Dany sait dessiner les femmes... Spécialiste des rondeurs féminines, il met les dames à l'honneur dans cette série d'albums en forme de point d'interrogation. Un album d'humour coquin pour les amateurs du genre
Dany sait dessiner les femmes... Spécialiste des rondeurs féminines, il met les dames à l'honneur dans cette série d'albums en forme de point d'interrogation. Un album d'humour coquin pour les amateurs du genre
Dany sait dessiner les femmes... Spécialiste des rondeurs féminines, il met les dames à l'honneur dans cette série d'albums en forme de point d'interrogation. Un album d'humour coquin pour les amateurs du genre
Dany sait dessiner les femmes... Spécialiste des rondeurs féminines, il met les dames à l'honneur dans cette série d'albums en forme de point d'interrogation. Un album d'humour coquin pour les amateurs du genre
Dany sait dessiner les femmes... Spécialiste des rondeurs féminines, il met les dames à l'honneur dans cette série d'albums en forme de point d'interrogation. Un album d'humour coquin pour les amateurs du genre
Dany sait dessiner les femmes... Spécialiste des rondeurs féminines, il met les dames à l'honneur dans cette série d'albums en forme de point d'interrogation. Un album d'humour coquin pour les amateurs du genre
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Dans ce livre, le premier qu'il consacre au racisme, Dany Laferrière se concentre sur ce qui est peut-être le plus important racisme du monde occidental, celui qui dévore les Etats-Unis. Les Noirs américains : 43 millions sur 332 millions d'habitants au total - plus que la population entière du Canada. 43 millions qui descendent tous de gens exploités et souvent martyrisés. 43 millions qui subissent encore souvent le racisme. Loin d'organiser une opposition manichéenne entre le noir et le blanc, précisément, Dany Laferrière précise : « On doit comprendre que le mot Noir ne renferme pas tous les Noirs, de même que le mot Blanc ne contient pas tous les Blancs. Ce n'est qu'avec les nuances qu'on peut avancer sur un terrain si miné. »
Voici donc un livre de réflexion et de tact, un livre littéraire. Mêlant des formes brèves que l'on pourrait rapprocher des haïkus, où il aborde en général les sensations que les Noirs éprouvent, et de brefs essais où il étudie des questions plus générales, Dany Laferrière trace un chemin grave, sans jamais être démonstratif, dans la violence semble-t-il inextinguible du racisme américain. « Mépris », « Rage », « Ku Klux Klan » alternent avec des portraits des grands anciens, Noirs ou Blancs, qui ont agi en noir ou en blanc : Charles Lynch, l'inventeur du lynchage, mais aussi Eleanor Roosevelt ; et Frederick Douglass, et Harriet Beecher Stowe, l'auteur de La Case de l'oncle Tom, et Bessie Smith, à qui le livre est dédié, et Angela Davis. Ce Petit traité du racisme en Amérique s'achève sur une note d'espoir, celui que Dany Laferrière confie aux femmes. « Toni, Maya, Billie, Nina, allez les filles, le monde est à vous ! »
Jérémie déménage chaque année avec ses parents qui restaurent de vieux hôtels. Cette année, il cohabite bien malgré lui avec Lili, une petite fille fantôme pleine de vie qui va l'entraîner de l'autre côté du miroir... C'est un endroit froid et plein de spectres. Mais bon, si on reste sur le chemin, on ne risque rien... de trop grave.
Une analyse limpide et précise de la question du changement de genre - et de sexe.Notre société libérale prétend que l'individu a désormais le pouvoir de prendre, pour lui-même, toutes les décisions. Les " choix de vie ", tant loués par la publicité ou la presse psychologique, font figure de libertés fondamentales arrachées héroïquement au conservatisme. C'est ainsi, par exemple, que nous pouvons changer de sexe comme on change d'apparence ou de fond d'écran. N'y aurait-il pas là une confusion, voire un mensonge ?
Si le sexe relève de l'anatomie et du réel biologique, le genre obéit quant à lui à la culture et à la sexualité - deux réalités très différentes. Or le concept postmoderne de genre, si cher à l'individualisme ambiant, introduit une grande nouveauté : une " simple " opération chirurgicale permettrait d'effacer la différence sexuelle. Dans le même ordre d'idée, on tient à présenter le transsexualisme comme une nouveauté. C'est oublier que depuis toujours, sous toutes les latitudes et pour mille raisons, des hommes se sont fait passer pour des femmes, des femmes pour des hommes. Le droit de fabuler sur son sexe et d'adopter des pratiques sexuelles sur-mesure s'avère aussi ancien que le droit de se tenir debout.
Dany-Robert Dufour décrypte ici avec précision les véritables enjeux du phénomène " trans ". Où l'on se rappelle que le fonctionnement de l'économie de marché dépend de désirs toujours renouvelés. Et où l'on comprend assez vite que le changement de sexe n'est qu'une option de plus dans le catalogue libéral. Peu importe son coût : sociétal, médical et anthropologique.
