Si la fidélité au sens constitue un souci incontournable du traducteur, le caractère idiomatique du résultat n'en demeure pas moins pour lui une quête de tous les instants. Ainsi, au-delà de la chasse aux anglicismes - qui domine depuis longtemps au Québec le travail et la formation des traducteurs -, l'auteur considère son travail de traducteur et d'enseignant comme une « chasse aux tours idiomatiques », cette fois non pas comme on fait la chasse aux bisons, mais comme on fait la chasse aux papillons : pour enrichir sa collection.
Dans cet ouvrage à mi-chemin entre le guide de traduction et le dictionnaire des diffi cultés, solidement documenté et enrichi de nombreux exemples tirés de sa pratique, l'auteur attire notre attention sur les pièges méconnus posés par la traduction de certains termes, tels assessment, awareness, discussion ou proposed. Il fait aussi le point sur les accès de « surcorrection », motivés par de vieux fantômes datant souvent des études universitaires. En effet, on voit souvent des traducteurs éviter soigneusement tel mot considéré comme fautif dans les ouvrages normatifs alors que, dans le contexte qu'ils ont sous les yeux, le mot aurait été tout à fait acceptable. Cette attitude est déplorable, parce qu'elle leur enlève des ressources précieuses et peut aussi mener à des faux sens. Se prive-t-on toujours à bon escient de mots ou locutions comme alors que, à travers, communauté, copie ou juridiction?
Cet ouvrage contient plus de 70 articles offrant des pistes inédites pour la traduction de termes courants, tels que commitment, update, draft, include, governance, summary et plusieurs autres, et propose une réflexion originale sur des sujets comme la traduction des slogans et des titres, l'ordre des mots dans la phrase et même la possibilité de « traduire » des majuscules par des guillemets. Il comprend en outre un index bilingue de plus de 1000 entrées.
Si La Fontaine était né au Québec à notre époque, à quoi donc auraient ressemblé ses fables? Sans doute auraient-elles traité de pollution (Le pédégé pollueur et la tache), de rationalisation d'entreprise (Le vice-président et le gestionnaire) et d'attentats terroristes (Gros Jean dans la cour d'école)... mais elles auraient sûrement aussi abordé des sujets plus universels comme la médisance (Le bilieux et l'urinoir à oeil magique), l'arrogance (Le bébé maraca...) ou le sentiment de fragilité devant la mort (Le sac de plastique et le brin d'herbe). Enfin, l'humour y aurait certainement occupé une place d'honneur (L'amateur de hockey).
Cela dit, La Fontaine aurait-il été jusqu'à écrire une fable en joual (Le cow-boy et le cheval vert)? Peut-être pas. Chose certaine, François Lavallée, bien qu'il respecte fidèlement les règles de la versification classique, ne se contente pas ici de faire de simples pastiches, il s'approprie résolument le genre pour s'adresser au public québécois d'aujourd'hui. Il en résulte une brochette de morceaux savoureux et ludiques qui nous réservent plaisir, réflexion et sourires à chaque détour.
On s'en veut, pour mille et une raisons, mille et une fois par jour. _x000D_
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Est-il possible de se libérer de ce sentiment de culpabilité ? En fait, pour bien des gens, on dirait que la dureté envers soi-même est une sorte de vertu._x000D_
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Et fatalement, quand on est dur envers soi-même, on l'est aussi envers les autres. Tout ça, pour une sorte de quête d'idéal: on veut devenir meilleur, on voudrait que les autres le soient._x000D_
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Un père convaincu de l'importance de faire connaître les grands classiques du théâtre à ses enfants, un homme écoeuré par le regard condescendant de ses amis mélomanes, un commis outré du comportement des clients vis-à-vis des revues pornographiques, un professeur certain du désir d'une de ses étudiantes, et plusieurs autres personnages fascinants._x000D_
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Ce recueil de nouvelles de François Lavallée remet en question l'interprétation souvent trop rapide que chacun fait de la réalité._x000D_
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Dieu, c'est par où? amène le lecteur à réfléchir sur ses certitudes, à remettre en question sa vision du quotidien, pour finalement faire surgir une évidence ; on croit toujours que sa vision de l'univers est conforme à la réalité, mais l'est-elle vraiment?
