On a vendu, pendant longtemps, chez les libraires des quais, une petite image confuse au bas de laquelle étaient écrits ces mots : Plan de Paris sous les Mércvingiens. Ce plan, dessiné par un archéologue curieux et oublié, représente la Seine dans son parcours de Charenton à Sèvres, ainsi que les îles qui élargissent son lit en diminuant sa profondeur. Le centre de ce plan indique la Cité. Les plaines environnantes disparaissent sous des marais fangeux, les collines sont plantées de vignes.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Respect profond pour les hommes !Guerre acharnée à leurs doctrines !Ceci n'est point un pamphlet, mais bien la plainte légitime d'un des nombreux hommes de lettres pour lesquels, grâce à la nouvelle loi sur la presse, la liberté d'écrire et jusqu'à un certain point l'existence deviennent un problème. Mon but est de protester au nom des lettres contre le coup de massue que l'Assemblée législative, à l'instigation de M.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
BnF collection ebooks - "Je n'ai jamais rien été, je ne suis rien, et je ne serai jamais rien. Pourquoi alors, me demandera-t-on, raconter vos souvenirs ? Pourquoi ? Parce que, favorisé par le hasard, j'ai eu cette bonne fortune, depuis 1840, d'être toujours placé aux premières loges pour voir et entendre les comédies et les tragédies qui ont été jouées à Paris, et approcher de très près les grands comédiens qui ont tour à tour paru sur la scène."
Cherchant à comprendre de quelle façon l'art des sons est mis en relation avec les sciences, ce numéro de Circuit, musiques contemporaines tente de saisir comment les buts et les processus de la recherche musicale diffèrent de ceux de la recherche scientifique d'une part, et de ceux de la création musicale de l'autre. Le principal enjeu est d'entrevoir comment le centre de recherche, aujourd'hui, constitue un espace de communication et d'interaction entre les disciplines. Hors dossier, entre autres : une analyse de l'oeuvre Baobabs (2012) du compositeur Robert Normandeau, un compte-rendu critique du livre Éblouissement : Gilles Tremblay et la musique contemporaine de Robert Richard et des illustrations des installations d'Andrée-Anne Dupuis Bourret, artiste en arts visuels et médiatiques.
Extrait : "Je n'ai jamais rien été, je ne suis rien, et je ne serai jamais rien. Pourquoi alors, me demandera-t-on, raconter vos souvenirs ? Pourquoi ? Parce que, favorisé par le hasard, j'ai eu cette bonne fortune, depuis 1840, d'être toujours placé aux premières loges pour voir et entendre les comédies et les tragédies qui ont été jouées à Paris, et approcher de très près les grands comédiens qui ont tour à tour paru sur la scène."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
o Livres rares
o Livres libertins
o Livres d'Histoire
o Poésies
o Première guerre mondiale
o Jeunesse
o Policier
Deux hommes, l'un aujourd'hui dirigeant du Parti communiste espagnol, Manuel Azcarate, l'autre exclu de la direction du même parti en 1964, Fernando Claudin, se confrontent aux grandes questions du devenir de la révolution en Europe de l'Ouest comme de l'Est. Manuel Azcarate développe les raisons pour lesquelles un communiste peut être pour l'Europe et voir dans les perspectives européennes le point de départ d'un « nouvel ordre international ». Et cela dans le cadre de transformations politiques de l'État, des institutions, y compris celles de la Communauté européenne. Au cours de l'entretien fait avec lui, il expose ses idées, qui sont aussi pour une grande part celles du PCE sur les nationalisations (qu'il juge le plus souvent vaines), l'autogestion (l'expérience yougoslave), le rôle nouveau des syndicats, les stratégies difficiles de la gauche européenne (fixée sur des programmes stériles), les réalités bureaucratiques des pays de l'Est. Fernando Claudin, partant d'une définition nouvelle du marxisme comme théorie de la révolution socialiste, propose des analyses des « nouvelles sociétés de l'Est » qui répondent à celles de Bettelheim, Lefebvre et Bahro. Quelles sont les voies de la révolution aujourd'hui ? Les pays sous-développés se doivent-ils de passer par « l'industrialisation non-capitaliste » qu'a connue l'URSS ? Il fait écho aux affirmations d'Azcarate sur les alliances de la gauche en Espagne, et contredit l'optimisme eurocommuniste.
La biographie de Méry a été déjà écrite plusieurs fois par des hommes de talent qui ont rappelé les triomphes politiques et littéraires remportés par cet éminent esprit pendant le cours de sa laborieuse carrière.Je ne reviendrai pas dans ce travail sur ce côté de la vie de Méry, qui me paraît suffisamment connu. Je préfère initier le lecteur à la partie anecdotique et intime de l'existence de ce poëte original, de cet écrivain charmant qui dépensa dans la conversation avec ses amis autant de talent et d'esprit qu'il y en a dans ses oeuvres complètes.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
The Autobiography of Miss Jane Pittman (1971) est l'ouvrage le plus connu et le plus lu de l'écrivain louisianais Ernest J. Gaines (1933- ), également auteur de cinq autres romans et d'un recueil de nouvelles. Les huit articles réunis dans ce volume répondent aux questions que pose cette autobiographie fictionnalisée d'une ex-esclave dont le récit de vie, s'étendant sur plus de 100 ans, coïncide avec tout un pan de l'Histoire noire américaine : émancipation, reconstruction et début du Mouvement des Droits Civiques. Le statut générique problématique de cette « autobiographie » - néo-récit d'esclave, épopée du peuple noir, fresque historique, entretien ethnographique mis en fiction, histoire orale - renvoie à la pluralité des voix et des textes que l'écriture embrasse. La voix de Miss Jane s'entend plus qu'elle ne se lit dans l'illusion de la transcription graphique et de la construction du point de vue. La vie des petites gens des plantations est racontée dans un effort de vérisimilitude qui laisse toujours percer le travail de l'écrivain, débusqué dans ce tour de force qui consiste à faire croire à la transparence de l'écrit. Car Miss Jane réécrit à sa façon, celle d'une littérature populaire, régionale, circonscrite à la Louisiane, certaines interrogations de la littérature noire américaine. Tableaux de destins brisés. Résistance et résilience. Hommage aux vies « ordinaires ».
Les chercheurs en études afro-américaines réunis dans ce volume ont appréhendé le mouvement des droits civiques, période de refondation pour la nation américaine et événement charnière pour les noirs américains, à la lumière de la définition qu'Ariette Farge donne de l'événement. La périodisation du mouvement, ses composantes révolutionnaires, son incidence sur les arts et les lettres sont ici autant d'angles d'approche pour penser les hérissements de la continuité et l'irrégularité au coeur de la notion d'événement. Réécrire l'histoire des Noirs aux États-Unis devient alors un processus d'intelligibilité renouvelé et une sensibilité aux paroles dites, aux temps vécus par les acteurs de cette histoire, aux récits et oeuvres d'art qui produisent le changement et en témoignent.
Dans le salon d'un des magnifiques châteaux qui sont semés çà et là autour de la ville de Blois, se trouvaient réunis un monsieur et une dame approchant tous les deux de la cinquantaine. Ils se livraient au dialogue suivant : - Ainsi, ma soeur, vous me dites que votre médecin a déclaré que votre fille Valentine pouvait sans inconvénient essuyer la présence de son cousin Mathieu ? - Oui, mon frère, le moment est venu de mettre en présence ceux que nous projetons d'unir.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.