Les électeurs musulmans sont de plus en plus nombreux, et même désormais majoritaires dans des dizaines de communes de France. Bien que la radicalisation d'une frange d'entre eux ne fasse plus débat, une grande partie de la classe politique refuse toujours d'aborder cette question et les sujets qu'elle met à l'ordre du jour. Les gouvernements successifs enchaînent les déclarations vagues et solennelles sur la laïcité, pendant que sur le terrain les calculs électoraux à court terme et le clientélisme prospèrent. De gauche ou de droite, les élus locaux qui témoignent dans cette enquête ont comme dénominateur commun de refuser de participer à la grande braderie des principes républicains. Celle-ci est déjà lancée mais il est possible de la clore avec le soutien de la majorité des électeurs musulmans qui rejettent la perspective d'une sécession culturelle.Nos élus et l'islam est un document nécessaire, qui montre comment le clientélisme à la française est aussi la source d'une radicalisation toujours plus grande de l'islam.
Loi Robien, loi Scellier, loi sur la location en meublé professionnel, loi Girardin, loi Demessine, et maintenant loi Duflot. Dix ans de défiscalisation. Dix ans d'abus, de mensonges et de tricheries. Et, à l'arrivée, des dizaines de milliers de particuliers ruinés ou endettés jusqu'au cou. Pourquoi ? Parce que depuis 10 ans, des professionnels de la défiscalisation font croire aux Français à l'investissement dans la pierre et à la promesse de juteuses économies d'impôts ; à la fin, ils se retrouvent à acheter 50% ou 70% trop chers des biens qu'ils louent mal, ou pas du tout.
C'est l'ampleur de ce scandale qu'Erwan Seznec révèle ici dans le détail. Il met au jour un véritable système et le concours de toute une chaîne de responsabilités : celle des maires qui délivrent les permis de construire, des banques qui prêtent, des promoteurs qui construisent, des notaires qui enregistrent. Tous savent que les acheteurs foncent dans le mur, tous se taisent, tous s'enrichissent. Cyniques ou complètement intoxiqués par des professionnels de la construction, les responsables politiques, eux, se taisent et se rendent complices de ce qui est le plus grand scandale immobilier de l'après-guerre. Il se déroule au grand jour, dans une indifférence quasi-totale... Avec à la clef, l'épargne des classes moyennes engloutie pour soutenir artificiellement un secteur du bâtiment " sous cocaïne fiscale " et construire les taudis de demain...
Le 19 juillet 2016 à Beaumont-sur-Oise, un homme est mort. Il s'appelait Adama Traoré. Depuis, un comité disant défendre sa mémoire affirme que des gendarmes l'ont tué. Des centaines d'articles ont repris cette thèse. Adama Traoré est devenu le George Floyd français, le symbole de la violence présumée aveugle des forces de l'ordre. Les gendarmes qui l'ont arrêté ce jour-là, par contraste, sont devenus l'incarnation du racisme d'État. Voilà plus de six ans, devoir de réserve oblige, qu'ils se taisent.
La mère de l'un d'entre eux, Romain, qui commandait la patrouille, a décidé de prendre la parole. Comment vivriez-vous si, pendant des années, il vous était impossible d'ouvrir le journal ou d'allumer la télévision sans risquer de lire ou d'entendre que vous avez élevé un meurtrier ? Le tout sans preuve ni respect pour la vérité ?
Or celle-ci est pourtant simple : il n'y a aucune charge contre les gendarmes. Ils n'ont même jamais été mis en examen. Si l'affaire n'a pas encore été classée, c'est sous la pression d'un comité de militants professionnels, loin de représenter la France des cités, pour qui la mort d'Adama Traoré relève de l'opportunité politique. L'enquête d'Erwan Seznec, qui complète ce témoignage, le démontre.
Merci qui ? Merci les panés Celsius ! Antoine Delamoute et trois autres collégiens ont remporté le premier prix du concours organisé par une célèbre marque de poissons panés et s'apprêtent à passer un mois dans l'Arctique sur un navire scientifique. Ils viennent d'embarquer à bord de la Suspicieuse avec leur valise, un slip chauffant et des moufles. Même s'ils sont bien équipés, les gagnants arriveront-ils à bon port ? Entre le capitaine du bateau incapable de tenir la barre, une expédition rivale qui leur met des bâtons dans les roues et les ours blancs qui rôdent dans le secteur, ce voyage au Groenland risque fort de tourner au désastre !
Jean Boustani travaille pour le groupe de construction navale Privinvest. En 2013, il supervise une vente colossale : Privinvest livre deux milliards de dollars de matériel au Mozambique. Une opération encadrée. Légale.
Pourtant, le 1er janvier 2019, Jean Boustani est arrêté à sa descente d'avion par le FBI.
Motifs : corruption, fraude, blanchiment d'argent, dans le cadre des contrats mozambicains. Car l'Amérique n'apprécie pas que l'on vende du matériel à l'Afrique sans lui demander la permission...
Bilan : onze mois de détention pour Jean Boustani, un combat judiciaire, une victoire.
Ce document exceptionnel fait entendre la voix d'un homme bafoué puis blanchi. Il révèle les méthodes d'un pouvoir américain prêt à renier ses propres principes pour asseoir sa mainmise économique, quitte à déséquilibrer le jeu des relations internationales.
Elles ont bien commencé, ces vacances en Bretagne : Antoine a été invité dans un manoir au bord de la mer avec ses trois meilleurs copains. Il va pouvoir emporter sa guitare électrique et jouer du rock gothique sans déranger personne. En échange, les quatre collégiens devront s'occuper d'un gamin de 8 ans, prénommé Galahad. Seulement voilà : à peine arrivés, ils se retrouvent avec un cochon dodu et bouclé sur les bras, et des sales types qui ont juré de leur trouer la peau...
Enquête sur un monde syndical à la dérive. Le directeur des ressources humaines d'Air France courant pour échapper à des délégués en colère, la chemise en lambeaux ; le port de Marseille bloqué pour la dixième fois en dix ans ; la SNCF en grève pendant le bac ou les fêtes de Noël ; une dizaine de syndicalistes en moyenne jugés en correctionnelle chaque année pour détournement de fonds... le syndicalisme français va très mal. Ces débordements, qui choquent à juste titre le grand public et les observateurs étrangers, ne sont pas l'indice d'un excès de pouvoir. Ils prouvent au contraire un affaiblissement dangereux, qui incite par exemple certaines organisations à tolérer l'islamisme radical en leur sein pour assurer leur survie ! De plus en plus coupées du terrain, plombées par les luttes internes, beaucoup moins éloignées du patronat qu'elles ne veulent bien le dire, la CGT, la CFDT, la CFTC ou FO sont incapables de prévenir des dérives graves dans les ports, les imprimeries, le rail, les entreprises de nettoyage ou la police, sans oublier certains grands comités d'entreprise, transformés en fiefs et ponctionnés à outrance. Le tout sous le regard consterné de milliers de délégués qui se demandent quand ils auront des organisations à la hauteur de leur dévouement personnel... Une plongée inédite dans un monde syndical en plein naufrage.
Un guide pratique et vivant, essentiel pour ceux qui rêvent, qui vont ou qui viennent de s'installer à Quimper et en Cornouaille.