Une femme a disparu. Elle laisse derrière elle un mari, deux enfants, des collègues, des voisins, des amis... Que faire, que penser lorsque, du jour au lendemain, la personne que vous croyiez connaître vous abandonne ? A-t-elle refait sa vie ailleurs ? Est-elle morte ? Chacun répond à sa manière à ces multiples interrogations, et c'est ainsi que s'ébauche un magnifique portrait de femme, tout en nuances et en subtilité.
« La passionnante reconstitution d'un itinéraire singulier. » Le Monde
« Un portrait où s'exprime tout le non-dit des mystères et de la complexité d'une vie de femme. » Le Vif / L'express
« Cent quarante-quatre pages d'une vivacité mordante » Témoignage Chrétien
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami.
Une baignoire de sang, son premier polar, est sorti en 2020 aux éditions Alter Real.
Cannibale blues, son plus grand succès, republié en 2020 aux éditions d'Avallon, a été la sélection "Attention Talent des libraires de la FNAC.
L'importance d'être la chouchoute, mais surtout, la superchouchoute !
Aurore a toujours été la chouchoute de tout son entourage : sa famille, ses professeurs, ses camarades de classe... Mais pourquoi est-ce si important pour la petite fille d'être la préférée, la plus appréciée, la plus populaire ? En plus, ce n'est pas facile tous les jours d'être la superchouchoute. Il faut se conformer aux désirs de tous et de toutes, parfois au détriment de ce qu'on souhaite vraiment. Aurore finira par comprendre que pour devenir elle-même, il faut parfois s'éloigner de cette image de petite fille modèle et s'affirmer comme une personne à part entière. Une vieille tante acariâtre et Jules, l'élève le plus turbulent de sa classe, se feront un plaisir de l'aider ! Un très beau roman sur la construction de la personnalité chez une petite fille en qui beaucoup de petites lectrices se reconnaîtront. N'est-ce pas le rêve de tout le monde de faire l'unanimité dans son entourage ? Oui mais n'est-il pas encore mieux d'être accepté tel qu'on est, avec toutes ses qualités et tous ses défauts ?
Une belle histoire pleine de sagesse et de tendresse.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un petit livre agréable à lire et intéressant, agrémenté des dessins très doux de Claude K. Dubois. Une réflexion pertinente sur la liberté d'être soi, de faire des choix, d'être franc, de s'affranchir du regard des autres, mais aussi sur les étiquettes que les adultes collent parfois aux enfants et qui les fige dans un rôle... - Ziliz, Babelio
A PROPOS DE L'AUTEURE
Née en 1963 à Paris, Béatrice Hammer est l'auteur de nombreux romans pour adultes dont La princesse japonaise (Critérion, 1995 ; réédité au Rouergue sous le titre Kivousavé en 1998 ; Prix Goya du premier roman), Soleil glacé (Le Serpent à plumes, 1999), Ce que je sais d'elle (Arléa, 2006), L'homme-horloge (Mercure de France, 2006) mais aussi pour la jeunesse : Le Fils de l'Océan (Rageot, 2005 ; Prix Livre Mon ami 2006) ; Le Quatuor de Mélodie (Pocket Jeunesse, 2006) ; Comment je suis devenue grande (Rageot, 2006) ; Cet hiver-là (Oskar Éditions, 2008).
Elle a vingt-cinq ans et tout pour être heureuse : après des études brillantes, elle a intégré la direction marketing d'un grand groupe international, et vient d'emménager dans le studio de ses rêves. Pour que son bonheur soit parfait, il lui reste deux choses à accomplir : trouver l'amour et se mettre à écrire.
Il a 50 ans, c'est un écrivain confirmé. Pour son nouvel opus, mi-tendre, mi-ironique, il souhaite rester anonyme.
Et si l'une était le personnage inventé par l'autre ?
