Alexandre Najjar fait voyager le lecteur dans l'espace et le temps et lui permet de découvrir un pays méditerranéen très attachant qui, malgré ses contradictions, a toujours été un symbole de liberté dans le monde arabe.
Alexandre Najjar fait voyager le lecteur dans l'espace et le temps et lui permet de découvrir un pays méditerranéen très attachant qui, malgré ses contradictions, a toujours été un symbole de liberté dans le monde arabe. " Au fil des siècles, le Liban a accueilli sur son sol plusieurs civilisations qui lui ont légué des vestiges archéologiques de première importance comme les temples de Baalbek, la citadelle de Byblos ou l'hippodrome de Tyr. J'ai voulu, à travers cet abécédaire, raconter ce qui constitue l'âme du Liban, loin de la politique et des querelles intestines, mettre en exergue son histoire, depuis les Phéniciens jusqu'à nos jours, décrire ses sites connus et méconnus, évoquer les personnalités qui l'ont visité et aimé, d'Alphonse de Lamartine à Ernest Renan, sans occulter les difficultés qu'il rencontre et ses contradictions. Kalil Gibran a écrit un jour : " Si le Liban n'était pas mon pays, je l'aurais choisi pour patrie. " Cette formule, je voudrais que chacun, en re fermant ce livre, puisse la faire sien ne. " A.N.
Né à Beyrouth en 1967, Alexandre Najjar est l'auteur de trente livres traduits dans une dizaine de langues, dont
Kadicha et
Le Roman de Beyrouth (Plon, 2011 et 2005). Figure importante de la culture au Liban, responsable du supplément de L'Orient Littéraire, il a obtenu plusieurs prix, dont la bourse de l'écrivain de la Fondation Lagardère, le prix Méditerranée et le prix Hervé Deluen de l'Académie française pour son action en faveur de la francophonie.
Harry et Franz ou la rencontre de deux fraternités."
- Dans notre travail, monsieur l'abbé, nous nous appuyons tout d'abord sur la rumeur, en partant du principe qu'il n'y a pas de fumée sans feu, puis nous l'étayons par des éléments de preuve réunis par nos soins. - Et que dit la rumeur dans le cas de Baur ? - Harry Baur a interprété des rôles de juifs dans plusieurs films, ce qui n'est pas anodin."Harry et Franz est le roman d'une rencontre inattendue entre l'un des plus grands acteurs français de l'entre-deux-guerres, Harry Baur, incarcéré et torturé par les nazis, et un aumônier allemand, l'abbé Franz Stock, qui assistait avec abnégation les prisonniers français.
Deux êtres d'exception, à la fois opposés et complices. Un hymne à la paix et à la fraternité à une époque où l'extrémisme, l'obscurantisme et l'arbitraire tenaient lieu de droit.
2020. Le coronavirus sème la mort, paralyse la planète tout entière et met l'économie mondiale à genoux...
Bouleversé par cette catastrophe, Gaudens, écrivain confiné, se téléporte en Chine, au Japon, en France, au Liban, en Italie, en Iran, en Espagne et aux États-Unis pour nous restituer des scènes de la tragédie vécue dans ces huit pays.
Tour à tour lanceur d'alerte chinois opposé aux mensonges des autorités, passager britannique prisonnier d'un navire de luxe, enseignante parisienne bouleversée par la contamination de sa mère, étudiant en cinéma enfermé à Milan, jésuite libanais révolutionnaire, médecin iranien confronté à un cas de conscience, médecin-éditeur engagé et créatif à Madrid ou encore journaliste américain féru de théories complotistes, Gaudens nous offre un panorama mondial du premier acte de cette pandémie, avec gravité ou dérision, dans ce qu'il dévoile de l'homme, de nos sociétés et de nos dirigeants.
Rentrée littéraire 2021." Je n'ai pas fui, je me suis sauvée. "
Confinée dans un hôtel à Saint-Malo, Amira Mitri, ancienne combattante devenue reporter au quotidien libanais An-Nahar, rescapée de l'explosion du port de Beyrouth, rassemble ses souvenirs, depuis son retour au Liban en l'an 2000, à l'orée d'un nouveau siècle, jusqu'à la tragédie du 4 août 2020. Durant cette période de vingt années, les événements se sont succédé : bien des vicissitudes ont secoué le pays du Cèdre, et sa vie amoureuse a connu de multiples rebondissements. Avec lucidité et franchise, elle se confie, sans mâcher ses mots.
