Toujours être drôle, trouver le bon gag, le bon mot, ce n'est pas
évident. Surtout quand on perd son boulot, puis sa femme et qu'on
passe de désillusion en désillusion. Et pourtant, c'est à mourir de
rire. Dans ces histoires, retrouvez un concentré de Goossens : de
l'absurde, des militaires bien burinés, Dieu, Einstein, de la passion
et même Louis ! Tout y est, et même le reste ! Si nous avions été des
critiques musicaux sans originalité, on vous aurait parlé de l'album
de la maturité.
Le Père Noël est une « tête brûlée » comme le dit le Major, tout en
lui faisant faire des pompes. Mais une tête brûlée tiraillée entre
son sens du devoir et son amour des enfants... À la manière d'une
superproduction américaine, Goossens projette le Père Noël dans une
incroyable aventure absurde, détournant avec brio les codes du genre.
"Quand j'ai rencontré le Père Noël, il n'était plus qu'une épave.
Mais j'ai vu briller dans ses yeux l'étincelle qui m'a forcé à
témoigner." Daniel Goossens Publié dans les pages de Fluide Glacial
en 1985, Route vers l'enfer est un indispensable de l'oeuvre de
Goossens, maître incontesté de l'humour décalé et du non-sens. Une
fois de plus, l'humour très personnel de l'auteur bascule cul par-
dessus tête les images qui nous sont habituelles. Une couverture
flambant neuve, des planches retouchées : une nouvelle édition à
glisser au pied du sapin !
Dans un futur proche, le monde a sombré dans le chaos et la
perversion. Partout, la guerre et la violence font rage et l'humanité
court à sa perte. Pour éviter cela, l'armée décide de planter la
graine du salut en initiant un processus de développement de la
civilisation sur la Lune. Pour mener à bien cette mission, ils font
appel au commandant Morton, seul homme capable de mener à bien cette
expédition titanesque. Plus qu'une parodie de film catastrophe,
Goossens réalise ici un incroyable album d'humour au dessin
remarquable et à la punchline imparable. Un chef-d'oeuvre !
Sacré Comique, c'est la vie de Jésus, et ce qu'il y avait avant, mais
en bédé. Mieux que la Bible, donc. De la Genèse à la crucifixion de
Jésus-Christ, en passant par les destins contrariés de Caïn et Abel,
de multiples épisodes de la Bible sont revus et corrigés par
Goossens, cet auteur à la verve incomparable et au gag imparable.
Cette nouvelle édition du chef-d'oeuvre de l'absurde contient des
gags inédits et un dossier sur la création du livre.
Dans ce onzième album de GOOSSENS, nous faisons la connaissance de Georges et Louis, deux amis d'un âge indéterminé, qui habitent ensemble quelque part et qui passent leur temps à faire quelque chose... Jusqu'au jour où ils décident d'écrire des romans. Et c'est là que GOOSSENS nous entraîne dans son intense délire, car rien n'arrête Georges et Louis dans la quête d'un sujet idéal : du "Peuple des hommes oiseaux" à "Intrigues au monastère" nous allons de clichés éculés en répliques dérisoires... Humour décortiqué, glacé, absurde et dessins magnifiques. Du très grand Goossens pour rire décalé.
... bienvenue dans le monde de Goossens où règnent désordre organisé, logique fantaisiste (ou l inverse), folie douce et très drôle. Bienvenue chez les surréalistes Georges et Louis, romanciers philosophes dadas dissertant notamment sur l organisation du call- center de Dieu ou la possibilité de jouer du Chopin quand on a une jambe de bois.
Après Georges et Louis racontent (tome 1), Introduction à la psychologie de bazar (tome 2), voici le troisième volet de la grande saga de Georges et Louis romanciers. Au départ, tout est simple : Georges et Louis, qui ne sont plus tous jeunes, mais qui sont restés amis, travaillent sur un roman. Chacun le sien, bien sûr, mais il échangent leurs points de vue sur quelques sujets d'importance : le rôle du héros, les caractères des personnages, les accessoires indispensables, le sens vrai des dialogues, les codes convenus du genre romanesque, etc. Et GOOSSENS, grand maître de l'humour glacé et sophistiqué, nous les présente, aux prises avec les affres de la création qui les emmènent vers les plus hautes sphères ou au ras du quotidien. Disséquées avec un dessin d'une rare et précise élégance, voici les nouvelles aventures tragi-comiques de Georges et Louis, héros (malgré eux) de scènes époustouflantes qui les dépassent : la décadence de l'empire romain, l'humanité en danger, New-York en l'an 2022... etc. Un humour d'une qualité extrême.
