Une pierre mystérieuse bouleverse la destinée d'une famille de paysans En Auvergne, à la Libération, Roger vit avec Marie, sa deuxième femme, dans une petite ferme. Mécontent de ce remariage, son fils Sylvain est parti reprendre une exploitation dans un hameau voisin et ils ne l'ont plus revu depuis dix-huit ans. A la mort de Roger, Sylvain qui est marié et père de deux enfants est impatient de récupérer l'héritage. Mais Marie s'accroche au petit domaine et reçoit le renfort de son vieux frère trop heureux de pouvoir travailler la terre après une vie de dissipation. La découverte d'une étrange pierre gravée, scellée dans le mur de la grange, sème le trouble dans le quotidien de ces humbles paysans. Le curé et le pharmacien du village, passionnés d'histoire, s'en emparent, y reconnaissent la marque des Templiers et entrevoient un fabuleux trésor... qui les conduira jusque dans la crypte de la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Clermont-Ferrand. Mais d'autres aimeraient que la pierre marquée apporte la seule richesse qui vaille: le bonheur d'une famille réconciliée...Avec ce talent de conteur qui a fait le succès de La Promesse des lilas et de La Cascade des Loups, Antonin Malroux nous entraîne dans ce roman bourré d'émotion, de rebondissements et de révélations, au coeur de l'Auvergne, sur les traces d'un extraordinaire secret...
" L'enfant arriva enfi n, les mains sales de terre,
comme à son habitude.
- Il y a une lettre pour toi, je vais l'ouvrir, Denis.
Une feuille pliée en quatre protégeant la
photographie d'Emma. Au dos de celle-ci :
Pour Denis, mon amour ! et pas un mot de plus.
- Tiens, c'est ta maman, mais va te laver les mains
d'abord. »
Dans un hameau d'Auvergne dans les années vingt,
Emma aide aux travaux de la ferme auprès de ses parents.
Elle tombe amoureuse d'un vacancier qui l'emmène à Paris
pour la présenter à sa famille, dit-il.
Emma ne réapparaît que deux années plus tard pour
confi er son enfant, Denis, à ses parents. Puis elle repart
et ne donne bientôt plus aucune nouvelle.
Denis grandit chez ses grands-parents qui l'élèvent comme leur
fils. Au début, pour le réconforter, on lui répète que sa maman
viendra le récupérer mais le temps passe et Denis ne sait plus,
ou ne veut plus savoir, qui est l'inconnue sur la photographie.
Peut-être, même, refuse-t-il désormais qu'elle revienne...
Les filles aiment-elles parfois trop leur père ?
En cette fin 1914, à la ferme des Quatre-Vents dans le Cantal, François Montfernac, son épouse Madeleine et leur fille Violette, forment une famille unie. Surtout depuis que le fils, Mathieu, a quitté les lieux à la suite d'un drame dont il est interdit de parler...
La mobilisation de François, inattendue compte tenu de son âge, est une déchirure. Violette voit partir ce père qu'elle aime par-dessus tout et qu'elle devine inconsolable de la brouille avec Mathieu. N'est-elle pas coupable de n'avoir rien tenté pour les réconcilier ? Hantée par le sort de son père emporté dans la tourmente meurtrière, Violette ira, pour se racheter, jusqu'au plus singulier des sacrifices...
À la recherche du goût du pain de misère d'autrefois.
En juin 1918 dans le Cantal. Depuis le départ de son père pour la guerre, Valentine Troussal s'active avec sa mère et sa grand-mère auprès de son frère pour faire vivre la petite exploitation familiale. La ferme suffit à peine à les nourrir tous, aussi les Troussal sont-ils soulagés lorsque le châtelain propose à Valentine de venir travailler comme aide-cuisinière au château.
Pour la timide Valentine, c'est la découverte d'un monde complètement nouveau. Quand le jeune héritier de la noble lignée, qui s'est pris de passion pour le monde rural et la vie paysanne, lui demande de l'accompagner dans ses promenades, elle s'interroge néanmoins sur ses intentions. Au village, personne n'est dupe et chez les Troussal, le malaise grandit. Prise au piège d'une relation trouble, Valentine devra trancher un dilemme terrible...
