Ils ne votent pas, mais ont des droits. À nous de les gagner pour eux.Abolition : suppression d'une coutume, d'une situation.
Abolition des privilèges, abolition de l'esclavage, abolition de la peine de mort.
Les abolitions sont des marches vers plus d'humanité.
Une nouvelle abolition s'impose pour poursuivre le chemin. Elle concerne une pratique déjà interdite en France mais qui se déroule pourtant dans certaines régions en raison d'une exception inscrite dans la loi : la corrida.
Cette barbarie publique, où l'on torture et tue sous les applaudissements, n'a plus sa place dans notre société. Elle est d'ailleurs massivement rejetée par l'opinion. Il est du devoir des représentants de la nation d'y mettre un terme et d'ouvrir la voie à une nouvelle page de l'histoire des droits des animaux en France.
Mais il ne faudra pas s'arrêter là. D'autres sujets attendent les législateurs : réforme de la chasse, de l'expérimentation animale, de l'abattage rituel, de l'élevage... Les animaux ont besoin que nous les protégions de nous-mêmes : leurs droits sont nos devoirs.
Ce texte bref est un cri aux consciences pour que commence enfin la révolution animale.
Le roman des années qui ont changé le monde
Achille est blessé en manifestant à Cherbourg contre le nucléaire. Aurore veut partir en Malaisie au secours des boat people. Jérôme rencontre l'ayatollah Khomeini à Neauphle-le-Château avant son retour triomphal en Iran. Abram tente de sauver les oiseaux englués dans le pétrole de l'Amoco Cadiz à Portsall. Sélène embarque pour la Norvège afin de se confronter à des chasseurs de phoques.En 2054, depuis la Nouvelle-Zélande, alors que la mort la menace, Auriline décide de se replonger dans l'histoire de sa famille. Sa mémoire remonte jusqu'à l'arrivée en France de son grand-père, après la Seconde Guerre mondiale.En repêchant des morceaux de vie éloignés dans l'espace et le temps, elle compose le tableau d'une nature humaine prédatrice et autodestructrice. Elle dresse aussi le portrait de résistants qui tentent, jusqu'au bout, d'empêcher la catastrophe s'écrivant sous nos yeux. En vain ?Nous mourrons de nous être tant haïs, premier roman d'Aymeric Caron, engagé contre le déclin écologique et politique de notre espèce, entremêle l'histoire et la fiction pour, brillamment, mettre en lumière l'urgence de la conversion écologique universelle.
Il y a cinq cents ans, en 1517, l'Europe découvrait Utopia de Thomas More, publié à la fin de l'année précédente. Dans cet ouvrage visionnaire, More dénonçait les dérives des pouvoirs monarchique et religieux en vigueur et proposait un modèle de société radicalement nouveau, reposant sur la solidarité, le partage, la tolérance, l'éducation et le temps libre. L'Utopie était alors un nom propre inventé par More pour désigner une île où régnait le gouvernement idéal assurant le bonheur de tous.
Cinq siècles plus tard, l'utopie est devenue un nom commun. Un nom que l'on hésite à utiliser, car il renvoie généralement à un projet coupé de la réalité. Pourtant, de nos jours, les irréalistes ne sont pas ceux qu'on croit : ceux qui sont aveugles sont les dirigeants actuels. La démocratie qu'ils promeuvent n'en est pas vraiment une ; la liberté, l'égalité et la fraternité constituent un slogan vide de sens ; l'argent règne en despote en consacrant des hiérarchies mensongères ; le productivisme et la croissance sont des objectifs destructeurs désormais inadaptés à notre époque ; l'exploitation animale repose sur un déni de réalité à l'égard des animaux non humains ; le terrorisme le plus dangereux est celui des entreprises qui tuent des millions de personnes chaque année avec l'assentiment des gouvernements.