"Un savoureux cocktail d'ironie et d'émotions" Christiane Legris-Desportes - La Fringale Culturelle
"Un récit rafraîchissant autant que savoureux, un livre à lire et à relire" Albert Bensoussan - Unidivers
"Un récit tout en malice et en ambiguïté" Alain Goric'h - La Page
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs.
Les éditions d'Avallon ont récemment republié ses romans Kivousavé (prix Goya, prix du premier roman de l'Université d'Artois, prix du Festival du premier roman de Chambéry, prix Tatoulu), Cannibale blues (sélection « Attention Talent » des libraires de la FNAC), Ce que je sais d'elle, Green.com, Les violons de Léna, et Lou et Lilas.
La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires est un inédit.
Il s'appelle Ramou. Il est français. Il a 24 ans. Plein d'enthousiasme et de naïveté, il débarque un beau matin dans un petit pays d'Afrique où il doit enseigner pendant deux ans l'économie générale à l'Institut Polytechnique.
Il s'appelle Joseph. Il va devenir son boy. Sur la colline, on murmure qu'il a trop de diplômes pour faire ce métier-là, et qu'il travaille peut-être pour la Sûreté. Ce qui est sûr, c'est qu'il a un secret...
Un portrait féroce du petit monde des expatriés, plein d'humour et d'ironie.
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement le prix des lecteurs notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami.
Les éditions d'Avallon viennent de publier sa comédie satirique inédite sur le monde de l'édition La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires. Elles ont republié l'intégralité de ses autres romans de littérature générale : Kivousavé, Ce que je sais d'elle, Green.com, Lou et Lilas, les Violons de Léna, Soleil glacé, ainsi que son premier polar : Une baignoire de sang.
Âge : 9-12 ans Niveau de lecture : CM1-6e
Comment surmonter son manque de confiance en soi lorsque l'on a deux mains gauches ?
Noémie a toujours été maladroite. Très maladroite. Sans le vouloir, dès ses premiers pas, elle provoque des désastres en cascade. Et ça ne s'arrange pas avec le temps. Sous le regard mi-attendri, mi-atterré, de ses parents, face aux moqueries de ses camarades de classe, Noémie se sent bien seule... Jusqu'à ce jour merveilleux où elle assiste à un spectacle de cirque. Pour elle, c'est la révélation : elle sera jongleuse ou acrobate ! Mais comment réaliser son rêve quand tout le monde vous appelle « Miss Catastrophe » ?
Un beau roman plein d'optimisme qui donne le sourire et encourage à aller de l'avant, sans une once de moralisation.
Illustrations par Claude K. Dubois
EXTRAIT
Noémie était née avec de jolis cheveux blonds un peu frisés, de grands yeux noirs profonds, et surtout, un très joli sourire. Son sourire faisait fondre la plupart des gens qui la voyaient ; en premier lieu, bien sûr, son papa et sa maman.
Pendant tous les premiers mois de sa vie, Noémie avait été franchement heureuse. Dès qu'un visage inconnu se penchait au-dessus de son couffin, elle lui envoyait son grand sourire, et il fondait.
Elle n'entendait que des choses agréables :
- Cette petite est vraiment adorable !
- Une vraie merveille, ce petit bébé...
- On sent qu'elle est déjà très éveillée : elle sera très intelligente.
- Une très jolie petite fille : elle va tous les faire craquer !
- Mon Dieu, comme elle a l'air gentil !
Même si elle ne comprenait pas tout, cela lui faisait bien plaisir.
