Adam Bernier n'a jamais surmonté le départ de son épouse. Consumé par la douleur, il se morfond dans son malheur et néglige ses enfants. Pour oublier, il travaille sans compter ses heures, mais travailler ne suffit plus.
Même au hockey, le coeur de cet ancien joueur au futur prometteur n'y est plus. L'arrivée de son éventuel remplaçant dans l'équipe attise la frustration de cette ancienne vedette aux rêves brisés. La tension qui nait entre Adam et son entraîneur et meilleur ami, Frédéric, nuit aux performances et à la bonne entente des Phénix, l'équipe que les deux compères ont fondée ensemble.
Alors que toute la vie d'Adam semble s'effondrer, son chemin croise celui d'Ève.
Une simple rencontre pourrait-elle lui permettre de renaître de ses cendres? À moins qu'elle ne le consume définitivement...
Ailleurs, cest là où je suis, là où je ne suis plus, là où je ne retournerai jamais.De Sophie Chiasson, on connaît la femme de convictions. Ailleurs nous amène beaucoup plus loin, dans un parcours atypique au rythme effréné, raconté et écrit par Sophie elle-même.
Un premier ouvrage, pleinement assumé, d'une désarmante authenticité. Un récit intime qui étonne, émeut, inspire, mais qui surtout réveille l'espoir au c½ur de la détresse.
« J'ai un truc pour ne pas pleurer. Je penche la tête vers le bas, je regarde vers le haut. Quand l'eau arrive dans mes yeux, je les promène de droite à gauche, je fixe ensuite devant et je parle à mon c½ur. Je lui dis d'arrêter, qu'on n'a pas le droit. »
supposition
si un homme voyage à cheval sur une grande distance, dans un effort lucide et conscient d'annuler le temps et de revenir à cette époque où l'humanité ne pouvait faire autrement ;
si, tout à coup, par un effet de la lumière, du temps ou de la distance, il en arrive à un certain état de sérénité, tout en étant tout à fait conscient que cet état dépend de la vitesse ;
maintenant, si nous compliquons les choses et accordons à cet homme le moyen de s'élever au-dessus de la petitesse et du commun de sa condition pour voir le monde en surface ou dans son étendue ;
si, en poussant le raisonnement jusqu'à l'absurde, nous supposons que cet homme ait aussi le pouvoir de se téléporter jusqu'aux étoiles ou simplement dans le temps,
dans ces conditions optimales et dégagées de toutes contraintes, est-il possible de prévoir si le bleu du ciel en sera modifié, ou le vert des arbres dans ces forêts mystérieuses où il anticipait malgré lui tous ces déplacements ; et
en présumant que son voyage se passe bien, se souviendra-t-il des sensations partagées avec les animaux, des fleurs et du chant des oiseaux ou, sur sa peau, des mystères du vent qui efface toute chose ou de l'eau qui donne sa raison d'être à la soif ?
Nous sommes d´éternels indécis devant un immense comptoir de traite. Où sont les refuges, les feux, les campements, les postes, les raccourcis? D'objet en objet, notre regard se déporte, il erre, il s'épuise, et puis nous sortons dans la neige, dans la nuit, dans la mer, dans l'espace à la rencontre de notre étrangeté. Notre vie est une énigme dont nous ne comprenons plus le dilemme. Notre mémoire se serait-elle imbibée à ce point dans la terre de nos malentendus?
MOTS est le quatrième de la série de douze ouvrages, Autoportrait, publiés au rythme d´un par mois en 2014. Chaque ouvrage répond à une consigne singulière et son titre débute par une lettre du prénom de l'auteur.
De ce projet inusité, l'auteur dit «[...] l'armature du texte était de prendre mon nom, qui a douze lettres, de le décomposer sur douze mois. Douze, c'est un chiffre mystique aussi [...].»
