Novembre 1449, dix-huit ans après la condamnation pour hérésie de Jeanne d'Arc, Charles VII chasse les Anglais de Rouen. La fin de la guerre de Cent Ans est proche : il faut achever la reconquête du territoire, panser les plaies des provinces dévastées et réconcilier les partis engagés dans la guerre civile. Promettant le pardon et l'oubli, le roi ordonne pourtant une enquête sur le procès de 1431. Malgré la résistance d'une partie de l'Église et de l'Université, quelques hommes opiniâtres, rusant avec la raison d'État, vont rechercher preuves et témoins pour rétablir la vérité, le droit et l'honneur de la jeune fille.
Après Le Bon Coeur, Michel Bernard relate l'histoire d'une poignée d'hommes en quête de justice. Bouleversés par la parole qu'ils découvrent dans les actes du procès, ils conduiront Charles VII à rendre à Jeanne un peu de ce qu'elle lui a donné. Chez cet homme insaisissable qui fut un grand roi, ils feront jouer au bon moment le bon ressort. Il a le visage d'Agnès Sorel, la beauté morte fixée par Jean Fouquet.
Le corps
L'auteur passe en revue les différentes approches de notre corps par les sciences et la philosophie contemporaine. Ce panorama critique des perspectives sur la corporéité de notre existence le conduit à une déconstruction du concept occidental traditionnel de " corps " et à une démystification de l'image d'un corps-bastion, refuge de l'individualité contre une société tentaculaire : la réalité de notre corps est façonnée par nos fantasmes qui reflètent eux-mêmes des mythes forgés par notre société.
Michel Bernard
Agrégé de philosophie, docteur d'État, il est professeur émérite d'esthétique théâtrale et chorégraphique à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.
De l'analyse initiale à l'acte, confronté à la complexité, le praticien-chercheur est aussi un explorateur et un métis. Et le métissage, un monde toujours à reconnaître et à construire. S'agit-il d'un diplôme acquis pour toute la vie ? Non, l'esprit du praticien-chercheur est celui de toute la vie pour toute sa vie. Il ne cesse d'évoluer. Mais le cheminement peut être marqué par des attestations. Réconcilier, dans une tension créatrice à entretenir, le pôle pratique, l'idiosyncrasie ainsi que des études et des recherches est une démarche complexe, délicate à explorer et à incarner mais porteuse de valeurs pour penser et agir autrement. Engagement et distance, acte et esprit de recherche, conception de modèles d'intervention sur mesure et contribution à des études, à des recherches. Dans ce carrefour, tout au long de sa vie, le praticien-chercheur construit et se construit. Un défi et un espoir pour le XXIe siècle. Un ouvrage qui invite à un grand chantier pour le XXIe siècle.
Entre la fin du XIXe siècle et les années 20, Prague s'imposa comme l'une des capitales européennes de la littérature, de la peinture et de l'architecture.
Cette ville où il faisait bon vivre - Tchèques et Allemands y cohabitaient harmonieusement, et la communauté juive y fut longtemps préservée de l'antisémitisme - accueillit et inspira toutes les avant-gardes : symbolisme, décadence. expressionnisme. cubisme... Une Belle Époque injustement méconnue, et ressuscitée par ce livre que hantent, à chaque page, Max Brod. Rilke, Meyrink, Mucha, Bilek et tant d'autres... autour de Kafka, l'écrivain pragois par excellence, qui fait ici l'objet de nouvelles interprétations.
Cet essai propose de distinguer l'Ancien Esprit Éducatif du Nouveau, et donne des clés pour incarner ce renouveau éducatif. L'ouvrage invite chacun à s'interroger et à penser, collectivement, le politique de l'éducation pour dépasser les clivages traditionnels.
