L'intelligence économique, une histoire riche et complexe
L'intelligence économique (IE) n'a rien à voir avec les "barbouzeries" dont les excès illustrent régulièrement les unes des journaux ou enflamment la blogosphère ! Elle est en revanche indispensable à la pérennité et au développement des entreprises. Une croissance soutenue et la création d'emplois exigent la compétitivité des acteurs économiques, des PME jusqu'aux multinationales. Et celle-ci dépend désormais de la capacité de ces organisations à anticiper, à se sécuriser (notamment l'information stratégique, dont il fut question à l'occasion du récent débat sur le secret des affaires), et à façonner son environnement global, c'est-à-dire à influencer des acteurs variés sur un marché mondialisé et encombré. Ce sont précisément les piliers mêmes de l'intelligence économique : veille, sûreté, influence. L'IE est par ailleurs une culture du combat économique et une politique publique, en plus d'être un métier. Elle doit contribuer à l'élaboration de la stratégie de l'entreprise.
En résumé, s'adapter à l'âge de la guerre économique, marqué par la montée en puissance des pays émergents, anticiper et agir vite dans un univers complexe et conflictuel, c'est l'objet même de cette discipline qui est d'abord un dispositif opérationnel au service du business, et aussi une coopération public/privé en faveur de l'emploi, de la dynamisation de nos territoires et de la préservation du périmètre industriel stratégique d'une nation. Un objectif stratégique dans lequel chacun de nous a un rôle actif à jouer.
« La violence est-elle inscrite dans l'ADN de l'« ultragauche » ? L'année 2018, avec les affrontements musclés de Notre-Dame-des-Landes, ceux de la manifestation du 1er Mai ou encore les gilets jaunes, peut le laisser penser. Ces formes d'action révèlent une montée en puissance de la violence politique dans les sociétés occidentales.
Mais qui sont ces Ingouvernables au fond si méconnus, qui refusent l'autorité de l'Etat et se déclarent les ennemis du capitalisme ? Je les ai baptisés Hipunk- combinaison de l'utopie romantique hippie et de la radicalité punk, du mythe orphique de la Nature et du nihilisme existentiel propre à la société de consommation. Les Hipunk ont renoncé à la Révolution marxiste par le haut- la dictature du prolétariat- mais adopté une nouvelle tactique offensive : saper l'autorité publique par le bas, en investissant et multipliant les « territoires perdus de la République ». Chez ces ingouvernables, la ZAD (non plus Zone d'Autonomie à Défendre, mais Zone d'Autonomie Définitive) est l'objectif à atteindre, la technique s'appelle black bloc et la philosophie se nomme l'antispécisme. Si les groupuscules idéologiques sont nombreux et souvent rivaux au sein de « l'ultragauche », ils se rejoignent dans un rejet viscéral de l'idée de Progrès et un athéisme politique radical : à leurs yeux le clivage droite/gauche n'existe plus.
Ce qui nous menace, avec les Hipunk, ce n'est pas la grande insurrection révolutionnaire, c'est la montée progressive d'une France trouée, d'une « France léopard » où la République ne sera plus partout chez elle mais se retrouvera condamnée à composer avec différents communautarismes. »Eric Delbecque
Concept régulièrement abordé dans la presse et par les politiques, l'intelligence économique se situe à l'intersection de nombreuses préoccupations publiques majeurs du monde contemporain : nouvelle politique industrielle, sécurité économique, intelligence territoriale, gestion de l'innovation.... En bref l'intelligence économique est devenue l'un des aspects importants de la performance des entreprises et de la réforme de l'État en tant que stratège et partenaire. Cet ouvrage présente aux publics concernés (étudiants, membres de la fonction publique et aussi professionnels) une utile synthèse des concepts, catégories et outils de l'intelligence économique. Il fait le point sur les grands débats dans lesquels s'inscrit cette discipline en plein essor.