À l'image de l'oeuvre que bâtit ce grand créateur depuis 40 ans, Autoportrait nous convie à une aventure profondément originale, protéiforme, qui s'inscrit dans sa manière sans cesse renouvelée de faire l'inventaire des choses autour de lui, même les plus banales, en vue d'en faire rejaillir la grâce, l'émouvante beauté.
Bien installé sur sa galerie, Laurie, un gars « fatigué de naissance », fait l'éloge de la bière et de la paresse tout en regardant son gazon pousser. Il ne souhaite qu'une chose : se garantir une vie d'inactivité, de sainte paix, grâce au « bundle », le gros lot qu'il soutirera de la compagnie d'assurance. Son gendre, Euclide, lui tient compagnie. Depuis sa création, cette comédie qui frôle le burlesque a fait rire plus de 10 000 spectateurs.
Titre évocateur, « Béatitudes » rappelle le Sermon sur la Montagne au cours duquel Jésus décrit les vertus des citoyens du Royaume des Cieux. Dans sa version des temps modernes, Herménégilde Chiasson propose un inventaire des gestes de tous « ceux » et « celles » qui « assurément sont en route pour le ciel ». La liste se déploie doucement, prend de l'ampleur, s'intensifie :
ceux qui enlèvent leur manteau, exposant leur corps
en vue d'en faire une marchandise périmée et négociable,
ceux qui relèvent leurs manches,
celles qui reprennent leur souffle,
celles qui fixent un point autrement loin dans le vide,
celles qui n'en finissent plus de revenir du même voyage
interminable et décevant,
celles qui referment à tout jamais, une autre fois, une
dernière fois, pour toujours, des boîtes de souvenirs pénibles,
celles qui savent et qui ne diront jamais rien,
ceux qui ont su et qui n'ont rien fait,
ceux qui règlent leurs comptes et qui n'en peuvent plus
de grelotter sous le coup d'un frisson continuel,
celles qui chantent à tue-tête dans la tempête,
Les « ceux » et « celles » de « Béatitudes » ne vont pas sans rappeler les « Lui » et « Elle » du recueil Conversations, qui a valu à l'auteur le prix du Gouverneur général en 1999. Parlant de cette oeuvre, le critique littéraire David Lonergan la décrivait comme « un véritable livre de chevet qu'il faut lire avec parcimonie, lentement, pour en saisir toutes les nuances. » Exhortation qui s'applique également à « Béatitudes ».
Ces deux « classiques » du répertoire acadien illustrent avec justesse les rapports des adolescents entre eux et ceux qu'ils entretiennent avec la société. Des thématiques importantes y sont abordées, dont le déracinement, le contact des cultures et le suicide.
Dans Pierre, Hélène et Michael, Hélène est déchirée entre l'amour sûr mais sédentaire que lui offre Pierre et son désir ardent de sortir de son milieu, de mordre dans la vie, maintenant. Elle rencontre Michael, un anglophone de Toronto, qui lui offre une porte de sortie.
Dans Cap Enragé, des circonstances mystérieuses entourent la mort du jeune Martin. S'agit-il d'un meurtre ou d'un suicide ? L'enquête dévoile une histoire pleine de rebondissements.
Par un contrat étrange, rédigé sur un coup de tête en 1975, Christiane et Michel ont décidé de se quitter le jour de l'an 2000. La veille du jour fatidique, ils enclenchent le processus de séparation tout en attendant l'arrivée de leurs enfants à qui ils doivent annoncer la nouvelle. Dehors, une tempête de neige fait rage...
« Le coeur de la tempête » : un bilan ou les chiffres se confrontent aux émotions et aux souvenirs et où deux générations s'opposent dans leur parcours de vie et d'amour.
Herménégilde Chiasson, dont l'oeuvre s'inscrit dans l'affirmation d'une Acadie moderne et contemporaine, publie un nouveau recueil de prose, «Solstices».
