Novembre 2018, Paulette assiste au 100éme anniversaire de Monsieur, son ancien instituteur. Durant la cérémonie, Monsieur lui rend l'agenda qu'elle lui avait confié plus de 60 ans auparavant. Il contient ses impressions de jeune fille entrant dans la vie active. Elle y écrit par exemple : « Ma seule ambition est de travailler aux champs. Quoique j'y fasse, l'air de la plaine me rend heureuse. Ainsi, le soleil me nourrit, le vent est mon ami, même la pluie m'apporte joie de vivre et bonne humeur. Je flirte avec les nuages, parle aux oiseaux, m'émeut devant bleuets et coquelicots, et trouve la terre bien douce entre mes doigts. » Mais afin de gagner sa vie, Paulette est contrainte à faire la « boniche ».
Baladée d'une maison à une autre, les déconvenues ne manquent pas lorsque l'on est femme de ménage et que l'on souhaite vivre au grand air ! Autour d'elle, des personnages attachants tels que sa mère, son frère et Grand'Joseph, qui parlent un picard bien trempé, et bien sûr la chanson de Mouloudji au fond.
L'aventure proposée au lecteur est très simple : découvrir ou redécouvrir la Nature à travers la force d'enracinement des mots. Il peut s'agir de mots courants, mais dont le sens reste dissimulé ou de mots anciens oubliés portant tous une part de vérité animalière. Les noms de lieux, les noms que nous portons, les mots qui s'accaparent la vie animale sont le réceptacle de signes accumulés par la mémoire de la langue et les noms animaliers le miroir étincelant de multiples regards humains sur la Nature. Cet ouvrage donne en outre pour chaque animal commenté les prénoms possibles, soit 450 prénoms connus ou suggérés nouvellement par l'auteur. Pour chaque espèce, quelques citations issues de notre littérature ancienne ou récente aiguiseront la sensualité du regard.
Dans un village perdu au pied d'une colline, une carrière d'extraction de bauxite a fermé ses portes en raison des nombreux éboulements qui s'y produisaient. Un certain Émile Delagarde fait naître une légende selon laquelle ces méfaits seraient dus à la présence, sur les lieux, d'une duchesse vieille de 300 ans. La population a d'ailleurs aperçu la créature à diverses reprises ! Delagarde organise alors une battue qui va mettre fin à son existence. L'homme est en fait commandité par la société qui détient la carrière et va ainsi pouvoir reprendre son exploitation. La créature, ayant été vue, est Hélène de La Frênaie ; elle a fui sa famille afin d'échapper au couvent. Grâce à un berger, elle est sauvée du complot ; elle va ensuite se lier d'amour avec lui. L'enfant, née de cette idylle dans le plus grand secret, devient très vite orpheline. Élevée par sa tante à Fresselines, elle possède dans ses gênes la rage de sortir de la misère dans laquelle elle vit et, aux prix de manigances, va retrouver une place honorable dans la famille de sa mère.
En effet, à la différence de la domination et de la coercition, l'autorité est la parole du collectif, elle est le Tiers qui conditionne tout ensemble le langage et le rapport à autrui. Comment faire autorité dans la famille, à l'école, au travail ou en politique lorsque toute position d'exception se trouve par avance récusée, contestée, sinon méprisée ? Qu'est-ce qu'une société dans laquelle plus personne n'assume la position d'exception et les normes de la vie ensemble ? Quelles en sont les conséquences sur la construction psychique de l'autonomie et de la responsabilité ?
Dans un dialogue constructif, Jean-Pierre Lebrun et Alain Eraly, appartenant à des disciplines différentes, croisent leurs approches et s'essaient à concevoir de nouvelles formes d'autorité au service du commun, plus respectueuses de nos valeurs démocratiques.