Les choses commencèrent à se compliquer pour elle la veille de ses onze mois.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ce roman permet l'espoir, le temps que les difficultés de l'enfance disparaissent, toutes insurmontables qu'elles paraissent! - Librairie La Machine à Lire
Tout en tendresse, sans moquerie, très touchant, ce roman nous prouve que la volonté et le courage sont des trésors à développer pour arriver à s'affirmer.- Libby
Un très beau roman dont nous soulignerons les très belles illustrations de Claude K. Dubois qui apportent douceur et vraie tendresse. - Libby
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née en 1963 à Paris, Béatrice Hammer est l'auteur de nombreux romans pour adultes dont Kivousavé (Le Rouergue ; Prix Goya du premier roman), Soleil glacé (Le Serpent à plumes), Ce que je sais d'elle (Arléa), L'homme-horloge (Mercure de France) mais aussi pour la jeunesse : Le Fils de l'Océan (Rageot ; Prix Livre Mon ami 2006) ; Le Quatuor de Mélodie (Pocket Jeunesse) ; Comment je suis devenue grande (Rageot) mais aussi Cet hiver-là (Oskar Éditions).
Pourquoi Julie, jeune pigiste talentueuse, est-elle morte, les veines ouvertes, dans sa baignoire ? Et qui est donc Mina, cette ancienne enfant de la DDASS, devenue SDF, dont les proches disparaissent, les uns après les autres ? En désobéissant à ses chefs, qui lui ordonnent d'arrêter l'enquête, quels risques Gloria Basteret, lieutenant à la Crim', fait-elle courir à ses enfants ? Dans ce roman social, Béatrice Hammer alterne avec brio les narrations et met en scène de magnifiques personnages féminins. Un texte intense et haletant, qui renouvelle les codes du polar.
« Une intrigue riche en rebondissements pour ce polar social. Alors, en cette période estivale, prêts pour un bain de secrets au soleil ? » La Fringale culturelle
« Un récit très fluide qu'on lit toujours avec plaisir. On se laisse embarquer jusqu'à la fin, autant pour connaître le résultat de l'enquête criminelle que par l'évolution des personnages auxquels le lecteur s'est attaché » La Page
« Vous en avez marre des enquêteurs borderlines, dépressifs et alcooliques ? Vous voulez une enquête qui sort du lot ? Une Baignoire de sang de Béatrice Hammer est fait pour vous ! L'autrice offre une histoire parfaite pour vos vacances d'été. La plume est fluide, le récit est prenant et les pages se tournent en un battement de cils. (...) Tomabooks, chroniqueur littéraire
« La plume est agréable, l'enquête est fluide et intéressante. Je ne m'attendais pas à cette fin, j'ai été agréablement surprise ! » The booktrotteuses
On se sent happé, le suspense nous tient en haleine. La vie amoureuse de Gloria donne de la matière, du croustillant au récit qui file à toute vitesse. Les émotions que nous ressentons au cours de notre lecture sont variées et intenses. Avec "une baignoire de sang", Béatrice Hammer exploite des thèmes originaux et d'actualité, avec un sens inné du rythme qui devrait vous séduire ! Sophie Songe, chroniqueuse littéraire
J'ai apprécié la plume de l'auteur extrêmement fluide et travaillée. On tourne les pages du roman sans s'en rendre compte Carolivre, youtubeuse littéraire
« Ce livre va au-delà d'une littérature de genre. Béatrice compose pour tous les publics, et en premier lieu, pour ceux qui - comme elle - adorent les personnages forts. » La monstrothèque
Romancière, scénariste et réalisatrice, Béatrice Hammer a publié une quinzaine d'ouvrages chez différents éditeurs, notamment le Mercure de France, les éditions du Rouergue, le Serpent à plumes et Arléa.
Les éditions d'Avallon ont republié ses romans Kivousavé (prix Goya, prix du premier roman de l'Université d'Artois, prix du Festival du premier roman de Chambéry, prix Tatoulu), Cannibale blues (sélection « Attention Talent » des libraires de la FNAC), Ce que je sais d'elle, Green.com, Lou et Lilas et Les Violons de Léna. Elles ont publié tout récemment un inédit : La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires.