Le patriotisme économique est l'expression d'une politique volontariste visant à tirer profit de la mondialisation pour que la France l'Europe n'en soient pas les victimes face aux pays émergents (la Chine et l'Inde, notamment). Il vise à accroître la compétivité de nos entreprises en mettant en place un dispositif de sécurité technologique, d'encouragement à l'innovation et de soutien à l'export. Le patriotisme économique impose pour cela une réforme sensible de nos élites politiques et économiques. Son mot d'ordre est simple : construire avec l'État une stratégie de développement et de sécurité économiques.
Les entreprises et les organisations évoluent dans des environnements de plus en plus instables et complexes, ce qui les amène à se confronter à des risques plus nombreux, souvent inédits, difficilement prévisibles, qui entravent la continuité de leurs activités et mettent à l'épreuve leur solidité quelle que soit leur taille. Face à l'imprévu et à l'impensable, la mise en oeuvre d'un dispositif global de gestion des crises est devenue indispensable : réaliser une cartographie des risques, établir une procédure de veille et de qualification de l'information, constituer une cellule de crise et organiser des simulations sont désormais des pratiques que tout manager ou dirigeant doit connaître. Pour préparer son entreprise à anticiper et résister aux « tempêtes », c'est bien un management du risque qu'il faut créer.
Depuis la fin de la guerre froide, les rapports de force entre les puissances s'articulent autour d'enjeux économiques. Les gouvernements de la planète, dans leur grande majorité, ne cherchent plus aujourd'hui à conquérir des terres ou à établir leur domination sur de nouvelles populations, mais à construire un potentiel industriel et une force de frappe commerciale capable d'apporter devises et emplois sur leur territoire. En parallèle, l'essor de la mondialisation a transformé la libre-concurrence « aimable », limitée et encadrée, en une « hypercompétition » généralisée.Quelles sont les raisons qui ont amené le monde vers cette guerre économique ? Sous quelles formes se manifeste-t-elle ? Quels acteurs fait-elle s'affronter ? Quelles conséquences peuvent en découler pour les nations, les collectivités, les organisations et les individus au XXIe siècle ? Et enfin, est-il possible d'inventer la « paix économique » ?Illustré par de nombreux exemples concrets de batailles économiques récentes, cet ouvrage propose une synthèse sur un concept né dans les années 1990 aux États-Unis, celui de « guerre économique ». Il propose une analyse des stratégies géoéconomiques actuelles.
Les sociétés de sécurité privée font désormais largement partie de notre quotidien : au bureau, dans les grandes surfaces, et même dans les services publics. Véritable tendance de fond, leur montée en puissance s'explique par de nombreux facteurs. Et si l'on évoque fréquemment la réduction du budget de l'État, il faut également souligner que les attentes de nos concitoyens en matière de sécurité s'accroissent chaque jour davantage. Les forces publiques ne pouvant suffire à l'ampleur de cette demande, l'offre privée s'est alors développée.
Face à cette évolution, la question n'est donc plus d'accepter ou de refuser une réalité qui s'est déjà imposée, mais de relever un défi hautement stratégique : construire une véritable coopération public/privé, une « chaîne de sécurité » adaptée et régulée par l'État. À travers l'action du CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité), de la DISP (Délégation interministérielle à la sécurité privée), ou via la réforme de la loi de 1983, des signaux forts traduisent la maturation du dialogue entre les professionnels et l'administration.
Des responsables publics, des juristes et des professionnels, tous acteurs clefs de l'univers de la sécurité privée, en éclairent ici les principales thématiques et lancent des pistes pour la structuration d'une activité sensible qui ne doit pas être abandonnée aux seules lois du marché.
L'intelligence économique est devenue un outil incontournable pour construire les stratégies des organisations.
Dans un monde d'hyperconcurrence, les savoir-faire de la veille, de la protection et de l'influence sont indispensables à la compétitivité.
Ce manuel explore les aspects théoriques et les enjeux opérationnels de l'intelligence éoconomique. Le cours est illustré par une dizaine d'études de cas et par de nombreux éclairages techniques.
Cette nouvelle édition prendra en compte les évolutions de la discipline et sera parfaitement à jour des pratiques actuelles.