Un livre foisonnant, dans la veine du
Roman de Beyrouth, où se mêlent habilement fiction et réalité, aventures et réflexions politiques, héros imaginaires et personnages célèbres, pour nous dévoiler l'âme d'une femme et celle d'une ville, Beyrouth, sans cesse malmenée, mais toujours debout.
L'épopée foisonnante des Phéniciens, peuple de navigateurs et de commerçants mais aussi inventeurs de l'alphabet.
Le philosophe Zénon n'a jamais caché ses origi nes phé nicien nes. A Athènes où il a fondé l'école des stoïciens, il ra conte à son disciple Apollonios la tragédie de sa mère, une Tyrienne pré nom mée Elis sa. La jeune femme ac compagne son oncle dans un long périple qui lui permet de découvrir les comptoirs phéni ciens qui jalonnent la cô te méditerranéenne. A son retour, Tyr, sa ville natale, se retrouve assié gée par l'armée d'Alexandre le Grand dont l'ambition est d'annexer tous les ports de Phénicie. La ré sistance s'or ganise. Les Phéni ciens re fu sent l'occu pa tion, multiplient les stratagèmes pour venir à bout de leur ennemi et, durant sept mois, vont se battre avec l'éner gie du désespoir. Ils n'ignorent pas que le de venir même de leur ci vili sation est en jeu... A travers les récits croisés de l'assiégeant et de l'assiégé, Alexandre Najjar nous propose une double perspec tive du siège de Tyr, en même temps qu'une métaphore du Liban, pays meurtri avide de liberté.
« Voilà une biographie à la fois inattendue, brillante et bienvenue. [...] Ernest Pinard, qui en est l'objet, fut un procureur soumis en tous points à l'ordre social de son temps, un ministre de l'Intérieur somme toute médiocre, et sa postérité, à vrai dire, n'avait jamais encore interpellé quiconque. [...] On eût été tenté de rejeter d'emblée le souvenir d'un homme qui eut pour titre de gloire - ou, à tout le moins, pour chemin vers la notoriété - de faire condamner Flaubert, Baudelaire et Eugène Sue, qui s'opposa à l'érection des statues de Baudin et de Voltaire, et eut maille à partir avec Zola. Excusez du peu ! [...] Au travers du destin d'un homme, on traverse une époque, les yeux et les oreilles aux aguets. On voit s'achever la monarchie de Juillet, avec ses fausses certitudes, s'édifier la Deuxième République, celle de toutes les ambiguïtés, vivre le Second Empire, avec ses contradictions si souvent fécondes, s'improviser la Troisième République avec l'entrelacis de ses arrière-pensées. Nul ne pourra plus écrire sur le Second Empire sans tenir compte de la contribution d'Alexandre Najjar. C'est le témoignage à lui rendre. »
Extrait de la préface de Philippe Séguin.
A l'heure où les chrétiens d 'Orient, persécutés ou pris dans la tourmente des révolutions arabes, se cherchent et s'interrogent sur leur devenir, Alexandre Najjar leur consacre ce beau roman qui nous raconte leurs racines, leur spiritualité et leur résistance.
Banquier à Beyrouth, Sami Rahmé décide, sur un coup de tête, de tout quitter pour aller vivre à proximité de la Kadicha, la vallée sainte, l'un des hauts lieux spirituels de la chrétienté en Orient. Quand son ancienne amie française, Florence, reporter à Libération, quitte en catastrophe la Syrie en révolte pour échouer au Liban, il trouve l'occasion de renouer avec elle et de l'initier à la vie paisible qu'il a choisi de mener. Ensemble, guidés par Kennedy, un aventurier érudit, ils explorent cette vallée et découvrent les personnages pittoresques qui y ont vécu : Sarkis Rizzi, qui se ruina pour installer une imprimerie au monastère de Kozhaya ; le patriarche Louqa qui, réfugié dans une grotte, résista longtemps aux mamelouks ; Marina, qui se déguisa en homme pour entrer au couvent ; François de Chasteuil, qui abandonna sa famille à Aix pour devenir ermite au Mont-Liban ; le poète Gibran, qui puisa son inspiration dans cet univers merveilleux... Un beau roman où découverte, histoire, aventure, spiritualité et passion se mêlent dans un voyage initiatique, dans l'espace et le temps, sur les traces des chrétiens d'Orient.Né en 1967 au Liban, Alexandre Najjar est l'auteur de romans (Le Roman de Beyrouth, Phénicia, Berlin 36, chez Plon), de récits (L'Ecole de la guerre, Le Silence du ténor) et de biographies (Gibran, Le Censeur de Baudelaire) traduits dans une douzaine de langues. Avocat, responsable de L'Orient littéraire, il a obtenu la bourse de la Fondation Hachette 1990, le prix Méditerranée 2009 et le prix Hervé Deluen décerné par l'Académie française pour son action en faveur de la francophonie.
