, l'ère trumpienne en politique états-unienne, l'écosocialisme, la complexité du colonialisme au Canada ou encore le fédéralisme, entre autres.
Les Cahiers de lecture se consacrent entièrement aux recensions des récents essais québécois. Pour le numéro d'automne, ce n'est pas moins de 28 ouvrages qui passent sous la loupe des collaborateurs à travers comptes rendus, analyses critiques, notes de lecture et points de vue. Deux thèmes regroupent plusieurs essais. Premièrement, l'éducation : Françoise Bouffière s'attaque à trois titres signés Normand Baillargeon (éditions Leméac et VLB éditeur) ainsi qu'à celui de Jean-Francois Roberge (Québec Amérique) sous la bannière de « la dure réinvention de l'école ». Deuxièmement, le Mouvement Desjardins, notamment à travers les récentes autobiographies de Monique F. Leroux et Claude Béland : une analyse de Jean-François Barbe. Impossible également de passer sous silence les publications importantes de Kuei, je te salue de Deni Ellis Béchard et Natasha Kanapé Fontaine (Écosociété) et de de deux réflexions sur l'islam moderne, celles de Sami Aoun (Athéna éditions) et d'Aziz Farès (XYZ).
Robert Laplante signe l'éditorial de ce numéro d'été en se réjouissant d'une initiative, le prêt de semences, de plusieurs bibliothèques qui savent se réinventer en se définissant comme lieu de culture vivante. Ce numéro sera « une occasion exceptionnelle de faire la preuve qu'il peut y avoir des liens intimes entre les navets et les chefs-d'oeuvre. » conclut l'éditorialiste. En témoigne selon lui l'excellente recension par Paul-Louis Martin de Curieuses histoires de plantes du Canada 1760-1867. Outre le parallèle botanique, ce numéro regroupe sous le titre de « L'air du temps » des recensions de Camarade, ferme ton poste (Bernard Émond), L'ère du temps. Modernité capitaliste et aliénation temporelle (Jonathan Martineau), Le désert et L'oasis. Essais de résistance (Jean-Claude Ravet) et Fuck le monde (Simon-Pierre Beaudet). Une vingtaine d'autres recensions traitant de divers sujets historiques, politiques et sociaux ainsi qu'un entretien de Pascal Chevrette avec Marc-André Bernier, coauteur de Renaissances de la rhétorique parue aux éditions Nota bene complètent le numéro.
L'édition printanière des Cahiers de lecture de L'Action nationale fait la part belle aux vies d'aventures et aux ouvrages biographiques qui les racontent. Parmi les recensions, on compte entre autres Mon voyage en Amérique de Kim Yaroshevskaya, l'interprète de Franfreluche, Idola St-Jean, l'insoumise, biographie de la pionnière de la lutte pour le droit de vote des femmes, par Marie Lavoie et Michèle Stanton-Jean et Denis-Benjamin Viger, un patriote face au Canada-Uni de Martin Lavallée. Ce numéro se penche aussi sur deux bandes dessinées à saveur politique : Automne rouge par André-Philippe Côté et Richard Vallerand et 1792 à main levée, publiée par l'Assemblée nationale du Québec. Le lecteur y découvrira également plusieurs essais sur le Québec qui bouge... ou pas, ainsi que l'éditorial de Robert Laplante qui invite les imprimeurs à contribuer au rayonnement des ouvrages primés, que ce soit par les libraires, les collégiens ou autres.
Les temps sont durs. Pour la langue française, dont la désaffectation actuelle rime avec « la dévaluation de l'écrit et de la parole réfléchie ». C'est ce que déplore l'ancien professeur de littérature et écrivain Jean Larose dans son recueil Essais de littérature appliquée. Les temps sont durs aussi pour la poésie qui, selon Robert Melançon dans son essai Pour une poésie impure, n'a tout simplement « plus d'existence publique ». Du côté des essais politiques, cette édition des Cahiers de lecture désigne Ismaël contre Israël d'Esther Benfredj comme un incontournable. Trois livres parus en 2015 portant sur les Patriotes et leur rébellion de 1837, comme Brève histoire des Patriotes de Gilles Laporte, sont aussi au sommaire, ainsi que des ouvrages traitant de l'indépendance, comme La souveraineté en héritage de Jacques Beauchemin.
Quatre essais portant sur quelques-unes des plus grandes figures de l'indépendantisme du Québec sont à l'honneur dans ce numéro. Tout d'abord, le livre de Victor Lévy-Beaulieu sur Jacques Parizeau propose un « nécessaire recueillement » après le décès de celui-ci en 2015. Puis, Martin David-Blais nous explique comment l'essai de Laurent Duval intitulé Le mythe de René Lévesque risque un « déboulonnage raté ». Les essais de Claude Cardinal sur l'histoire du RIN et de Martine Tremblay sur celle du Bloc Québécois sont aussi recensés dans cette édition. D'autres ouvrages se regroupent sous la thématique de l'héritage, comme par exemple Pratiques et discours de la contreculture au Québec de Jean-Philippe Warren et Andrée Fortin et Google Goulag. Nouveaux essais de littérature appliquée de Jean Larose, tandis que d'autres explorent le thème de « La foi en guerre », avec notamment L'islam dévoilé de Claude Simard et La fabrique du djihad. Radicalisation et terrorisme au Canada de Stéphane Berthomet.