Cet hiver-là n'est pas un hiver comme les autres pour Marie et sa petite soeur, Violaine. Leur mère est hospitalisée pour une dépression nerveuse. Tout en faisant le maximum pour que cette absence ne soit pas trop dure pour Violaine, Marie va découvrir qu'il y a un secret dans sa famille. Un secret qui pourrait l'aider à comprendre pourquoi sa mère est tombée malade...
« ... Maman m'a prise dans ses bras et ça m'a fait du bien, mais j'ai eu l'impression qu'elle ne me serrait pas comme d'habitude ; et ce qui est sûr, c'est qu'elle ne m'a pas tapoté la tête comme elle le fait quand elle veut me rassurer. J'ai demandé :
- Tu devais être drôlement fatiguée, pour dormir comme ça, non ?
Maman a hoché la tête :
- Je n'avais pas dormi de la nuit. C'était terrible, j'étais épuisée.
- Maintenant ça va mieux ? j'ai demandé.
- Bien sûr, ma chérie, a dit maman... »
Un très beau roman réaliste portant sur une maladie encore trop souvent considérée comme honteuse, à laquelle de nombreux enfants peuvent être confrontés.
Un récit plein d'espoir.
Béatrice Hammer a publié une quinzaine de romans, qui lui ont valu régulièrement des prix littéraires. Si l'essentiel de son oeuvre est destinée aux adultes, elle a écrit plusieurs romans pour la jeunesse, en particulier : Le Fils de l'Océan, Superchouchoute et Miss Catastrophe.
Kivousavé, on n'en parle qu'à mots couverts, à l'heure du thé.
Kivousavé, c'est la mère de la narratrice, disparue quand elle avait deux ans. Depuis, l'enfant vit entre son père, trop faible, et sa grand-mère, qu'elle déteste.
À 12 ans, elle découvre que sa mère n'est pas morte comme on le lui avait fait croire. Que cachent ces mensonges ? Pourquoi sa mère est-elle partie ? Qu'est-elle devenue ?
La narratrice est sûre d'une chose : elle va la retrouver.
Entre rire et larmes, humour et révolte, c'est la quête de soi d'une adolescente lumineuse que ce roman nous fait partager.
« Un livre écrit avec une encre couleur sang. Un charme sauvage se dégage de chaque ligne, quelque chose de formidablement remuant. Le talent fulgurant de Béatrice Hammer surgit, comme les geysers en Islande »
Christine Arnothy, le Parisien
« Par-dessus l'épaule de cette adolescente, le lecteur suit le récit spontané et tonique d'un apprentissage marqué par l'absence maternelle. »
Valérie Marin La Meslée, Télérama
« C'est le parcours d'une adolescente en révolte qui, dans un milieu étroit, mesquin, imbécile, a toutes les raisons d'être insupportable. Et pourtant, l'enfant sera droite, brillante, attachante pour être digne de l'absente qu'elle idéalise. Un livre vibrant, drôle, méchant, qui se lit avec avidité. Un vrai bonheur »
M-H. C, La Vie
« Une quête de l'amour et de la maturité »
Le Figaro
« C'est un très beau premier roman, écrit à la manière de l'enfance et de l'adolescence. Au féminin. »
Isabelle Lortholary, Elle
Béatrice Hammer a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs.
Kivousavé est son premier roman. Lors de sa première sortie (sous le titre La Princesse japonaise), ce livre a été finaliste du Grand Prix des Lectrices de Elle et a obtenu le Prix Goya, le prix du Festival du premier roman de Chambéry et le Prix du Premier roman de l'Université d'Artois. Republié sous le titre Kivousavé aux éditions du Rouergue, il a obtenu le prix Tatoulu, le prix Jean-Félix Paulsen et le prix des Collégiens de Mantes-la-Ville.