... si tu dis ça, c'est certainement à cause des rapports ambigus que tu entretiens avec ta mère... : vous avez été confrontés un jour à un de ces psychologues en solde qui, à grands coups de théories de chez prisu et raccourcis analytiques, vous assènent leur vérité sur votre moi profond. Ici c'est Louis, collègue romancier de Georges, qui, saisi de frénésie freudienne, prend tous les préceptes énoncés par Sigmund ou d'autres pour les tirer par les cheveux et les tordre vers l'absurde. L'analyse de Autant en emporte le vent qui est faite, un des grands mythes revisités avec La Belle et la bête ou Le Cid, vaudrait à elle celle le détour : on y retrouve le dessin superbe et élégant, le nonsense réjouissant et les dialogues désopilants qui ont fait de Goossens un Grand prix d'Angoulême.
L'absurde existe, je l'ai rencontré... Dans le dernier opus de Georges et Louis. Non content de nous rendre le présent bien plus incompréhensible qu'avant qu'il nous l'ai expliqué, Goossens s'attaque au futur dans ce cinquième tome de la saga des inénarrables romanciers. Mais ce n'est pas parce que c'est absurde que ça n'existe pas, au contraire. Tout ce que vous raconte Goossens, c'est la réalité. La réalité, c est qu'ignorant les enseignements du bouddhisme, du taoïsme, du judaïsme, du christianisme et de l'algèbre moderne, les humains, dans leur manque d'assiduité aux études, ont conduit le monde au chaos. Seul en a réchappé Tibor Olsen, le commandant du Kalamar, un spatio-glisseur à effet de champ. Pendant ce temps, Georges et Louis sont Frédéric Chopin et George Sand. Ils jouent du piano, insouciants, loin de se douter du chaos qui se prépare, pas plus que de leur rencontre avec le commandant Tibor. C'est lui qui les envoie gentiment dans le futur, leur permettant ainsi de constater combien les auteurs de science-fiction et autres frères Bogdanov se sont fourvoyés dans leurs prédictions fantaisistes. Mais pour Louis, les mots sont plus évocateurs que les images. Et plus encore que le langage des mots, le langage des schtroumpfs... Avec sa logique implacable du nonsense, Goossens vous fait entrer dans son univers parfaitement hilarant infusé de grandes doses d'umour glacé et sophistiqué, à se rouler par terre pendant et après la lecture. Un univers mis en place par son dessin d'une très rare et précise élégance, truffé de scènes futuristes époustouflantes comme de gros plans larmoyants aussi réalistes qu'émouvants (mais impudents, car c'est méchant de faire rouler des larmes sur ses joues en gros plan dans le dos de son papa). Son dessin est plus que jamais mis en valeur avec cette publication en bichromie, qui réchauffe encore l'atmosphère de l'ouvrage et colle au plus près de la qualité des originaux, réalisés à l'encre de chine.
La bêtise est avant tout la sienne propre : on est toujours plus bête qu'on ne le voudrait. Mais s'en rendre compte est déjà un moyen de la surmonter. Comment toutefois faire face aussi à la bêtise en groupe ? institutionnelle ? professionnelle ? Celle qui est arrogante et sûre d'elle ? celle qui est véhiculée, divulguée, propagée ? En quelques tutoriels efficaces et imparables, François Rollin déjoue les manoeuvres et manipulations de la bêtise, la sienne d'abord, celle des autres, avec un peu moins d'espoir de réussite. En quelques chapitres aussi désopilants que parfaitement sérieux, François Rolin identifie l'ennemi, propose des parades, met au point une méthode. Ces formules font mouche : elles font rire, certes, mais elles contiennent des vérités que ne renieraient pas les meilleurs des philosophes. Ce livre se situe ainsi dans l'esprit des Dictées loufoques du Pr Rollin (éd. La Martinière) mais aussi dans la lignée de l'humour singulier du roi Loth de la série Kaamelott, tout en proposant un véritable diagnostic de la bêtise, dans ses différentes facettes (sottise, balourdise, ignorance, naïveté... ). Illustré par Daniel Goossens Préfacé par Alexandre Astier