Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Israël est-il coupable ? Serait-ce, enfin, vrai ? À peine l'armée israélienne avait-elle pénétré au Liban que les mots de génocide et d'holocauste couraient dans les médias, alors que la guerre du Liban, commencée il y a plus de six ans, avait déjà fait près de cent mille victimes dans l'indifférence presque complète de la conscience universelle. À peine les massacres commis dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila étaient-ils découverts, qu'une véritable instruction pour complicité de crime de guerre s'ouvrait dans le monde entier contre Israël. Pourquoi un tel empressement ? Pourquoi de telles outrances ? Propos d'irresponsables isolés ? Désinformation concertée ? Assiste-t-on, sous le couvert d'un antisionisme virulent, à une renaissance de l'antisémitisme ? Telles sont quelques-unes des questions brûlantes qui ont provoqué ce livre. Il était urgent que les faits - tous les faits dans leur passionnante et irremplaçable logique - soient soumis au travail de restitution et d'intelligence qu'Annie Kriegel accomplit ici en historienne rompue à la recherche et à la confrontation des données. À la lumière, notamment, des nombreux et étonnants documents palestiniens saisis au Liban, l'événement s'éclaire et prend son sens : le rôle de l'O.L.P. comme centre du terrorisme international lié au mouvement communiste ; l'ambiguïté constante de la politique française au Proche-Orient ; enfin, et surtout, l'apparente passivité de l'URSS. Au-delà du drame local, aussi déchirant soit-il, Annie Kriegel replace l'affrontement israélo-palestinien et la guerre du Liban dans leur dimension véritable et essentielle : celle du conflit Est-Ouest qui commande notre destin.
Science et racisme. Quelle caution la pensée raciste a-t-elle pu tirer de la science contemporaine ? On incrimine volontiers le darwinisme. À tort, montre ici le Dr Arthur Kriegel. Ce n'est pas au darwinisme qu'a emprunté hier le racisme, c'est à l'anthropologie physique. Les développements scientifiques les plus récents qui mettent en lumière le rôle de l'hérédité individuelle ont miné l'idée d'hérédité collective sur quoi s'appuie la notion de race. Un modèle grandit au coeur de la biologie, le paradigme génétique : au lieu d'imputer la maladie à une influence extérieure à l'organisme, on analyse désormais la pathologie comme un processus qui confronte un programme héréditaire à un environnement. Ce n'est pas non plus à la sociobiologie que puisent aujourd'hui les courants qui veulent ressusciter la notion de race, mais à une idéologie sociopolitique qui reste à analyser. La race perdue : une radiographie des rapports de la science et des idées politiques, une épistémologie des conflits de territoire entre la biologie et l'une des idéologies les plus insistantes du monde contemporain, le racisme.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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