Un recueil de textes commentés pour découvrir ou redécouvrir la pensée chrétienne à travers l'un de ses guides.
Ignace de Loyola (1491-1556), le fondateur des Jésuites, est un grand maître spirituel, ne serait-ce que par la fécondité de ses Exercices, petit ouvrage
à mettre en pratique et qui reste une référence à notre époque. « Ce ne sont pas ceux qui disent : ``Seigneur, Seigneur'', qui entreront dans le Royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de Dieu », cette parole de l'Évangile (Mt 7,21) est vécue intensément par saint Ignace. Elle dicte la méthode et le plan de cet ouvrage. Le pape François appartient à cette grande famille des Jésuites.
Se ressourcer et apprendre pendant quinze jours en compagnie d'un maître spirituel.
EXTRAIT
Pas de vie humaine qui ne soit soulevée et dynamisée par le désir. Et ne confondons pas le désir avec le besoin. Le besoin est d'ordre physique,
biologique, pulsionnel comme la faim ou la soif. Quand on les a assouvies, le besoin s'éteint.
Le désir, lui, est inextinguible et sans limite. Face à son exigence, l'homme n'est jamais satisfait. En cela, il définit la grandeur de l'homme, son aspiration à l'absolu. Ignace postule le désir comme condition initiale de toute vie intérieure de quelque consistance.
La citation en exergue le montre déjà. Elle se situe dans le « Principe et Fondement » des Exercices. Le porche, le seuil, la base de toute vie chrétienne un peu sérieuse.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Le père François Bécheau, jésuite, a été aumônier de jeunes, rédacteur puis directeur de la revue Christ, Source de Vie et animateur
de retraites. Il a publié de nombreux articles et plusieurs livres sur les inspirations spirituelles d'Ignace de Loyola, son fondateur, notamment trois livres dans la collection Prier 15 jours : Ignace de Loyola, François Xavier et Pedro Arrupe.
À PROPOS DE LA COLLECTION
La collection Prier avec, ce sont :
o Des livres sources
- pour passer quinze jours en compagnie d'un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien.
o Des livres pratiques
- un rappel biographique en début de volume;
- un itinéraire balisé en introduction;
- une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l'ouvrage;
- pour aller plus loin, une bibliographie expliquée.
o Des livres accessibles
- un ressourcement qui va à l'essentiel pour des chrétiens actifs;
- une information donnée de l'intérieur pour un public plus large.
Depuis la réforme constitutionnelle de 2003, les textes en discussion devant le parlement et intéressant la vie locale n'ont pas manqué. Pour autant, la question du fonctionnement des assemblées élues et celle de leurs rapports aux exécutifs locaux ou à la technocratie locale n'ont jamais été abordées de front. Les actes de la journée d'études de l'AFDCL (Association Française du Droit des Collectivités Locales) s'articulent autour de trois thèmes : représentation et assemblées locales, délibération et assemblées locales et responsabilité et assemblées locales.
Ils ont toujours eu des choses à dire concernant les médias et les journalistes, mais leur parole était condamnée au silence dans l'espace public. Avec les blogues, Facebook et Twitter, pour ne nommer que ceux-là, les citoyens peuvent enfin s'exprimer. Dans tous les pays de liberté d'expression, ils exigent davantage de transparence, de responsabilité et d'imputabilité de la part des professionnels de l'information. Leurs critiques sont souvent profanes, virales, impulsives et excessives, mais le contraire est tout aussi vrai. Il n'est pas rare de les voir corriger les journalistes, de les prendre en flagrant délit déontologique et de pointer leurs dérapages. Pour la première fois, des chercheurs francophones se penchent sur ce 5e pouvoir citoyen qui surveille de près le 4e pouvoir médiatique. Il est parfois outrancier, certes, mais il est là pour demeurer. Les médias et les journalistes sont condamnés à converser avec le 5e pouvoir, qui peut les aider bien souvent.
Ce livre est placé sous le signe d'une obsession unique. Du plus profond d'un ordre, où la réalité primitive de l'enfance et un imaginaire à l'origine indéfinie se confondent, des images surgissent qui dessinent les paysages d'une géographie intérieure peuplée d'êtres et de formes hantantes. Aussi bien dire que la mémoire et l'oubli sont l'objet véritable et constant de ces textes. La forme du poème est ici en prose, comme si seule une certaine composition syntaxique pouvait rendre compte de ces paysages profonds, seule à pouvoir accueillir, au bout du compte, les personnages et les récits qui habitent le poète.