Aux éditions d'Avallon, Béatrice Hammer a publié récemment La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires, une comédie satirique sur le monde de l'édition ; elle y a également republié ses romans Cannibale blues (sélection « Attention Talent » des libraires de la FNAC), Ce que je sais d'elle, Green.com, Lou et Lilas et Les Violons de Léna. Aux éditions de la Combe, elle a publié 6 nouvelles (Matthias, Camille, Toug, Princesse, Salvadora et Abélie) et republié deux romans pour la jeunesse : Le Fils de l'Océan (prix Livre mon ami) et Cet hiver-là.
Le jour des 13 ans de Gustave, tout avait bien commencé. D'abord, il avait passé une super journée au collège. Ensuite, de retour chez lui, il avait mangé son gâteau au chocolat préféré, le "gâteau de la mort", orné d'un drapeau pirate en sucre glace.
Et puis, il l'avait ouverte.
Une lettre qui affirmait qu'il n'était pas le fils de ses parents, mais un enfant adopté, né sur une île de Polynésie.
"Aussi émouvante que subtile, l'histoire de Gustave aborde simplement des questions graves : l'adoption, la position délicate des parents adoptifs, le sentiment d'abandon, le besoin de comprendre, la recherche de ses origines.
Un très beau roman qui transporte le lecteur dans les superbes paysages et la fine culture des îles de Polynésie française pour le faire réfléchir sur la complexité des liens familiaux."
La lettre des Parents
Nous sommes en 2001.
Lors d'un passage à la télé, le PDG de GGG dévoile l'existence de Green.com, une cellule supposée révolutionner la communication au sein de son groupe.
Le problème ? C'était un coup de bluff. Green.com n'a jamais existé.
Qu'à cela ne tienne, on la crée d'urgence, en y réunissant les pires salariés de l'entreprise : chacun sait que cette cellule ne servira à rien.
Mais, contre toute attente, ce petit groupe de bras-cassés va tout faire pour accomplir sa mission. Ils n'imaginent pas qu'en cherchant à donner du sens à leur travail, ils se jettent dans la gueule du loup...
Avec brio, ce roman plein de suspense met en scène des situations hilarantes, absurdes... et pourtant parfaitement réalistes !
"- Bon, fit Frøya. Si je résume bien, depuis une semaine, vous n'avez eu aucune consigne, aucune mission, rien qui pourrait vous éclairer un peu ?
- Rien du tout, confirma Raoul.
- Il y a tout de même un logo, fit Frøya.
- Un logo ? s'inquiéta Raoul.
- Mais oui, ce symbole de la communication multiforme et de l'information à digérer, qui est scotché sur le distributeur de boisson.
- Le Martien ? dit Virginie. C'est Marie qui l'a fait.
- C'était pour Hugo, à la base, précisa Marie. Mon fils. Pour un pull en jacquard. Mais comme il était du même vert que la cravate de Dieudonné... je me suis dit...
- Il est bien, je trouve."
« Une petite merveille d'humour et de drôlerie, qui se dévore comme un polar. »
Corinne Maier
« Absurde et irrésistiblement drôle. »
Stéphanie Janicot
« C'est une histoire de rire, c'est une histoire de rêve. Il n'y a plus d'histoire, les cloches sonnent et l'eau jaillit.
C'est une marche longue sur un sentier poudreux. Les pieds font mal, comme si tout le sang refluait pour venir y bourdonner. Le soleil s'installe sur le sommet du crâne, comme le chat s'installe sur tes genoux, d'office. Mais ce qui rend surtout longue la route, c'est qu'on ne distingue pas l'horizon, il y a simplement des collines de broussailles, et des tournants qui débouchent sur d'autres tournants. »
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami.
L'homme-horloge, un recueil de ses nouvelles, est toujours disponible au Mercure de France.
« Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de ma mère, mais les quelques-uns qui me restent sont ce que j'ai de plus précieux au monde.
