Le 25 juin 1876, sur les rives de la Little Big Horn, le 7e de cavalerie, commandé par le général Custer, est massacré par une coalition de Cheyennes et de Sioux. Cette victoire, la plus importante jamais remportée par les Indiens, est l'oeuvre de Sitting Bull, un chef sioux. Guerrier, homme-médecine et guide spirituel, il a vécu l'avancée des pionniers américains et les a déjà affrontés dans de longues guerres. Palpitant et remarquablement documenté, cet ouvrage retrace à la fois la vie de Sitting Bull mais également le mode de vie et la conception de la guerre des Sioux.
Dimanche 6 mai 1866. Six anciens soldats de la Confédération se réunissent pour fonder une société secrète : le Ku Klux Klan vient de naître. Ces nouveaux conjurés aspirent tout autant à rompre l'ennui qu'à trouver une nouvelle distraction susceptible de les délivrer du goût amer que leur a laissé la défaite. Leur première sortie tient toutes ses promesses : sous les regards ébahis des passants, d'étranges silhouettes enveloppées de longues robes, juchées sur des chevaux caparaçonnés de blanc, défilent fièrement à travers la ville, une torche à la main. Mais très vite, ces divertissements potaches vont laisser la place à de graves exactions, et le KKK resurgira notamment, pour le pire, en 1915 et dans les années 1950-1960 lors de la bataille des droits civiques. Des robes et des cagoules blanches, des croix enflammées, des lynchages, le Ku Klux Klan un élément très présent dans l'imaginaire collectif américain. En 2007, ses effectifs aux États-Unis étaient évalués à 5 000 membres.