Les pratiques chamaniques des peuples autochtones sont ancrées dans des visions du monde particulières presque toutes ignorées au profit de synthèses généralisantes. Un groupe de Nabesna, un petit peuple sur la frontière entre le Yukon et l'Alaska, au centre du grand territoire habité par les Athapaskans (ou Dénés) septentrionaux, ont partagé avec l'auteure, au cours de leur vie quotidienne, des histoires et des mythes, des pratiques et des notions philosophiques, qui composent et révèlent un monde chamanique magnifiquement différent de celui qui nous est habituellement présenté dans la littérature. A partir de cette expérience, l'auteure explore, sur un mode personnel, l'ensemble de l'univers chamanique déné et découvre sa spécificité, ses liens avec le rêve, le paysage et la tradition orale, et ses expressions contemporaines.
Être de pensée et de parole, enraciné dans l'espace et dans le temps, être de désir et de pulsion qui se construit dans son rapport avec l'autre, être symbolique pour qui la réalité doit avoir un sens, être aux prises avec la souffrance et le plaisir que procure l'existence, l'individu ne peut se réduire à un objet, une ressource ou une variable à maîtriser, comme les études sur le comportement humain dans les organisations l'ont trop longtemps considéré.
Le présent ouvrage est organisé autour de ces dimensions fondamentales qui ont été dans une large mesure mises de côté par le courant dominant du « comportement organisationnel » et souvent mal traitées par l'univers de la gestion.
A l'intérieur d'un cadre très général qui cherche à édifier une anthropologie de la condition humaine dans les organisations, chacun des 32 collaborateurs développe, dans sa sphère propre, une perspective particulière. Sortant des sentiers battus, ils s'appuient sur des disciplines jusque-là tenues à l'écart (linguistique, psychanalyse), sur des mouvements en émergence (sciences de la cognition) ou encore sur l'énorme héritage, souvent méconnu, des disciplines inspiratrices (anthropologie, sociologie, psychologie sociale, psychologie).
Ouvrage pionnier par la pluridisciplinarité de son éclairage et le caractère international de ses articles , ce recueil s'adresse aux professeurs, chercheurs et étudiants en sciences de l'administration ; il trouvera également audience auprès de toutes les personnes qui s'intéressent à la condition humaine dans nos ensembles organisés.
Affronter l'école, mission impossible ? Mission difficile en tout cas, car apprendre n'est pas simple. Un problème, un blocage, une inquiétude peuvent suffire à détraquer le cours naturel de l'apprentissage et faire capoter la scolarité. C'est alors le désarroi pour l'enfant mais aussi pour les adultes, parents et enseignants, qui l'entourent. Pourtant, en accompagnant le déroulement psychologique de l'apprentissage, les adultes pourraient aider davantage et mieux l'écolier, de la maternelle au baccalauréat, à affronter ce parcours du combattant qu'est l'école.
Soldat de l'armée d'Orient, le caporal télégraphiste Henri Chabos entretiendra durant la guerre de 14-18 une correspondance quasi quotidienne avec son amie institutrice. L'absence de saillance sociale du scripteur - commis des Postes saisi par la guerre - rend l'étude approfondie de ce cas particulièrement pertinente : ces données constituent en effet autant de traces micro-historiques éclairant les représentations d'une fraction sociale formée d'individus nés dans les dernières années du XIXe siècle, exerçant des professions d'employés d'administration ou d'enseignant du premier degré. Ce n'est toutefois pas au caporal Chabos que les auteurs s'intéressent au premier chef, mais à l'individu préexistant à la guerre, un jour contraint « d'y aller », rapidement las et soumis, et lui-même produit d'une longue histoire.
Dans une première partie, les auteurs reconstruisent la trajectoire d'une lignée d'individus (1780-1920), douaniers et enseignants, originaires du haut Doubs, qu'ils livrent dans une représentation dynamique, en interaction permanente avec un milieu marqué par un écotype singulier, celui de la frontière, fonctionnant comme un système de valeurs environnementales interdépendantes, qu'il s'agisse d'indices sociaux, économiques, culturels, historiques ou géographiques. La seconde partie est entièrement consacrée à la mise en perspective du courrier envoyé par Henri Chabos à sa fiancée, puis épouse - correspondance révélant des êtres de chair soumis aux mouvances du coeur, à l'incertitude accrue par la distance et à l'impuissance devant la séparation.