Deux personnages antinomiques:David, jeune homme timide, indécis, qui étudie le piano et rêve d'écrire un roman et Octave, bourlingueur, coureur, cynique et sûr de lui. L'un sauve la vie de l'autre...pour mieux l'empoisonner. Entre les deux, l'apaisante Rachel, jeune pianiste dont David est éperdument amoureux. Ce roman palpitant aux échos de violence, d'amour, de manipulation et de lâcheté met en lumière la dangereuse paralysie que peut entraîner la recherche d'excellence chez l'être qui se déçoit constamment lui-même.
Cette histoire raconte les aventures de Petit Pois vert, qui s'est échappé de la cosse familiale, et de Petit Grain de riz, qui vient de s'échapper d'une poche pleine à craquer de parenté. Les deux amis goûteront aux joies et aux dangers de la liberté... de réinventer leur vie.
Ce titre est disponible en PDF sur tous les sites de vente et en ePub3 enrichi pour les tablettes IPad, KoboArc et par ordinateur avec le logiciel Readium sur le navigateur Chrome.
Qui est cette femme mystérieuse portant le large chapeau en couverture du numéro d'automne de la revue Nuit blanche ? Catherine Colomb, romancière suisse ayant passé inaperçue en dehors de son pays, « est pourtant une des plus grandes écrivaines du XXe siècle ». Découvrez-la dans la rubrique « Écrivain(e)s méconnu(e)s du XXe siècle » qui fête ses 20 ans. Célébrant aussi ses 20 ans, la rubrique du « Livre jamais lu » cède la parole à Valérie Forgues qui raconte le livre (ou plutôt le film) l'ayant naguère fortement marquée. Aussi au sommaire : une lettre de Michel Pleau au poète et professeur Jean-Noël Pontbriand, les « récits naturels » de Jean-Yves Soucy, François Landry et Muriel Wylie Blanchet, Suzanne Jacob et ses oeuvres, une balade avec Heather O'Neill dans les rues montréalaises, et De Gaulle, l'indépendantiste, La tentation québécoise de John F. Kennedy et Qui veut la peau du Parti québécois ? de Jean-François Lisée à travers la plume de François Lavallée. (source : Nuit blanche)
Pour son édition estivale, Nuit blanche propose discussion et réflexions autour des « arts littéraires ». Il est aussi question de sexualité avec un article sur trois ouvrages consacrés à « Marie-Victorin, un frère pas comme les autres », et un sur l'essai explosif de Laura Kipnis, qui n'a pas peur des positions impopulaires, Le sexe polémique. Quand la paranoïa s'empare des campus américains. L'écrivaine méconnue mise de l'avant cette fois est la licenciée ès lettres et danseuse nue Colette Andris. Aussi un sommaire, une entrevue avec Audrée Wilhelmy, le roman Ténèbre de Paul Kawczak, un hommage de Michel Pleau à Nicole Gagné et de nombreux commentaires critiques de lecture dont, entre autres, La trajectoire des confettis de Marie-Ève Thuot, Fabliau des temps nouveau d'Antonine Maillette et Shuni de Naomi Fontaine.