L'érotisme mêle ici ses sueurs aux humidités de la lagune, ses odeurs aux émanations de la mer. Mais si Michel Bernard excelle à peindre des voluptés, des grotesques, des délires, des triomphes, que la phrase accompagne savamment, ce qui hante le livre et l'habite, ce ne sont ni les réjouissances charnelles, ni les renaissances du passé, bien qu'il y baigne. Une recherche plus générale, une interrogation aussi actuelle que possible y perce et s'impose : la toile blanche, dont le vertige éclaire le début et la fin du livre. Le peintre devra s'y mesurer, s'y définir tout entier. Par la ré-invention des Courtisanes de Carpaccio - largement épanouies, démultipliées à la fois dans le chef-d'oeuvre du passé, dans la Venise réelle et insolite, et déjà à travers le tableau qui n'est pas mais qui va être - ressuscite le drame même de la création. Faut-il le dire pourtant ? N'en déplaise aux innombrables amateurs du désespoir : soit à cause de l'évident plaisir de l'écriture, soit plus encore parce que toute création, fût-elle accompagnée de tortures, reste notre plus fervent exercice (et avec l'amour, peut-être notre seul exercice vrai), voici enfin, d'un bout à l'autre, un livre heureux. C'est le neuvième roman de Michel Bernard.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Séjournant au Canada français pour y écrire un livre sur la littérature d'expression française, Michel Bernard s'est trouvé confronté, dès son arrivée dans la province de Québec, à l'expérience bouleversante d'un peuple de langue française en pleine crise de croissance et qui fait craquer l'une après l'autre des structures politiques et sociales depuis longtemps inadaptées. Conscient du fait que cette réalité nouvelle du Québec est fort mal connue du public français, qui trop souvent en est resté aux images patriarcales de Maria Chapdelaine, Michel Bernard a voulu la décrire et en retracer la récente histoire. Après avoir évoqué ce long hiver où, depuis la conquête anglaise de 1763, parut s'engourdir un peuple préoccupé avant tout de « survivre », l'auteur campe la figure haute en couleurs de Duplessis qui, vingt années durant, jusqu'en 1959, gouverna le Québec. Il analyse les changements politiques intervenus et les débuts d'une nouvelle ère, marquée par de courageuses réformes tendant à la libération économique et culturelle du peuple canadien-français. L'auteur s'efforce de poser honnêtement les termes du problème majeur qui occupe tous les esprits au Canada français et auquel des événements récents donnent déjà des résonances internationales : faute d'une rénovation de la Confédération canadienne, le Québec accédera-t-il à l'indépendance ? Y aura-t-il demain une république française du Québec ?
Professeur à Paris I, l'auteur lève le voile sur ce troublant personnage connu comme père du masochisme.
Le grand récit d'une retraite homérique.
Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville s'embrase dans un océan de flammes. Après avoir longtemps espéré l'ouverture de négociations avec le tsar, la Grande Armée quitte la capitale ruinée le 19 octobre ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le calendrier. L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal ravitaillées, embarrassées par leur butin, leurs blessés et leurs malades. La tragique retraite de Russie commence.
Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques. Il raconte l'histoire de leur lutte quotidienne contre le froid extrême, le blizzard, la faim, la peur, le désespoir. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et bientôt grand écrivain (Stendhal) ; ils se battent et avancent, passent monts et rivières, d'abord soutenus par le sens du devoir, puis par l'instinct de survie qui fait sauter cadres hiérarchiques, conventions sociales, et jusqu'aux repères moraux. Il n'y a plus d'armée, plus d'ami, mais le désir de s'en sortir, d'en finir avec une épreuve qui dépasse toutes les souffrances connues.
Napoléon est l'un de ces hommes. D'abord désorienté par l'évolution d'une campagne où rien ne s'est passé comme il l'escomptait, il s'efforce de sauver ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre. Pour lui et son Empire, c'est le début de la fin ; pour les 20 000 survivants, vieillis, désabusés, l'âme marquée d'inguérissables blessures, " c'est encore la guerre et déjà, irrépressible, le temps du souvenir " (Michel Bernard).
Le Bon Coeur est le roman d'une voix, celle d'une paysanne de dix-sept ans qui retint le royaume de France sur le bord de l'abîme, le sauva et en mourut. Elle changea le cours de l'Histoire en réveillant dans le coeur usé des hommes la force de croire et d'aimer.
"Lorsque Claude Monet, quelques mois avant sa disparition, confirma à l'État le don des Nymphéas, pour qu'ils soient installés à l'Orangerie selon ses indications, il y mit une ultime condition : l'achat un tableau peint soixante ans auparavant, Femmes au jardin, pour qu'il soit exposé au Louvre. À cette exigence et au choix de ce tableau, il ne donna aucun motif. Deux remords de Claude Monet raconte l'histoire d'amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, de l'Île-de-France à la Normandie, entre le siège de Paris en 1870 et la tragédie de la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu'au bout."
Michel Bernard.