L'école vue de l'intérieure par une ancienne professeure des écoles.
En France, la plupart des enfants prennent le chemin de l'école dès l'âge de trois ans. Ce passage obligé, dont la durée varie d'un élève à l'autre, impactera différemment chacun d'eux. Car, si cela semble naturel et source d'épanouissement pour bon nombre, on a trop souvent tendance à ignorer les écoliers pour lesquels la scolarité va devenir synonyme de souffrance. Et force est de constater que, ces dernières années, les cas d'élèves « malades d'école » se sont démultipliés. Qu'ils n'y trouvent pas leur place d'élève, qu'ils aient peur d'aller à l'école, qu'ils n'en aient plus la force ou qu'ils ne se reconnaissent pas dans le système scolaire actuel, le quotidien si banal de millions d'enfants peut se révéler être un véritable cauchemar.
Cet ouvrage présente des exemples d'élèves, pour lesquels, à un moment ou à un autre de leur scolarité, l'école est devenue un fardeau. Après la description de chacun de ces cas particuliers, une analyse globale de la situation vécue sera proposée.
Il sera aussi question des enseignants qui se sentent de plus en plus écrasés par les contraintes de leur métier, et ne sont donc pas épargnés par le sujet.
L'auteure nous propose également une petite immersion dans le milieu de l'enseignement spécialisé afin de découvrir la façon d'y enseigner.
Découvrez le témoignage poignant d'une ancienne professeure des écoles. Une immersion au coeur du système éducatif et de ses travers.
EXTRAIT
Alain avait huit ans. C'était un garçon relativement petit pour son âge. Il avait toujours l'air calme, voire timide et réservé. Mais une fois qu'on avait appris à le connaître, on comprenait que ces traits de caractère s'apparentaient davantage à une attitude effacée, répondant à sa volonté de rester en retrait par rapport aux autres. Son visage ne laissait transparaître que rarement une quelconque émotion. Tout cela faisait qu'il passait plutôt inaperçu au milieu des autres enfants, plus empreints de dynamisme et d'entrain. Pour Alain, chaque année scolaire depuis la maternelle s'était déroulée comme toutes les autres, sans grand enthousiasme, avec comme motivation principale celle de retrouver ses camarades. Il avait vécu chaque année assez péniblement, car rien ne semblait réellement l'intéresser. En classe, c'était un élève qu'il fallait solliciter, sinon il se laissait oublier - non sans un certain plaisir, parfois, il faut bien l'avouer. Il faisait partie de ceux qu'il fallait «?porter?», qui avaient besoin d'être maintenus rattachés au reste de la classe sans quoi ils se retrouvaient assez rapidement perdus. On pouvait le comparer à un wagon, dont l'assemblage au reste du train était tellement chancelant qu'à tout moment il pouvait se décrocher et rester sur place aussi longtemps qu'on n'allait pas l'y rechercher. Ou même dans certains cas, il pouvait changer complètement de trajectoire alors que le reste du train, resté soudé, continuait pour sa part d'avancer dans la même direction...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Françoise CABOCEL - VAN RIE a été professeure des écoles durant seize ans en milieu ordinaire puis deux ans au sein d'un Institut Médico-Educatif. Ce métier qu'elle a vécu comme une vocation est devenue source d'écoeurement, la menant à démissionner de l'Éducation Nationale. Quand l'école devient un fardeau est son deuxième ouvrage. Depuis, elle a emprunté une toute autre voie, elle est à présent thérapeute énergéticienne, chez elle, en Alsace.
L'inquiétude est grande à Budapest où l'on vient d'apprendre que des espions ont pénétré les organes du Parti et du gouvernement. Qui sont les trois taupes qui se sont introduites dans la sphère politique hongroise à son plus haut niveau ? La crainte d'une possible trahison dans les services secrets conduit les autorités à confier au colonel Szabo et à sa secrétaire la charge de traquer ces espions. Sauront ils y parvenir en évitant la guerre des chefs à laquelle se livre leur hiérarchie ? Qui gagnera cette course aux espions ?
