Le 25 juin 1876, sur les rives de la Little Big Horn, le 7e de cavalerie, commandé par le général Custer, est massacré par une coalition de Cheyennes et de Sioux. Cette victoire, la plus importante jamais remportée par les Indiens, est l'oeuvre de Sitting Bull, un chef sioux. Guerrier, homme-médecine et guide spirituel, il a vécu l'avancée des pionniers américains et les a déjà affrontés dans de longues guerres. Palpitant et remarquablement documenté, cet ouvrage retrace à la fois la vie de Sitting Bull mais également le mode de vie et la conception de la guerre des Sioux.
Des rives du Mississippi à la côte Pacifique, la conquête de l'Ouest a oeuvré à la construction de la nation américaine et a durablement imprégné les mentalités collectives.
Célébrée par le septième art, elle symbolise l'une des plus grandes aventures humaines des temps modernes. De cette période ont émergé des fi gures légendaires qui hantent notre imaginaire. Davy Crockett, Geronimo, Kit Carson, Buff alo Bill, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane et les frères Dalton... Autant de personnages charismatiques dont l'histoire véridique, souvent méconnue, nous invite à entreprendre un voyage au coeur de la fabuleuse épopée du Far West. Une histoire de courage, de violence, d'espoir et de conquête.
Dimanche 6 mai 1866. Six anciens soldats de la Confédération se réunissent pour fonder une société secrète : le Ku Klux Klan vient de naître. Ces nouveaux conjurés aspirent tout autant à rompre l'ennui qu'à trouver une nouvelle distraction susceptible de les délivrer du goût amer que leur a laissé la défaite. Leur première sortie tient toutes ses promesses : sous les regards ébahis des passants, d'étranges silhouettes enveloppées de longues robes, juchées sur des chevaux caparaçonnés de blanc, défilent fièrement à travers la ville, une torche à la main. Mais très vite, ces divertissements potaches vont laisser la place à de graves exactions, et le KKK resurgira notamment, pour le pire, en 1915 et dans les années 1950-1960 lors de la bataille des droits civiques. Des robes et des cagoules blanches, des croix enflammées, des lynchages, le Ku Klux Klan un élément très présent dans l'imaginaire collectif américain. En 2007, ses effectifs aux États-Unis étaient évalués à 5 000 membres.
Cet ouvrage ouvre un chapitre insolite et totalement méconnu de l'histoire des relations franco-américaines. Au début de la guerre de Sécession, plus de cent mille Français vivent aux états-Unis. Géographiquement dispersés, idéologiquement divisés et jusque-là réfractaires à l'alliage américain, les Français rompent peu à peu les amarres qui les liaient à la mère patrie pour s'attacher définitivement à leur pays d'adoption. L'expérience de la guerre civile constitue pour eux un terreau propice à l'assimilation.
Le choc de Gettysburg n'est pas seulement le tournant de la guerre de Sécession. C'est aussi un mythe fondateur de la nation américaine. Aucune autre bataille de l'histoire des États-Unis n'a donné lieu à une telle foison de légendes et d'images d'Épinal. Un épisode gravé à jamais dans la mémoire collective et qui aura pour beaucoup contribué à restaurer l'unité nationale.
Été 1863. Voilà deux ans que la guerre civile ensanglante les États-Unis. Déterminé à frapper un coup décisif, susceptible d'y mettre fin à des conditions avantageuses pour le Sud, le général Lee envahit la Pennsylvanie à la tête de sa redoutable armée. À Washington, le président Lincoln décrète l'état d'urgence. Alors que la panique gagne les États du Nord, l'armée du Potomac commandée par le général Meade se lance à la poursuite des troupes confédérées.
Le 1er juillet, au matin, les avant-gardes des deux colonnes se rencontrent à proximité du carrefour de routes de Gettysburg. Commencé dans l'improvisation, le combat prend une dimension gigantesque. Du jamais vu sur le sol américain. Pendant trois jours, Nordistes et Sudistes se combattent en une succession d'affrontements au cours desquels la folie meurtrière le dispute à l'héroïsme. Et si la fortune des armes sourit à l'Union, obligeant Lee à regagner la Virginie, le bilan humain est effroyable : 51 000 combattants ont été tués, blessés ou portés disparus.
L'ouvrage retrace l'histoire de ces quatre années de guerre fratricide au terme desquelles les Nordistes rétablissent l'union et imposent un pacte fédéral en lui donnant son caractère indestructible. Cet épisode tragique reste encore gravé dans la mémoire collective des Américains.