Je suis née en prison. De cela, bien sûr, je ne me souviens pas. On me l'a raconté. Ma mère était enceinte quand elle a été arrêtée, après avoir participé, avec des milliers d'autres personnes, à la manifestation contre la première mesure mise en place par le Parti Viril lors de son arrivée au pouvoir : la suppression du droit de vote pour les femmes. »
Cette nouvelle a été écrite en hommage à Nelson Mandela.
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami.
L'homme-horloge, un recueil de ses nouvelles, est toujours disponible au Mercure de France.
Les éditions de la Combe ont déjà publié cinq de ses nouvelles : Camille (premier prix des Inédits de RFI-ACCT), Toug, Matthias, Blanche et Abélie.
« Il est 7h. Le réveil de Toug sonne par petits coups stridents et s'immisce dans son rêve. Un rêve argentin, entrelacs de voix et de visages dorés, une clairière touffue, une mince couche d'humus et de feuilles en décomposition avec des pierres affleurant par endroits, et de la mousse au pied des arbres. Encore de ce rêve, se dit Toug ; sa main tâtonne, se heurte à l'angle de la table de nuit, trouve le réveil, presse le bouton. (...)
Il est 7h 05. L'arête froide de la table de nuit a heurté le rêve, l'a fait crever comme un ballon trop gonflé ou une bulle de savon.
Je devrais me lever, se dit Toug. »
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami. L'homme-horloge, un recueil de ses nouvelles, est toujours disponible au Mercure de France.
« Quand je l'ai rencontrée, Laure connaissait Kevin depuis dix ans.
D'abord, je n'y ai pas prêté attention. Laure était très entourée : amis d'enfance, camarades de classe, voisins de palier, relations de travail, anciens flirts, membres d'associations dont elle avait fait partie, inconnus rencontrés lors de voyages, cousins éloignés, amis d'amis formaient autour d'elle une nébuleuse compacte dont Kevin n'était, à mes yeux, qu'un des multiples éléments. (...)
Kevin possédait, par héritage, une petite maison en Bretagne, située sur une île, au large de Brest. Il y allait parfois, toujours seul, pour, disait-il, y respirer le vent et savourer l'odeur des algues. Il avait communiqué à Laure l'amour de ce coin de terre perdu au milieu du ciel et des embruns, et elle-même s'y rendait de temps en temps, quand Kevin n'y était pas, toujours seule elle aussi. »
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami.
L'homme-horloge, un recueil de ses nouvelles, est toujours disponible au Mercure de France.
Mots clé : amour Bretagne maison secret île réalité rêve
« Il y a, dans la vérité, une petite part de mensonge inexpugnable, qui luit comme un croissant de lune à la tombée du jour.
Je ne suis pas d'un naturel aventureux ; j'aime me sentir en sécurité, chez moi, entre quatre murs, un chat sur les genoux faisant vibrer mes jambes. Je n'ai pas de courage, la peur me saisit le ventre quand je dois faire une chose inconnue, prendre un avion, rencontrer quelqu'un, partir seule quelque part.
Pourtant, une fois dans ma vie mon coeur a battu sans faiblir, ma volonté n'a pas fléchi et mes jambes m'ont portée jusqu'au bout de la nuit. »
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami.
L'homme-horloge, un recueil de ses nouvelles, est toujours disponible au Mercure de France.
Les éditions de la Combe ont déjà publié six de ses nouvelles : Camille (premier prix des Inédits de RFI-ACCT), Toug, Matthias, Blanche, Abélie et Salvadora.
Dans la vie de Camille, il y a son père, qui l'aime et prend soin d'elle. Et puis sa mère, qu'elle ne voit que de temps en temps. Parfois, elle l'emmène dans son atelier : elle est sculptrice. Une sculptrice qui a un secret, qu'un jour, Camille découvrira.
"J'ai eu une enfance heureuse. Papa a veillé sur mon enfance, comme une bonne fée sur un berceau, Frankenstein sur sa créature, un essaim sur sa reine. Papa a toujours été là, près de moi, il me prenait la main, la nuit, quand j'avais de la fièvre et que je ne pouvais pas dormir. (...)