Quand Omer Dewavrin entre dans l'atelier d'Auguste Rodin, dédale de formes humaines de pierre et de glaise, il a la certitude d'avoir fait le bon choix. Notaire et maire de Calais, il a confié au sculpteur à la réputation naissante la réalisation d'un monument en hommage à six figures légendaires de la guerre de Cent Ans : les Bourgeois de Calais. Nous sommes en 1884, et Dewavrin ne sait pas encore qu'il s'écoulera dix ans avant que l'artiste, en quête de perfection, se décide à déclarer son travail achevé. La bouleversante chorégraphie de bronze n'existerait pas sans ce bourgeois du XIXe siècle qui, devinant le génie du sculpteur, l'obligea à aller au bout de lui-même et imposa son oeuvre en dépit du goût académique et des controverses idéologiques. Sa femme Léontine et lui sont les héros inattendus de cette histoire, roman de la naissance d'une amitié et de la création du chef-d'oeuvre qui révolutionna la sculpture.
"Quand Ravel leva la tête, il aperçut, à distance, debout dans l'entrée et sur les marches de l'escalier, une assistance muette. Elle ne bougeait ni n'applaudissait, dans l'espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât. Ils étaient ainsi quelques médecins, infirmiers et convalescents, que la musique, traversant portes et cloisons, avait un à un silencieusement rassemblés. Le pianiste joua encore la Mazurka en ré majeur, puis une pièce délicate et lente que personne n'identifia. Son doigt pressant la touche de la note ultime la fit longtemps résonner."
En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la majeur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d'ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l'offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile et montre comment, jusqu'à son dernier soupir, "l'énorme concerto du front" n'a cessé de résonner dans l'âme de Ravel.
"À trente-quatre ans, j'ai éprouvé de nouveau l'empoignade d'une lecture d'enfance. Elle a duré deux nuits. Je relisais, bouleversé, Ceux de 14. [...] M'apprêtant à écrire sur les paysages du Barrois et de la Woëvre, j'avais pensé recevoir d'une nouvelle lecture de Genevoix la bénéfique influence. Sa réputation de paysagiste était solide et l'on disait qu'il n'était pas seulement le meilleur peintre de la Loire, mais aussi de la nature meusienne. Je pense maintenant que la cause était plus profonde."
Tout, comme on dit, nous sépare - à l'exception d'un point, fondamental : nous sommes l'un comme l'autre des individus assez méprisables.
J'ai eu un père mélancolique et puissant, silencieux et guerrier, joueur d'échecs, insondable, lucide et incrédule, solitaire et souverain. Un grand dirigeant d'entreprise, le souvenir que j'en ai, est celui qui sait dire Salade pour tout le monde ! au bon moment. Il n'est pas impossible que vous ayez déjà mis de votre côté les rieurs, les sourieurs, les qui ont de l'humour alors que, moi, c'est bien connu, je n'en ai aucun.
Il est possible au fond que le fait de ne pas avoir eu de mère vous renforce, mais alors c'est d'une manière qu'on ne souhaiterait à personne. Je revois Aragon, poussant la porte du bar, haute silhouette, chapeau à larges bords, cape marocaine sur un costume de lin gris, très élégant, qui lui donnait, huit ans après la mort d'Elsa, le même air de deuil inconsolé. A certaines personnes, peut-être, il est arrivé de faire l'amour dans un état de pleine lucidité ; je ne les envie pas.
Tout ce que je suis, moi, arrivé à faire dans un état de pleine lucidité, ce sont mes comptes ; ou ma valise. Je peux faire toutes les mises au point possibles et imaginables : je ne ferai qu'aggraver mon cas de salaud de bourgeois qui ne connaît rien à la question sociale et qui ne s'intéresse aux damnés de la terre que pour mieux faire sa publicité.
