Cet ouvrage présente des monographies d'entreprises effectuées au Cameroun, dans le but de mieux connaître l'organisation et le fonctionnement des PME. Il est le résultat d'une étude de terrain menée auprès des différents acteurs impliqués dans la création et la gestion des entreprises. Les différentes expériences entrepreneuriales camerounaises présentées dans cet ouvrage invitent à relativiser ces images et à penser qu'un tel diagnostic peut et doit être revisité. L'ouvrage propose également un cadre de modélisation de l'évolution de la PME camerounaise.
En plaçant la concertation au coeur des systèmes économiques, managériaux, politiques et sociaux, l'auteur démontre qu'en décidant ensemble, les parties prenantes prennent l'engagement de partager les responsabilités qui en découlent et sont dès lors toutes gagnantes. Pour lui, la concertation est, d'une part, un moyen de lutter contre l'autoritarisme et, d'autre part, un moyen par lequel l'autorité peut justifier ses actions. (Articles en anglais et en français).
A l'intérieur d'un cadre très général d'analyse des organisations africaines, cet ouvrage présente des expériences variées de management dans le contexte des sociétés africaines. Il apporte une contribution à l'étude du lien entre les cultures africaines et le management des organisations. L'auteur tente de construire un édifice théorique et conceptuel qui apporte un éclairage sur l'entreprise africaine comme objet d'étude en sciences sociales et en management.
Depuis une quinzaine d'années, les économies africaines affichent des taux de croissance positifs. Au cours de la prochaine décennie, plus de la moitié des champions mondiaux de la croissance économique seront africains? On s'éloigne de l'afropessimisme qui a longtemps dominé. L'ouvrage se penche sur les défis et les opportunités de cet essor économique. Ces communications abordent : la responsabilité sociale, sociétale et environnementale, l'entrepreneuriat et le développement durable, social et solidaire, l'entrepreneuriat féminin et ses innovations.
Cet ouvrage présente les résultats d'une enquête menée auprès des promoteurs de 250 très petites et petites entreprises camerounaises par le Groupe National de Travail (GNT) Cameroun du Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA). Les résultats de cette enquête révèlent quelques tendances dominantes (fort potentiel humain des promoteurs camerounais, niveau de scolarisation élevé, forte expérience dans le secteur d'activité, rôle déterminant de l'engagement personnel des promoteurs ainsi que des structures informelles dans le processus d'accompagnement des très petites et petites entreprises, importance considérable du capital social (famille, amis, tontines, réseaux de proximité) dans l'activité de ces promoteurs. Cette réalité camerounaise confirme la particularité de la très petite et petite entreprise africaine dont l'insertion dans des réseaux sociaux de proximité constitue une stratégie forte de contournement des difficultés institutionnelles, sociopolitiques et économiques caractéristiques de l'environnement des affaires au Cameroun et en Afrique. Les résultats de cette étude sont révélateurs d'un modèle camerounais émergent d'accompagnement entrepreneurial à forte prégnance du capital humain et du capital social. Par ailleurs, ils sont une source d'interpellation des principaux acteurs du marché de l'accompagnement entrepreneurial quant à l'efficacité des pratiques d'accompagnement des promoteurs et des porteurs de projets d'entreprises.
Que les représentations et les pratiques managériales ne puissent être appréhendées en dehors des représentations et des pratiques sociales et culturelles dans lesquelles elles s'inscrivent, est une idée qui paraît aujourd'hui évidente. En l'appliquant aux situations africaines contemporaines, on se rend compte de ce qui est universel et de ce qui ne l'est pas dans l'organisation et le fonctionnement des entreprises à travers la diversité des cultures.
A l'intérieur d'un cadre très général d'analyse des organisations africaines, cet ouvrage présente des expériences variées de management dans le contexte des sociétés africaines. C'est une perspective d'étude intéressante, surtout au moment où le discours dominant sur la mondialisation de l'économie se heurte à des situations de terrain complexes dont la compréhension et la résolution nécessitent absolument le recours à d'autres formes de rationalité que la rationalité économique.
Cet ouvrage est donc une contribution majeure dans le vaste chantier, encore peu exploré, de l'étude du lien entre les cultures africaines et le management des organisations. S'inspirant abondamment de quelques situations types observées dans les entreprises camerounaises, l'auteur tente de construire un édifice théorique et conceptuel qui apporte un éclairage de plus sur l'entreprise africaine comme objet d'étude en sciences sociales et en management.
Bien qu'enseignée aujourd'hui dans toutes les institutions de formation en sciences de gestion en Afrique francophone, il manque à la Gestion des Ressources Humaines des ouvrages de référence sur sa pratique dans les entreprises, cet ouvrage vient partiellement combler ce vide.
Celui-ci couvre plusieurs pays (Bénin, Cameroun, Maroc, Nigéria, Sénégal, Togo, Tunisie), et porte sur des sujets aussi divers que : la gestion des carrières, la contribution de la GRH au développement des territoires, la coordination dans les entreprises, la contribution des tontines à la GRH, ... Des sujets familiers dans la discipline, mais c'est leur traitement qui diffère selon que l'on soit en Afrique, en Europe, en Amérique, ou ailleurs.