Utopia XXI est une mise à jour de l'ouvrage de Thomas More. Aymeric Caron y présente le projet d'une nouvelle utopie qui affirme l'urgence d'une société écologiste, antispéciste, pacifiste, et solidaire : semaine de travail limitée à 15 heures, plafonnement des revenus à 10 000 euros par mois, fin du scrutin majoritaire à deux tours, instauration d'un permis de voter, gratuité de l'information, interdiction de la spéculation, abolition partielle des frontières, reconnaissance des crimes contre l'animalité, limitation des naissances, instauration d'un quotient de bonheur à la place du PIB, instauration d'une biodémocratie... Ce monde qui ressemble à un rêve est pourtant le seul possible aujourd'hui.
Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants - 60 milliards d'animaux chaque année - pour nous en nourrir. Épuisement des sols, utilisation abusive des ressources en eau, pollution des nappes phréatiques, réchauffement climatique, manque de surfaces agricoles : ce rythme est intenable. Et il le sera d'autant plus lorsque nous serons 9 ou 10 milliards en 2050, et peut-être 15 milliards en 2100. Nous allons donc cesser de manger de la viande parce que notre planète nous l'ordonne, mais pas seulement pour cette raison. Le passage à un régime végétarien va faire partie d'une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux sont des êtres qui souffrent, ressentent des émotions et ont une vie sociale. Et c'est là que la philosophie prend le relais. Depuis une trentaine d'années, l'éthique animale nous invite à reconsidérer totalement nos devoirs moraux vis-à-vis des autres animaux, auxquels nous sommes tenus d'accorder des droits. Mais, pourrait-on répliquer, ne faisons-nous pas partie d'un système alimentaire où il est normal de manger et d'être mangé ? Non. Nous ne faisons partie d'aucun système, si ce n'est celui que nous mettons en place grâce à ce que la Nature nous a offert en cadeau et dont nous nous servons parfois à mauvais escient : la conscience. Plus se réduit la frontière entre l'homme et les autres espèces, plus se rapproche l'heure où la viande aura disparu.
« La pandémie de Covid-19 qui a stupéfié la planète est un avertissement. Et c'est peut-être le dernier : nous sommes allés trop loin dans la destruction des écosystèmes et la maltraitance animale.
Cette revanche de la nature sonne le glas du monde d'hier, dominé par la surconsommation aveugle et l'exploitation immorale du vivant.
Sous la forme d'un journal de bord, ce livre est un cri d'alarme. De l'expérience collective inédite qui a bouleversé nos vies, Aymeric Caron tire, au jour le jour, 27 leçons pour construire le monde d'après. Les demi-mesures et l'écologie de surface ne suffiront pas : ce monde doit être radicalement différent de celui que nous avons connu jusqu'ici. »
Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il a été grand reporter à Canal + et intervieweur dans l'émission « On n'est pas couché ». Il est l'auteur de No steak, Antispéciste et Utopia XXI.
Tandis qu'Homo sapiens a entrepris de détruire tout ce qui vit sur cette planète, la défense du vivant s'impose en ce début de XXIe siècle comme la priorité politique et philosophique absolue. Mais pour respecter le vivant, il faut d'abord le comprendre.
Comment classer les différentes formes de vie? Pourquoi la conscience existe-t-elle ? Les plantes éprouvent-elles la souffrance ? Et les poissons ? Qui sont les viandales ? Les bouchers sont-ils des assassins ? Pourquoi faut-il parler de génocide animal ? Existe-t-il des formes de vie que l'on peut combattre ou sacrifier ? Pourquoi la nature bonne est-elle une illusion ? Qu'est-ce que l'existence pour un humain ? Comment s'assurer d'avoir été vivant avant de mourir? Notre court passage sur cette planète peut-il avoir un sens ?
En convoquant la biologie et la philosophie, Vivant retrace l'histoire de la vie sur Terre, depuis les premières bactéries apparues il y a près de 4 milliards d'années jusqu'à l'émergence de l'intelligence artificielle. En prolongeant une prophétie de Darwin, ce livre annonce la naissance d'une nouvelle espèce humaine qui remplacera la nôtre : Homo ethicus, l'homme moral. Ce sera lui, ou la fin de l'humanité.
