La chanson française a largement participé à ce que Didier Tronchet appelle sa « formation émotionnelle ». De la variété des années 1970 à la fraîcheur des chansons contemporaines, en passant par l'exaltation de la « chanson contestataire » et bien sûr les grands auteurs qui ont forgé la noblesse du genre, il réveille dans ce Petit éloge ses souvenirs... et les nôtres.
Brassens, Brel, Ferré, Ferrat, Barbara, Bashung, Souchon, Julien Clerc, Renaud, mais aussi Pierre Perret, Gérard Lenorman, Michel Sardou, Michel Delpech... et bien sûr la génération contemporaine sont mis à l'honneur.
Ce voyage subjectif est empreint d'une forme de nostalgie, certes (c'est d'ailleurs la couleur de la plupart des chansons), mais c'est une nostalgie joyeuse, qui laisse toute sa place à l'humour et l'autodérision.
Didier Tronchet est humoriste, dessinateur, écrivain, réalisateur, mais très peu chanteur (ce qu'il déplore amèrement). Il s'est notamment fait connaître par ses personnages de BD Raymond Calbuth et Jean-Claude Tergal. Ses passions font la matière de ses récits littéraires, comme le vélo urbain (Petit traité de vélosophie, Plon, 2000), le football (Footballeurs du dimanche) et bien sûr, avec ce Petit éloge, la chanson française. Il a dernièrement publié Le Chanteur perdu (Dupuis, 2020).
La bible du cycliste urbain.
" Aucune tristesse ne résiste à un bon coup de pédale. La bonne humeur est le don du vélo à l'espèce humaine. " Remanié et augmenté, ce manifeste plein d'humour et de mauvaise foi a été écrit au temps des pionniers, quand le deux-roues n'avait pas encore fait son entrée dans nos cités. Il n'en est que plus pertinent au moment où s'invente une nouvelle ville à vélo.
Quant Tronchet parle à la place de bébé, c'est un monde enfoui qui émerge à nouveau. Il livre les événements majeurs, magiques ou cocasses que bébé a dû traverser de sa naissance à ses trois ans. Moi bébé lève un pan du voile pour tous les parents confrontés au mystère de leur enfant, et pour tous ceux qui ont eu la chance d'être un jour bébé...
Tronchet est un footballeur du dimanche. Il raconte les moments grandioses et tragi-comiques de ces joutes amicales. Il est persuadé qu'on joue comme on est, que le foot est le miroir de nous-mêmes et de la société.
Le football du dimanche, c'est le foot d'en bas, le football des origines, loin des puissances de l'argent. Il se joue dans la rue ou sur les terrains bosselés, sous le cagnard ou dans la boue. Les joueurs ont des maillots dépareillés et des survêtements avec des poches aux genoux, Ils ont tous les âges, tous les niveaux... Mais ils ont en commun un talent précieux : la joie de jouer !
Didier Tronchet et sa famille ont vécu trois ans à Quito, en Équateur : de cette vie chahutée mais stimulante, apaisée et périlleuse, Didier Tronchet a ramené trois récits, drôles, émouvants et magnifiques d'humanité. Ces trois récits, à la fois documentaires et autobiographiques, formant un tout cohérent, liés entre eux par des pages spécialement créées par l'auteur pour cet album, ont été publiés par la revue XXI.
Ébranlé par un incendie qui aurait pu lui coûter la vie, le narrateur de cette histoire ressent le besoin de renouer avec son propre passé, matérialisé par une série d'albums photos qui récapitulent une bonne part de son existence - à commencer par la mémoire de son père trop tôt disparu. Ainsi débute une étrange période qui, huit jours durant, conduit cet homme solitaire et secret sur le chemin d'une profonde introspection. Avec la complicité de son jeune neveu Anthony, qui lui est profondément attaché, il entreprend une sorte de pèlerinage impromptu au coeur de ses racines familiales, habité par le sentiment du temps qui passe et la conscience aiguë de la fugacité des êtres et des choses. Ce voyage à rebours de plus de trente ans, à la fois géographique et intérieur, lui permettra, grâce à une lettre miraculeusement retrouvée, de redécouvrir la profondeur de son attachement pour son père et de se confronter enfin à un désir de paternité longtemps refoulé.Avec pudeur, distance et une très discrète touche d'humour, Didier Tronchet transpose en bande dessinée, en noir et blanc et sur un format de longue haleine, son propre roman éponyme paru en 2011 chez Flammarion. Une manière de dévoiler un registre sensible et intimiste qu'on ne lui connaissait pas en bande dessinée, et une réflexion touchante sur les ressorts de la filiation.