Ainsi, en Afrique l'une des questions qui attire le plus l'attention des chercheurs en sciences de gestion est celle de la relation entre gestion de l'entreprise et cultures africaines. Faut-il adapter les outils modernes de management des entreprises, généralement d'origine européenne ou nord-américaine, aux environnements africains ? Faut-il forcer les entreprises à s'adapter à ces outils en reconnaissant à ces derniers un caractère universel, ou bien générer des théories, concepts et outils adaptés aux cultures africaines ? Trouver une réponse à ces questions est essentiel pour qui veut démontrer la pertinence du concept d'entreprise africaine.
En intitulant cet ouvrage Gérer les ressources humaines en Afrique : entre processus sociaux et pratiques organisationnelles, les auteurs le placent au coeur de ce débat, la GRH en constituant probablement l'une des meilleures portes d'entrée. En fait, les lecteurs se rendront vite compte que loin d'apporter une réponse définitive à cette problématique, les contributions des différents auteurs, en démontrent la complexité par un approfondissement du débat, à partir d'une analyse des pratiques de gestion des ressources humaines dans les entreprises (cas réels d'entreprise).
Cette publication a pour but de proposer un manuel de gestion des ressources humaines (GRH) adapté au contexte de l'Afrique subsaharienne et de l'Afrique du Nord et a l'ambition de couvrir l'ensemble des thématiques liées à la GRH. Il résulte de la collaboration de cinq professeurs venant du Cameroun, du Burundi, du Maroc, de la République démocratique du Congo et de la Belgique. On y présente des outils et des cas réels et fictifs construits grâce à l'accumulation de données acquises sur le terrain. Ce manuel s'adresse tant aux étudiants en gestion, en sciences économiques, en sciences sociales et en sciences politiques qu'aux professionnels des ressources humaines et à ceux qui désirent réaliser des travaux sur la réalité africaine.
Les cas présentés reflètent la diversité des entreprises et des organisations (entreprises publiques, organisations non gouvernementales, associations, etc.). Une attention particulière a été donnée au genre (égalité professionnelle femmes/hommes) et à la diversité (diversité d'âge, d'origine et de nationalité, personnes en situation de handicap, etc.).
La recherche en management en Afrique a longtemps connu une très forte influence des cadres conceptuels et théoriques, des paradigmes épistémologiques et méthodologiques, des discours académiques et universitaires élaborés en dehors des contextes africains. Cette situation a principalement pour conséquence de limiter considérablement l'impact managérial des publications africaines.
Les 20 chapitres de cet ouvrage explorent les pistes de renouvellement de la recherche managériale enracinée dans les contextes africains. Ces chapitres ont été rédigés par des chercheurs universitaires et des praticiens du management. Leurs contributions s'inscrivent dans trois perspectives complémentaires : théorico-conceptuelle (partie 1), épistémométhodologique (partie 2), vécue-expérientielle (partie 3). Ce triptype éditorial original a volontairement été adopté pour faciliter une large diffusion de l'ouvrage et sa lecture par toute personne intéressée d'en savoir davantage sur les contributions africaines à la création de la connaissance en management.
Il s'agit notamment des doctorants inscrits dans les programmes de Doctorate in Business Administration (DBA) dont l'attractivité est croissante dans les institutions universitaires africaines, des doctorants inscrits dans les programmes de doctorat (Ph.D.), des chercheurs universitaires, des praticiens désireux d'enrichir leurs compétences professionnelles par une meilleure connaissance de la diversité des contextes africains.
La spécificité de cet ouvrage repose sur sa ligne éditoriale qui est différente de celle des rares ouvrages actuellement disponibles (en français), sur la recherche en management en Afrique. LeS lecteurs pourront ainsi y trouver des références bibliographiques diversifiées, actualisées et contextualisées pour l'enrichissement de leurs travaux.
Avec les contributions de : Suzanne Marie APITSA, Patrick BAKENGELA, SHAMBA, Jean BIWOLÉ FOUDA, Alain BURLAUD, Geneviève CAUSSE, Jean-Luc CERDIN, Dupin CHETCHOUA KAMYAP, Françoise CHEVALIER, Fatou DIOP-SALL, Chantal FUHRER, Bernard GOUMOU, Emmanuel KAMDEM, Charlemagne KUEKAM, Yves-Frédéric LIVIAN, Alain Charles MARTINET, Jean MOSCAROLA, Koffi Jacques N'DRI, Raphaël NKAKLEU, Viviane ONDOUA BIWOLÉ, Blaise Marie OUAFO, Yvon PESQUEUX, François PICHAULT, Lovanirina RAMBOARISONLALAO, Dramane SIDIBÉ, Bertrand SOGBOSSI BOCCO, Tijane SYLLA, Fadoua TAHARI, Michel VILLETTE, Alexandre WONG.