Im Juni 1937 erffnete Jacob Zeitlin in seiner Buchladen-Galerie in Los Angeles eine Ausstellung mit Grafiken von Käthe Kollwitz. Es war die erste Ausstellung von Kollwitz' Werk in Südkalifornien. Co-Sponsor der Ausstellung und der glamoursen Vernissage war die Hollywood Anti-Nazi League for the Defense of American Democracy. Die Redner des Abends waren der deutsche Schriftsteller und Aktivist Ernst Toller und der amerikanische Komponist George Antheil. Zu den illustren Gästen gehrten Fritz Lang, Richard Neutra, Arnold Schnberg, George Gershwin, Kurt Weill und andere Berühmtheiten der Filmindustrie und der deutschsterreichischen Exilgemeinde. Die Kollwitz-Ausstellung wurde zum Dreh- und Angelpunkt der zentralen Konfliktfelder der Stadt: Sie war nicht bloß ein kulturelles Ereignis in Zeitlins Buchladen-Galerie, sondern vor allem eine gezielte politische Aktion der Hollywood Anti-Nazi League. Kollwitz' Schaffen geriet damit ins Kreuzfeuer der Auseinandersetzungen zwischen dem antifaschistischen Kampf der Anti-Nazi League und den gewalttätigen Aktionen nationalsozialistischer Gruppen in Los Angeles. In diesem politischen Spannungsfeld wurde Käthe Kollwitz als »anti-Nazi artist« wahrgenommen und ihrer Ausstellung eine aktive Rolle im Kampf gegen Hitler zugeschrieben. Die Kapitel des Buches zeichnen nach, wie die Ausstellung zum Kreuzungspunkt von vier Biografien wurde: Käthe Kollwitz, Jacob Zeitlin, Ernst Toller und George Antheil.
Dans la galerie des rois de France, Louis XIII fait grise mine, coincé qu'il est entre son père, Henri IV, et son fils, Louis XIV, S'intéresse-t-on à son, règne, c'est le nom de Richelieu, son ministre, qui flamboie ; au point que les livres d'histoire sautent parfois sans vergogne de la mort du cardinal, en décembre 1642, aux débuts tumultueux du futur Roi-Soleil ; comme si, avec Richelieu, on avait enterré Louis XIII. C'est oublier que Louis a survécu six mois à son ministre ; six mois ignorés de la postérité, mais capitaux pour l'histoire de France, Car, entre décembre 1642 et mai 1643, il est à la tête d'un pays en guerre contre l'Espagne, au centre d'une Cour déchirée par les cabales, On sait le roi malade ; le dauphin est un enfant ; qui va prendre le pouvoir, autrement dit qui va assumer la régence ? La reine, Anne d'Autriche, le frère du roi, Gaston d'Orléans, les princes du sang et les grands s'allient, se brouillent et complotent, cependant qu'un quasi-inconnu nommé Giulio Mazarini progresse dans les allées du pouvoir, Six mois de suspens pour tous ceux qui convoitent la mort du roi ; six mois de calvaire physique pour le monarque affaibli, qui doit se préparer à une fin chrétienne, mais déjouer aussi stratagèmes et chausse-trapes. En sa longue agonie, Louis poursuivit un dessein unique ; assurer le destin du trône de France. Et, en grand roi qu'il était, il y parvint.
Fièvres hémorragiques, fièvre jaune, hépatite B, maladie « de la vache folle », arbovirus, syndrome respiratoire aigu (SRAS), etc., ce livre vous propose de partir sur la piste des chercheurs qui, du début du XXe siècle à nos jours, ont consacré une bonne partie de leur vie à identifier les virus responsables de ces fléaux tristement célèbres.
Chaque chapitre est une aventure, un récit haletant où vous ferez la connaissance aussi bien de virus redoutables que de personnalités hors du commun, caractérisées par leur ténacité, leurs intuitions scientifiques et également leur sens de l'aventure... Car ces conquérants des virus ont souvent dû exercer leurs talents dans des contrées inhospitalières, dans la brousse africaine, la forêt vierge d'Amérique du Sud ou encore des villages perdus de la Nouvelle-Guinée. Certains y ont laissé leur vie, plusieurs y ont gagné le prix Nobel.