M. Gérard séduit les femmes. Pourtant, il ne sort déjà presque plus de chez lui quand le narrateur, son voisin, un enfant d'un quartier pauvre de Port-au-Prince, se découvre une fascination pour cette figure mystérieuse, au savoir-vivre exquis et au rare bon goût. Cet ancien professeur congédié d'une école pour jeunes filles l'initie à Baudelaire, Keats et Wagner.
Les ragots fusent. Pour le Pr. Désir, il aurait aimé une belle jeune femme, ou il aurait été épris de la mère d'une élève, à moins qu'il ne soit impuissant. Selon le Dr Hyppolite, un homme l'aurait giflé dans un bar, sans que lui, digne, ne réplique. Tout est énigmatique chez cet homme qui semble vivre dans le malheur. Qu'en est-il réellement de son mystère et de son charme ?
Nous l'apprendrons en suivant le regard du narrateur, cet enfant sensible et intelligent, dans cette nouvelle écrite de main de maître.
L'objet brillant est sagement posé sur la table de nuit. Seren devrait prêter attention à son père, étendu sous le drap, que la mort vient de frapper, mais c'est la cuillère en argent qui la retient: elle ne l'a jamais vue dans la vaisselle de l'hôtel que gère sa famille au Pays de Galles. À l'aube de ses dix-huit ans, la jeune fille pourrait sombrer, mais l'énigme que recèle l'objet, avec son inscription ciselée, la transporte. Elle se met à dessiner passionnément (la cuillère) et a observer toute chose de son regard décalé. Un premier indice sur sa provenance la décide a traverser la Manche, à débarquer en France et, au volant de la Volvo paternelle, a rouler. La cuillère pour boussole. Beaucoup d'égarement, une bonne dose d'autodérision et un soupçon de folie l'aideront, dans un road-trip loufoque, a se confronter a ce peuple étrange qui confond Gallois et Gaulois, avant de découvrir en Bourgogne un château charge d'histoire(s).
De cette journée comme de la précédente, Ada n'attend qu'une baignade dans la rivière sous les arbres et un signe de sa fille qui ne viendra pas. Bras et jambe dans le plâtre, Graff n'aurait jamais cru que tout s'interromprait en ces circonstances, qu'il lui faudrait quitter sa famille de cirque en pleine tournée. Pour lui comme pour elle, l'avenir semble a l'arrêt, l'horizon tout à fait barré. La vieille dame anglaise et l'ancien funambule tsigane ignorent que la vie les précipite déjà l'un vers l'autre. Car l'âge n'entame ni l'imagination, ni le désir, ni l'audace. Au jeu des hasards et des retrouvailles, le chambardement approche. Leur aventure, que tous ne voient pas d'un bon oeil, pourrait les emporter loin, bousculant au passage bien des existences.
Entre passé et présent, entre Massif Central, Pays de Galles et Europe de l'Est, Ada et Graff raconte une histoire de liberté et d'amour portée par deux personnages lumineux et décalés.
Une rencontre entre gravite et grâce.
Les thèses ne manquent pas pour expliquer le surgissement du capitalisme et ses conséquences. Or il se trouve que Dany-Robert Dufour a eu accès à un texte étonnant, complètement oublié ou presque, datant de 1714, de l'époque même où ce système s'est mis en place et qui pourrait considérablement renouveler les analyses permettant de savoir dans quelle galère au juste nous sommes embarqués.
La nonchalance est une affaire de connaisseur. « J'étais devenu un spécialiste mondial de la sieste », nous révèle Dany Laferrière dès le début de son livre. Cela n'interdit pas de lire et de réfléchir - la sieste y est, au contraire, propice. Elle permet aux pensées de jaillir, s'attachant aux petites et aux grandes choses, aux rêves et aux lectures. Dany Laferrière nous parle d'Obama et de l'Histoire, de ses premières amours nimbées d'un parfum d'ilang-ilang, de Salinger et de Borges, de la guitare hawaïenne, du nomadisme et de la vie - car cet Art presque perdu de ne rien faire est, ni plus ni moins, un art de vivre.