Fruit d'un voyage à Stockholm et à Gteborg, ce récit nous livre les premières impressions d'un écrivain libanais parachuté dans
un monde situé aux antipodes du sien. Avec érudition et humour, l'auteur nous décrit la Suède dans tous ses états, nous parle des
Suédois et de leurs coutumes surprenantes, et met en exergue les différences qui séparent le Liban et la France de cette planète
étrange. Plus d'une fois, le narrateur rencontre des anges. Comment s'en étonner dans un pays considéré comme un paradis?
Une mère libanaise.
" Maman, Mama, Mimo, Mimo sa...
Je ne sais plus si c'est ainsi que j'en suis arrivé à t'appeler Mimosa, ce surnom qui te va si bien, toi la passionnée de plantes qui, l'été venu, veillais avec amour sur les rosiers du jardin. Peu à peu, ton surnom est devenu ton prénom.
Tu me dis, Mimosa, que tu as tout oub lié, que la guerre t'a volé ta mémoire. Je m'aperçois, quand je discute avec toi, que tes souvenirs sont intacts, mais qu'il faut aller les cher cher en profondeur pour les remonter à la surface - un peu comme des épaves. "
Dans ce récit court, fait de souvenirs à la fois drôles et émouvants, Alexandre Najjar revient sur la figure de sa mère alors qu'elle vit ses derniers jours. L'enfance, l'éducation, la transmission, la guerre du Liban et bien sûr l'amour sont au coeur de ce livre au charme indicible.
La chasse au faucon sur la route de Machéronte, l'absurdité des guerres fratricides au Liban, l'appel au secours d'un désespéré, la troublante histoire d'un demeuré, le désarroi et la solidarité de la jeunesse libanaise, la mentalité et la justice dans les villages, la Yougoslavie sous l'Occupation, l'art pendant la guerre du Golfe, un souk arabe où l'on chante la liberté, le jardin du Luxembourg et l'amour... Récits de voyage, fables politiques, témoignages... Beyrouth, Paris, Amman, New York, la Dalmatie... Tels sont les thèmes et les univers de ce recueil : ironiques et graves, insolites et familiers, lointains et proches, marqués par cette quête perpétuelle d'une certaine vérité, et cette recherche obstinée d'un sens à la vie, d'une raison de vivre.
Dans un roman tumultueux, Alexandre Najjar met habilement en scène ces personnages et nous raconte en trois temps les Jeux olympiques de Berlin défigurés par la propagande nazie.
Ce roman est d'abord celui d'un événement : les Jeux olympiques de Berlin, organisés par le IIIe Reich en 1936. Autour de cette manifestation gravite une foule de personnages : le Führer, bien déterminé à leurrer le monde en montrant un visage pacifique de l'Allemagne ; Jesse Owens, l'athlète noir qui défiera les Nazis et leurs théories racistes en remportant quatre médailles d'or ; les ministres Goebbels et Gring, qui déploient mille stratagèmes pour instrumentaliser les Jeux ; le baron Pierre de Coubertin, icône déchue qui se fourvoie en soutenant les organisateurs ; Leni Riefenstahl, l'égérie du Reich, cinéaste exigeante et capricieuse chargée de fixer sur la pellicule la spectaculaire mise en scène de l'évènement ; Oskar Widmer, un pianiste de jazz qui, tant bien que mal, résiste à la déferlante nazie ; Pierre Gemayel, un jeune Libanais de passage, qui découvre avec étonnement l'envers du décor ; Claire Lagarde, une courageuse journaliste française qui, en décrivant les Jeux, va rencontrer l'amour... Dans un roman foisonnant, Alexandre Najjar met habilement en scène ces personnages, réels pour la plupart, fictifs pour quelques-uns, afin de nous raconter, comme une valse à trois temps, les jeux Olympiques de Berlin.