Il croyait être préparé à tout...Régis et Valérie sont sur la route des vacances. Plus que quelques rendez-vous professionnels à plier pour monsieur et après il pourra quitter le costume cravate et enfin se détendre. D'autant qu'il a tout prévu : les adresses et numéros de téléphone de chaque hôtel, les papiers, l'assurance, les rafraîchissements pour la route... Régis pense à tout, c'est un type prévoyant. Un peu trop, même. Sauf qu'il ne s'attendait probablement pas à ce qui va lui arriver : voilà qu'après avoir bu une anodine grenadine, Valérie redevient comme par magie la petite fille qu'elle était à dix ans ! Complètement décontenancé, Régis doit à présent s'occuper de sa femme comme s'il s'agissait de sa fille. Mais cette situation improbable lui fait redécouvrir la véritable personnalité de Valérie, formant dans le même temps le miroir de sa propre enfance et de ses rêves inassouvis.Avec le talent et la sensibilité qu'on lui connait, Didier Tronchet signe un road-movie tendre et fragile. La fable d'un homme qui va vivre un saut de conscience lorsque sa vie bien rangée se retrouve bousculée par un événement inattendu.
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Grâce à Raymond Calbuth, le peignoir matelassé reprend du poil de la bête, les charentaises redressent la semelle, le lyrisme hollywoodien envahit l'arrière-cuisine, fait vibrer la porte du frigo et frissonner la gazinière. La Grande Muraille de Chine est au bout du couloir (à gauche). Voici la vibrante saga de celui qui se fait appeler « l'homme-vache-qui-rit » face à la conspiration des pots de yaourts qui fuient et de la confiture qui dégouline par les trous de la tartine. Entrez dans la grande aventure par la porte du garage...
Raymond Calbuth fait peau neuve grâce à la réédition de ses albums en 6 volumes, tous présentés avec une nouvelle maquette et de nouvelles couvertures. Trois autres tomes sont prévus pour lemois de juillet, et le septième, qui paraîtra en octobre, sera une véritable nouveauté ! Le nouveau Calbuth, on l'attendait depuis longtemps et on va être gâté ! ! !
Grâce à Raymond Calbuth, le peignoir matelassé reprend du poil de la bête, les charentaises redressent la semelle, le lyrisme hollywoodien envahit l'arrière-cuisine, fait vibrer la porte du frigo et frissonner la gazinière. La Grande Muraille de Chine est au bout du couloir (à gauche). Voici la vibrante saga de celui qui se fait appeler « l'homme-vache-qui-rit » face à la conspiration des pots de yaourts qui fuient et de la confiture qui dégouline par les trous de la tartine. Entrez dans la grande aventure par la porte du garage...
Raymond Calbuth fait peau neuve grâce à la réédition de ses albums en 6 volumes, tous présentés avec une nouvelle maquette et de nouvelles couvertures. Le septième tome, qui paraîtra en octobre, sera une véritable nouveauté ! Le nouveau Calbuth, on l'attendait depuis longtemps et on va être gâté ! ! !
Au secours !! Calbuth est de retour !!
Ses vieilles pantoufles étant dans un triste état, RAYMOND accompagné par MONIQUE se rend chez Paris-Chaussures afin d'en acquérir une nouvelle paire. Hélas, se séparer de ses antiques charentaises est une véritable trahison lorsqu'on s'appelle CALBUTH. Faire d'une banale portion de Vache-qui-rit le symbole ésotérique conduisant au tombeau du Christ est aussi une élucubration digne de l'inventif retraité. À ces récits hilarants s'ajoutent de courtes séquences où le héros de Tronchet nous offre une interprétation très personnelle de mots usuels de notre quotidien, tels « titulaire », « carnet de notes », « évolution », « pigeon », « rendezvous » ou encore « aveux ».
Vous l'aurez compris, cette nouvelle cuvée des exploits de RAYMOND CALBUTH est encore plus savoureuse que les précédentes!
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer... Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés qu''il manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique...
Grâce à Raymond Calbuth, le peignoir matelassé reprend du poil de la bête, les charentaises redressent la semelle, le lyrisme hollywoodien envahit l'arrière-cuisine, fait vibrer la porte du frigo et frissonner la gazinière. La Grande Muraille de Chine est au bout du couloir (à gauche). Voici la vibrante saga de celui qui se fait appeler « l'homme-vache-qui-rit » face à la conspiration des pots de yaourts qui fuient et de la confiture qui dégouline par les trous de la tartine. Entrez dans la grande aventure par la porte du garage...
Raymond Calbuth fait peau neuve grâce à la réédition de ses albums en 6 volumes, tous présentés avec une nouvelle maquette et de nouvelles couvertures. Le septième tome, qui paraîtra en octobre, sera une véritable nouveauté ! Le nouveau Calbuth, on l'attendait depuis longtemps et on va être gâté ! ! !
L'Univers à peu près
« Tentons d'avoir une connaissance "de l'Univers à peu près", car c'est lui laisser ainsi toute latitude de nous surprendre encore.
Il est urgent de former les générations futures à l'approximation. De vagues cours magistraux seront donnés par des professeurs traversés de doutes lumineux, merveilleusement hésitants. Les étudiants auront tous le diplôme (à peu près), et la mention "connaissances approximatives" sera la plus recherchée.
Le XXe siècle a vu les effets du rationalisme poussé à l'extrême : taylorisme, Shoah, économie libérale, rigueur financière.