Qu'il soit d'hiver ou d'été, le souffle qui porte cette parole la fait voyager au rythme du temps, sur les sentiers du souvenir. Sur les lieux revisités, l'oeil se nourrit d'indices pour reconstituer un passé à partir de structures ou d'objets à l'épreuve du temps, d'odeurs qui en émanent, de bruits qui les animent, de souvenirs qui les habitent.
Le lecteur plonge dans un univers intime et intérieur qui le happe dès la première phrase et ne le laisse sortir qu'à la dernière.
En avril 2009, Herménégilde Chiasson a remporté le prix Champlain pour son recueil «Béatitudes».
À compter de janvier 2014, et ce jusqu'à la fin de l'année, les Éditions Prise de parole publieront, au rythme d'un par mois, les douze ouvrages de la série «Autoportrait» de l'auteur acadien bien connu, Herménégilde Chiasson. Les titres, par ordre de parution, sont : «HistoireS»; «EspaceS», «RefrainS»; «MotS»; «ÉnigmeS»; «NostalgieS»; «ÉmotionS»; «GesteS»; «IdentitéS»; «LectureS»; «DécoupageS» ; «ExcuseS».
Chaque ouvrage compte 48 pages exactement, et répond à une contrainte particulière.
De ce projet inusité, l'auteur dit « [...] l'armature du texte était de prendre mon nom, qui a douze lettres, de le décomposer sur douze mois. Douze, c'est un chiffre mystique aussi [...]. » À l'image de l'oeuvre que bâtit ce grand créateur depuis 40 ans, «Autoportrait» nous convie à une aventure profondément originale, protéiforme, qui s'inscrit dans sa manière sans cesse renouvelée de faire l'inventaire des choses autour de lui, même les plus banales, en vue d'en faire rejaillir la grâce, l'émouvante beauté.
1 Une simplicité admirable. C'est le titre d'un livre que je n'ai jamais lu, car les choses simples ne se disent pas. On les considère comme telles, les dire serait en trahir le secret ou en banaliser la présence, car nous savons tous que l'eau est eau, que le bleu est bleu, que le temps est temps et que l'amour est cette énigme obsédante qui n'a jamais fini de chercher sa solution. L'échec de nos vies viendrait-il du fait que nous n'ayons pas su traduire l'évidence, que nous continuons de tout déformer par le langage et la mémoire ? Mais qu'y a-t-il d'autre pour passer le temps et nous donner l'illusion que nous avons conjuré le sort ?
«LectureS» est le dixième d'une série de douze ouvrages intitulée «Autoportrait», publiés au rythme d'un par mois en 2014. Chaque ouvrage répond à une consigne singulière et son titre débute par une lettre du prénom de l'auteur.
De ce projet inusité, l'auteur dit «[...] l'armature du texte était de prendre mon nom, qui a douze lettres, de le décomposer sur douze mois. Douze, c'est un chiffre mystique aussi [...].»
d'autres bourreaux . exterminer
ce qui sort du rang
pas un grand lecteur . désole
l'effet d'une sorte de complot
le droit de parole de ceux qui n'oseraient jamais
pente . glissante . leur seule
parole . seuls mots . vécu
prétention . pâlir de colère
nouveaux grands prêtres de la culture . toujours
prêts à déchirer leurs vêtements
«DécoupageS» est le onzième d'une série de douze ouvrages intitulée «Autoportrait», publiés au rythme d'un par mois en 2014. Chaque ouvrage répond à une consigne singulière et son titre débute par une lettre du prénom de l'auteur.
Excusez-la !
«ExcuseS» est le douzième d'une série de douze ouvrages intitulée «Autoportrait», publiés au rythme d'un par mois en 2014. Chaque ouvrage répond à une consigne singulière et son titre débute par une lettre du prénom de l'auteur.
«ExcuseS» complète, sur le mode de la confession de ses manquements, les douze travaux d'Herménégilde.