Propriétaire de deux établissements parisiens à succès, Frédéric Sainturbain met à l'honneur dans ses menus la truffade du Cantal et l'aligot aveyronnais, souvenir de son enfance provinciale. Adopté lorsqu'il avait six ans par un couple de paysans, Frédéric a grandi au coeur d'une vallée d'Auvergne dans le bourg de Boisset-le-Château. Marie et Anselme lui ont transmis le goût et l'amour du travail à la ferme... Jusqu'au jour où deux gendarmes sont venus le chercher sans donner d'explications. Depuis, le jeune homme a fait son chemin. Mais, marqué par cette arrestation injuste, il n'est plus retourné dans le village ni n'a osé donner de ses nouvelles à sa famille adoptive. Il n'en pense pas moins toujours à la grange au foin où il fut si heureux, à sa petite amoureuse d'autrefois, Geneviève, la fille des voisins...
À travers le parcours d'un de ces nombreux migrants du Massif Central, Antonin Malroux restitue de manière très vivante l'atmosphère à la fois chaleureuse et rude du « Cercle des Auvergnats de Paris ».
« Émilienne, j'espère que tu tiendras ta promesse... »
Janvier 1960. Gatien, dix-huit ans, n'a jamais quitté son hameau du Cantal. Il mène une vie heureuse auprès de son père, modeste employé dans une quincaillerie, de sa soeur Angélise, apprentie couturière, de sa mère Gervaise et de sa grand-mère Léonie. Ayant obtenu un CAP de maçon, il a un avenir tout tracé dans le bâtiment. Il épousera Émilienne Martille, dix-sept ans, fille d'agriculteurs aisés d'un village voisin, qui partage ses sentiments.
Quand Gatien est appelé pour rejoindre son régiment en Algérie, Émilienne lui jure qu'elle lui sera fidèle. Elle n'a encore rien dit de son amoureux à ses parents mais, très vite, les nombreuses lettres qu'elle échange avec lui provoquent la curiosité de sa mère.
Et puis, soudain, Gatien ne reçoit plus de nouvelles...
Par l'auteur de Marie des Adrets, de La Promesse des lilas, de La Cascade des loups, sur cette terre auvergnate belle et généreuse qui l'inspire depuis toujours, un drame de l'amour et du secret où la force des racines et la sagesse des êtres chers permettront de ressaisir le bonheur que l'on croyait perdu...
En 1953, dans un village du Cantal, François, fils d'un riche négociant en bestiaux commet l'irréparable avec la fille d'une famille voisine de petits paysans. Une mésalliance est hors de question et le père éloigne son fils chez des paysans pratiquant l'estive de mai à octobre dans les hauts pâturages.
François connaît la vie rude des vachers dans les « burons », ces abris de pierre isolés sur les plateaux, parmi les troupeaux de salers. Il s'initie à la fabrication du fromage de cantal et devient buronnier. Il apprend aussi la fraternité auprès de ses deux vieux tuteurs, puise dans leur sagesse ancestrale. C'est en homme maître de son destin qu'il revient parmi les siens...
Ici comme ailleurs les lilas refleurissent toujours au printemps.
Comme chaque été, Noélie retourne à Val Vergne, auprès de Louise, sa grand-mère. C'est au coeur de cette nature sauvage qu'elle retrouve les émotions de son enfance et ce goût de liberté oublié. Mais ce lieu si serein ravive aussi un triste souvenir : l'éloignement de son père, qui a quitté la maison vingt ans auparavant pour ne jamais y revenir.
Dans la tendre complicité qui l'unit à sa grand-mère, Noélie se fait la promesse de comprendre ce mystère qui lui cause tant de peine. Sans savoir que Louise détient un secret qui risque de bouleverser sa vie et de révéler enfin la vérité si longtemps cachée sur son père...
Un roman sensible et attachant où l'auteur des Chemins de la communale, nous fait partager le destin de deux femmes liées par un secret, mais aussi l'amour de leur terre, l'Auvergne.