En couverture du numéro printanier de la revue Nuit blanche se trouve l'une des bibliothèques de survie de l'auteur et voyageur littéraire Charles Sagalane, rappelant comment un atlas littéraire, à l'image de celui qui est présenté en ouverture, permet de découvrir le paysage littéraire québécois selon l'itinéraire de chacun. En entrevue, voyez les ciels d'Abitibi qui colorent l'oeuvre de Louise Desjardins, puis, parcourez ces « espaces où tout flambe » que sonde Émilie Turmel. Lisez aussi un hommage rendu au poète Gilles Hénault. Ensuite, examinez les questions liées à l'antiracisme et aux mécanismes qui lui sont contraires dans « Le Noir et le Blanc ». La crise des médias est, elle, abordée à travers Le journaliste béluga de Mathieu-Robert Sauvé et Nous méritons mieux de Marie-France Bazzo. Eh oui, Pierre Nothomb, l'écrivain méconnu de ce numéro, « chantre de la nature et des arbres » est bien lié à une romancière belge bien connue... Il est son arrière-grand-père ! (source : Nuit blanche)
En couverture de ce numéro de Nuit blanche, retrouvez une photographie de l'écrivaine Marie-Claire Blais datant des années 1980, prise lors d'une entrevue pour le dossier « Vivre ailleurs pour écrire ». Thérèse Lamartine rend hommage à la disparue qui « n'avait rien perdu de son intensité et de sa générosité ». Au sommaire, parcourez le quartier St-Sauveur en basse-ville de Québec à travers le livre jamais lu de Charles Quimper et une discussion entre deux résidents, Lyne Richard et Michel Pleau, puis plongez dans l'oeuvre de Jean Babineau qui depuis 1993, met le chiac de l'avant et sur le même plan que les autres registres de langue. Également, la décolonisation dans l'essai au Québec, l'esprit libre d'André Major, des vies volées, usurpées, et une écrivaine Maria Borrély, qu'il faut absolument redécouvrir.
La revue Nuit blanche souligne cette année ses 40 ans et pour l'occasion, elle revisite les portraits d'écrivains et d'écrivaines publiés dans ses pages au fil des ans. La rétrospective débute dans cette édition par un regard sur les années 1980. En couverture, Michel Pleau qui célèbre, lui, 30 ans de poésie. Valérie Forgues s'est entretenue avec le poète, homme discret et engagé. Lisez trois poèmes inédits. La rubrique Écrivaines méconnues du XXe siècle propose, cette saison, un portrait de Raymonde Vincent, romancière décédée en 1985, autrice d'« une oeuvre d'une beauté limpide, irréductible, intacte » (François Ouellet). Dans la rubrique Écrivains franco-canadiens, c'est à l'essayiste Bernard Mulaire que s'intéresse J.R Léveillé. Également au sommaire, une incursion dans le Wiktionnaire, le capitalisme vert et les fausses nouvelles.
L'édition de l'automne de Nuit blanche met de l'avant Emma Haché, dramaturge et poétesse acadienne, rarement présentée en Acadie. Benoît Doyon-Gosselin brosse son portrait et l'autrice offre un poème inédit. Restez en Acadie en découvrant l'entretien avec le poète Jonathan Roy. Lisez aussi deux autres entretiens, l'un avec la traductrice Agnès André et l'autre avec la poétesse Judith Chavanne. L'écrivaine méconnue du XXe siècle de ce numéro est la romancière Hélène Bessette. Aussi au sommaire, des articles sur l'essayiste Mathieu Bélisle, l'autrice Catherine Voyer-Léger et une autre série de portraits photographiques d'écrivain·es tirée cette fois des années 1990. Comme d'habitude, le numéro présente aussi plusieurs recensions de livres en tout genre parus récemment.
It is difficult to influence a system we do not comprehend.
That is why when faced with complexity, we feel as though what worked yes- terday no longer works today, as if our hard-earned knowledge is no longer sufficient and, as a result, our confidence slowly slips away.
-We have entered the realm of unknowns.-
This book will enable you to develop a whole new vocabulary and set of reference points adapted to the reality of complex environments. As you gain these new bearings, you will be able to fully explore the opportunities offered by these unknowns. Comfortable with Complexity is the essential foundation for any leader or individual wanting not only to survive, but also thrive in this fast-changing world.
Lorsque nous ne comprenons pas parfaitement le système dans lequel nous évoluons, y faire sa marque est un défi.
Face à la complexité, vous avez l'impression que vos réflexes ne donnent pas les résultats habituels, que vos connaissances durement acquises ne semblent plus suffire et que votre confiance s'effrite peu à peu ?
Bienvenue dans l'univers de la complexité et de ses inconnues.
Ce livre vous permettra d'intégrer un tout nouveau vocabulaire et de vous
appuyer sur des repères adaptés à la réalité des environnements complexes
pour explorer toutes les possibilités que vous offrent ces inconnues. Évoluer
dans la complexité est un incontournable pour tout leader ou toute per-
sonne ayant la volonté non seulement de survivre, mais aussi de réussir
dans ce monde en constante évolution.