Les sciences ne peuvent échapper à la culture. C'est pourquoi la fiction, mieux souvent que l'histoire des sciences, montre comment elles changent nos perceptions du monde. La littérature puise dans l'activité scientifique des modèles, des formes, des métaphores. Les romans, mais aussi le théâtre, la BD, le cinéma, s'inspirent, de plus en plus souvent, de figures canoniques du monde scientifique. Sept d'entre elles, parmi les plus marquantes : Giordano Bruno, Galilée, Newton, Darwin, Marie Curie, Einstein et Oppenheimer, sont ici convoquées comme autant d'exemples emblématiques de ces échanges entre science et fiction. Les destinées de ces chercheurs, et les résonances de leurs découvertes, transposées par les romanciers, en font les révélateurs de tensions sociales et de crises intellectuelles qui débordent le contenu de leurs travaux scientifiques. Leur entrée en fiction fait de ces savants de papier les catalyseurs d'un imaginaire des sciences dont on ne saurait négliger ni l'importance, ni l'attrait.
Jean-François Chassay est professeur à l'université du Québec à Montréal. Outre ses travaux sur la représentation littéraire des scientifiques, il a publié des romans où la science est fortement présente.
Il y a ceux qui y croient et ceux qui n'y croient pas ! Où est la vérité ? Laissons la question ouverte pour l'aborder d'un point de vue philosophique. Comment peut-on penser la résurrection ? Que dévoile cet événement du pouvoir de la vie ? Comment inter
Comment et pourquoi devient-on écrivain ? Dix-huit écrivains répondent : autant de portraits à vif tracés dans la vie d'écrivain de chacun, avec ses manies d'écriture, ses problèmes techniques, sa position par rapport à ses confrères ou les écoles littéraires, ou même ses regrets éventuels... Une analyse vivante de la littérature d'aujourd'hui.
Le numéro d'automne de la revue Nuit blanche fait la part belle à des autrices d'horizon divers. En couverture et en entrevue, rencontrez l'écrivaine et artiste multidisciplinaire Karoline Georges dont le roman De synthèse a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général en 2018. Lisez aussi un portrait de la poétesse franco-ontarienne Andrée Lacelle et un d'Henriette Valet, autrice française de deux romans dans les années 30, sortie de l'oubli par la réédition en 2019 de Madame 60 bis par L'Arbre Vengeur. Encore, les éditions Mémoire d'encrier et Naomi Fontaine ont eu la bonne idée de tirer d'un presque oubli Eukuan nin matshi-manitu innushkueu/Je suis une maudite Sauvagesse de la militante An Antane Kapesh, tout premier livre innu initialement paru en 1976. Également au sommaire : Notre-Dame de Paris dans la littérature, un portrait de Bernard Weber, les dix ans du festival Québec en toutes lettres et plusieurs recensions et suggestions de lecture.
Écrire. Lire. Créer des liens. Une revue a toujours à voir avec des communautés mises en tension. En ces temps cruels, comment s'étonner que la question du lien social soit au coeur des textes de ce numéro des Écrits ? Rassemblée par Danielle Fournier, découvrez la Suite trifluvienne qui ouvre sur un monde à la fois proche et lointain dans lequel cinq autrices, Denise Simone Côté, Ariane Gélinas, Renée Deslauriers, Isabelle Dumais et Louise Lacoursière, traversent le temps et l'espace, déjouent les attentes. Puis, Le portfolio d'Henriette Valium, ludique et violent, fait écho aux textes du numéro, appelant le spectateur à imaginer les totalités en lesquelles incruster les formes en attente d'une vaine refiguration. Vous pourrez aussi lire dans les rubriques habituelles - Poèmes, Récits, Poésie, Essai - les textes de Laurence Bertrand, Hugues Corriveau, Thomas Desaulniers-Brousseau, Kevin Lambert, Marc-André Lavoie, Binéka Danièle Lissouba, Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent, David Paquet, Claudine Potvin, Benjamin Pradet, Françoise Roy et Oumy Aubert Sow. (source : Les Écrits)
Sous l'Ancien Régime, le bureau des finances de Tours fut la juridiction en charge de la répartition de l'impôt, de la conservation du domaine royal et de l'entretien des voies publiques dans les provinces de Touraine, Anjou et Maine. En un peu plus de deux siècles d'existence, l'institution a connu de profondes mutations, résultant en partie de la montée en puissance d'un autre agent du pouvoir royal, l'intendant. Dans le sens d'un déclin, a-t-on souvent avancé... L'objectif de ce livre est de comprendre la nature de ces transformations, à travers l'étude détaillée du fonctionnement et de l'activité du bureau des finances et, au-delà, d'apporter un éclairage sur l'histoire administrative de la monarchie française aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il se veut aussi un portrait de groupe des officiers qui constituent le moteur de l'institution, les trésoriers de France.