L'Enigme du retour (référence au livre de V.S. Naipaul, L'Enigme de l'arrivée, mais aussi au tableau de Giorgio De Chirico portant le même titre) est le grand roman de la maturité de Dany Laferrière. On y retrouve son personnage de l'écrivain qui ne fait apparemment rien que prendre des bains dans son appartement à Montréal. Un matin, on lui téléphone : son père vient de mourir. Son père qui, dans un parallèle saisissant, avait été exilé d'Haïti par le dictateur Papa Doc, comme le narrateur, des années plus tard, l'avait été par son fils, le non moins dictatorial Bébé Doc. C'est l'occasion pour le narrateur d'un voyage initiatique à rebours. Le narrateur part d'abord vers le Nord, comme s'il voulait paradoxalement fuir son passé, puis gagne Haïti pour les funérailles de son père. Accompagné d'un neveu - qui porte le même nom que lui -, il parcourt son île natale dans un périple doux et grave, rêveur et plein de charme, qui le mène sur les traces de son passé, de ses origines. Mais revient-on jamais chez soi ? Un roman d'une facture extrêmement originale : il est en vers libres, d'une lecture très fluide, rythmée et toute en séduction.
« Dans la splendeur de la nuit de Dany Laferrière est certainement l’un de ses récits les plus touchants, les plus bouleversants depuis son roman L’Enigme du retour qui lui avait valu le prix Médicis en 2009. Ce roman épousait déjà la forme poétique que nous retrouvons ici, portée par des dessins originaux de l’auteur et dont les couleurs exaltent le goût du voyage, percent les mystères de la nuit tropicale. Par son talent de narrateur et la finesse de son crayon, Dany Laferrière invente le "réalisme merveilleux poétique", nous livre les saveurs de l’enfance, toutes les nuances de la nuit, avec la figure majestueuse et mystérieuse du célèbre poète chinois Li Po que l’on retrouve "buvant seul sous la lune" de Port-au-Prince ! »
Alain Mabanckou
Un ouvrage inédit de poésie dessinée par l'un des plus grands poètes contemporains. Né en 1953 à Port-au-Prince (Haïti), Dany Laferrière a obtenu le Prix Médicis 2009 pour L'Énigme du retour. Il est membre de l'Académie française depuis 2013.
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C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes de la fin du XX siècle. Et l'une des plus grandes erreurs judiciaires de ces cinquante dernières années.
Le 5 septembre 1994, une famille sarthoise est massacrée à l'arme blanche : Christian Leprince, Brigitte, son épouse, Sandra et Audrey, deux fillettes de 10 et 7 ans. Cinq jours après, épuisé par quarante-six heures de garde à vue, accusé par sa propre femme, Dany Leprince avoue avoir tué son frère Christian.
Malgré sa rétractation et l'absence de preuves matérielles, il est condamné en décembre 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans.
Un comité de soutien est créé, le célèbre Roland Agret dénonce un scandale judiciaire sans précédent, mais rien n'y fait. Une première requête en révision est rejetée en 2011 par la Chambre criminelle de la Cour de cassation.
Dany Leprince va passer dix-huit ans en prison.
Sa remise en liberté conditionnelle en 2012 lui interdit de s'exprimer pendant dix ans. Aujourd'hui, alors qu'une nouvelle demande de révision de son procès est à l'étude, pour la première fois, il peut parler.
Avec une bouleversante sincérité, il raconte l'enfer qu'il a vécu pendant vingt-huit ans, mais, surtout, sa volonté farouche de rester debout jusqu'à ce que son innocence soit reconnue par la justice.
Le Goût des jeunes filles est l'histoire d'un exilé haïtien à Miami qui se remémore son adolescence à Port-au-Prince. Et, de même qu'aux Etats-Unis il est entouré de femmes, telles ses deux tantes illettrées, aussi extravagantes qu'adorables, de même, à quinze ans, il rêvait en observant de sa fenêtre un groupe de jeunes filles de l'autre côté de la rue. Des rôdeuses, des moqueuses, des paresseuses, prostituées à l'occasion, des « fraîcheurs », comme il dit. C'est que, malgré la saleté, et la misère, elles lui semblaient éclatantes.
Fanfan, c'est le nom de notre bien timide héros, rêve d'aller les retrouver dans leur maison : pour cela, il lui faudra traverser la rue, « le fleuve de la mort ». Un week-end dangereux l'attend. En compagnie d'un ami, il prendra tous les risques pour retrouver les sirènes sinueuses et séduisantes.
Histoire de la conquête de la sensualité par un adolescent, Le Goût des jeunes filles est aussi la chronique de ces jeunes filles insolentes qui n'ont peur de rien. Elles vivent selon leurs propres lois et montrent ainsi, en creux, l'horreur de la dictature des « tontons macoutes » qui terrorisent Haïti. Et c'est elles qui, pour finir, donneront à Fanfan le goût de l'amour, de la poésie et de la révolte. Plus encore qu'un roman d'initiation, Le Goût des jeunes filles est un roman de libération.
« Le pyjama est un étrange habit de travail », nous dit Dany Laferrière qui, après trente ans de publications, décide de parler à ses lecteurs. Suite de scènes où réflexions, récits, méditations s'entremêlent avec cette désinvolture qui caractérise son style. Voici les « conseils à un jeune écrivain » d'un auteur pour qui la vie est une aventure exaltante qui se conjugue entre lire et écrire.
