Jacques Borlée, né en 1963, était un sprinter belge, spécialisé dans les 100 m, 200 m et 400 m, remportant huit titres belges au total. En 1980, il participe aux Jeux olympiques d'été à Moscou, pour atteindre les quarts de finale du 400 m. C'est après les J.O., qu'il décide d'arrêter sa carrière sportive pour devenir l'entraîneur de sa fille Olivia tout d'abord puis de ses 3 garçons avec les succès que nous connaissons. C'est ce moment, ce basculement, qui a intéressé tout particulièrement l'auteur tant du point de vue psychologique que du point de vue humain. Ses doutes et ses réflexions en tant qu'entraîneur notamment sur les technologies de pointe et ce qu'il a pu observer à l'étranger, ses nombreux échecs, ses premiers succès avec sa fille, son départ de la ligue francophone d'athlétisme pour l'aile flamande, ses projets... Jacques Borlée, l'homme pudique, se confie sans détours car une grande complicité s'installe entre les deux hommes.
Le nom suffit à la lui-même. Ferrari. Pourtant, derrière le mythe entretenu savamment, bien des détails restent dans l'ombre. Les riches heures de l'histoire de la marque dissimulent des moments troubles qu'Enzo Ferrari, en personne, a soigneusement occultés dans le but d'embellir l'histoire, son histoire.
En effet, les témoignages existants montrent que tout ne fut pas parfait au sein de la Scuderia et dans le monde gravitant autour de Maranello.
Les pilotes, les ingénieurs, les journalistes, les mécaniciens, le monde politique et les happy fews ayant côtoyé cet univers hors du commun, tous en parlent avec un curieux mélange de respect et d'embarras.
Ce livre raconte l'histoire de l'homme. Ses débuts, son ascension, son implacable volonté de réussite, parfois au détriment de ceux qui l'ont approché. Tout est analysé avec sérieux et replacé dans le contexte historique des diverses époques traversées, tant politiquement qu'économiquement. Ferrari, un homme de lumière et d'ombre. Un géant qui a changé l'histoire de l'automobile, mais un géant au caractère impitoyable.