Au lendemain du deuxième conflit mondial naquit l'ONU, chargée de veiller au maintien de la paix en tout point du globe. Une tâche infiniment recommencée au vu des conflits qui continuent d'ébranler les sociétés, dévoilant par la même occasion les limites de la diplomatie. Bien que le terme se fasse discret tout au long de la réflexion de Jean-François Obembe, c'est bien d'elle et de sa redéfinition dont il est question ici. Une diplomatie qui, au lieu d'intervenir dans l'urgence - voire a posteriori - doit tout d'abord revoir ses méthodes de travail. Et commencer par réévaluer les motivations qui agitent les hommes et dresser une typologie des principales sources de conflits de par le monde. Munie de ses outils, elle pourra alors seulement songer à l'élaboration de mesures prophylactiques efficaces.
Microcrédit. Maxiconso. Deux termes que tout le monde connaît. Mais qui saurait les expliciter ? Qui saurait réellement les définir exactement ? Qui saurait établir le lien entre crédit et communisme, entre effet de serre et consommation ? A tous ceux qui ont encore quelques doutes, « Microcrédit et maxiconso » est fait pour vous !
La mondialisation touche désormais toutes les économies, et influence les emplois et les revenus de toutes les catégories socioprofessionnelles. Nous travaillons pour l'exportation, et/ou les biens et les services que nous produisons sont concurrencés par les produits importés : l'ouverture à l'extérieur s'est imposée à tous les pays sur tous les continents. Une meilleure connaissance des fondements de l'échange et de la concurrence internationale, est devenue indispensable aujourd'hui, tant pour le décideur politique, que pour l'homme d'action ou de réflexion.
Cet ouvrage a l'ambition de présenter, de manière simple, claire, mais non simplificatrice, les analyses des fondements, des causes, et des conséquences principales des différentes formes de l'échange international, qu'il s'agisse des produits ou des facteurs. Cette nouvelle édition développe une analyse des migrations humaines, en parallèle avec l'étude plus traditionnelle des délocalisations de la production et du capital sous l'égide des firmes multinationales.
On craque pour le tartare. Afin que ce délicieux plat passe du resto à votre cuisine, il ne reste qu'un pas que le chef Jean-François Plante vous invite à franchir ! Avec plus de 70 recettes de tartares et d'autres mets crus (gravlax, ceviches, carpaccios et tatakis) simples et savoureux, Jean-François vous donne l'embarras du choix. Côté poissons et fruits de mer, un tartare de saumon aux fraises et au basilic, un gravlax de mahi-mahi à la méditerranéenne ou un ceviche de pétoncles au pamplemousse et à la coriandre vous font envie? Côté viandes, vous salivez pour un tartare de boeuf à l'huile de truffe et copeaux de parmesan, un tartare d'agneau à la féta et au croustillant de merguez ou un tataki de magrets de canard à la roquette aux framboises et à l'huile de noisettes? Sans oublier les recettes végétariennes, à servir en entrée ou en plat principal, comme le tartare de tofu aux saveurs d'Orient ou le tartare de betterave jaune à l'aneth et au chèvre doux... Des techniques et des conseils de pro s'ajoutent aux recettes afin que vous ayez les outils nécessaires pour vous lancer avec confiance dans la préparation de vos délices crus, et que vous puissiez ainsi vous offrir une cuisine tendance à la maison!
Les syndromes myéloprolifératifs ont en commun l'existence d'une anomalie acquise de la cellule souche hématopoïétique qui se caractérise par l'expansion clonale d'une ou plusieurs lignées myéloïdes.
L'ouvrage analyse cette prolifération dans les quatre principaux syndromes concernés :
maladie de Vaquez,
thrombocytémie essentielle,
leucémie myéloïde chronique,
et myélofibrose primitive.
Sont ensuite abordés les aspects diagnostiques et thérapeutiques de ces pathologies, et particulièrement les avantages et inconvénients des différents traitements disponibles, ainsi que les critères de choix et la mise en oeuvre de ces traitements qui ont fortement évolué ces dernières années.
La dernière partie de l'ouvrage présente d'autres pathologies myéloïdes, dont la leucémie myéloïde chronique atypique qui regroupe des caractéristiques des syndromes myélodysplasiques et des syndromes myéloprolifératifs.