Notre culture occidentale n’est pas figée autour d’un unique mythe fondateur, d’une tradition inamovible. Depuis plus de 25 siècles, depuis l’Antiquité gréco-romaine, les conceptions de l’univers et de l’homme se sont succédé, nombreuses, parfois complémentaires, le plus souvent différentes voire contradictoires. La différence est féconde : elle assure la fertilité de la vie biologique, elle rend possible la construction d’un savoir, elle est garante de la liberté. Cet abrégé présente une centaine de grands courants, plus de deux cents auteurs, ainsi que les œuvres majeures qui animent la vie intellectuelle occidentale. Il s’adresse à toute personne qui désire découvrir les grands débats d’idées de l’Occident. Il ne se dilue pas dans l’abstraction, la pure théorie, il est aussi l’histoire des sociétés et des valeurs qui les fondent. Il éclaire les interrogations qui se posent à tout esprit concerné par la question du sens.
La France ne cesse d'affaiblir ses positions dans de nombreux domaines. La principale cause est le comportement des politiques de gauche ou de droite qui ne méritent pas d'avoir des électeurs comme les Français. En effet cette politique politicienne ne permet pas d'aborder les vrais problèmes. On constate alors un désintérêt des Français pour les politiques qui se matérialise par des taux d'absentéisme aux élections grandissants et parallèlement des votes pour le Front national qui sont de plus en plus nombreux. Cet ouvrage est un diagnostic des maux dont souffre le pays. Il met en évidence les pistes d'actions correctrices, donc les réformes à réaliser pour sortir de l'impasse.
De La Chanson de Roland à Michel Houellebecq, cet ouvrage parcourt les neuf siècles de la littérature française en 101 étapes qui sont autant de repères historiques. Chaque repère présente ou une œuvre ou un auteur ou un mouvement ou encore une théorie littéraire. Synthétique, il est développé en deux pages avec un maximum de clarté. Ces 101 synthèses sont regroupées en 12 sections qui suivent l’ordre chronologique et qui sont introduites par une page qui en définit les enjeux.Ce livre réhabilite l’Histoire littéraire. Il montre que toute création émane d’un individu qui a sa propre histoire ancrée dans une culture qui n’est souvent pas la nôtre. Il s’adresse au lycéen, notamment celui qui a choisi la spécialité « Humanités, Littérature et Philosophie », à l’élève des classes préparatoires, à l’étudiant, à toute personne intéressée par notre patrimoine littéraire. Il est une invitation à lire, à relire, à sortir du cadre proposé pour se fixer ses propres repères littéraires. Francis Collet et Gérard Loridan, deux agrégés de lettres, deux amis de longue date de la région lilloise, ont beaucoup travaillé ensemble au début de leur carrière d’enseignants. Ils ont renoué avec les plaisirs de la collaboration dans l’élaboration de cet ouvrage.
Plus de cinq cents ans après l'invention de l'imprimerie par Gutenberg, nous sommes habitués à considérer comme une évidence le fait qu'un livre contienne une seule oeuvre et qu'une oeuvre remplisse un seul volume. La tradition universitaire, qui consiste depuis ses origines à éditer les textes sous une forme indépendante les uns des autres, nous a elle aussi habitués à envisager les écrits du Moyen Âge comme des entités autonomes. Pourtant, au Moyen Âge, un texte bref n'est que rarement conservé dans un manuscrit dont il occuperait à lui seul la totalité des feuillets. Même s'ils ont été conçus de manière dissociée, ces textes sont en majorité transmis et lus dans des recueils réunissant un certain nombre de pièces. Durant tout le Moyen Âge, on les a donc copiés et recopiés dans des contextes manuscrits variables et chacune de ces réalisations, chaque nouvel environnement, entraîne des répercussions sur la façon dont ces écrits sont compris puisque le voisinage matériel qu'occasionne leur regroupement, les interférences qu'il suscite parfois, produit ou autorise des mises en relation toujours variées. Il est certes possible d'analyser ces diverses configurations comme autant d'états différents, mais il est aussi possible d'envisager l'ensemble qu'elles forment comme un processus résultant d'une expérience de la lecture radicalement différente de la nôtre. Afin de se rapprocher de celle-ci, on peut alors tirer profit d'un certain nombre de spécificités que présentent les recueils anciens qui, souvent, étonnent le lecteur moderne et permettent donc de toucher du doigt l'« altérité médiévale ».