De « Comment débuter une histoire » à « La description d'un paysage » en passant par « La mémoire de l'enfance », sans oublier « Le fouet de Truman Capote », l'expérience et l'humour de l'auteur du Goût des jeunes filles, qui n'en a pas moins pour les bons livres.
Montréal, de nos jours C'est l'histoire d'un homme qui ne fait rien, ou presque. Le narrateur prend des bains. Relit le poète japonais Basho. Ecrit à peine. Fait l'amour avec Midori. Reçoit la visite de Monsieur Mishima. Ce vice-consul de l'ambassade du Japon lui apprend qu'il est devenu célèbre à Tokyo. Célèbre à Tokyo ? Un jour, dans une interview, il a annoncé qu'il était en train d'écrire un livre intitulé Je suis un écrivain japonais, et le phénomène de la célébrité s'est emballé. Un écrivain japonais est allé jusqu'à écrire Je suis un écrivain noir. L'histoire dérape. La police s'en mêle. Que va-t-il se passer ? Ce roman construit en courts chapitres à la manière de Brautigan est, au-delà de son sujet, une brillante variation sur la créolité, la francophonie, la médiatisation et tous les carcans qui empêchent l'homme moderne de prendre son plaisir où il le veut. Avec ce livre diaboliquement intelligent, délicieusement sensuel et irrésistiblement humoristique, Dany Laferrière signe avec brio son retour au roman.
Voici le troisième roman dessiné de Dany Laferrière chez Grasset. Après « Autoportrait de Paris avec chat » et « L'exil vaut le voyage », « Sur la route avec Bashô » suit la méthode nonchalante et néanmoins réfléchie de Bashô, le moine-poète japonais du XVIIe siècle, une des inspirations constantes de l'auteur (qui comme on sait est un écrivain japonais). Le narrateur de cette histoire parcourt le monde d'aujourd'hui, de l'Amérique au Japon en le prenant par surprise. Qui se méfierait d'un rêveur ? Il ne rêve pas du tout. Il admire (les femmes écrivains qu'il lit, de Jean Rhys à Zora Neale Hurston). Il se remémore (les divinités vaudoues). Il éprouve de l'affection (envers une de ses voisines alors qu'il séjourne à New York). Des dessins stylisés parcourent le texte, qui sont peut-être la rêverie de ce narrateur « dans ce monde sans pitié ». Voyageant dans le monde contemporain, il ne peut que constater que la menace est partout. Dessinant ce qu'il voit, le narrateur écrit aussi des mots. Et par exemple ceux-ci : « Black lives matter ». « Un nègre est un homme et tout homme est un nègre », a-t-il dit au début de sa pérégrination. Nègres sont donc les manifestants de Hong Kong qu'il voit réclamer la liberté. Pourtant, son intention n'est pas de changer le monde, nous dit-il, « simplement d'y vivre ». Et l'on comprend alors que, comme le disait Pavese, c'est un métier de vivre.
Heureusement, il y a la littérature, le jazz, les femmes élégantes, les cafés et les fleurs. Il y a encore des rayons de soleil.
Angèle découvre tardivement le drame qui anéanti sa mère, Lola, et sa famille, réfugiés espagnols. Ainsi que la relation puissante qui unissait Lola à sa jeune soeur qu'elle a sauvée et, toute sa vie durant, protégée. Un roman juste et bouleversant sur la résilience et les liens du coeur. Dans une campagne au parfum de garrigue, Saint-Quentin-la-Poterie, belle cité d'artisans, peut s'enorgueillir d'un riche passé. Angèle, jeune retraitée, y mène une vie douce entre sa passion pour la pâtisserie, ses amies, sa fille et le souvenir chéri de Lola, sa mère décédée. Mais sa tante Lucie la presse de venir la voir à Lyon. Cette pédiatre de renom, solitaire, froide, partageait avec sa cadette une relation exclusive. Elle a des révélations à faire à sa nièce qu'elle ne connaît guère... Angèle va apprendre toute la mémoire effacée de sa mère, les souffrances subies par Lucie et leurs parents comme par d'autres réfugiés espagnols. Pour affronter ce passé qu'elle reçoit de plein fouet, Angèle peut compter sur Calixte, voisin attentif, qui fait renaître en elle un désir amoureux...
Entre résilience et liens du sang, l'extraordinaire pacte d'amour de deux soeurs.
Le 12 janvier 2010, Dany Laferrière se trouvait à Port-au-Prince. Un an après, il témoigne de ce qu'il a vu. Sans pathos, sans lyrisme. Des "choses vues" qui disent l'horreur, mais aussi le sang-froid des Haïtiens. Que reste-t-il quand tout tombe ? La culture. Et l'énergie d'une forêt de gens remarquables.