Je n'ai jamais vu Maman se pencher sur moi. Elle venait me voir, parfois, me prenait dans ses bras et me regardait tout au fond des yeux, comme si elle y cherchait autre chose, une image. Elle me posait des questions étranges, elle me demandait ce que je pensais de l'amour, ce que je ferais de ma vie, et je ne savais jamais quoi répondre. "
Ce texte, le premier publié par Béatrice Hammer, lui a valu un premier prix au concours mondial de la nouvelle Les Inédits de RFI-ACCT.
Dans un style limpide et poétique, l'auteure de Kivousavé, Cannibale Blues, Lou et Lilas, Green.com et Ce que je sais d'elle nous fait partager les incertitudes d'une jeune fille attachante, aux prises avec une mère qui n'a pas su choisir.
Un texte dense et touchant, qui se dévore.
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami.
L'homme-horloge, un recueil de ses nouvelles, est toujours disponible au Mercure de France.
« J'avais seize ans quand j'ai rencontré Pierre. Il en avait quarante-cinq, presque trois fois mon âge : une folie.
Tout le monde me l'a dit, c'est impossible, il est trop vieux, ça ne peut pas durer. Tout le monde lui a dit, c'est une gamine, irresponsable, écervelée, une tête brûlée, comment pourrais-tu quitter Rose, qui est parfaite. Mais on a tenu bon. On s'est mariés, et tout le monde s'est tu. Les gens sont bêtes. (...)
Il y avait une ombre à ce tableau. Fugace, presqu'invisible. Une impression, parfois. Comme s'il y avait eu une sorte de modèle. Comme s'il était déçu quand je m'en écartais. »
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs, notamment le prix Goya, le prix Tatoulu et le prix Livre mon ami. L'homme-horloge, un recueil de ses nouvelles, est toujours disponible au Mercure de France.
Demain, Laure part en colo. C'est le plus beau jour de sa vie ! Son sac est prêt, toutes ses affaires sont marquées et elle n'arrive pas à s'endormir tellement elle a hâte. Mais patatras... Sa mère se trompe de jour, Laure rate le train. Certaine que sa mère l'a fait exprès, elle s'apprête à passer les pires vacances de sa vie.
En se faisant inviter chez sa grand-mère, Laure est loin de se douter qu'elle va découvrir le secret de sa mère, et comprendre enfin pourquoi elle est si angoissée. Elle ne sait pas non plus qu'en quelques jours, elle va mettre au point super programme de rééducation pour ses parents - enfin, surtout pour sa mère !
Léna n'a que 3 ans quand elle rencontre Mélodie, une jeune fille blonde dont le violon chante comme personne. Cette rencontre va bouleverser son existence.
Comment naissent les vocations ? Quelle aide peut apporter la musique à une enfant, quand le drame envahit sa vie ? Sa passion l'aidera-t-elle à grandir ?
Une histoire simple, légère et douce, écrite à la façon d'un conte pour adultes.
« Rarement un roman a aussi bien parlé de la musique » (La joie par les livres)
« Un roman prenant qui nous dévoile un peu la vie privée de ces bêtes de scène que sont les virtuoses, adulés par les foules mais aussi, souvent, tellement seuls dans la vie. » (Jean Bigot, Griffon)
Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs.
Aux éditions d'Avallon, elle a publié notamment Ce que je sais d'elle, un roman polyphonique construit autour d'une disparition, Kivousavé, le roman d'une adolescente révoltée, aux prises avec un secret de famille (prix Goya, prix du festival du premier roman de Chambéry, prix de l'Université d'Artois, prix Tatoulu), Green.com, une fable moderne humoristique sur le management et le monde du travail et Cannibale blues, un portrait plein d'ironie du petit monde des expatriés (sélection « Attention Talent » des libraires de la FNAC).