1906, dans le Cantal. Marie vit auprès de ses parents dans un hameau non loin d'Aurillac. Elle est d'une rare beauté, ce qui lui vaut d'être courtisée par tous les garçons des environs. Les fils des gros fermiers voisins, chez qui ses parents travaillent comme domestiques, ne sont pas les moins pressants. Mais Marie croit au grand amour et repousse fermement ses prétendants au risque de susciter de violents ressentiments. Un jour, quelqu'un l'enferme dans une grange et y met le feu. La jeune fille survit à l'incendie mais est défigurée. Qui est le coupable ? Avec un courage qui force l'admiration, Marie tente de reconstruire sa vie brisée jusqu'au jour où elle a l'occasion de se venger...
Écrivain sensible et inspiré, Antonin Malroux fait du fabuleux destin d'une petite paysanne cantalienne intrépide et obstinée un hymne merveilleux à l'amour et à la générosité. Sa fidélité au terroir auvergnat lui a valu la plus belle des reconnaissances puisque l'on a donné son nom à l'école communale de son village natal.
Mariage contrarié à la grande époque des bougnats.
À la fin XIXe siècle, dans un village du Cantal. Martin, jeune charpentier, décide de devenir compagnon du devoir. La veille de son départ pour son tour de France du compagnonnage, il promet à sa bien-aimée, Bérangère, qu'il l'épousera à son retour. Puis la jeune fille, encore écolière, retourne à Paris car depuis que ses parents s'y sont installés comme restaurateurs, elle ne revient plus au pays que pour les vacances.
Ce projet de mariage n'est pas du goût des parents de Bérangère qui ont déjà en vue un bien meilleur parti pour leur fille parmi les Auvergnats de la capitale. Et ils ne démordent pas davantage de leur idée quand Bérangère leur révèle qu'elle est enceinte de Martin...
Depuis toujours, à Bienvenue, Hippolyte Deschaumes est le maître de ses terres. Un homme courtois que l'on respecte, mais aussi un personnage autoritaire dont on redoute l'orgueil et le caractère imprévisible.
À des kilomètres à la ronde, les paysans connaissent sa longue silhouette, cette ombre qui en toute saison vient contempler son royaume : ses hectares de champs, sa ferme ancestrale, un vaste domaine qui est sa raison de vivre. Mais afin de perpétuer ce qu'il a bâti au prix d'un travail acharné, il faut à Hippolyte un héritier, un fils sur qui s'appuyer. Et lorsque la mort anéantit son rêve naissant, son désir se fait plus fort encore...
Drame de l'amour et du secret, mais aussi récit sur l'attachement éternel qui lie les hommes à la terre, ce roman sensible et profond dévoile une autre facette d'Antonin Malroux, qui renouvelle ici, avec tout son talent de conteur, sa passion pour l'Auvergne.
En 1960, Charles, dix-sept ans, passe ses vacances avec ses parents dans un village du Cantal. Émerveillé par les joies simples de la campagne, le jeune homme se prend d'amitié pour un couple de vieux paysans. Quand il apprend que leur fils a quitté la ferme vingt ans auparavant pour suivre une séduisante Parisienne et qu'il n'a plus jamais donné de ses nouvelles, Charles se met aïvement en tête de retrouver sa trace.
Il ne se doute pas que cette quête hasardeuse va l'entraîner dans une aventure bouleversante qui l'initiera à la vie, lui fera connaître l'amour, et scellera son destin...
En 1932, dans les campagnes qui entourent Salers, les Sapierce exploitent la plus grande ferme du hameau. En plus de leurs deux fils, ils élèvent Line, quatorze ans, une nièce qu'ils ont recueillie à la mort de ses parents dans un accident de battage. Dans la ferme voisine, vivent les Marteloup. À leur tête, la veuve Santiane tient les rênes de l'exploitation où travaillent son fils et sa bru. Faute de descendance, ceux-ci ont adopté un enfant de l'Assistance Publique, Donatien, courageux et travailleur, que l'aïeule chérit à l'égal d'un petit-fils. Entre Line et Donatien, les deux orphelins, la complicité enfantine évolue vers une amitié plus tendre... au grand dam de Santiane qui rêvait pour son héritier d'un meilleur parti : Line n'apportera pas de dot et elle aime trop les livres pour que l'on puisse espérer en faire une vraie paysanne. Tiraillé entre Line et Santiane, le temps approche où Donatien sera placé devant un choix cruel, pour ne pas dire impossible...