" L'antispécisme milite pour l'intégration de tous les êtres vivants sensibles dans une même famille de considération morale. Vu sous un autre angle, cela signifie que l'antispécisme revendique l'appartenance de l'espèce humaine à une communauté beaucoup plus large qu'elle-même, celle des animaux. Il s'agit de notre communauté d'origine, dont nous ne sommes jamais sortis, malgré nos tentatives désespérées pour le faire croire et l'obstination à renier nos origines. Nous ne sommes que les jeunes visiteurs d'un zoo égaré au milieu de nulle part. "
Antispéciste explore la génétique, la cosmologie, l'éthologie, le droit et la philosophie pour expliquer pourquoi nous sommes tenus aujourd'hui d'accorder certains droits élémentaires aux animaux non humains sensibles. Mais cette extension de notre sphère de considération morale s'inscrit dans une réflexion beaucoup plus large. En invitant à repenser le vivant et la place de l'homme dans l'univers, Antispéciste décrypte les raisons de l'échec de l'écologie politique traditionnelle et propose un nouveau projet nommé l'écologie essentielle, qui doit aboutir à une réforme constitutionnelle pour prendre en compte la valeur intrinsèque de tous les êtres vivants.
Antispéciste pose également des questions inédites : qui sont les animalosceptiques ? Pourquoi l'antispécisme est-il un combat social ? Pourquoi Superman est-il un superhéros antispéciste ? Pourquoi le vrai but de l'écologie est-il en réalité de faire sortir l'homme de la nature ? Qu'est-ce que la réduction de l'empreinte négative ? Pourquoi les éleveurs ont-ils intérêt à rejoindre les antispécistes ?
Antispéciste est un appel au soulèvement des consciences. Un appel à la révolte individuelle. Un appel à un nouvel humanisme.
Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il est l'auteur d'Envoyé Spécial (2003), No Steak (2013) et Incorrect (2014). Il invite à une nouvelle réflexion sur la nature et les droits des animaux.
« J'ai passé cinq semaines à Bagdad en 2003 en tant que reporter au moment de la guerre d'Irak, la troisième pour le pays en moins de vingt-cinq ans. J'avais atterri en mars dans une dictature dirigée par Saddam Hussein et moins d'un mois et demi plus tard, en avril, j'ai quitté un protectorat américain aux mains des sbires de George W. Bush. » Dans ce témoignage, Aymeric Caron tient à faire partager les coulisses, les hors-champs, les nuances et certains de ses questionnements. Comment réussir à informer malgré les contraintes du régime despotique de Saddam Hussein ? Et, a contrario, comment lutter contre la machine de désinformation américaine ? Au-delà du regard porté sur le conflit irakien, cet ouvrage se veut également une réflexion sur le métier de reporter.
Les réacs, néoconservateurs et autres fachos sont aujourd'hui en position de force en France. On les voit et on les entend partout, et leurs idées dominent désormais le débat. Comment cette emprise idéologique est-elle possible ? Quelle est la responsabilité de la classe politique et des médias ? Et surtout, leurs arguments sont-ils valides ? Dans ce livre, le journaliste Aymeric Caron fait tomber les masques et révèle les impostures sur lesquelles s'appuient les maîtres à penser faux. Il démontre comment les radios, télévisions et journaux se font complices d'une manipulation dont les Français n'ont pas conscience. Il s'attaque aux porte-parole de ce charlatanisme qui squatte les micros. Pendant un an, il a disséqué tous les arguments véhiculés sur les sujets particulièrement sensibles que sont l'immigration, l'insécurité et l'islam. Il a analysé les vraies statistiques, rencontré les meilleurs experts, décortiqué les JT, et il s'est plongé dans les discours alarmistes pour les confronter à la réalité. Aymeric Caron nous livre un récit qui est celui du grand mensonge mais aussi celui, plus personnel, d'un journaliste dont les prises de position dérangent. Il dévoile les réactions les plus violentes auxquelles il doit faire face. Et en miroir à cette prétendue gauche bobo vilipendée par la droite la plus dure, il dénonce l'émergence d'un nouveau courant : la droite bobards.Aymeric Caron est journaliste. Après Canal+ et Europe 1, il a rejoint, à la rentrée 2012, l'émission de Laurent Ruquier « On n'est pas couché ». Il est notamment l'auteur de No Steak (Fayard, 2013).