Un livre d'une brûlante actualité sur le choix des dirigeants européens, depuis le début des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, de sacrifier l'emploi... et les effets dévastateurs de ce choix.
C'est une enquête fouillée, documentée, riche des témoignages d'anciens ministres, de conseillers de présidents de la République, d'anciens directeurs du Trésor ou du FMI, de banquiers, d'économistes, de juristes, de sociologues et de philosophes...
Benoît Collombat, journaliste à France Inter, a enquêté sur ce qui a fait basculer les choses : comment et pourquoi les hommes politiques ont ' remis les clés ' de l'organisation du monde à l'économie et à la finance. Ce basculement repose sur la victoire idéologique, à un moment donné, d'une pensée : le néolibéralisme, pour qui le rôle de l'État est avant tout de servir le marché.
Quelles personnalités sont à l'origine de ces grands choix économiques ? Quel rôle a joué la construction européenne ? Aujourd'hui, l'épidémie du coronavirus montre bien l'urgence de s'interroger sur ces choix politiques et économiques.
Printemps 1916. Alors qu'ils cherchent à fuir la zone occupée par l'armée allemande, quatre orphelins français et une jeune réfugiée belge montent dans le mauvais train et arrivent à Berlin, capitale du Reich. Pour survivre dans une ville étrangère meurtrie par la famine, ils partagent le quotidien d'une bande de gosses des rues, tout en cachant leur véritable nationalité.
Au coeur du territoire ennemi, ils manquent à chaque instant d'être capturés par la police ou pris dans des affrontements avec d'autres bandes !
Décembre 1916. Capturés par la police du Reich, les Lulus se retrouvent au camp de détention de Holzminden où ils partagent le quotidien de nombreux prisonniers civils de différentes nationalités. Pour échapper à l'ennui et au manque de liberté, ils vont échafauder un plan d'évasion digne des plus grands livres d'aventures !
Dimanche 29 août 1937, à Brest. Un sous-marin républicain espagnol fait surface au milieu des eaux brumeuses, en rade du port militaire. Des réparations sur l'engin sont nécessaires. Sous la houlette de l'affreux Troncoso, un commando franquiste s'organise à toute allure dans le but de conquérir le navire. Proches des phalangistes, ils savent pouvoir s'appuyer sur les fascistes locaux. La belle Mingua leur est associée. Collaboratrice de charme, elle est prête à tout pour optimiser la réussite de l'entreprise nationaliste. Mais les forces de gauche, communistes et anarchistes en tête, sont décidées à faire front et résister. « No pasaràn ! Mort au fascisme ! » Férus de littérature et d'histoire, les auteurs bretons Kris et Bertrand Galic ont écrit ensemble une fiction pour raconter cette histoire mal connue aujourd'hui. Ils se sont appuyés sur l'essai Nuit franquiste sur Brest de l'historien Patrick Gourlay, mais ils ont aussi ranimé les souvenirs des vieux brestois pour écrire au plus près d'une réalité tue, arpentant le port militaire, les rues de Brest et retournant sur les lieux emblématiques de cette bataille mêlant espions, fascistes et extrême gauche.
D'après Nuit franquiste sur Brest de Patrick Gourlay
Au début du XXe siècle. Entre les deux Amériques. Dans une grande ville des États-Unis, Marcello, un jeune syndicaliste, très engagé dans la lutte sociale, est renvoyé de l'acierie où il est ouvrier. Malgré lui, il se retrouve embarqué pour l'Eldorado, un territoire d'Amérique centrale où un canal est en construction...
Juin 1944. Alors que la Bretagne est occupée par le 25e corps de l'armée allemande, Jules, 20 ans, fait la connaissance de Georges, un russe blanc en exil. Alors que Jules est un jeune homme de la terre, Georges est un curieux personnage : érudit, passionné et doué de savoirs très éclectiques en sciences physiques et naturelles, comme en philosophie des hommes. De cette rencontre improbable naît une amitié profonde, basée sur l'échange, dans un contexte historique qui ne la prendra pas sous l'aile de la bienveillance...
L'Homme ne meurt pas. Un jour, il cesse simplement de s'émerveiller. Juin 1944. Alors que la Bretagne est occupée par le 25e corps de l'armée allemande, Jules, 20 ans, fait la connaissance de Georges, un russe blanc en exil. Alors que Jules est un jeune homme de la terre, Georges est un curieux personnage : érudit, passionné et doué de savoirs très éclectiques en sciences physiques et naturelles, comme en philosophie des hommes. De cette rencontre improbable naît une amitié profonde, basée sur l'échange, dans un contexte historique qui ne la prendra pas sous l'aile de la bienveillance...Loin du registre humoristique qui caractérise son travail habituel, Gérard Cousseau -alias Gégé- offre ici une histoire vraie, touchante et tragique, mise en couleur directe par le jeune et talentueux Cuvillier pour son premier album...
Alors qu'ils subissent une fouille au corps pour trouver les meurtriers d'un soldat allemand, un coup de chance va sauver Georges et Jules. Mais un attentat dans un village voisin plonge les occupants dans une véritable furie. La riposte est sans limites. Dans ce vent de folie meurtrière, du haut de leur insouciance, les deux jeunes hommes décident malgré tout de se soustraire à la rafle organisée...