La femme lisant dans le vent, peut-être attend-elle quelqu'un qui ne viendra pas, quelqu'un qu'elle cherche dans ce livre qu'elle serre entre ses mains. Tremblante et tragique, sans doute accomplit-elle une prophétie inéluctable, une fuite dont les courbes s'inscrivent dans les lignes du métal, dans la blancheur aveuglante du béton faisant contraste au foulard noir qu'elle a noué sur ses lunettes et qui lui fouette le visage. Le reste de ses vêtements fait corps étroit avec elle, le temps s'écoule sublime, la lumière se perd en elle et le livre qu'elle tient l'excuse du monde des vivants.
«IdentitéS» est le neuvième d'une série de douze ouvrages intitulée «Autoportrait», publiés au rythme d'un par mois en 2014. Chaque ouvrage répond à une consigne singulière et son titre débute par une lettre du prénom de l'auteur.
De ce projet inusité, l'auteur dit «[...] l'armature du texte était de prendre mon nom, qui a douze lettres, de le décomposer sur douze mois. Douze, c'est un chiffre mystique aussi [...].»
Le recueil de poésie primé de Herménégilde Chiasson, « Conversations », est réédité dans la collection Bibliothèque canadienne-française (BCF). Cette édition est bonifiée d'une préface de Pierre Nepveu, d'un choix de jugements et d'une biobibliographie de l'auteur.
Dans ce recueil, l'auteur répertorie, accumule, déploie 999 fragments de conversations, racontées tantôt par un « Lui », tantôt par un « Elle ». Pas de dialogue ici, pas plus que de répliques. Rien, non plus, qui permette de retracer l'existence d'un ou de plusieurs personnages qui se répondent, pas de suite qui permette de conclure à la construction d'une histoire. Plutôt, une sorte de texte théâtral d'où s'élève la vaste rumeur de l'oralité. Document d'où émerge le plus intime et le plus sincère de toute communication et de toute collectivité.
« D'une poésie puissante, tellurique, incantatoire, Conversations s'enracine dans les ressources sonores et rythmiques d'une langue à la limite de l'ultrason. Une version acadienne de dire l'humanité. »
- Jury, Prix du Gouverneur Général
Dans «(12) abécédaires», Herménégilde Chiasson développe une pensée riche et originale, une lettre à la fois. Sur un mode fragmenté, il revisite des thèmes comme l'Acadie, la langue, la culture, l'identité, l'art, la psychanalyse, la spiritualité, le rapport à l'autre et au territoire - et bien d'autres encore. Au fil de ses exporations, Chiasson pose autant de questions qu'il apporte de réponses : il est un défricheur qui ne recule devant aucun territoire et il se tient à distance des vérités toutes faites. S'il aspire à l'universalité, le penseur se fait aussi polémiste et provoque le débat sur des sujets qui dérangent, comme l'acculturation ou le repli identitaire.
Les douze abécédaires qui composent ce livre ont été lus en public au fil de diverses rencontres; ils sont ici rassemblés et publiés pour la première fois.
Voici enfin réunies dans un même volume trois pièces de théâtre d'Herménégilde Chiasson qui, chacune à sa façon, réfléchit à l'avenir du peuple acadien. La trilogie met en scène des individus face à un dilemme : obéir à la tradition, à ses codes, à ses attentes, ou s'émanciper, quitte à rompre avec ce qu'on a construit ? Les relations amoureuses et familiales, la langue et le langage, l'urbanité et l'imaginaire sont autant de facettes de ces histoires qui tentaient, à l'époque de leur création, de redéfinir une modernité jusque-là lestée de son passé et de ses mythes.
Présentées au théâtre l'Escaouette entre 1993 et 1997, ces pièces lyriques et iconoclastes réitèrent l'importance, pour un peuple et pour un milieu artistique, de garder ses luttes en mémoire. Elles intéresseront ceux et celles qui étudient la littérature, le théâtre et l'histoire de l'Acadie moderne.