Le XXIe sera approximatif ou ne sera pas. En gros. »
Au fil de ces 200 92100 chroniques sur des sujets aussi graves que les tongs, le pique-nique, les testicules, le gaz de chips ou les miroirs déformants, Didier Tronchet se plaît à déloger nos certitudes les plus endurcies et ne recule devant aucun raccourci saisissant pour redonner à l'Univers tout son sens : celui de l'humour.
Paul, la trentaine désinvolte, est face à sa femme Vivien. Elle vient de le licencier de sa propre entreprise et pourtant Paul ne se révolte pas. Comme si cet événement était l'aboutissement d'un long processus qui lui avait échappé. Paul se remémore alors son enfance, partagée entre l'insouciance d'un père inventeur, capricieux et séducteur, têtu et attendrissant et la rigueur morale de sa mère, ennemie du gaspillage, anticipant toujours le malheur de peur d'être surprise par lui. De cette époque, Paul a gardé l'impression que, dans la vie, tout n'est que dérision, fausse moustache et vanité. Jusqu'au jour où sa mère meurt dans un accident de voiture alors même que la dernière invention de son père connaît enfin le succès. Alors que son père sombre dans la dépression, Paul part, en laissant tout derrière lui... avec la sensation qu'il doit enfin exister par lui-même...
Dans cette relecture d'une grande fluidité, Christian Durieux insuffle aux personnages une dose de folie douce propre à l'univers de Jean-Paul Dubois, avec un dessin élégant, joyeux et mélancolique. Un récit follement romanesque qui suit les détours de l'existence de Paul, trentenaire à la dérive qui va devoir prendre des risques suite à un séisme personnel.
Le match du siècle n'a pas tout dit...Tout a été écrit sur ce match d'anthologie... ou presque ! Hantés par les fantômes de Séville, Didier et Fred, deux potes fans de foot à la limite de la névrose, décident de nos jours de mener l'enquête. Ce qu'ils découvrent, personne n'y a fait attention à l'époque : un détail à la 50e minute du match, qui aurait selon eux changé le cours de l'histoire ! Mais sans s'en rendre compte tout de suite, Didier découvrira que cette demi-finale perdue est la métaphore d'un drame personnel que lui-même a vécu, enfant...À la fois truculente et extrêmement documentée, cette enquête fiction raconte, avec humour, l'une des pages les plus douloureuses du sport français dont les cicatrices n'ont toujours pas été pansées. Mais au-delà du mythe de France-Allemagne 1982, Les Fantômes de Séville offre aussi un formidable travail sociologique sur la France de la fin des trente glorieuses - dont les auteurs prétendent que cette défaite en a précipité la chute ! Hilarant et passionnant, un ouvrage qui se dévore que l'on soit amoureux de ballon rond ou non.
Violette est hôtesse de l'air. Elle prépare le concours pour devenir profiler. Depuis les attentats du 11 septembre, les aéroports recrutent ces professionnels pour repérer les comportements dits à risque. Violette s'est tout de suite lancée dans l'aventure. Dans l'avion, à l'approche de l'aéroport de Lyon, elle remarque un homme qui semble perdu. L'homme ne se souvient de rien. Ni pourquoi il a pris l'avion, ni de la date du jour, et pas même de sa propre identité. Violette décide de venir en aide à celui qui, selon son passeport, s'appelle Étienne Rambert et vit à Lyon. Dès lors, traînant Étienne comme un boulet, Violette va mener l'enquête tambour battant et percer, peu à peu, le secret de la véritable personnalité d'Étienne. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne sera pas au bout de ses surprises. La moindre étant celle qui conduira Étienne, toujours flanqué de Violette, à Quito, en Amérique du Sud... précisément là d'où il venait deux jours plus tôt !
Une ado dotée d'un grand pouvoir, mais au caractère revêche, doit aider un mystérieux réfugié en danger de mort !
Paris, au XVIIe siècle. Jean Daubignan est un tout jeune homme, solitaire et rêveur. Pour échapper à l'emprise maternelle et à celle de son précepteur, bigots terrifiants à ses yeux, Jean se refugie dans le dessin. Un soir, son père l'entraîne dans l'humidité suffocante d'une cave où il lui fait découvrir le peuple des endormis, animaux morts et de toutes sortes qu'il tente sans relâche de rendre vivants en les empaillant. D'où viennent ces animaux ? D'un commanditaire, Monsieur de Dunan, marquis et courtisan zélé, voulant s'attirer les faveurs d'un roi friand de chasse et de ménagerie. Mais les expériences taxidermistes du père de Jean sont un échec cuisant. Il meurt bientôt. Dès lors, Dunan a cette idée folle : la création d'un zoo exotique au château de Versailles. Il embarque donc pour l'Afrique en quête d'animaux sauvages. Jean, fuyant Paris et sa mère, embarque avec lui. L'aventure, dès lors, prendra un tour inattendu, épique et rocambolesque.