Les premiers Cent-Jours" Le 26 janvier 1814, à Châlons-sur-Marne, Napoléon prend la tête de l'armée pour repousser les coalisés qui ont passé le Rhin et occupent l'Alsace, la Lorraine et le nord de la Bourgogne. Il a soixante mille soldats, majoritairement jeunes et inexpérimentés, l'ennemi cinq fois plus. Alors que son entourage pense la défaite inéluctable, Napoléon guette, provoque, exploite les erreurs de ses adversaires et enchaîne une série de victoires qui rendent possible l'incroyable. Le nombre, finalement, l'abandon des maréchaux et la défection de Marmont donneront à l'événement son issue logique. Commencée sous les neiges de janvier en Champagne, achevée dans l'aigre printemps d'avril en Île-de-France, cette dernière campagne est l'histoire d'un homme au sommet de son génie que sa puissance abandonne. Le maître de guerre observe à la lorgnette les rues de Brienne où il a grandi et qu'il va canonner. Le chef d'État continue d'administrer dans le salon d'un château, une chambre d'auberge, un presbytère, au hasard des étapes, un empire en peau de chagrin. Le cavalier sous les intempéries, au milieu de ses maigres troupes, chemine à travers une région dévastée, une population violentée, hanté par le passé et les fantômes d'une grandeur perdue. À la fin, c'est un homme seul qui, retiré dans une pièce du château de Fontainebleau, la "maison des siècles', appelle la mort en s'empoisonnant. " (Michel Bernard)
Un grand récit crépusculaire porté par la plume d'un des meilleurs écrivains actuels.
Notre époque voit se multiplier, dans la confusion des repères et du vocabulaire, des conflits qui témoignent que le paysage devient un enjeu social d'une importance déterminante. Il importait de mettre en relief quelques idées fortes, combinant unitairement diverses échelles d'espace et de temps pour saisir, de manière cohérente, pourquoi la notion de paysage n'existe ni partout ni toujours, pourquoi la société française de cette fin de millénaire est si avide de paysage, pourquoi, suivant les cas, le passage d'une autoroute peut massacrer ou au contraire aviver l'identité d'un lieu...
Les étapes de l'histoire de l'Australie depuis le temps où cette île accueillait les bagnards jusqu'à l'aube de l'an 2000 où ce pays devient peu à peu une puissance mondiale.
Mes Tours de France est le premier livre de Michel Bernard. Il nous tend ses pages comme un ami nous tend ses bras. On s'y régale. Il y a les souvenirs. Il y a quelques espérances personnelles jetées aux orties dans la bonne humeur. Il y a du plein-vent, d'enivrantes odeurs, du grand soleil. Il y a le goût des choses simples. Il y a le vélo et les regards mystiques dont on l'entoure. Il y a les coureurs cyclistes, ces êtres de chair et de sang qui brillent comme des astres. Il y a la langue d'un vrai écrivain. Sa sensibilité. La beauté, çà et là, emporte quelques victoires
Tout au long de sa carrière, Michel Bernard n'a cessé de poursuivre son exploration rigoureuse et passionnée de l'acte de danser. Il nous livre ici le fruit de ce travail, au travers d'un choix de textes - dont beaucoup inédits - qu'il a rassemblés autour de grands axes : l'exploration des différentes facettes de la corporéité dansante et l'examen des processus de création chorégraphique, puis de ceux de la réception et de la mémorisation du spectacle de danse. Le florilège se poursuit avec l'étude du travail de figures emblématiques, et s'achève par une analyse du statut de l'enseignement de la danse dans le système institutionnel français. Ainsi est retracé l'itinéraire d'une recherche autour de ce mot trompeur : le « corps ».
En Afrique, la rue est devenue le lieu de survie pour nombre de personnes échappant au travail salarié. Les deux auteurs ont profité de leurs expériences professionnelles dans le domaine de l'emploi pour observer de plus près ce qui se passait à Abidjan. Les rues sont devenues le refuge des gens de peu, des migrants, des précaires de la société. Les auteurs ont voulu aller à leur rencontre, les écouter et collecter leurs paroles pour découvrir et comprendre.
Ce manuel de référence propose une analyse complète des systèmes d'information et permet de résoudre les principaux problèmes liés à l'usage des technologies de l'information. À l'heure du cloud computing, de l'explosion des réseaux sociaux, de la croissance du commerce en ligne et des applications mobiles, cette 7e édition se situe dans une perspective résolument managériale.
Le site de référence sur les SI sietmanagement.fr propose des ressources complémentaires.
A l'occasion du centenaire de la bataille de Verdun (février à décembre 1916), Michel Bernard raconte par les mots et l'image, et à travers les visages des soldats, ce moment unique dans l'histoire de France.Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses. Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important, rapporté au paysage de Verdun, à cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en un instant, c'est vertigineux. Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance. Il s'est passé là quelque chose qui traverse le temps.
Visages de Verdun en dévoile l'âme par la conjugaison de photos inédites et d'un récit prenant.