Aliénor ne connaît d'autre monde que la forêt qui l'a vue naître, où son père, Étienne, s'était exilé avec les siens lors du Grand Nettoyage du village. Il y a très longtemps. Si longtemps qu'Étienne Landry en a oublié le nombre d'années. Et comme si l'hiver n'avait pas réussi à l'engloutir, Étienne se voit soudainement propulsé dans l'univers de la « justice civilisée », accusé d'inceste sur la seule personne qu'il lui reste à aimer, son Aliénor.
Au regard de la crise profonde qui touche la santé des forêts québécoises, la question de la gouvernance locale des forêts se pose avec force. Ce livre porte sur six cas de gouvernance locale des forêts en Abitibi-Témiscamingue et en Outaouais. Leurs contributions au développement régional, en matière de travail, d'environnement et d'intégration, sont évaluées.
« Climats » est imprégné d'une intention d'habiter et d'être habité par un lieu, l'Acadie. Un texte en quatre temps correspondant aux saisons et à leurs ambiances, où le temps et l'espace se confondent dans une présence actuelle.
Un « beau recueil de textes denses, profonds, souvent étranges, présentés en quatre volets qui répondent au rythme des saisons : le journal poétique pour le printemps, poèmes en alexandrins pour l'été, réflexions sur la mémoire et la conscience de soi pour l'automne, prose plus pragmatique, à la manière de l'essai, mais toujours avec une saveur poétique, pour l'hiver. »
- Nuit blanche
« Vous présente les multiples incarnations de cette énigmatique seconde personne du pluriel : vous, auteur; vous, ville; vous, femme [...] À défaut d'aboutir, c'est-à-dire de saisir l'objet de ses investigations (vous), le poète trouve un second souffle dans une dialectique du désir inassouvi. Cet inassouvissement donne au vous une consistance de moins en moins ferme : vous glisse entre les doigts du poète, se dérobe, mystifie toute rencontre. [...] Vous décrit l'impossible quête d'un objet somme toute inaccessible. »
- Spirale
Six villes de la diaspora francophone - Vancouver, Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Montréal et Moncton - émergent sous la plume de ces conteurs de fin de siècle. Des contes qui ont en commun une curieuse étrangeté d'où s'élève pourtant une lueur d'espoir. En cela, seraient-ils à l'image, plus ou moins confortable, plus ou moins à l'étroit, des francophonies dont ils sont le témoin et le reflet ?
Des contes éclatants, crus, de Manon Beaudoin, Yvan Bienvenue, Herménégilde Chiasson, Jean Marc Dalpé, Patrick Leroux et Marc Prescott. L'empreinte de chaque auteur y est indéniable.
Modeling and High Performance Control of Electric Machines introduces you to both the modeling and control of electric machines. The direct current (DC) machine and the alternating current (AC) machines (induction, PM synchronous, and BLDC) are all covered in detail. The author emphasizes control techniques used for high-performance applications, specifically ones that require both rapid and precise control of position, speed, or torque. You'll discover how to derive mathematical models of the machines, and how the resulting models can be used to design control algorithms that achieve high performance. Graduate students studying power and control as well as practicing engineers in industry will find this a highly readable text on the operation, modeling, and control of electric machines. An Instructor's Manual presenting detailed solutions to all the problems in the book is available from the Wiley editorial department. Instructor Support materials are also available. Email IAline@wiley.com
Premier ouvrage d'un jeune poète émergent, ce recueil à l'écriture condensée et richement texturée est rempli de promesses. Le sang dont il est question dans ce livre est davantage source et pulsion de vie que de violence. Luc-Antoine Chiasson propose une autre façon d'appréhender le temps cyclique tout en jetant un regard singulier sur un décor à la fois naturel et urbain. En apparence plutôt hermétique, cette poésie se démarque surtout par un souffle étonnant et une musicalité envoutante.