Victor Malka nous offre ici une anthologie inédite de ces pensées bibliques, aphorismes et autres citations de maîtres qui circulent de bouche à oreille dans les synagogues et maisons d'étude. L'humour et la profondeur qui caractérisent ces sentences leur donnent un caractère universel.
Au début des années 60, dans les monts du Cantal, les burons, fermes d'été, accueillent les transhumants, hommes et bêtes « montés » à l'estive. C'est là, dans les hauts pâturages, que sera fabriqué le cantal d'été. Plus qu'une tradition, il est le lien avec la terre et sa générosité.
Pierre est monté au buron pour la première fois sous les ordres du père d'Anselmine, à qui il vient d'avouer son amour. Le temps qui l'éloigne d'elle lui paraît interminable malgré les lettres tendres qu'elle lui adresse. Des lettres qui se font de plus en plus rares, comme si un drame était en train de se préparer...
Antonin Malroux restitue dans ce livre une page de l'histoire d'une région qui lui est chère - l'Auvergne - autour d'un épisode peu connu : celui des Antonins, ces moines qui jadis soignaient les paysans décimés par le terrible « feu de saint Antoine ». Roman de la mélancolie et d'un monde voué à disparaître, La vallée d'émeraude traduit l'inaltérable attachement de l'homme à la terre.
Perdu parmi les arbres fruitiers, les noisetiers et les haies vives, le domaine des Trois Marches est une imposante bâtisse au coeur du Massif central. Depuis longtemps, Marcellin Favre et son fils Paul voudraient rendre au domaine son étendue d'origine. Mais la guerre va en décider autrement... Après les temps amers, les temps heureux viendront-ils ? Marcellin parviendra-t-il à réaliser son rêve et à gagner ainsi bonheur et sérénité ?
Antonin Malroux évoque avec justesse une région qui lui est chère, l'Auvergne, et ce lien unique entre des générations d'hommes et leur terre. Ce roman sensible où se mêlent rivalités, sentiments et ambitions, est aussi une superbe histoire d'amour.
- Tu vas donc dessiner des vestes pour des gros, des maigres, des petits, des grands et des mal foutus...
- Un tailleur doit pouvoir habiller tout le monde !
- C'est un métier d'artiste que tu apprends... mais je suis ton grand-père, je suis certainement mauvais juge !
En ce début des années cinquante, Jacques est fasciné par le tailleur de son village du Cantal. Après le certificat d'études, il entre auprès de lui en apprentissage. Un choix audacieux car tous ses camarades se moquent de lui, considérant que la couture est un métier pour les filles. Mais Jacques n'en a cure et travaille avec acharnement malgré les tentations de l'adolescence. Son coeur est mis à rude épreuve par les vacancières venues de la ville, attirées par ce campagnard un peu artiste. À force d'application, de passion, grâce, surtout, à la bienveillance de son mentor, Jacques apprend à maîtriser à la perfection les grands ciseaux d'argent de son patron. Vient le jour d'une décision difficile : rester fidèle à ce maître auquel il doit tout ou rejoindre les lumières de la ville pour se forger son propre destin...À travers ce roman sensible et d'une grande justesse, l'auteur de La Pierre marquée et de tant d'autres succès nous livre un plaidoyer très actuel en faveur de l'apprentissage, un magnifique éloge de la transmission.
Au coeur de la campagne auvergnate, au début des années cinquante, le souvenir de la guerre n'a pas quitté les esprits. Dans le village, la petite Estelle, appréciée de tous, éprouve ses premiers émois dans les bras d'Augustin. Mais le silence pèse sur les grands-parents de la jeune fille. On murmure que ceux-ci ne seraient pas étrangers à la disparition, il y a des années, d'un magot de la Résistance... Seul l'amour d'Estelle pourra faire éclater la vérité au grand jour. De roman en roman, Antonin Malroux fait revivre le monde rural de sa jeunesse, celui d'une Auvergne où l'histoire des hommes reste intimement liée à celle de la terre.